blague .. Il était une fois ... Au commencement ..
Posté : 15 oct.05, 08:37
Ne voyez dans ce texte aucune insulte, aucun manque de respect, juste une façon humoristique de rédiger un texte un peu long, donc moins fastidieux à lire.
1 Au commencement (il y a très très longtemps) était l'humain de base (genre beauf France-profonde), incapable de la moindre abstraction, tout juste capable de répéter un mécanisme observé (déjà pas si mal).
2 Mais l'humain vit la foudre, la lave du volcan, le sol s'ouvrir et beaucoup d'humains en souffrir, et beaucoup en mourir, alors il eut peur : 1er jour.
3 Or, l'humain (je le répète : de base) ne vit pas ces phénomènes comme des phénomènes (non, non !), mais comme des actions. Car lui-même et les animaux étaient les seuls à agir. Ainsi, il crut que ces actions étaient la manifestation volontaire d'êtres invisibles (invisible puisqu'il ne voyait que les actions !) : 2ème jour
4 Ainsi l'humain se trouva bien embarrassé de devoir subir des volontés si puissantes qu'elles puissent le blesser et le tuer sans qu'il puisse se défendre. Mais l'humain se dit que - tout comme il le faisait avec ses congénères - il pourrait, peut-être, manipuler ces êtres invisibles en leur faisant des offrandes (car lui-même aimait beaucoup les cadeaux) : 3ème jour
5 Et l'humain enchaina de nombreuses tentatives, dont certaines se révélèrent fort efficaces (il ignorait complètement les lois de la probabilité). Il échaffauda même une théorie (si, si !) selon laquelle si un être invisible n'avait pas agréé ses offrandes, c'était parce qu'il était trop mécontent. Restait plus qu'à trouver ce qui pouvait le mettre en rogne : 4ème jour
6 Ainsi l'humain établit des règles pour contenter (et surtout ne pas mécontenter) les puissantes volontés invisibles qui faisaient des prodiges. IIl inventa le bien (ce qui plait aux invisibles et - Ô Coïncidence - à l'humain) ainsi que le mal (toujours selon les mêmes critères) : 5ème jour
7 Mais, petit à petit, l'esprit fit son nid, et l'humain s'interrogea sur le sens de sa vie (enfin, surtout celui de sa mort) et simplifia tout son précédent galimatia. C'est ainsi qu'il se dit qu'il n'y avait qu'une seule et même volonté derrière tout ça (les actions des volontés invisibles, le sens de sa vie, etc ...) : 6ème jour
8 Le 7ème jour, l'humain ne se reposa pas car il n'était pas fatigué (tu m'étonnes, il n'y avait pas de quoi ...). Au contraire, à l'idée d'une seule entité, certains voulurent la définir (l'entité) et l'humain décida qu'elle était bonne (donc le bien) car cela arrangeait ses affaires que l'entité soit sa copine. Mais certains protestèrent en disant que si elle était bonne, pourquoi les faisait-elle souffrir, alors l'humain répondit que c'était à cause d'une autre entité "anti-bonne" (donc le mal).
9 Au fil des générations, les enfants de l'humain prirent différentes directions "spirituelles" (en général pas drôles du tout). Mais tous crachèrent sur cette vie (source de souffrances/ matière inférieure/ état de pécheurs/ etc ...) et chacun proposa sa solution pour résoudre le problème que l'humain s'était lui-même posé.
10 Heureusement, tout a une fin.
Je voudrais connaître VOTRE version de la naissance des diverses croyances qui sont apparues (et beaucoup disparues) au fil de l'histoire de l'humanité.
1 Au commencement (il y a très très longtemps) était l'humain de base (genre beauf France-profonde), incapable de la moindre abstraction, tout juste capable de répéter un mécanisme observé (déjà pas si mal).
2 Mais l'humain vit la foudre, la lave du volcan, le sol s'ouvrir et beaucoup d'humains en souffrir, et beaucoup en mourir, alors il eut peur : 1er jour.
3 Or, l'humain (je le répète : de base) ne vit pas ces phénomènes comme des phénomènes (non, non !), mais comme des actions. Car lui-même et les animaux étaient les seuls à agir. Ainsi, il crut que ces actions étaient la manifestation volontaire d'êtres invisibles (invisible puisqu'il ne voyait que les actions !) : 2ème jour
4 Ainsi l'humain se trouva bien embarrassé de devoir subir des volontés si puissantes qu'elles puissent le blesser et le tuer sans qu'il puisse se défendre. Mais l'humain se dit que - tout comme il le faisait avec ses congénères - il pourrait, peut-être, manipuler ces êtres invisibles en leur faisant des offrandes (car lui-même aimait beaucoup les cadeaux) : 3ème jour
5 Et l'humain enchaina de nombreuses tentatives, dont certaines se révélèrent fort efficaces (il ignorait complètement les lois de la probabilité). Il échaffauda même une théorie (si, si !) selon laquelle si un être invisible n'avait pas agréé ses offrandes, c'était parce qu'il était trop mécontent. Restait plus qu'à trouver ce qui pouvait le mettre en rogne : 4ème jour
6 Ainsi l'humain établit des règles pour contenter (et surtout ne pas mécontenter) les puissantes volontés invisibles qui faisaient des prodiges. IIl inventa le bien (ce qui plait aux invisibles et - Ô Coïncidence - à l'humain) ainsi que le mal (toujours selon les mêmes critères) : 5ème jour
7 Mais, petit à petit, l'esprit fit son nid, et l'humain s'interrogea sur le sens de sa vie (enfin, surtout celui de sa mort) et simplifia tout son précédent galimatia. C'est ainsi qu'il se dit qu'il n'y avait qu'une seule et même volonté derrière tout ça (les actions des volontés invisibles, le sens de sa vie, etc ...) : 6ème jour
8 Le 7ème jour, l'humain ne se reposa pas car il n'était pas fatigué (tu m'étonnes, il n'y avait pas de quoi ...). Au contraire, à l'idée d'une seule entité, certains voulurent la définir (l'entité) et l'humain décida qu'elle était bonne (donc le bien) car cela arrangeait ses affaires que l'entité soit sa copine. Mais certains protestèrent en disant que si elle était bonne, pourquoi les faisait-elle souffrir, alors l'humain répondit que c'était à cause d'une autre entité "anti-bonne" (donc le mal).
9 Au fil des générations, les enfants de l'humain prirent différentes directions "spirituelles" (en général pas drôles du tout). Mais tous crachèrent sur cette vie (source de souffrances/ matière inférieure/ état de pécheurs/ etc ...) et chacun proposa sa solution pour résoudre le problème que l'humain s'était lui-même posé.
10 Heureusement, tout a une fin.
Je voudrais connaître VOTRE version de la naissance des diverses croyances qui sont apparues (et beaucoup disparues) au fil de l'histoire de l'humanité.