Création du monde intelligible
Posté : 31 mars18, 22:04
Le temps surabondant donne des lettres de noblesse aux histoires simplettes. Admettons qu’aujourd’hui personne ne connaisse l’histoire d’Adam. Supposons maintenant qu’un religieux éminent raconte l’origine de l’humanité. Dieu installe Adam au milieu d’un jardin. Il lui défend de manger un certain fruit. Il fabrique une femme. Un serpent incite Eve à manger le fruit défendu… Aucun esprit réfléchi ne croirait ce récit enfantin.
De la Conscience Initiale émane un ordre qui fait démarrer le processus créateur. Ordre reçu par le «générateur universel». D’une façon indépendante, il agit «mécaniquement». Il ne peut déroger aux lois de la logique. Pour fabriquer un espace-temps, il n’inclut pas l’amour, la morale, la justice... Le système karmique (justice divine) s’en charge.
Le chaos originel, apparent, peut s’organiser selon un plan aux innombrables possibilités. Rien n’est défini à l’avance. Chaque créature a son libre arbitre.
La Conscience Initiale fit créer un monde où aucun mal n’existait. On ne peut toutefois fabriquer un monde «sans mal», de même qu’il est impossible de fabriquer un monde sans utiliser les chiffres négatifs. Pour qu’aucun mal n’apparaisse, un mécanisme automatique (ressemblant vaguement au système karmique) endiguait chaque velléité agressive des individus.
Aucune créature conçue par le «générateur universel» n’est naturellement bonne, pas plus qu’un robot n’est «naturellement bon». Emanant de la Conscience Initiale, chaque conscience n’est pas naturellement bonne.
Leur vivacité étant systématiquement réprimée, ces individus «parfaits» ne se risquaient jamais à entreprendre la moindre action inventive. Ils avaient tous un comportement d’aliéné sous puissant tranquillisant. Ils étaient abouliques. Aucun ne faisait preuve d’initiative. Aucun n’avait d’aptitude artistique: des chiffes molles. Pour la Conscience Initiales: des créatures dépourvues d’intérêt. Qualifier d’«anges» ces créatures indolentes serait leur faire trop d’honneur. Elles n’avaient aucune connaissance de la morale. Dans ce monde, toutes les créatures ignoraient la moralité: superflue. Elles étaient naturellement égoïstes. Toute créature égoïste, pour satisfaire ses envies, recèle un puissant fond d’agressivité.
Le Un ne peut qu’être un. A supposer la chose possible, l’Un qui engloberait une autre conscience, ou plusieurs, ne serait plus un. La Conscience Initiale est «complète»: ni masculine, ni féminine. Ou à la fois masculine et féminine. Ces premières créatures furent créées comme Elle.
Quand plusieurs uns coexistent, ils ne savent que s’affronter. Les premières créatures ignoraient l’affection. Pour elles, autrui ne présentait aucun intérêt. Parce que chaque rencontre avec leurs semblables était peu plaisante, elles se fuyaient.
L’univers «sans mal» s’avérant une impasse, la Conscience Initiale permit aux «chiffes molles» d’exprimer librement leur nature profonde. Toutes trouvèrent ce changement attrayant.
Les «uns» ne peuvent pas comprendre l’amour. Ils n’arrêtèrent pas de se combattre. Ils pouvaient assouvir leur soif de gloire au combat. Chaque «un» tentait férocement d’obtenir les affaires des autres, le pouvoir… Cuirassé par sa force gigantesque, par ses pouvoirs fabuleux, il est incapable d’«écouter» la Conscience Initiale.
Les uns ne sont pas faits pour vivre à plusieurs. Le Un le comprit, c’est pourquoi Il transforma les «uns» en deux. D’antiques récits mythiques parlent d’êtres féroces et destructeurs, à la force démesurée, causant d’effroyables catastrophes, qu’il fallut sectionner. De ces créatures sortirent chaque humain avec son «complément» demi-dieu ou déesse. Tous sexués.
Aussitôt après le sectionnement des «uns» primitifs, chaque élément du couple conserve une furieuse agressivité, laquelle s’accompagne de l’insensibilité complète à la souffrance d’autrui.
Les deux membres de chaque «un» primitif suivent un chemin de rédemption différent. L’être humain change d’apparence physique lors des réincarnations successives (y compris pendant sa vie terrestre). Son partenaire «divin» (demi-dieu ou déesse) peut en faire autant. Après une période incommensurable sans se retrouver, les deux êtres, à l’origine étroitement unis, sont devenus étrangers l’un pour l’autre.
Quand chaque «un» fut séparé en deux êtres complémentaires, ces derniers purent comprendre l’amour. Tout humain a un (une) fiancé qui l’attend au-delà de la mort. L’entente parfaite de l’humain avec sa «partie demi-dieu» ou «déesse» ne s’établit pas d’emblée. Elle nécessite que chaque «partie» atteigne le niveau d’évolution conforme au bien.
