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Pélérinage. Exposition. Conférence. Concert. En FR sur l'Arménie / Arts plastiques. Histoire. Culture. Religion. Musique

Posté : 13 juil.23, 05:55
par InfoHay1915
Exposition sur l'Arménie dans le Gard // Arménie, la foi des montagnes // Église de La Grand-Combe// La Grand-Combe (30110) // du 12 au 31 juillet 2023 // entrée libre

-- https://oeuvre-orient.fr/evenements/exp ... s-le-gard/
-- https://www.lagrandcombe.fr/ -- https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Grand-Combe

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Pélérinage. Exposition. Conférence. Concert. En FR sur l'Arménie / Arts plastiques. Histoire. Culture. Religion. Musique

Posté : 29 août23, 06:04
par InfoHay1915

~ Le religieux et la reconnaissance : Formes symboliques et diaspora arménienne en France, Martine Hovanessian, Les Annales de la Recherche Urbaine, Année 2004, N#96, pp.125-134
, 7 reproductions photographiques + 41 notes bibliographiques

Image Fait partie du numéro : Urbanité et liens religieux

https://www.persee.fr/doc/aru_0180-930x ... _96_1_2563

InfoHay1915
#185

Re: Pélérinage. Exposition. Conférence. Concert. En FR sur l'Arménie / Arts plastiques. Histoire. Culture. Religion. Mus

Posté : 08 janv.24, 15:14
par InfoHay1915
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~ Concert en hommage à Saint Nersès Chnorhali IV le samedi 27 janvier 2024, à 20h00, en la cathédrale apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste de Paris. (75008)
-- https://www.armenews.com/spip.php?page= ... cle=111161
~ Saint Nerses Chnorhali IV (1102-1173) -- https://fr.wikipedia.org/wiki/Nersès_IV_Chnorhali

Il existe une église arménienne au nom du Saint Nerses Shnorhali au Kurdistan iraquien dans la ville de Dehok-Nouhadra à 1167 mètres d’altitude, ville et capitale provinciale dans le Kurdistan d’Irak, à 70 km au nord de Mossoul, 150 km au nord-ouest de Erbil et 60 km au sud-est de la frontière turco-syrienne.
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Dohuk
-- https://www.mesopotamiaheritage.org/mon ... -nouhadra/

~ Église Saint-Nersès Shnorhali à Montevideo en Uruguay
-- https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier ... evideo.jpg

Image . Image

-- https://commons.wikimedia.org/wiki/Cate ... _Shnorhali

Le saint arménien est aussi apprécié par le Vatican :
-- https://asbarez.com/vatican-to-commemor ... shnorhali/

Bonne continuation avec Hommage à Saint-Nerses IV (1102-1173)
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InfoHay1915.
#342

Re: Pélérinage. Exposition. Conférence. Concert. En FR sur l'Arménie / Arts plastiques. Histoire. Culture. Religion. Mus

Posté : 23 mai24, 02:08
par medico
En Arménie, un archevêque mène la fronde contre le gouvernement
Explication Des milliers d’Arméniens s’opposent à la rétrocession de terres à l’Azerbaïdjan, un mouvement qui prend de l’ampleur. À sa tête, l’archevêque de l’Église apostolique arménienne Bagrat Galstanian, populaire surtout auprès des réfugiés du Haut-Karabakh et des nationalistes.
Thomas Guichard, à Erevan, le 23/05/2024 à 13:42
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Lecture en 3 min.
En Arménie, un archevêque mène la fronde contre le gouvernement
L’archevêque de l’Église apostolique arménienne Bagrat Galstanian prend la parole lors d’un rassemblement de l’opposition à Erevan le 9 mai 2024.
BEATRIZ ARSLANIÁN / EFE/MAXPPP
Nariné Avanesyan, 41 ans, a rarement connu pareille ambiance de fête sur la place de la République, à Erevan. Les sourires sont francs au pied des bâtiments en tuf rougeâtre, dont la capitale arménienne est recouverte. Dimanche 12 mai, la foule agite des drapeaux du même ton. On réclame l’Arménie. La vraie, « celle qui ne capitule pas », précise Nariné Avanesyan. Un homme est là pour la leur donner : l’archevêque Bagrat Galstanian.

