Mise au point sur la liberté d'expression et la censure
Posté : 15 févr.06, 04:52
Je commence à comprendre petit à petit les obscurités de la pensée de quelques-uns parmi nous qui se servent de n'importe quels moyens, des plus bas aux plus vils, pour démontrer les horreurs dont ils sont porteurs et qu'ils tentent malgré nos lois de faire valoir hic et nunc.
Au fond, il peut paraitre habile de citer l'un ou l'autre, hors contexte bien entendu, et par un jeu habile machiavélique, d'en faire ressortir ce que l'on veut, dans de noirs desseins inavouables, surtout faire dire le contraire de ce que voulait dire l'auteur cité.
Mais leur malignité,quelque habile qu'elle soit ! ne sert pas leur cause car elle se voit comme en plein jour.
Quelques-uns, dépassés ou mal instruits de l'affaire, se sont laissé abuser par ces marionnettes .
Que faire ?
Laisser agir ?
Réagir?
Dans les deux cas, c'est s'exposer et prendre des risques.
- Dans le premier, on sera taxé de laxiste. Plus d'un parmi nous agonira d'injures tel modérateur ne n'avoir pas su faire taire le crime.
- Dans l'autre, on sera le tyran bridant la liberté d'expression des uns et favorisant d'autres.
Comment contenter sans mécontenter?
Chacun sait ou l'apprendra un jour en me lisant que la liberté d'expression est à mes yeux un principe supérieur et la censure un principe inférieur, mais pas inexistant! En effet, on ne peut tout vouloir au nom d'un principe quelque supérieur qu'il soit ! L'absoluité d'un principe ne doit pas faire oublier que nous vivons sur terre et non au Royaume des cieux. Ainsi, il est facile de faire voir que la liberté que nous voulons tous s'inscrit dans des limites factuelles. Le mythe du Bon sauvage, vivant libre et nu dans une Nature pourvoyeuse et sacralisée est mort depuis belle lurette. Il n'y a pas de liberté "naturelle". La liberté s'acquiert car elle n'est pas donnée: elle se prend et on en vit même à l'intérieur des dictatures les plus terribles.
Dans le cas, bien plus bénin, des caricatures, je vous demande un peu d'attention, un certain rachel de sinistre mémoire ose avec une hardiesse peu commune mettre sur le même pied la caricature antisémite dont le but est de minimiser, voire nier la réalité des camps de la mort à Auschwitz, Dachau et alii et la caricature de fanatiques religieux. Il me reproche de l'avoir tancé vertement car il démontrait lors de chacune de ses interventions son antisémitisme à l'aide d'une caricature d'un Juif. Mémoire courte! Caricature qui rappelait l'idéologie nazie se répandant avec des médias assujettis. On en connait l'histoire et les déboires et les conséquensces funestes pour un peuple: six millions de morts au nom d'une idéologie raciste. Pas question de dialoguer avec des antisémites aujourd'hui. On leur rappelle la loi !
Mais les noirs desseins de rachel se voient comme en plein jour: la tactique parait habile mais ne peut faire long feu.
D'un côté la loi interdit par des décrets, des ordonnances ou par des lois contraignantes qu'on "révise" l'Histoire en niant les millions de disparus au nom d'une idéologie singulièrement cruelle et mortifère.
La volonté d'éradiquer un peuple avec des moyens industriels serait-elle un sujet à dabat ou à mettre sur le même pied qu'une caricature de fanatiques religieux instrumentalisant la religion de millions de braves hommes et de femmes ?
Je dis NON. Manipulation éhontée.
Car de l'autre côté, la loi protège la pluralité de la foi sous ses diverses formes religieuses et exhorte au respect des convictions des citoyens pour autant que celles-ci n'entravent pas l'intérêt général qui lui est supérieur.
Car la difficulté est là - et j'en appelle au bon sens de la part de ceux qui ne l'ont pas encore compris !
La polémique doit cesser et elle cessera le jour où les fanatiques haineux cesseront de manipuler les médias et les masses re;ligieuses de nos Etats démocratiques.
En apparence , mais en apparence seulement, on peut faire dire blanc ou noir au même homme.
Je condamne en effet la caricature du juif car il s'agit manifestement d'une acte répréhensible qui relève de la loi chez nous... et je ne condamne pas la caricature des fanatiques religieux qui poussent au crime de pauvres hères perdus et désespérés vivotant dans une société où ils n'ont pas de place, pensent-ils.
Les deux caricatures ne sont en effet pas du même tonneau ! Elles ne se valent à aucun moment. D'un côté de la balance, six millions de morts, de l'autre, des responsables poussent au meurtre et à la haine avec des morts possibles. D'un côté, seule la méditgation sur l'horreur humaine passée, présente et avenir (car il faut prévenir), de l'autre moquerie saine poussant à la réflexion pour condamner l'ignomie.
Si rachel n'en a cure et veut faire croire que je trompe en disant tout et son contraire, qu'il se trompe! Je n'ai certes aucun monopole du discours vrai et ne suis qu'un homme faillible, sujet à l'erreur comme chacun, mais ici, je crois, que je ne suis pas dans l'erreur et que mon raisonnement et mon comportement, s'ils ne sont impeccables de par ma nature humaine, sont cohérents, se tiennent et se justifient!
