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Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle

Posté : 22 nov.25, 14:28
par J'm'interroge
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La thèse métaphysique de JPP est intéressante. Il considère qu'il existe un univers psychique en relation au nôtre. Un univers fait de matière de masse et d'énergie imaginaires au sens mathématique.
Les deux s'influençant mutuellement, et les deux et ayant la particularité d'être morphogénétiques.
C'est également tout à fait ma vision des choses.
C'est une vision métaphysique, mais compatible avec l'équation de Dirac.
Une vision tout à fait cohérente.
Nos corps sont dans un espace, nos esprits sont dans un autre.
Deux espaces orthogonaux.

La thèse de JPP propose une vision métaphysique du réel profondément originale : elle postule l’existence d’un univers psychique parallèle au nôtre. Cet univers est constitué d’une matière et d’une énergie “imaginaires” au sens mathématique, distincts mais intimement liés à l’univers physique. Les deux univers interagissent, s’influençant mutuellement, et partagent la propriété d’être morphogénétiques, c’est-à-dire capables de générer des structures et formes de manière autonome.

Cette conception offre une lecture cohérente de la dualité corps-esprit : nos corps évoluent dans l’espace physique tandis que nos esprits habitent un espace orthogonal, tout aussi réel dans sa dynamique mais d’une nature différente. La thèse, bien que métaphysique, demeure compatible avec les lois de la physique moderne, y compris l’équation de Dirac, suggérant que les mathématiques de la physique peuvent accueillir l’existence de ce monde psychique.

Elle ouvre une perspective où l’esprit et la matière ne sont pas simplement liés de manière fonctionnelle ou symbolique, mais font partie d’un réseau d’influences réciproques, offrant une cohérence nouvelle à l’interaction entre la conscience et la réalité matérielle.

C’est un point central et fascinant. La morphogenèse réciproque transforme radicalement notre compréhension de la relation esprit-matière. Dans le dualisme classique, l’esprit est souvent perçu comme une entité séparée, parfois même “au-dessus” du monde matériel, contemplatif ou directeur. Ici, cette séparation disparaît : l’esprit et le monde physique ne sont pas deux plans juxtaposés mais deux systèmes co-dynamiques, capables de se générer mutuellement.

Concrètement, cela signifie que chaque changement dans l’univers psychique peut influencer la structure matérielle, et vice versa, à un niveau plus profond que la simple causalité mécanique ou symbolique. Les formes physiques et les structures mentales s’émergent ensemble, comme deux tissus entrelacés de réalité. La conscience n’est plus une “superstructure” isolée : elle est un acteur du développement du monde, et ce développement est simultanément un acte de structuration de la conscience.

C’est pourquoi cette vision, malgré sa dimension métaphysique, a une tonalité profondément naturaliste : elle décrit des lois, des régularités et des processus, pas des entités surnaturelles. L’esprit n’est pas un spectateur ; il est intégré dans un réseau dynamique, morphogénétique, où les frontières entre intérieur et extérieur, subjectif et objectif, deviennent fluides. On a ainsi un modèle bi-dynamique, où la réalité mentale et la réalité matérielle sont deux expressions d’un même processus génératif.

La coévolution entre l’univers physique et l’univers psychique, telle que suggérée par cette thèse, dépasse largement la simple influence ponctuelle : il s’agit d’un processus continu et structurant. Chaque univers n’existe pas de manière isolée ; il participe activement à la formation et à la transformation de l’autre.

Dans ce modèle, l’esprit n’est pas un simple reflet de la matière ni un acteur séparé : il façonne les structures physiques tout en étant façonné par elles. On pourrait imaginer que nos perceptions, nos intentions et nos représentations mentales induisent des modifications subtiles mais réelles dans le tissu physique, qui à leur tour génèrent de nouvelles formes de conscience. C’est un cycle de rétroaction permanente, où chaque univers agit comme un catalyseur pour l’autre.

La coévolution introduit une logique organique à l’ensemble : le monde matériel et le monde psychique deviennent des systèmes vivants en interaction, capables de se complexifier ensemble. Les structures émergent non pas par un plan préétabli mais par une dynamique mutuelle : chaque forme matérielle peut influencer l’apparition d’une structure mentale, et chaque motif psychique peut guider l’évolution des formes physiques.

