Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Posté : 09 nov.24, 14:40
ON a ici les athéismes forts philosophiques, donc sérieux :
https://www.forum-religion.org/viewtopic.php?t=68503
Si on exclut Feuerbach en raison de son anthropothéisme de type panenthéiste (viewtopic.php?t=70776) , ne restent que Sartre et Schopenhauer, à la rigueur Nietzsche bien qu’il ne puisse vraiment être pour la vérité de l’athéisme puisqu’il ne croit pas à la notion de vérité qui, comme la raison, résulte d’une peur de la vie, comme un refuge.
Or certains poinst sont remarquables du point de vue de la raison pratique et de son 1er principe « il faut faire le bien et éviter le mal » : L’absurdisme, le pessimisme, l’irrationalisme.
-Sartre soutient une philo de l’absurde. Sans aller vers la facilité de dire que l’absurde est absurde, on peut noter que cela parait mal pour éviter la criminalité ou la bassesse morale. Or Sartre fut alcoolique et vielli prématurément en raison de l’usage de stupéfiants. Il fut impliqué avec Beauvoir dans des détournements de mineurs (à l’époque, 21 ans). Ce qui n’enlève pas des qualités de générosité.
Il reste que l’absurde rend difficile les vertus naturelles de justice, courage, tempérance, prudence.
-Schopenhauer est plus complexe. Ce n’est pas un absurdisme mais on est à mi-chemin. La vie et le monde sont mauvais, « désespérément mauvais ». Comment alors faire le bien et éviter le mal, trouver une motivation solide? C’est infiniment plus compliqué que chez Aristote ou St Thomas. On a donc un déficit sérieux.
-Nietszche ne croit pas à la vérité de l’athéisme car il ne croit pas à la vérité. Comment alors croire à la vérité du bien et du mal? Il se veut au-delà du bien et du mal (un de ses titres) en faisant la généalogie de ces notions (qui originent, comme la vérité ou l’objectivité, de la peur de la vie). Cet irrationalisme rendra difficile l’acquisition de la vertu (habitus opératif bon : faire le bien facilement, rapidement et surtout avec plaisir ressenti ou bonne conscience).
Reste qu’il se dit athée même sans croire à la vérité.
Or il fut psychopathe probablement suite à une syphilis de maison close, donc il fit usage de prostituées…
Le disciple de Nietzsche Foucault est mort du sida, fréquentant les saunas de Frisco, avec pratiques sadomasos… Ce n’est pas criminel mais pas si loin de la criminalité, ou disons de la primauté des pulsions qui mènent à la criminalité (pourquoi le plaisir tiré de l’argent volé serait –il mauvais si les plaisirs en général sont indistinctement bons, comme le plaisir de domination?)
Dans les 3 cas d’athésme relativement sérieux (moins pour Nietzsche) , on a un déficit sérieux en raison pratique, par absurdisme, pessimisme, irrationalisme. Ca parait mal pour l’athéisme. Surtout éducativement. Or la religion, même si distincte du théisme neutre philosophique, est largement liée à la raison pratique, plus que théorique, il s’agit de mise en pratique de vertus, ce qui est principalement possible dans l’enfance pense Aristote, sinon, trop tard, l’homme déjà vicieux va être devenu peu perméable à la raison pratique; il faut la vertu d’abord, sans comprendre, par autorité, puis la compréhension progressive ensuite.
Il est vrai que dans le marxisme par exemple, qui ne présente aucun fondement à l’inexistence de Dieu, l’athéisme s’accompagne d’un humanisme, la réalisation d’une société sans classes, et que le théisme est vu comme une aliénation (comme chez Feuerbach) , mais cet humanisme n’est pas en lien essentiel et logique avec l’athéisme, il pourrait exister aussi avec théisme, un théisme adapté. ON ne peut donc pas dire que l’athéisme implique l’humanisme, car il implique aussi parfois un nihilisme, comme chez certains poètes surréalistes qui disaient que tirer au pistolet dans la foule était l’acte surréaliste par excellence.
