Les Chroniques Taoïstes - Le Non-agir
Posté : 21 juin17, 00:50
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LES CHRONIQUES TAOÏSTES
Le Non-agir (wúwéi)
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Bonjour à toi mon ami qui vient lire mes bêtes paroles
.
Avant de commencer je tiens à rappeler que ma liaison au Taoïsme est assez paradoxale et que je ne suis pas un Taoïste tel ceux qu'on nomme Taoïste aujourd'hui (je ne pratique pas le culte des immortels, essaye de transcender la vie (etc, etc)).
~ ~ ~
Mes paroles seront donc celle d'un simple aspirant à cette pensée ne prétendant absolument pas dire la vérité dans ce qui va suivre... Je dirais même que je vais bien vous mentir
.
En espérant ne choquer personne... pardonnez ma différence et mes paroles en proses : "Je me la pète ! Je suis poète !
".
Sans déconner mon ami, bonne lecture ou, qui sait, relecture à toi. En espérant ne pas t'être utile (l'arbre utile est mutilé avant l'inutile et ne peut profiter de la vie. Quelle tristesse pour lui.).
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Le concept de non-agir est là depuis l'aube du Taoïsme archaïque. On le retrouve dans plusieurs pensées mais il est exploité dans sa quintessence par les penseurs Taoïstes telles que Zhuangzi, Laozi ou Liezi (les 3 grandes figures des débuts du Taoïsme).
Laozi le définit comme une action en accord avec les mutations que subit ou fait subir le Tao (le principe indéfinissable et omniprésent dans le Taoïsme sur lequel je ferais probablement un autre sujet).
~ ~ ~
C'est aussi une doctrine politique selon laquelle on ne doit pas mettre tant de loi et de règlements et où on doit s'accorder à la nature et ne pas agir contre elle.
Par le non-agir on ne peut connaître la souffrance car on a accepté toutes les mutations possibles que subit et fait subir le Tao. On ne peut être surpris car on ne distingue rien (seul l'aveugle voit l'invisible) et l'on est détaché de tout et de tous (celui qui ne touche pas touche le Tao).
Par le détachement et l'acceptation : on suit le Tao.
~ ~ ~
Le non-agir ce n'est pas aller à l'avant. C'est rester au loin, loin du monde et des hommes. Celui qui suit ne s'impose pas, n'a rien à imposer : ne combattant pas, il s'accorde à tout et tous et voit les mutations passés sans qu'elles agissent sur lui tout comme lui n'agit pas sur elles.
~ ~ ~
Étant en harmonie, il est un Rêveur après tout et après tous : peu lui importe la conquête de l'empire qu'on nomme vérité, il a déjà son royaume de béatitude de l'ignorance... son royaume de rêves.
Ainsi oui, je le rêve : il vit à vivre sa vie plus qu'à autre chose.
~ ~ ~
Ce que je dis est faux.
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LES CHRONIQUES TAOÏSTES
Le Non-agir (wúwéi)
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Bonjour à toi mon ami qui vient lire mes bêtes paroles
.Avant de commencer je tiens à rappeler que ma liaison au Taoïsme est assez paradoxale et que je ne suis pas un Taoïste tel ceux qu'on nomme Taoïste aujourd'hui (je ne pratique pas le culte des immortels, essaye de transcender la vie (etc, etc)).
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Mes paroles seront donc celle d'un simple aspirant à cette pensée ne prétendant absolument pas dire la vérité dans ce qui va suivre... Je dirais même que je vais bien vous mentir
. En espérant ne choquer personne... pardonnez ma différence et mes paroles en proses : "Je me la pète ! Je suis poète !
". Sans déconner mon ami, bonne lecture ou, qui sait, relecture à toi. En espérant ne pas t'être utile (l'arbre utile est mutilé avant l'inutile et ne peut profiter de la vie. Quelle tristesse pour lui.).
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Le concept de non-agir est là depuis l'aube du Taoïsme archaïque. On le retrouve dans plusieurs pensées mais il est exploité dans sa quintessence par les penseurs Taoïstes telles que Zhuangzi, Laozi ou Liezi (les 3 grandes figures des débuts du Taoïsme).
Laozi le définit comme une action en accord avec les mutations que subit ou fait subir le Tao (le principe indéfinissable et omniprésent dans le Taoïsme sur lequel je ferais probablement un autre sujet).
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C'est aussi une doctrine politique selon laquelle on ne doit pas mettre tant de loi et de règlements et où on doit s'accorder à la nature et ne pas agir contre elle.
Par le non-agir on ne peut connaître la souffrance car on a accepté toutes les mutations possibles que subit et fait subir le Tao. On ne peut être surpris car on ne distingue rien (seul l'aveugle voit l'invisible) et l'on est détaché de tout et de tous (celui qui ne touche pas touche le Tao).
Par le détachement et l'acceptation : on suit le Tao.
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Le non-agir ce n'est pas aller à l'avant. C'est rester au loin, loin du monde et des hommes. Celui qui suit ne s'impose pas, n'a rien à imposer : ne combattant pas, il s'accorde à tout et tous et voit les mutations passés sans qu'elles agissent sur lui tout comme lui n'agit pas sur elles.
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Étant en harmonie, il est un Rêveur après tout et après tous : peu lui importe la conquête de l'empire qu'on nomme vérité, il a déjà son royaume de béatitude de l'ignorance... son royaume de rêves.
Ainsi oui, je le rêve : il vit à vivre sa vie plus qu'à autre chose.
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Ce que je dis est faux.
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