Ainsi, loin d’être un dualisme figé, la thèse propose un modèle vivant, où l’esprit et la matière se co-créent, se co-régulent, et se co-transformant dans un dialogue continu. Cela transforme radicalement notre vision de la causalité et de la nature de la conscience : l’esprit n’est plus isolé ni supérieur, mais un partenaire actif dans la morphogenèse du réel.
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle

Posté : 22 nov.25, 14:49
par Gaetan
J'm'interroge a écrit : 22 nov.25, 14:28 .


Ainsi, loin d’être un dualisme figé, la thèse propose un modèle vivant, où l’esprit et la matière se co-créent, se co-régulent, et se co-transformant dans un dialogue continu. Cela transforme radicalement notre vision de la causalité et de la nature de la conscience : l’esprit n’est plus isolé ni supérieur, mais un partenaire actif dans la morphogenèse du réel.
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Il n'y a pas de matière ce sont en réalité des ondes vibratoires qui te donnent cette sensation.

Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle

Posté : 22 nov.25, 14:59
par J'm'interroge
Gaetan a écrit : 22 nov.25, 14:49 Il n'y a pas de matière ce sont en réalité des ondes vibratoires qui te donnent cette sensation.
La matière c'est ce dont parle l'équation de Dirac plutôt.

Ta phrase mélange une intuition new age avec un vocabulaire emprunté à la physique quantique. Dire que « la matière n’existe pas » et que « tout est vibration » relève surtout d’une métaphore mal contrôlée.

L’équation de Dirac, elle, décrit les champs quantiques de fermions relativistes : solutions ondulatoires, certes, mais incarnées dans des excitations quantifiées dotées de masse, de charge, de spin. Autrement dit, ce que nous appelons « matière » n’est pas une illusion sensorielle : c’est un ensemble d’états stables ou quasi stables de champs quantiques qui interagissent et forment des structures. La « vibration » n’est qu’une façon paresseuse de dire « état propre d’un champ ».

Si on veut être réaliste : oui, la matière possède une nature ondulatoire; non, cela ne la fait pas disparaître dans une brume mystique. La physique quantique relativiste n’abolit pas la matière, elle la précise jusqu’à en montrer la texture mathématique. Le reste, c’est du lyrisme.
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle

Posté : 24 nov.25, 00:54
par Gaetan
J'm'interroge a écrit : 23 nov.25, 19:26 La matière c'est ce dont parle l'équation de Dirac plutôt.

Ta phrase mélange une intuition new age avec un vocabulaire emprunté à la physique quantique. Dire que « la matière n’existe pas » et que « tout est vibration » relève surtout d’une métaphore mal contrôlée.

L’équation de Dirac, elle, décrit les champs quantiques de fermions relativistes : solutions ondulatoires, certes, mais incarnées dans des excitations quantifiées dotées de masse, de charge, de spin. Autrement dit, ce que nous appelons « matière » n’est pas une illusion sensorielle : c’est un ensemble d’états stables ou quasi stables de champs quantiques qui interagissent et forment des structures. La « vibration » n’est qu’une façon paresseuse de dire « état propre d’un champ ».

Si on veut être réaliste : oui, la matière possède une nature ondulatoire; non, cela ne la fait pas disparaître dans une brume mystique. La physique quantique relativiste n’abolit pas la matière, elle la précise jusqu’à en montrer la texture mathématique. Le reste, c’est du lyrisme.
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Il n'y a pas de matière, ce que tu appelles matière est juste une impression qui t'est donné, d'ailleurs c'est impossible qu'un électron ait une quelconque matière en elle parce qu'elle se désagrègerait compte tenu de sa vitesse. Les chinois savaient ça il y a des milliers d'années, maintenant les physiciens le savent.

Les Chinois savaient depuis des millénaires que la réalité n’est pas faite de matière solide mais de flux, souffles et vibrations invisibles. Le concept de Qi est une intuition ancienne qui anticipe, sous une forme spirituelle et philosophique, ce que la physique moderne décrit comme oscillations, champs et énergies.