Dont acte.
A tous salut!
Au fond, il peut paraitre habile de citer l'un ou l'autre, hors contexte bien entendu, et par un jeu habile machiavélique, d'en faire ressortir ce que l'on veut, dans de noirs desseins inavouables, surtout faire dire le contraire de ce que voulait dire l'auteur cité.
Mais leur malignité,quelque habile qu'elle soit ! ne sert pas leur cause car elle se voit comme en plein jour.
Quelques-uns, dépassés ou mal instruits de l'affaire, se sont laissé abuser par ces marionnettes .
Que faire ?
Laisser agir ?
Réagir?
Dans les deux cas, c'est s'exposer et prendre des risques.
- Dans le premier, on sera taxé de laxiste. Plus d'un parmi nous agonira d'injures tel modérateur ne n'avoir pas su faire taire le crime.
- Dans l'autre, on sera le tyran bridant la liberté d'expression des uns et favorisant d'autres.
Comment contenter sans mécontenter?
Chacun sait ou l'apprendra un jour en me lisant que la liberté d'expression est à mes yeux un principe supérieur et la censure un principe inférieur, mais pas inexistant! En effet, on ne peut tout vouloir au nom d'un principe quelque supérieur qu'il soit ! L'absoluité d'un principe ne doit pas faire oublier que nous vivons sur terre et non au Royaume des cieux. Ainsi, il est facile de faire voir que la liberté que nous voulons tous s'inscrit dans des limites factuelles. Le mythe du Bon sauvage, vivant libre et nu dans une Nature pourvoyeuse et sacralisée est mort depuis belle lurette. Il n'y a pas de liberté "naturelle". La liberté s'acquiert car elle n'est pas donnée: elle se prend et on en vit même à l'intérieur des dictatures les plus terribles.
Dans le cas, bien plus bénin, des caricatures, je vous demande un peu d'attention, un certain rachel de sinistre mémoire ose avec une hardiesse peu commune mettre sur le même pied la caricature antisémite dont le but est de minimiser, voire nier la réalité des camps de la mort à Auschwitz, Dachau et alii et la caricature de fanatiques religieux. Il me reproche de l'avoir tancé vertement car il démontrait lors de chacune de ses interventions son antisémitisme à l'aide d'une caricature d'un Juif. Mémoire courte! Caricature qui rappelait l'idéologie nazie se répandant avec des médias assujettis. On en connait l'histoire et les déboires et les conséquensces funestes pour un peuple: six millions de morts au nom d'une idéologie raciste. Pas question de dialoguer avec des antisémites aujourd'hui. On leur rappelle la loi !
Mais les noirs desseins de rachel se voient comme en plein jour: la tactique parait habile mais ne peut faire long feu.
D'un côté la loi interdit par des décrets, des ordonnances ou par des lois contraignantes qu'on "révise" l'Histoire en niant les millions de disparus au nom d'une idéologie singulièrement cruelle et mortifère.
La volonté d'éradiquer un peuple avec des moyens industriels serait-elle un sujet à dabat ou à mettre sur le même pied qu'une caricature de fanatiques religieux instrumentalisant la religion de millions de braves hommes et de femmes ?
Je dis NON. Manipulation éhontée.
Car de l'autre côté, la loi protège la pluralité de la foi sous ses diverses formes religieuses et exhorte au respect des convictions des citoyens pour autant que celles-ci n'entravent pas l'intérêt général qui lui est supérieur.
Car la difficulté est là - et j'en appelle au bon sens de la part de ceux qui ne l'ont pas encore compris !
La polémique doit cesser et elle cessera le jour où les fanatiques haineux cesseront de manipuler les médias et les masses re;ligieuses de nos Etats démocratiques.
En apparence , mais en apparence seulement, on peut faire dire blanc ou noir au même homme.
Je condamne en effet la caricature du juif car il s'agit manifestement d'une acte répréhensible qui relève de la loi chez nous... et je ne condamne pas la caricature des fanatiques religieux qui poussent au crime de pauvres hères perdus et désespérés vivotant dans une société où ils n'ont pas de place, pensent-ils.
Les deux caricatures ne sont en effet pas du même tonneau ! Elles ne se valent à aucun moment. D'un côté de la balance, six millions de morts, de l'autre, des responsables poussent au meurtre et à la haine avec des morts possibles. D'un côté, seule la méditgation sur l'horreur humaine passée, présente et avenir (car il faut prévenir), de l'autre moquerie saine poussant à la réflexion pour condamner l'ignomie.
Si rachel n'en a cure et veut faire croire que je trompe en disant tout et son contraire, qu'il se trompe! Je n'ai certes aucun monopole du discours vrai et ne suis qu'un homme faillible, sujet à l'erreur comme chacun, mais ici, je crois, que je ne suis pas dans l'erreur et que mon raisonnement et mon comportement, s'ils ne sont impeccables de par ma nature humaine, sont cohérents, se tiennent et se justifient!
Dont acte.
A tous salut!