Didjey a écrit : ↑24 juin25, 03:31
Totalement d'accord avec le titre de ce topic.
C'eût été encore mieux, formulé de la manière suivante :
Il n'y a pas "quelqu'un" pour pouvoir dire qu"il" a raison.
Oui c'est une autre manière de le dire.
Ajouté 18 secondes après :
ronronladouceur a écrit : ↑24 juin25, 04:44
IA : L'affirmation se présente comme une "théorie" et en même temps déclare que les théories ne peuvent être pleinement vraies, créant ainsi une impasse logique pour sa propre validité.
L'IA répète ce qu'elle entend.
Ajouté 12 minutes 48 secondes après :
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C'est une réflexion que je voudrais soulever pour mettre en surbrillance les limites épistémologiques
*** de toute affirmation universelle.
*** Qui est relatif à l'épistémologie, à la partie de la philosophie qui étudie les sciences pour déterminer leur origine logique, leur valeur, leur portée.
L’idée que
personne ne peut matériellement exploiter toutes les occurrences s’inscrit dans une forme de scepticisme méthodologique, un peu dans la veine de Popper :
on ne prouve jamais une théorie vraie, on l’éprouve seulement jusqu’à preuve du contraire .
En exigeant l’examen de toutes les occurrences possibles pour valider une affirmation, nous mettons en lumière l’écart entre le réel et notre capacité à le circonscrire par l’expérience ou l’observation, mais pas que, en considérant que nous n'avons pas toutes les cartes en main pour le faire.
Ce n’est pas seulement une question de quantité d’observations, mais aussi de limites inhérentes
à notre accès à l’information.
Non seulement nous ne pouvons pas tout observer, mais en plus, nous ignorons potentiellement des facteurs, des variables ou même des cadres d’analyse qui pourraient transformer notre compréhension.
C’est un peu comme jouer à un jeu sans connaître toutes les règles ni tous les éléments du plateau. On avance avec ce qu’on a, on modélise avec les moyens du bord, mais il demeure toujours un angle mort, une zone d’ombre qui rend notre savoir par définition inachevé
et donc provisoire. On compose avec des
"théories utiles" plutôt que des vérités absolues.
Cette incomplétude n'est pas frustrante mais génératrice de passions pour pérégriner toujours sur le chemin de la compréhension.
Ce n'est donc pas un frein mais comme un moteur d’élan intellectuel qui évoque la figure du pèlerin du savoir : celui ou celle qui avance sans prétendre tout saisir, mais qui trouve sa joie dans la quête elle-même. On pourrait dire que le mystère devient alors une promesse, non une menace.
Cette quête de compréhension est autant existentielle que cognitive.
Il en ressort que toute connaissance est, en un sens,
une théorie provisoire qui peut être totalement annihilée dès lors une information supplémentaire est portée à notre connaissance