Le pouvoir du déni collectif
Posté : 29 nov.25, 23:10
Le déni collectif chez les Témoins de Jéhovah repose sur un système de croyances fermé qui considère toute information critique comme un « mensonge apostat » orchestré par Satan.
Ce mécanisme psychologique de dissonance cognitive les conduit à rejeter d'emblée les preuves d'abus, d'échecs prophétiques ou de contradictions doctrinales, car les accepter reviendrait à remettre en question leur identité de groupe, leur vision du monde, voire leur espoir de salut.
La structure autoritaire de l'organisation renforce cet isolement par l'interdiction explicite de toute enquête auprès de sources externes et l'application de sanctions (comme l'exclusion) à ceux qui expriment des doutes, créant ainsi une bulle informationnelle où la loyauté envers le groupe prime sur la vérification objective des faits.
Le refus des Témoins de Jéhovah de prendre en compte des preuves critiques, telles que les cas de maltraitance d'enfants en Australie ou les prophéties apocalyptiques non réalisées, illustre le pouvoir du déni collectif.
Deuxièmement, la pression sociale et l’ostracisme (rupture des liens familiaux, exclusion et « désassociation » de la communauté) fonctionnent comme des mécanismes de contrôle qui découragent la curiosité et le questionnement. Enfin, la culture du « silence » – qui favorise la confidentialité interne et l’absence de communication avec les autorités extérieures – renforce l’idée que les problèmes relèvent de « affaires internes » et ne doivent pas être divulgués. Tout cela crée une bulle informationnelle où la loyauté envers le groupe prime sur la vérification objective des faits, ce qui explique pourquoi de nombreux Témoins de Jéhovah se ferment à toute preuve susceptible de leur « ouvrir les yeux ».
Cette dynamique est alimentée par une forte adhésion à l’autorité de l’organisation et par la peur d’être exclu. La doctrine selon laquelle la société est contrôlée par Satan renforce l’idée que toute critique est un piège, incitant les membres à rejeter les informations qui contredisent leurs croyances, même face à des preuves irréfutables. Ce processus de fermeture mentale, combiné à la pression sociale au sein de la communauté, entrave considérablement la possibilité d’un changement de perspective individuel, perpétuant ainsi le déni collectif.
Ce mécanisme psychologique de dissonance cognitive les conduit à rejeter d'emblée les preuves d'abus, d'échecs prophétiques ou de contradictions doctrinales, car les accepter reviendrait à remettre en question leur identité de groupe, leur vision du monde, voire leur espoir de salut.
La structure autoritaire de l'organisation renforce cet isolement par l'interdiction explicite de toute enquête auprès de sources externes et l'application de sanctions (comme l'exclusion) à ceux qui expriment des doutes, créant ainsi une bulle informationnelle où la loyauté envers le groupe prime sur la vérification objective des faits.
Le refus des Témoins de Jéhovah de prendre en compte des preuves critiques, telles que les cas de maltraitance d'enfants en Australie ou les prophéties apocalyptiques non réalisées, illustre le pouvoir du déni collectif.
Deuxièmement, la pression sociale et l’ostracisme (rupture des liens familiaux, exclusion et « désassociation » de la communauté) fonctionnent comme des mécanismes de contrôle qui découragent la curiosité et le questionnement. Enfin, la culture du « silence » – qui favorise la confidentialité interne et l’absence de communication avec les autorités extérieures – renforce l’idée que les problèmes relèvent de « affaires internes » et ne doivent pas être divulgués. Tout cela crée une bulle informationnelle où la loyauté envers le groupe prime sur la vérification objective des faits, ce qui explique pourquoi de nombreux Témoins de Jéhovah se ferment à toute preuve susceptible de leur « ouvrir les yeux ».
Cette dynamique est alimentée par une forte adhésion à l’autorité de l’organisation et par la peur d’être exclu. La doctrine selon laquelle la société est contrôlée par Satan renforce l’idée que toute critique est un piège, incitant les membres à rejeter les informations qui contredisent leurs croyances, même face à des preuves irréfutables. Ce processus de fermeture mentale, combiné à la pression sociale au sein de la communauté, entrave considérablement la possibilité d’un changement de perspective individuel, perpétuant ainsi le déni collectif.