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L’échec de Darwin et de ses émules

Posté : 02 avr.18, 03:07
par Citizenkan
L’échec de Darwin et de ses émules

(Partie 1)



Le propre des faux principes, selon la formule de Philippe Plancard d'Assac, est qu' "ils portent en eux les germes de leur autodestruction".



« Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. »

    Friedrich Nietzsche

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »

A. Einstein



Opposer religion et évolution mise au crédit de la science objective revient à jouer le jeu des athées mus par une croyance ancrée qui ne dit pas son nom ! Le premier postulat à établir dans l'échange avec un athée est de lui faire admettre qu'il défend une croyance !



Je ne suis pas biologiste, mais il n’est pas besoin de l’être pour discréditer la théorie de l’évolution tant cela coule de source, c’est comme démontrer scientifiquement que le soleil se lève tous les matins, j’en suis incapable !



Le darwinisme s’inscrit en réaction à l’obscurantisme de l’Église et du despotisme de la monarchie, dans un climat d’émancipation du pouvoir financier qui entraina celui des mœurs sous l’impulsion de l’Humanisme à l’origine du protestantisme et des différentes révolutions ayant écumé l’Occident. Fort de sa position dominante, l’évolutionnisme rejette toute référence aux textes sacrés chrétiens et à l’intervention de la Providence pour expliquer tout phénomène qui passe à la loupe de l’observation scientifique. C’est la revanche de l’ancien opprimé qui va se placer à l’extrême opposé de son vieil oppresseur. L’ère du matérialisme à outrance occulte toute dimension métaphysique, quitte à s’automutiler, voire à  tricher, selon le principe machiavélique, la fin justifie les moyens.



Ainsi, pour assoir son hégémonie, les tenants de la science moderne partent du postulat que seul le fait observable est pris en compte dans l’étude d’un phénomène quelconque. Aussi ancienne soit-elle, toute croyance préconçue (comprendre qui émane des religions) est donc éliminée d’office, sans même l’envisager comme une hypothèse même à caractère faible. Après tout, pourquoi pas, sauf qu’il faut rester cohérent avec ce principe, et l’assumer jusqu’au bout. Donc, nous devons distinguer dans l’étude d’un phénomène entre ce qui relève de l’observation objective et ce qui relève de l’interprétation, qui, même plausible, reste aléatoire, jusqu’à preuve du contraire.



Ainsi, la science moderne reconnait ce qu’on appelle une microévolution (intra-espèce). Après, je laisse aux clercs le soin de débattre de ces considérations annexes, de manière purement scolastique, sur la limite, souvent poreuse, entre micro et macro évolution (que j’appelle transformisme), et sur les définitions des termes à l’image de « espèce », « race », etc. Ce n’est pas mon propos, surtout ce que je ne suis pas habilité à le faire. D’ailleurs, et cela tombe bien, cela ne change rien au problème de fond, malgré les enjeux éventuels qui règnent derrière ces polémiques. Entre parenthèses, dans ce genre de débat, on peut défendre une idée fausse avec l’intelligence de trouver des failles dans l’argumentaire de l’adversaire, notamment sur la forme. Il est tout à fait possible d’avoir raison tout en étant incapable de défendre correctement sa cause. Bien que l’adversaire en abuse et appuie là où cela fait mal, et là où il a encore pied, ce n’est en définitive qu’un pavé de plus jeté dans la mare aux poissons noyés à coups de poudres aux yeux. Ces procédés ne dupent que les crédules ou les adversaires en présence qui s’enferment dans un protocole mutuel, et qui n’a d’autre effet que de gagner du terrain dans le camp ennemi. C’est de bonne guerre !



Nous concédons donc aux évolutionnistes l’existence d’une microévolution, et aussi loin qu’ils poussent la limite de ce phénomène, aucune observation sérieuse ne corrobore l’extrapolation qu’ils font pour l’étendre à la macroévolution et justifier donc le transformisme inter-espèce.[1] Les seuls arguments qu’ils ont en mains sont l’interprétation, la spéculation, l’extrapolation, et l’analogie hasardeuse qui, faute de preuves, restent au stade de… la croyance. Charité ordonnée commence par soi-même, l’hôpital se moque cruellement de la charité, et force est de constater que celle-ci fait preuve d’une grande générosité ! Darwin invalidait les religions fondées sur des croyances, alors que sa théorie l’est tout autant.



