ahasverus a écrit : l'antisemitisme a ete kidnappe par des lobbies juifs.
Le LOBBY JUIF AMERICAIN PLANTE SES ANTENNES EN EUROPE
************************************************************************************
Source : actualité juive hebdo N° 856 du 09/09/04 ,page 33
par Martin Perez pseudonyme de Clément weil raynal journaliste à france3-chronique judiciaire,un ultra-sioniste.
**********************************************************************************
CONTROVERSE : Les grandes organisations américaines veulent aider les associations juives françaises à s'organiser et à peser sur la vie politique.Le CRIF et l'ambassade d'Israël font preuve de prudence.
la volonté des organisations juives américaines de créer en France un lobby pro-israélien à l'image de celui qui existe aux Etats-unis suscite un vif débat dans la communauté juive et même quelques inquiétudes à... l'ambassade d'Israël à Paris.
L' ambassadeur Nissim Zvili a adressé au mois de juin une note à Jérusalem pour souligner le danger que
pourrait représenter l'importation non contrôlée sur le Vieux continent de méthodes électorales largement pratiquées et acceptées outre-Atlantique.Dans cette note, révélée par l'hebdomadaire juif new-yorkais Forward. il estime qu'il serait néfaste que des organisations juives américaines soient perçues par l'opinion publiques comme
cherchant à influencer, y compris par des moyens financiers, la vie publique française.
L'avertissement de l' ambassadeur corrobore celui de dirigeants communautaires qui ont toujours manifesté leur opposition aux methodes de lobbying éléctoral "à l'americaine".
« Imaginez un seul instant une organisation juive annonçant qu’elle va collecter des fonds pour un candidat en raison de son soutient à israheil. Aux Etats unis c’est une chose courante et qui se pratique dans la transparence.Mais ici en France c’est impensable. D’une part en raison de la différence de mentalités mais aussi tout simplement parce que les lois françaises sur le financement des partis politiques ne le permettent pas »,expliquent la plupart des responsables juifs.
Au centre de la polimique, l’accord conclu l’an passé entre l’American Jewish congress(AJC) et l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France(UPJF).
Selon cet accord,l’AJC se propose d’apporter à l’UPJF des conseils,un programme de formation et surtout une importante aide financiere .
C’est ce dernier aspect qui n’a pas manqué de soulever des réticences dans la communauté, d’autant plus que l’UPJF a annoncé sans détour sa volonté de jouer un rôle dans la vie politique hexagonale en soutenant les candidats réputés pro-israeliens.
Selon les diverses sources,l’american jewish congress(AJC) aurait jusqu'à présent versé environ 400.000 dollars à l’UPJF afin de financer à hauteur de 50% des actions de sensibilisation.
« En aucun cas cet argent n’a été versé à des hommes politiques »,précise Hervé Giaoui,le président de l’UPJF qui tient à souligner que son organisation respecte strictement la législation. »Ces sommes ont été dépensées dans des opérations de communication pour lutter contre l’antisémitisme et défendre l’image d’israheil »
Cela ne signifie pas que l’UPJF a renoncé au lobbying électoral.
« la loi française autorise les dons de personnes privées aux candidats..nous n’hésiterons pas à envoyer des mailings à nos adhérents pour les inciter à contribuer financierement à la compagne d’un homme politique. »
L’UPJF s’apprete ainsi à publier un « guide de l’électeur »afin d’expliquer à ses militants quelles sont les différentes manieres de financer et d’aider un candidat .
Dans le passé,l’UPJF a apporté un soutien officiel à des personnalités telles que Patrick Gaubert ou Laurent Dominati. « Nous avons également appelé à voter en faveur de candidats socialistes ou communistes » indique Hervé Giaoui.
Autre organisation qui affiche ses ambitions de lobbying, le European Near East Forum(ENF) fondée par l’homme d’affaires Marc Grosman (celio) et dont le siège est à Bruxelles. Dotée d'un budget de 2,2 millions de dollars,elle a bénéficié à sa création en 2002 du soutien du très puissant Américan lsrael Public Affairs Commitee (AIPAC), le principal LOBBY juif aux Etats-Unis.
« Nous ne sommes pas le bras européen de l'AIPAC, précisent les responsables de l'European Near East Forum. Nous avons des contacts avec l'AIPAC qui nous apporte son expertise et son savoir-faire. Mais nos donateurs sont exclusivement des personnes privées, pour la plupart européennes ».
Lobbying, vous avez dit lobbying ? À Bruxelles,c'est une activité courante et normale font valoir les animateurs de l' ENF .
« Dès qu'un texte européen est susceptible de concerner Israël, nos lobbyistes font la tournée des parlementaires». Pour le reste, les responsables de l'ENF sont d’avis que les methodes de lobbying américaines sont très éfficaces mais inapplicables en France ».Alors comment agir ?
« le nerf de la guerre,ce n’est pas l’argent,c’est le relationnel,certifie un membre de l’organisation. Nous faisons un très important travail pédagogique auprés des hommes politiques dont beaucoup font preuve d’une grande ignorance sur le dossier israelien ».
La volonté des juifs Américains d’aider leur coreligionnaires a provoqué l’an passé quelques frictions avec le CRIF qui craignait que les américains ne soient pas toujours au fait des réalités politiques de ce coté de l’atlantique.
Nous ne somme pas opposés à ces initiatives, mais il aurait été très maladroit de se lancer dans des opérations de financement éléctoral en total décalage avec les pratiques de notre pays »,confirme le président du CRIF,Roger Cukierman,qui à l’occasion de déplacements aux USA s’est empressé de le faire comprendre à ces interlocuteurs.
Les associations juives sont libres de mener les actions qu’elles entendent mais dans le respect des règles républicaines. De son coté,le CRIF s’en tient à une stricte neutralité politique et demeure le principal repprésentant de la communauté juive auoprés des pouvoirs publics.
Aujourd’hui,le message semble etre passé. Les israheiliens eux memes sont intervenus auprès des juifs américains pour leur demander d’agir avec un peu plus de sensibilité.
« Dans le climat d’antiaméricanisme et d’antisionisme que connaît la France, autant ne pas attiser les fantasmes »,confient des responsables communautaires.