Après leur libération, l’humain et sa «divinité» forment un «tout séparé». Le mariage mystique cristallise la libération de l’humain avec sa divinité». Il engendre leur amour infini, perpétuel.
Sans la séparation de chaque «un» en deux, les conjoints «divins» n’auraient jamais connu un amour éternel.
De la Conscience Initiale émane un ordre qui fait démarrer le processus créateur. Ordre reçu par le «générateur universel». D’une façon indépendante, il agit «mécaniquement». Il ne peut déroger aux lois de la logique. Pour fabriquer un espace-temps, il n’inclut pas l’amour, la morale, la justice... Le système karmique (justice divine) s’en charge.
Le chaos originel, apparent, peut s’organiser selon un plan aux innombrables possibilités. Rien n’est défini à l’avance. Chaque créature a son libre arbitre.
La Conscience Initiale fit créer un monde où aucun mal n’existait. On ne peut toutefois fabriquer un monde «sans mal», de même qu’il est impossible de fabriquer un monde sans utiliser les chiffres négatifs. Pour qu’aucun mal n’apparaisse, un mécanisme automatique (ressemblant vaguement au système karmique) endiguait chaque velléité agressive des individus.
Aucune créature conçue par le «générateur universel» n’est naturellement bonne, pas plus qu’un robot n’est «naturellement bon». Emanant de la Conscience Initiale, chaque conscience n’est pas naturellement bonne.
Leur vivacité étant systématiquement réprimée, ces individus «parfaits» ne se risquaient jamais à entreprendre la moindre action inventive. Ils avaient tous un comportement d’aliéné sous puissant tranquillisant. Ils étaient abouliques. Aucun ne faisait preuve d’initiative. Aucun n’avait d’aptitude artistique: des chiffes molles. Pour la Conscience Initiales: des créatures dépourvues d’intérêt. Qualifier d’«anges» ces créatures indolentes serait leur faire trop d’honneur. Elles n’avaient aucune connaissance de la morale. Dans ce monde, toutes les créatures ignoraient la moralité: superflue. Elles étaient naturellement égoïstes. Toute créature égoïste, pour satisfaire ses envies, recèle un puissant fond d’agressivité.
Le Un ne peut qu’être un. A supposer la chose possible, l’Un qui engloberait une autre conscience, ou plusieurs, ne serait plus un. La Conscience Initiale est «complète»: ni masculine, ni féminine. Ou à la fois masculine et féminine. Ces premières créatures furent créées comme Elle.
Quand plusieurs uns coexistent, ils ne savent que s’affronter. Les premières créatures ignoraient l’affection. Pour elles, autrui ne présentait aucun intérêt. Parce que chaque rencontre avec leurs semblables était peu plaisante, elles se fuyaient.
L’univers «sans mal» s’avérant une impasse, la Conscience Initiale permit aux «chiffes molles» d’exprimer librement leur nature profonde. Toutes trouvèrent ce changement attrayant.
Les «uns» ne peuvent pas comprendre l’amour. Ils n’arrêtèrent pas de se combattre. Ils pouvaient assouvir leur soif de gloire au combat. Chaque «un» tentait férocement d’obtenir les affaires des autres, le pouvoir… Cuirassé par sa force gigantesque, par ses pouvoirs fabuleux, il est incapable d’«écouter» la Conscience Initiale.
Les uns ne sont pas faits pour vivre à plusieurs. Le Un le comprit, c’est pourquoi Il transforma les «uns» en deux. D’antiques récits mythiques parlent d’êtres féroces et destructeurs, à la force démesurée, causant d’effroyables catastrophes, qu’il fallut sectionner. De ces créatures sortirent chaque humain avec son «complément» demi-dieu ou déesse. Tous sexués.
Aussitôt après le sectionnement des «uns» primitifs, chaque élément du couple conserve une furieuse agressivité, laquelle s’accompagne de l’insensibilité complète à la souffrance d’autrui.
Les deux membres de chaque «un» primitif suivent un chemin de rédemption différent. L’être humain change d’apparence physique lors des réincarnations successives (y compris pendant sa vie terrestre). Son partenaire «divin» (demi-dieu ou déesse) peut en faire autant. Après une période incommensurable sans se retrouver, les deux êtres, à l’origine étroitement unis, sont devenus étrangers l’un pour l’autre.
Quand chaque «un» fut séparé en deux êtres complémentaires, ces derniers purent comprendre l’amour. Tout humain a un (une) fiancé qui l’attend au-delà de la mort. L’entente parfaite de l’humain avec sa «partie demi-dieu» ou «déesse» ne s’établit pas d’emblée. Elle nécessite que chaque «partie» atteigne le niveau d’évolution conforme au bien.
Après leur libération, l’humain et sa «divinité» forment un «tout séparé». Le mariage mystique cristallise la libération de l’humain avec sa divinité». Il engendre leur amour infini, perpétuel.
Sans la séparation de chaque «un» en deux, les conjoints «divins» n’auraient jamais connu un amour éternel.