Il s’en prend à une croyance répandue depuis l’Antiquité, indépendamment de savoir si on y donne foi ou non, voire si elle est juste ou non, à laquelle il substitue une autre croyance qui est bien plus récente, et, tenez-vous, sous le couvert de la science. Et là, nous nous intéressons qu’à un aspect de cette théorie. Nous faisons fi de la génération spontanée qui serait à l’origine de la vie, et que nos illuminés reprochent volontiers aux catholiques imprégnés de la pensée d’Aristote, avec l’arrogance des doctes qui sied à leur statut ! Sans parler non plus du fameux et farfelu « chainon manquant » ou du facteur « hasard » qu’ils brandissent paradoxalement comme un outil scientifique pour justement occulter une invention intelligente. D’ailleurs, les néo-darwinistes se complaisent de la théorie de leur mentor sous le prétexte fallacieux qu’il n’y a rien de mieux pour la remplacer. Ils oublient, ou font semblant d’oublier, que grâce aux avancées technologiques qui ont permit d’exploiter la piste ADN, une nouvelle école de penser se dessine avec pour cheval de bataille, l’information, qui, avec l’énergie et la matière – en vogue au 19ième siècle –, composent désormais le socle de la connaissance postindustrielle.



À l’ère de l’information (ADN), à l’orée du 3ième millénaire qui sera religieux ou qui ne sera pas, la science revient aux fondamentaux, soit la prise en compte dans les phénomènes liés à la nature d’un facteur extérieur, une intelligence supérieure, peu importe qu’on l’appelle Dieu ou non, un véritable tabou dans les milieux scientifiques. Dans tous les cas, ce constat porte un coup fatal au leurre darwiniste. C’est juste une question de temps pour que l’Humanité ouvre totalement les yeux sur cette imposture qui ne dit pas son nom. La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas ! Darwin avait observé une certaine sélection naturelle sur laquelle il fonda sa théorie. Il ne savait pas à son époque qu’il ne s’agissait que des effets d’un iceberg ayant caché sous les eaux un phénomène éminemment plus complexe. Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde son doigt. Je sais que je ne sais pas, disait Socrate. Humble, un savant digne de ce nom, fait, au minimum, profil bas. L’homme est vraiment imbu de sa petitesse, noyé qu’il est au beau milieu d’une mer sans rivage !



À suivre…



Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/








[1] Pour sortir par la grande porte de cet imbroglio sémantique dans lequel veulent nous entrainer les évolutionnistes, nous disons que le transformisme est le passage d’un groupe bien défini d’êtres vivants vers un autre groupe bien défini. Nos affabulateurs qui présentent une généalogie commune à tous ces groupes, imaginent la mutation fantaisiste du poisson au reptile, du reptile à l’oiseau, du singe à l’homme, rien que cela. Selon les termes du propagandiste nazi Goebbels, plus le mensonge est gros plus il passe.

Re: L’échec de Darwin et de ses émules

Posté : 02 avr.18, 05:03
par Ronin33
Quand on lit ça on comprend mieux la faiblesse des musulmans en Science, Astronomie et bien d'autres domaines. La Science réfute le coran fin. Auras t'on droit à la grande fable des "miracles scientifiques" avec la vidéo merdique que l'on trouve sur YouTube et fait des émules au sein des ignorants :lol :lol:

Re: L’échec de Darwin et de ses émules

Posté : 02 avr.18, 22:15
par Citizenkan
L’échec de Darwin et de ses émules

(Partie 2)



Annexe



« Si l’on pouvait montrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’un succession de nombreuses et infimes modifications, ma théorie s’effondrerait totalement. » Darwin. C'est maintenant chose faites grâce à l’ADN.



La théorie de l’évolution de Darwin, qui à la base n’était, comme son nom l’indique, qu’une théorie, fait encore office de nos jours de véritable bible que peu remettent en question sans s’attirer les foudres des âmes bien pensantes environnantes.
Emettre des doutes sur cette théorie, c’est un peu comme si on avouait appartenir à quelque secte de mauvaise réputation. Pourtant, le fondement même de la science, et là je parle de la véritable essence de la science, c’est l’observation objective des faits. Et pour cela, il est important de ne jamais préjuger de la vérité, mais envisager toutes les solutions possibles. Pour entamer une démarche scientifique, il faut avoir l’esprit ouvert.[1] Pour avancer en science, il faut déconstruire les dogmes. Souvent, paralysés par des théories construites a priori, et même en disposant des nouveaux outils qui permettraient de s'en libérer, nous avons intellectuellement du mal à sauter le pas.[2] 



Être un scientifique n'est pas nécessairement un avantage lorsqu'on traite d'un sujet aussi large que l'évolution, qui recouvre plusieurs disciplines scientifiques et fait appel à des questions philosophiques.



