jipe a écrit :encore un guignol

Les sondages la font déjà passée au deuxième tour.
Et MLP est a des années lumières supérieure, plus compétente que Trump.
La victoire de Trump, pain béni pour le Front national en 2017 ?
Elle est l’une des rares personnalités politiques françaises à avoir ouvertement exprimé son rejet de la favorite démocrate Hillary Clinton. Marine Le Pen a été parmi les premières à féliciter Donald Trump, avant même la confirmation de son succès.
Ses proches y voient une répétition générale avant le succès de leur propre candidate dans six mois. « Tout le système s’est mobilisé contre lui (…) Ça vous rappelle pas quelqu’un ? » a tweeté un vice-président du FN, Steeve Briois.
Les partisans de Donald Trump – des électeurs blancs souvent modestes – voient en lui l’homme au parler vrai, qui sait nommer les problèmes qui les affligent : chômage, déclassement social, absence de reconnaissance, condescendance de l’establishment, ras-le-bol d’une certaine manière de faire de la politique et défenseur de leurs valeurs sociales conservatives. Autant de thèmes sur lesquels surfe régulièrement le Front national.
« Une bonne nouvelle » pour la France
Depuis le siège de son parti à Nanterre, Marine Le Pen a d’ailleurs estimé que l’élection de Donald Trump à la présidence américaine était « une bonne nouvelle » pour la France. « J’ose répéter que l’élection de Donald Trump est une bonne nouvelle pour notre pays : refus du Tafta, et plus généralement d’une mondialisation sauvage, pacification des relations internationales notamment avec la Russie, désengagement des expéditions belliqueuses à l’origine des grandes vagues migratoires dont nous sommes les victimes… Ces engagements, s’ils sont tenus, sont bénéfiques pour la France », a estimé la présidente du parti d’extrême droite.
Du pain béni pour le FN et un satisfecit de sa patronne qui ne sont pas passés inaperçus auprès de ses adversaires. À droite, Alain Juppé, présenté par certains comme le candidat des médias et du « système », a mis en garde en retour les Français contre « tous les risques que la démagogie et l’extrémisme font courir à la démocratie et le caractère vital des choix qu’ils ont à faire ».
À gauche, la victoire de Donald Trump constitue un électrochoc. Mardi soir, devant une centaine de députés socialistes, le président de la République avait déjà souligné la « grande responsabilité » de la gauche face à l’extrême droite. Dans une allocution solennelle mercredi, le chef de l’État, pour qui la victoire de Trump « ouvre une période d’incertitude », a appelé à « trouver les réponses », qui « sont en nous », aux « peurs » qui auraient abouti à l’élection américaine.
Seul salut possible pour la gauche : le rassemblement. « La gauche est prévenue ! Continuons nos enfantillages irresponsables et ça sera Marine Le Pen », a mis en garde le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis.
La Voix du Nord