évolution de notre relation à la mort
Posté : 04 mai06, 23:00
thème : une évolution de l'idée de la mort est-elle possible?
quelques remarques liminaires :
-les trés jeunes enfants ignorent ce qu'est la mort qu'ils "finissent" par découvrir.
-tous les hommes savent donc qu'ils sont mortels à partir d'un certain âge
-seuls des dieux, par exemple jésus, savent ce qu'est la mort, seule la foi nous renseigne là où la raison et l'expérimentation sont innopérante.
-la mort est un changement particulier, celui de l'Homme dans son principe. suivant cette approche seuls les hommes meurent.
un fait historique :
les "lumières" proposentt que nous "dominions" notre jardin à l'aide la raison.
cette domination vise, c'est une hypothèse, une maitrise de la dégradation du corps de l'Homme. les lumières nous engagent vers ce qui peut être considérer comme la perspective destinale de notre civilistion : la maitrise de la vieillesse.
analyse :
C'est pourquoi nos sociétés modernes "évacuent" la mort hors de la cité : les architectes du quartier du Mirail à toulouse ont carrément oubliés le cimetière; il n'existe pas de funérailles laïques en France; le deuil se réduit à presque rien symboliquement.
dans cette perspective l'idée de la mort est en train de migrer de la sphère de la foi (la mort "fatalité") vers celle de la raison (la mort "accident")
ce qui rendra la mort de plus en plus insupportable.
question perspective : a-t-on ici un axe qui illustre l'évolution de la spiritualité?
quelques corrolaires : la connaissance de la mort vient de notre haut niveau relationnel. les écureuils peuvent prévoir quelques mois à l'avance, etc. : le système mécanique développe la mémoire afin de pouvoir réaliser des actions compliquées (les tournesols se tournent vers le soleil). la mémoire et la possibilité de la scruter permet à l'homme de prévoir et donc de déployer sa volonté : l'homme prévoit beaucoup plus qu'à l'horizon de quelques mois .... quelques années : il apprend la mort.
la connaissance de la mort ne fonde donc certainement pas l'homme, c'est une connaissance fortuite.
quelques remarques liminaires :
-les trés jeunes enfants ignorent ce qu'est la mort qu'ils "finissent" par découvrir.
-tous les hommes savent donc qu'ils sont mortels à partir d'un certain âge
-seuls des dieux, par exemple jésus, savent ce qu'est la mort, seule la foi nous renseigne là où la raison et l'expérimentation sont innopérante.
-la mort est un changement particulier, celui de l'Homme dans son principe. suivant cette approche seuls les hommes meurent.
un fait historique :
les "lumières" proposentt que nous "dominions" notre jardin à l'aide la raison.
cette domination vise, c'est une hypothèse, une maitrise de la dégradation du corps de l'Homme. les lumières nous engagent vers ce qui peut être considérer comme la perspective destinale de notre civilistion : la maitrise de la vieillesse.
analyse :
C'est pourquoi nos sociétés modernes "évacuent" la mort hors de la cité : les architectes du quartier du Mirail à toulouse ont carrément oubliés le cimetière; il n'existe pas de funérailles laïques en France; le deuil se réduit à presque rien symboliquement.
dans cette perspective l'idée de la mort est en train de migrer de la sphère de la foi (la mort "fatalité") vers celle de la raison (la mort "accident")
ce qui rendra la mort de plus en plus insupportable.
question perspective : a-t-on ici un axe qui illustre l'évolution de la spiritualité?
quelques corrolaires : la connaissance de la mort vient de notre haut niveau relationnel. les écureuils peuvent prévoir quelques mois à l'avance, etc. : le système mécanique développe la mémoire afin de pouvoir réaliser des actions compliquées (les tournesols se tournent vers le soleil). la mémoire et la possibilité de la scruter permet à l'homme de prévoir et donc de déployer sa volonté : l'homme prévoit beaucoup plus qu'à l'horizon de quelques mois .... quelques années : il apprend la mort.
la connaissance de la mort ne fonde donc certainement pas l'homme, c'est une connaissance fortuite.