Sans oublier que comme bien des bourgeois de son époque Marx engrossa ses bonnes et avait le plus total mépris des prolétaires non marxistes (des têtes de nœud qui ne comprennent rien disait- il)
https://www.forum-religion.org/viewtopic.php?t=68503
Si on exclut Feuerbach en raison de son anthropothéisme de type panenthéiste (viewtopic.php?t=70776) , ne restent que Sartre et Schopenhauer, à la rigueur Nietzsche bien qu’il ne puisse vraiment être pour la vérité de l’athéisme puisqu’il ne croit pas à la notion de vérité qui, comme la raison, résulte d’une peur de la vie, comme un refuge.
Or certains poinst sont remarquables du point de vue de la raison pratique et de son 1er principe « il faut faire le bien et éviter le mal » : L’absurdisme, le pessimisme, l’irrationalisme.
-Sartre soutient une philo de l’absurde. Sans aller vers la facilité de dire que l’absurde est absurde, on peut noter que cela parait mal pour éviter la criminalité ou la bassesse morale. Or Sartre fut alcoolique et vielli prématurément en raison de l’usage de stupéfiants. Il fut impliqué avec Beauvoir dans des détournements de mineurs (à l’époque, 21 ans). Ce qui n’enlève pas des qualités de générosité.
Il reste que l’absurde rend difficile les vertus naturelles de justice, courage, tempérance, prudence.
-Schopenhauer est plus complexe. Ce n’est pas un absurdisme mais on est à mi-chemin. La vie et le monde sont mauvais, « désespérément mauvais ». Comment alors faire le bien et éviter le mal, trouver une motivation solide? C’est infiniment plus compliqué que chez Aristote ou St Thomas. On a donc un déficit sérieux.
-Nietszche ne croit pas à la vérité de l’athéisme car il ne croit pas à la vérité. Comment alors croire à la vérité du bien et du mal? Il se veut au-delà du bien et du mal (un de ses titres) en faisant la généalogie de ces notions (qui originent, comme la vérité ou l’objectivité, de la peur de la vie). Cet irrationalisme rendra difficile l’acquisition de la vertu (habitus opératif bon : faire le bien facilement, rapidement et surtout avec plaisir ressenti ou bonne conscience).
Reste qu’il se dit athée même sans croire à la vérité.
Or il fut psychopathe probablement suite à une syphilis de maison close, donc il fit usage de prostituées…
Le disciple de Nietzsche Foucault est mort du sida, fréquentant les saunas de Frisco, avec pratiques sadomasos… Ce n’est pas criminel mais pas si loin de la criminalité, ou disons de la primauté des pulsions qui mènent à la criminalité (pourquoi le plaisir tiré de l’argent volé serait –il mauvais si les plaisirs en général sont indistinctement bons, comme le plaisir de domination?)
Dans les 3 cas d’athésme relativement sérieux (moins pour Nietzsche) , on a un déficit sérieux en raison pratique, par absurdisme, pessimisme, irrationalisme. Ca parait mal pour l’athéisme. Surtout éducativement. Or la religion, même si distincte du théisme neutre philosophique, est largement liée à la raison pratique, plus que théorique, il s’agit de mise en pratique de vertus, ce qui est principalement possible dans l’enfance pense Aristote, sinon, trop tard, l’homme déjà vicieux va être devenu peu perméable à la raison pratique; il faut la vertu d’abord, sans comprendre, par autorité, puis la compréhension progressive ensuite.
Il est vrai que dans le marxisme par exemple, qui ne présente aucun fondement à l’inexistence de Dieu, l’athéisme s’accompagne d’un humanisme, la réalisation d’une société sans classes, et que le théisme est vu comme une aliénation (comme chez Feuerbach) , mais cet humanisme n’est pas en lien essentiel et logique avec l’athéisme, il pourrait exister aussi avec théisme, un théisme adapté. ON ne peut donc pas dire que l’athéisme implique l’humanisme, car il implique aussi parfois un nihilisme, comme chez certains poètes surréalistes qui disaient que tirer au pistolet dans la foule était l’acte surréaliste par excellence.
Sans oublier que comme bien des bourgeois de son époque Marx engrossa ses bonnes et avait le plus total mépris des prolétaires non marxistes (des têtes de nœud qui ne comprennent rien disait- il)