Le Consolament cathare.
Posté : 01 mai16, 02:25
Cela fait un mois et demi que je suis inscrite sur ce forum, et ce qui me frappe le plus, c'est de lire sans cesse les mots péchés, repentance, jugement, enfer, damnation etc.
Ce n'est pas la vision cathare centrée sur l'opposition entre le Royaume de Dieu, « qui n'est pas de ce monde », et le monde ici bas « dont Satan est le prince ».
Pour le judéochristianisme le pardon est lié à un dieu juge et à sa Loi.
Tout contrevenant à la Loi est coupable et mérite un châtiment.
Dieu peut faire œuvre de mansuétude, mais c'est donnant-donnant : il faut faire acte de contrition.
Pour le cathare, Dieu est Bienveillance, au sens fort du grec agapê des évangiles, et le pardon n’est pas l’absolution d’un péché dont l’homme serait coupable vis-à-vis d’un dieu juge et de sa Loi.
« sans loi le péché est mort » (Romains 7 : 8)
Tant que notre esprit est aliéné par le monde matériel et duel, nous ne pouvons pas être tenus responsables de quoi que se soit.
Car pour qu'il y ait péché, il faut avoir conscience de la faute.
Et cette conscience n’est rien d’autre que l’éveil de l’Esprit divin en l’homme, qui lui permet de suivre la « voie de justice et de vérité », ce qu’exprime le Christ sur la croix au sujet de ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).
Les cathares ont un sacrement qui s'appelle le Consolament .
Comme le Baptême spirituel décrit dans les Actes des Apôtres, ce sacrement est transmis par le Saint-Esprit, le Paraclet ou Esprit Consolateur (d'où le nom consolament).
C'est dire la vision différente qu'ils ont du "jugement dernier" : nous avons besoin d'être consolés, de recevoir la Grâce, et c'est le prince de ce monde qui sera jugé.
Nous devons prendre conscience que notre manière de vivre n’est pas celle du salut et y remédier, non pour être sauvés (car pour nous, toutes les âmes se seront, puisque consubstantielles à Dieu), mais pour hâter notre retour auprès de Lui.
Ce consolament requiert une formation d'au moins un an à l'issue de laquelle le postulant est reçu dans la tradition du Livre et de la Sainte Oraison.
Sauf dans l'urgence d'une Consolation à un mourant, ce sacrement est toujours précédé d'une période de prière et de jeûne, afin de se présenter devant L'Esprit Saint dans un état de grande pureté physique et spirituelle.
Ce n'est pas la vision cathare centrée sur l'opposition entre le Royaume de Dieu, « qui n'est pas de ce monde », et le monde ici bas « dont Satan est le prince ».
Pour le judéochristianisme le pardon est lié à un dieu juge et à sa Loi.
Tout contrevenant à la Loi est coupable et mérite un châtiment.
Dieu peut faire œuvre de mansuétude, mais c'est donnant-donnant : il faut faire acte de contrition.
Pour le cathare, Dieu est Bienveillance, au sens fort du grec agapê des évangiles, et le pardon n’est pas l’absolution d’un péché dont l’homme serait coupable vis-à-vis d’un dieu juge et de sa Loi.
« sans loi le péché est mort » (Romains 7 : 8)
Tant que notre esprit est aliéné par le monde matériel et duel, nous ne pouvons pas être tenus responsables de quoi que se soit.
Car pour qu'il y ait péché, il faut avoir conscience de la faute.
Et cette conscience n’est rien d’autre que l’éveil de l’Esprit divin en l’homme, qui lui permet de suivre la « voie de justice et de vérité », ce qu’exprime le Christ sur la croix au sujet de ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 : 34).
Les cathares ont un sacrement qui s'appelle le Consolament .
Comme le Baptême spirituel décrit dans les Actes des Apôtres, ce sacrement est transmis par le Saint-Esprit, le Paraclet ou Esprit Consolateur (d'où le nom consolament).
C'est dire la vision différente qu'ils ont du "jugement dernier" : nous avons besoin d'être consolés, de recevoir la Grâce, et c'est le prince de ce monde qui sera jugé.
Nous devons prendre conscience que notre manière de vivre n’est pas celle du salut et y remédier, non pour être sauvés (car pour nous, toutes les âmes se seront, puisque consubstantielles à Dieu), mais pour hâter notre retour auprès de Lui.
Ce consolament requiert une formation d'au moins un an à l'issue de laquelle le postulant est reçu dans la tradition du Livre et de la Sainte Oraison.
Sauf dans l'urgence d'une Consolation à un mourant, ce sacrement est toujours précédé d'une période de prière et de jeûne, afin de se présenter devant L'Esprit Saint dans un état de grande pureté physique et spirituelle.