À lire aussiArménie : à la frontière avec l’Azerbaïdjan, les villageois redoutent des concessions territoriales
C’est pour voir ce haut prélat de l’Église apostolique arménienne que Nariné Avanesyan s’est dépêché toute la semaine de finir son travail, dans le marketing. Comme elle, des milliers sont présents pour soutenir le bras de fer de Bagrat Galstanian contre le gouvernement, qu’il accuse de concessions envers l’ennemi azerbaïdjanais. Nariné Avanesyan prend soin de préciser : « Ce n’est pas Dieu non plus. »

Débuts en politique
L’atmosphère était nettement différente le lendemain. Des supporteurs de Bagrat Galstanian ont tenté de bloquer les avenues de la capitale. Au moins 150 individus ont été arrêtés après des heurts avec la police. Le mouvement lancé par l’archevêque de 53 ans inquiète les autorités d’Erevan. Ses proches le décrivent pourtant comme un homme « simple ». À longueur de discours, il répète que sa personne ne compte pas. C’est pour l’Arménie qu’il se tient prêt à devenir premier ministre à l’avenir.

Ce grand saut en politique, Bagrat Galstanian l’a effectué mi-mars. Le premier ministre Nikol Pachinian a entamé alors des discussions en vue d’une rétrocession à l’Azerbaïdjan de quatre exclaves de la région de Tavouch, à l’est. La zone en question est de facto arménienne depuis les années 1990. Bagrat Galstanian s’y oppose et, en réponse au silence d’Erevan, entame une marche début mai jusqu’à la capitale. Sur les images, il avale ces 250 kilomètres sous la pluie, la barbe dépassant de sa capuche, entouré d’hommes en treillis militaire.

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Avant lui, jamais un homme d’Église n’avait embrassé de carrière politique en Arménie. Aussi, l’Église apostolique reste discrète à son sujet. Les médias arméniens croient savoir qu’elle le soutient en sous-main. « Pendant mille sept cents ans, en l’absence d’un État arménien, notre Église a assumé la mission d’organiser la nation », répond Abraham Gasparian, célèbre présentateur de télévision et grand ami de l’archevêque.

On loue son instruction, acquise durant ses études à Etchmiadzine, le Saint-Siège arménien, puis en Angleterre. « Je n’oublierai jamais sa venue prophétique au baptême de mon fils », se souvient Abraham Gasparian. De retour du diocèse du Canada, en 2013, il se voit confier une mission sociale par le patriarche Garéguine II, catholicos de tous les Arméniens. « De tous les prélats que je connaisse, c’est celui qui parle le plus facilement aux gens », précise un autre ami de longue date. Dans son diocèse de Tavouch, il a l’habitude de recevoir chez lui directement.

Figure populaire
Aujourd’hui, Bagrat Galstanian est devenu un homme difficile à approcher. Alors qu’il se fraye un chemin dans la foule, on ne voit que lui : physique imposant, sa soutane, d’un blanc immaculé. Une assistante filtre ses appels. « On reçoit des demandes de partout dans le monde », assure-t-elle, tout en déclinant notre projet d’interview. Il n’en a pas vraiment besoin. Sa popularité repose sur une solide base, sensible au destin de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh.

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Il a été l’une des figures de ce conflit. Lors de la dernière guerre, à l’automne 2020, il était sur le front, à faire la cuisine aux soldats ou à prier à leur côté. Quel déchirement ce fut lorsque l’Azerbaïdjan reprit son contrôle sur l’enclave au terme d’une attaque éclair en septembre 2023. Depuis lors, les anciens responsables arméniens du Haut-Karabakh, eux aussi opposés à la politique de la paix à tout prix du gouvernement arménien, constituent des alliés logiques.

Les fidèles de l’archevêque veillent à ce qu’il ne soit pas qualifié de « pro-russe » dans les médias. De fait, il est proche de l’ancien « clan du Haut-Karabakh », qui a gouverné jusqu’à la « révolution de velours » de 2018 et reste attaché à la vieille alliance avec la Russie. Cela dans un moment où le gouvernement Pachinian tente de prendre ses distances avec Moscou. Que l’engouement autour de Bagrat Galstanian soit réel ne fait aucun doute. Qu’il puisse être repris par d’autres n’étonnerait personne.

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