Or, lorsqu'on analyse les soi-disant «preuves» avancées par les darwinistes à l'appui de leur doctrine avec la rigueur logique dont le Prof. Johnson fait montre tout au long de son enquête qu’il a consacrée sur le sujet, on se rend compte que celles-ci se réduisent à peu de choses, pour ne pas dire à rien du tout. Car aucune d'entre elles « ne fournit de raison convaincante pour croire que la sélection naturelle puisse produire de nouvelles espèces, de nouveaux organes et autres changements majeurs, ni même des changements mineurs permanents » (p. 41).



Le tour de passe-passe des évolutionnistes consiste alors à jouer sur le concept «élastique» d'évolution, en glissant subrepticement de la micro-évolution à la macro-évolution.[3]

« le sujet de discorde n'est pas de savoir si la micro-évolution existe vraiment, mais si elle prouve la macro-évolution, c'est-à-dire si elle peut nous apprendre quelque chose d'important sur les processus responsables de la création des oiseaux, des insectes et des arbres, bref, sur l'origine des espèces. Gould lui-même a écrit que les premières étapes vers la macro-évolution (la spéciation) demandent beaucoup plus que l'accumulation des micro-mutations » (pp. 96-97). 



Les documents fossiles, loin de confirmer l'hypothèse de l'évolution, indiquent plutôt l'apparition soudaine et la stabilité des espèces, c'est-à-dire le contraire de ce que prédisait la théorie darwinienne. Quant aux découvertes relativement récentes de la biologie moléculaire, elles ont seulement révélé « que les molécules elles-mêmes sont des machineries complexes qui demandent la coopération de nombreuses parties complexes pour accomplir leur fonction » (p. 140). Or chaque nouvelle découverte d'un niveau de complexité supplémentaire ne fait qu'aggraver les « difficultés à expliquer comment des structures vivantes ont pu évoluer par mutation et sélection » {ibid.).



Le Prof. Johnson rappelle que Karl Popper avait déjà remarqué que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique, puisqu'il ne répond pas au célèbre critère poppérien de la réfutabilité (c'est-à-dire de la mise à l'épreuve par l'expérience) et que « la sélection naturelle est une explication fourre-tout qui peut rendre compte de tout, et donc qui n'explique rien » (p. 33). De fait, si l'on examine de près, à la lumière des règles de Popper, L'origine des espèces de Darwin, que celui-ci décrivait lui-même comme « un long argument unique », on s'aperçoit que ledit argument « était surtout que la thèse des ancêtres communs était tellement séduisante d'un point de vue logique qu'il était inutile de l'éprouver empiriquement par des tests susceptibles de la mettre en défaut. Parce que Darwin ne proposa pas de tests expérimentaux risqués, sa science est partie sur de mauvaises bases. [...] Le concept darwinien central, qui fut appelé plus tard le "fait de l'évolution", à savoir la descendance avec modification, était donc protégé d'emblée, de toute mise à l'épreuve empirique » (p. 204).



Au terme de sa longue et minutieuse enquête, notre auteur peut alors prononcer son verdict : n'en déplaise à ses multiples sectateurs, le darwinisme n'est pas une science, mais bien, comme le marxisme et le freudisme, une pseudo-science, c'est-à-dire une croyance, une foi, une religion même, avec ses dogmes, ses prêtres, ses évangélisateurs ; ou, plus exactement, c'est une pseudo-religion, puisque c'est une religion sans Dieu, une religion athée, disons même que c'est la religion par excellence de l'athéisme contemporain, car c'est la religion du matérialisme ou du naturalisme scientifique, lequel « assume que tout le règne naturel est un système clos de causes et d'effets matériels qui ne peuvent pas être influencés de "l'extérieur", c'est-à-dire, dans le sens originel du terme, par une réalité transcendante » (p. 161).



