Absenthéiste a écrit :Bonjour !
Est-ce à dire que l'homme est égoïste ? La réalité est plus complexe. Il faut dire que L'égo est une notion mal définie. L'égo, c'est le "moi". L'égo, c'est ce qui permet la construction de notre identité. L'égo nait d'un complexe processus de positionnement, d'intégration et rejets d'informations, d'idées et valeurs... L'important, c'est la part que l'homme choisira d'exprimer.
L'altruisme est un concept qui ne recouvre pas de réalité pratique. C'est un idéal comportemental fantasmé. Une étiquette qui simplifie le caractère pluriel de la réalité qu'elle recouvre (comme souvent avec les étiquettes).
Amicalement,

Permet moi de m'opposer à toi, car je suis d'un naturel peut être esprit de contradiction mais non irréfléchie (enfin je crois). Après tout cette question est faite pour explorer les moindres méandres d'un débat qui me semble plutôt important.
Nous sommes des Hommes. Et nous avons par nature une conscience et donc comme tu dis un égo ; un moi.
Mais la construction de ce moi, d'où vient-elle ?
Pour ma part je ne saurai le justifier, mais il me semble bien que si l'autre n'existait pas je n'aurai pas conscience de moi-meme. Car je n'arriverai pas a me définir par rapport a mon environnement autant que si l'autre humain existait. On prend conscience de soi sur ce qui est différent de nous.
Donc d'une certaine manière notre ego ne se construit que sur les autres. D'où ma question ; comment se fait il que notre esprit, construction basée sur autrui devienne une entité bien défini ?(je ne sais pas si je me fais tres bien comprendre) comment se fait il que à partir de l'autre naisse le moi ?
Et donc pourquoi cette protection d'entités par rapport a l'autre dans la mesure ou notre identité provient de l'autre ? (Nos parents, nos amis , etc...)(puisque l'intérêt a pour but de servir et d'assouvir besoins et désirs de l'entité)
Asander a écrit :Question portant à réflexion (normal c'est Farore qui l'a mise

). Je vais détourner le sujet mais peu importe je vais peut-être trouvé dessous les méandres d'une chose inutile et pourtant si intéressante. En espérant ne choquer personne : si c'est le cas je m'en excuse.
Voilà mon rêve qui n'est en aucun cas réalité, ce que je dis est faux :
Les mutations du monde font naître noms et définitions : le bien et le mal apparaissent alors.
Illusion, ils sont un socle que l'on nomme réalité : le pragmatique distingue bien et mal. Mais, voici mon rêve : la réalité n'est elle pas plus que tout un rêve, la vérité n'est elle pas que les choses sont et voilà tout... A quoi bon creuser dans l'océan de l'illogique que la norme nomme logique. Je ne critique pas les sciences ou les scientifiques ici, je ne m'oppose à personne : ce que je dis est faux.
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A quoi bon définir et nommer depuis la nuit des temps, à ériger des lois alors que le papillon lui accepte de ne faire que passer et d'ensuite trépasser. A quoi bon dire telle chose est bonne et telle chose est mauvaise, à faire naître la rectitude, à guider le peuple. Quelle tristesse.
Seul l'aveugle voit l'invisible, seul le sourd entend le silence, seul le muet parle la langue du Tao... Pourquoi faire changer alors que les mutations le font déjà ?
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Je ne sais pas. Mais tout comme toi je le fais, je parle sans cesse et ne sais rien : celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas.
L'altruisme existe aux yeux d'un voyant comme un autre voyant, il n'existe pas aux yeux d'un voyant tel qu'un autre voyant.
Les 2 voient mais ne sont pas d'accord : étant à l'avant de la marche ils s'opposent. Celui qui suit le Tao suit et ne distingue pas : n'ayant pas de pensées (car n'étant pas attaché à la vérité et à l'importance qu'il lui accorde) il ne peut être contre et ainsi s'harmonise face à tout, face à tous... face aux mutations.
Étant détaché, comment les chose pourraient elle l'affecter ? Il est un Rêveur : après tous et après tout.
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L'altruisme à mes yeux existent donc dans le rêve que l'on nomme réalité mais non dans la réalité que l'on nomme rêve. Ainsi il existe selon la norme qui s'attache à une vérité, mais n'existe pas aux yeux d'un simple rêveur. Il existe dans sa non-existence et n'existe pas dans son existence.
Les sens nous le font distinguer et les sens viennent de notre naturel : notre naturel n'est pas le naturel du monde. La subjectivité n'est pas objective.
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Ce que je dis est faux. La musique s'approche plus de la vérité que moi. Je ne suis qu'un idiot j'ai oublié de répondre à la question... A moins que...
Je ne cherche pas à critiquer ou à dénigrer une attitude ou une autre ici mais à découvrir le monde en regardant ce qui existe et ce qui est fiction (ici l'altruisme et l'égocentrisme) afin de connaître.
Mais néanmoins, leur existence ne m'est pas indifférente comme tu le dis. Certes beaucoup de choses sont relatives a beaucoup d'être. Et tout le monde n'est pas d'accord sur la moral a suivre.
Mais les Hommes ont besoin de suivre un fonctionnement qui leur est possible de suivre afin de réaliser leur désir, tel que celui d'une société. Les religions prônent l'altruisme. Mais si celui-ci n'existe pas chez l'homme alors pourquoi enseigner cette valeur si elle ne peut être suivi ?
Nietzsche a souligner une chose que tout le monde a voulu ignorer ; que nous sommes doté d'une soif de puissance qu'on essaye d'étancher par tout les moyens. Et Parce qu'elle est de nature mauvaise et issu du mal, on sait tous au final que notre volonté de puissance nous aveugle et nous conduit à la souffrance. A moins d'en prendre conscience et donc de l'utiliser
Et si l'altruisme n'existe pas, alors il est peut être temps de se mettre a exploiter cette essence(volonté de puissance) pour le bien commun de l'homme. En attendant nous debattons toujours et je sais que je ne sais rien.
Le but étant de trouver une moral que, si tout le monde applique, permet la naissance d'une utopie.
La naissance d'une morale ouverte (Bergson).
Donc oui, le relatif existe et mérite d'une certaine manière qu'on laisse courir. Mais toutes pensée s ne se vaut pas dans la mesure ou l'une est plus bénéfique que l'autre pour l'humanité ou a l'inverse nuisible.