Le cardiocentrisme dans les religions et dans la pensée de l'antiquité
Posté : 26 juin22, 02:51
Pendant des millénaires, on croyait communément que le siège de l'activité mentale était située au centre du corps humain, dans le cœur.
Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Matthieux 15.19
La conception antique de la fonction cérébrale se résume globalement en deux théories : le cardiocentrisme, théorie cardiocentriste d'Aristote selon laquelle le cœur, organe chaud et sec, est le siège des facultés mentales ; et le cérébrocentrisme (ou céphalocentrisme), théorie céphalocentriste de Platon et plus tard de Galien selon laquelle ces facultés mentales sont localisées dans le cerveau1.
Aristote (cœur)
Pendant des millénaires, on croyait communément que le siège de l'activité mentale était situé au centre du corps humain, dans le cœur. Aristote défendait ce point de vue contre Hippocrate par exemple, qui pensait déjà que les pensées, les sentiments et les émotions étaient gouvernées par le cerveau. La vision d'Aristote, que nous savons aujourd'hui infondée, est restée pendant longtemps la plus vision répandue (peut-être en raison des manifestations de tachycardie que l'on retrouve lors d'émotions intenses et qui contrastent avec l'absence de sensibilité absolue du cerveau) et se retrouve dans certaines expressions courantes comme par exemple « Tu me brises le cœur », « Avoir un cœur de pierre », ou encore « Apprendre par cœur».
Aristote ne voit ainsi dans le cerveau qu'une sorte de radiateur. Justifions cependant son erreur par quelques considérations anatomiques :
le cerveau est effectivement un des organes les mieux vascularisés du corps humain ;
mis à nu, le cerveau semble beaucoup moins sensible que le cœur aux stimulations mécaniques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_ ... du_cerveau
Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Matthieux 15.19
La conception antique de la fonction cérébrale se résume globalement en deux théories : le cardiocentrisme, théorie cardiocentriste d'Aristote selon laquelle le cœur, organe chaud et sec, est le siège des facultés mentales ; et le cérébrocentrisme (ou céphalocentrisme), théorie céphalocentriste de Platon et plus tard de Galien selon laquelle ces facultés mentales sont localisées dans le cerveau1.
Aristote (cœur)
Pendant des millénaires, on croyait communément que le siège de l'activité mentale était situé au centre du corps humain, dans le cœur. Aristote défendait ce point de vue contre Hippocrate par exemple, qui pensait déjà que les pensées, les sentiments et les émotions étaient gouvernées par le cerveau. La vision d'Aristote, que nous savons aujourd'hui infondée, est restée pendant longtemps la plus vision répandue (peut-être en raison des manifestations de tachycardie que l'on retrouve lors d'émotions intenses et qui contrastent avec l'absence de sensibilité absolue du cerveau) et se retrouve dans certaines expressions courantes comme par exemple « Tu me brises le cœur », « Avoir un cœur de pierre », ou encore « Apprendre par cœur».
Aristote ne voit ainsi dans le cerveau qu'une sorte de radiateur. Justifions cependant son erreur par quelques considérations anatomiques :
le cerveau est effectivement un des organes les mieux vascularisés du corps humain ;
mis à nu, le cerveau semble beaucoup moins sensible que le cœur aux stimulations mécaniques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_ ... du_cerveau