Le darwinisme a « ses propres objectifs éthiques, et son propre plan de salut par l'ingénierie sociale et génétique » (p. 206). Et l'A. de citer, en guise d'illustration, les propos tenus en 1959 par un des plus célèbres néo-darwiniens du xxe siècle, Julian Huxley (lui-même petit-fils d'un darwinien non moins illustre, Thomas Huxley), lors du congrès de Chicago célébrant le centenaire de la parution de L'origine des espèces : « Dans le schéma de pensée évolutionniste, il n'y a plus de besoin, et il n'y a plus de place, pour le surnaturel. La terre n'a pas été créée, elle a évolué. De même pour les animaux et les plantes qui la peuplent, y compris nous les humains, esprits et âmes aussi bien que cerveaux et corps. Il en va de même pour la religion... Finalement, la vision évolutionniste nous permet de discerner, même incomplètement, les grandes lignes de la nouvelle religion qui, nous pouvons en être sûrs, apparaîtra pour servir les besoins de la nouvelle ère » (cité, p. 206).



En fin de compte, la lecture du livre de Philip E. Johnson renforce l'impression que le conflit intellectuel et spirituel majeur du xxie siècle sera bien celui entre la religion « ancienne » (pour parler comme Huxley) et la nouvelle foi qu'est l'évolutionnisme.[4]



Entretien avec Jean-François Moreel, morceaux choisis[5] 



D'une façon générale, tout comme la paléontologie ne fournit que des espèces qui apparaissent brusquement, restent inchangées pendant quelques dizaines de milliers ou millions d'années puis disparaissent sans transition avec les espèces qui leur succèdent, la dialectique darwinienne ne peut fournir des exemples d'homologies dues à une ascendance commune que chez des individus appartenant à des variétés issues de la même espèce par micro-évolution. Il n'y a pas d'exemple de « saut » d'une espèce à une autre par macro-évolution.



Il y a exclusion a priori de faits empiriques avérés et parfaitement reproductibles qui sont considérés comme non scientifiques en raison de l'inconvenance des hypothèses permettant d'en rendre compte vis-à-vis des théories ayant cours, parce que les darwiniens ne supportent pas les faits contraires à leur « dogme ». En contrôlant tout à la fois le financement des recherches et la communication scientifique, les institutions darwiniennes exercent une double censure inquisitrice. En amont, elles empêchent l'exploitation des données mettant en évidence les mécanismes réellement responsables des équilibres entre populations et ressources et ne supportent financièrement que les travaux visant la mise en avant d'une hypothétique concurrence. En aval, contrôlant la communication depuis les publications scientifiques généralistes jusqu'à la production de documentaires aux qualités visuelles indéniables, elle ne diffuse que leur vision de la prédation et les dernières « avancées » d'une science entièrement vouée à l'illustration de la sélection des plus aptes et servant la propagande de cette culture de mort que nous proposent ses partisans. 



Par la simple restriction des crédits et la possession des comités de référence des grandes revues généralistes, la science darwinienne détient le quasi-monopole des recherches et engendre la totalité des résultats accessibles au grand public en sciences naturelles. Ceci se passe tous les jours sans aucun complot et sans même nécessiter la moindre mauvaise foi. 

Si les inquisiteurs existent, ils restent rares dans le monde scientifique. C'est surtout la force de l'habitude qui devient insurmontable et, au-delà, cette faculté très humaine qu'est l'aveuglement face à nos propres méprises. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le darwinisme soit si bien portant. Ce qui est réellement surprenant ne tient pas dans la publication de ces romans qui nous parlent de l'égoïsme des gènes ou de leurs avatars, mais bien plutôt dans ce nombre toujours croissant de scientifiques qui expriment leurs doutes et leur répugnance à se soumettre au dogmatisme aveugle de certains darwiniens. 



Aucune nouvelle théorie « non conforme » ne peut donc émerger ? 



Effectivement. Si de nombreux faits, explicables en dehors des théories officielles, mais inassimilables par elles, s'accumulent, ils ne pourront intégrer le cadre scientifique déductif que si une nouvelle théorie permettant d'en rendre compte entre en vigueur. Cependant, pour qu'elle soit acceptée, il faut qu'elle possède une valeur générale évidente, c'est-à-dire qu'elle doit rendre compte d'un grand nombre de faits, mais sans remettre en question l'édifice théorique des sciences darwiniennes. De plus, si elle est en concurrence partielle avec une théorie antérieure, la nouvelle doit bien souvent avoir une valeur heuristique supérieure. De plus, elle doit impérativement s'attirer un nombre important de supporters dans les plus brefs délais pour se faire entendre et trouver droit de cité dans les publications, sous peine de disparaître prématurément. Peu importe les qualités des théories en présence, c'est l'antériorité qui assure la plus grande pérennité et, bien souvent, on assiste à l'abandon de la nouveauté avant même d'en avoir étudié toutes les richesses. 



En dehors du darwinisme, point de salut ? 



Imposant leur vision du monde, les partisans du darwinisme réduisent le champ des sciences à la portion congrue des phénomènes naturels qu'ils peuvent exploiter. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que le darwinisme n'a jamais été scientifique, qu'il a provoqué l'élimination arbitraire de certains paradigmes, emprisonné la pensée scientifique dans une épistémologie justifiant le finalisme, borné la recherche à l'étude des seuls faits compatibles avec lui, bien qu'ils constituent une censure inquisitrice limitant les champs d'investigation autant que les possibilités d'expression et de communication des chercheurs, la science n'a jamais été aussi darwinienne. 

Cette adhésion au dogme, volontaire ou imposée, consciente ou non, risque d'entraîner une dérive des scientifiques dans leur ensemble vers une mystique incompatible avec la nature nécessairement empirique de la science et l'idéal d'universalité qui est encore souvent le sien. Alors qu'elle constitue l'un de ses piliers porteurs, la biologie est aujourd'hui étouffée par le libéralisme darwinien. Si les scientifiques souhaitent retrouver le droit d'exercer honnêtement leur art et si notre société ne veut pas plonger dans un nouvel obscurantisme, il est impératif de poser ouvertement la question du maintien des thèses darwiniennes dans le cadre des sciences, et de la révision des règles épistémologiques en usage. 

 

Un « nouvel obscurantisme » ?



Tous les grands darwiniens de ces cent dernières années répètent à la suite de Hugo de Vries que l'évolution est un processus en deux étapes dans lequel le rythme de la sélection dépend, en dernier recours, du rythme des mutations. Ainsi, parachevant l'ouvrage idéologico-scientifique, la génétique des populations nous amène au constat d'une amélioration des espèces par élimination et remplacement des héréditairement inadaptés. Dans cette optique, si le bourgeois s'enrichit, c'est parce que ses gènes le lui permettent et il est bon pour l'espèce qu'il les transmette. Comment s'en étonner puisque les évolutionnistes de tous poils ont presque tous eu, au moins jusqu'au milieu du XXe siècle, des idées proches de l'eugénisme et des : solutions finales » ? 



Pour défendre Darwin, ses partisans expliquent qu'il n'y avait pas de possibilités d'expérimentation comme aujourd'hui... 



C'est encore un truisme !  Bien sûr que les moyens de la science entre le XIXe et le XXe siècle sont incomparables, mais c'est passer sous silence que, alors qu'elle est encore présentée comme conforme à l'empirisme et issue d'une recherche d'explication du « comment » de l'évolution, l'hypothèse de la sélection naturelle s'est très rapidement avérée infirmée par les résultats expérimentaux. Devant la multiplicité des formes, des comportements et des observations empiriques contradictoires, la biologie darwinienne va s'orienter vers l'élaboration a priori d'hypothèses issues de la théorie et reposant sur la finalité des choses pour rendre compte des faits constatés, en fixant des buts hypothétiques, parfois totalement imaginaires, qu'ils accordent à telle ou telle adaptation. 



Nous sommes obligés de constater qu'aujourd'hui l'évolution repose avant tout sur des illusions entretenues par la rhétorique et une certaine dialectique, toutes deux soutenues par des représentations graphiques trompeuses des plus sophistiquées, voire absconses pour certaines. Il semble toutefois qu'après cent cinquante ans d'affirmations gratuites du « fait » de l'évolution, l'endoctrinement éducatif et médiatique ne suffise plus à réprimer les doutes des jeunes chercheurs, ce qui donne de l'espoir. 



Pour conclure, peut-être par pure insolence vis-à-vis des autorités scientifiques et de l'inquisition darwinienne, j'emprunterai cette citation à un homme d'église qui, à ma connaissance, n'a jamais prétendu avoir la moindre compétence en sciences : « La complexité indique précisément que, pour rendre compte de la richesse du réel il est nécessaire de recourir à une pluralité de modèles. »[6] 



Source : Nexus N°64 - septembre, octobre 2009 



Dans son dernier livre, Dépasser Darwin, Le professeur Didier Raoult, l'un des plus grands chercheurs français en microbiologie, explique pourquoi le darwinisme, érigé en dogme, est en train de voler en éclats. L'arbre darwinien n'existe pas. C'est un fantasme. L'idée du tronc commun avec les espèces qui divergent comme des branches est un non-sens.



Sans forcément sortir de la doxa, il reconnait, malgré tout, noir sur blanc, que L'arbre généalogique de l'espèce humaine est anti-darwinien.  



L'idée darwinienne que tout ce qui existe sert à quelque chose et que tout ce qui ne sert pas est éliminé ne tient pas. Contrairement à ce que pensait Darwin, la création ne s'est jamais figée. […] La révolution génomique a permis d'inverser cela. Quand vous découvrez, par exemple, que les virus géants sont constitués de gènes provenant à la fois d'animaux, de plantes, de bactéries et d'autres virus géants, vous pulvérisez la notion d'ancêtre commun chère à Darwin. Depuis une dizaine d'années, la recherche fondée sur l'hypothèse perd du terrain. Et, contrairement à ce que l'on peut entendre ici ou là, la science est redevenue productive. Si l'on part du principe qu'une théorie établie ne peut jamais se révéler fausse, c'est qu'elle relève de la croyance. Ce que disait Lacan en substance : si vous pensez avoir compris, c'est que vous avez tort. C'est le cas du darwinisme.



Le darwinisme a cessé d'être une théorie scientifique quand on a fait de Darwin un dieu. En introduisant après Lamarck la notion d'évolution, Darwin est venu chambouler la conception figée des créationnistes, qui pensaient que le monde était stable depuis sa création. Mais, dès lors, il est devenu l'objet d'un double mythe. Le mythe du diabolique pour les créationnistes, ceux qui pensent que tout s'est créé en une semaine, et le mythe des scientistes, qui font de "l'origine des espèces" le nouvel Évangile.



Toutes les théories scientifiques sont faites pour être dépassées un jour, d'autant que la science avance de plus en plus vite. Il y a quinze ans, on connaissait 2 000 espèces de bactéries. Aujourd'hui, nous en avons identifié plus de 10 000. Demain, nous nous attendons à en distinguer au moins 150 000...[7]



Par : Karim Zentici

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[1] http://stephaniemelous.fr/les-limites-du-darwinisme/

[2] http://www.lepoint.fr/grands-entretiens ... 07_326.php

[3] Plus généralement, au-delà de la notion d'espèce, il est surtout impossible d'identifier ce qui relève de la micro-évolution par rapport à ce qui relève de la macro-évolution. 

Quelle est la différence entre ces deux notions ? 

La micro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes aboutissant à l'apparition de nouvelles variétés ou races au sein d'une espèce donnée ou de l'ensemble des individus physiologiquement interféconds. 

La macro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes hypothétiques aboutissant à l'apparition de nouvelles espèces vraies, c'est-à-dire biologiques, au-delà de la barrière reproductive et des différents plans d'organisation. Elle conduit aux divers familles, ordres, etc. 

https://www.alterinfo.net/Darwin-le-Dog ... 42230.html



[4] http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-384 ... 340_0000_1

[5] Biochimiste, Jean-François Moreel est l’auteur de deux ouvrages sur la question, démystifier le darwinisme présente un enjeu de taille : libérer les scientifiques de cette idéologie pour reconquérir leur liberté de penser. Docteur en biologie moléculaire et cellulaire du développement, J.F. Moreel est aujourd'hui directeur scientifique d'un laboratoire de recherche privé en biologie moléculaire et génomique appliquée. Il a publié en 2007 Darwinisme le grand mensonge et Le Darwinisme envers d'une théorie (éd. François-Xavier de Guibert) dans lesquels il montre une réalité des connaissances ; très éloignée du mythe officiel. 

[6] Jean-Paul II, Discours devant l'assemblée plénière de l'Académie pontificale des sciences, 31 octobre 1992. 

[7] http://www.lepoint.fr/grands-entretiens ... 07_326.php