Yéshoua est un nom hébreu dont la translittération grecque est Iesous. Le nom Jésus en français vient de la translitération du nom grec en latin Iesus.
Le nom de notre Sauveur est le nom Hébreu – Araméen YESHU’A (Yéshoua). Yéshoua signifie « Il sauve, Il sauvera ». Yéshoua est en fait la version araméenne du nom hébreu plus long YéHoshua (Josué). Yéshoua est une forme tardive du nom hébreu biblique Yéhoshua (Josué). Yéshoua est donc un diminutif de YéHoshoua. YéHoshoua se compose de « YéHo » et de « Shoua ». « YéHo » est une forme de « YaHu », un diminutif du nom de Dieu, YHVH. « Shoua » signifie « un cri invoquant le secours », « Un cri qui sauve », « Au secours ! ». YéHoshoua signifie « YHVH sauve », « YHVH est un cri qui sauve », « Criez vers YHVH quand vous avez besoin d’aide ».
Il y a donc l’idée de délivrer, de sauver, de secourir.
Le nom "Jésus" n’a aucune signification particulière en français. Les gentils (les nations) de l’Empire Romain parlaient le grec et le latin. Ils n’arrivaient pas à prononcer le nom Yéshu’a. Le nom Yéshu’a possède un son guttural (son émis au fond de gorge) qui n’existait pas dans leur langue respective (le grec et le latin).
La lettre araméenne – hébraïque Yod représente le son Y. La lettre grecque Iota (qui s’écrit I) fut naturellement choisie et représente le son Y.
Le son suivant dans le nom Yéshu’a est une voyelle. Mais l’hébreu ancien ne faisait usage que de consonnes et pas de voyelles. C’est bien après la mort de Yéshu’a que des voyelles ont été rajoutées à la langue hébraique sous forme de points et de tirets placés sous ou sur les consonnes. La première voyelle de Yéshu’a, le Tsere, rapellant le son é correspondait approximativement à la lettre grecque Eta (H).
La lettre hébraïque suivante le Shin avec le son "sh" ou "ch" n’a aucun son correspondant en grec. Ceci etait un gros problème. C’est la lettre sigma (S) grecque qui remplaça donc le Shin hébreu.
Le deuxième gros problème est la lettre Waw dont le son est W ou V qui représente le son "Ou". Pour avoir le son "Ou" en grec il faut deux lettres : l’Omicron (O) et l’Upsilon (Y).
Mais le plus gros problème rencontré est celui de la lettre hébraïque finale l’Ayin. En grec, il n’y a pas de substitut pour la lettre hébraïque Ayin. Ayin n’a pas de son en lui-même, mais il fait que la voyelle « qu’il contrôle » donne un son émis au fond de gorge. Chose impossible pour les grecs et pour les romains qui parlaient le latin. Ils prononçaient le « a » contrôlé par l’Ayin comme les « a » de papa. Néanmoins, en plus de tous ces problèmes, un nom terminé par un « a » en grec et en latin indiquait habituellement le genre féminin. Ces grecs et romains ont donc décidé de remplacer l’Ayin par le Sigma qui indiquait habituellement le genre masculin.
On obtient alors comme résultat : IHSOYS (Iésous).
IHSOYS (Iésous) en grec qui perdait son influence a donné en latin IESVS (Iesus). Le V latin remplaçait l’Upsilon grec jusqu’à l’utilisation du U. Dans certaines langues germaniques (allemand, néerlandais…), le latin I est devenu J, mais avec le son Y.
Un S entre deux voyelles se lit Z. Au 14ème siècle, des moines copistes de la Bible ont transformé l’I initial en J. Le son Y a évolué pour donner le son J en français.
Ce qui donna finalement "Jésus"!
Pour finir, la traduction d'un nom n'a aucune importance! Ainsi, alors que les français disent "Dieu", les anglais, eux, disent "God", les Arabes disent "Allah", les japonais disent "Kami"!
Un chrétien peut très bien dire "Allah Akbar" qui signifie "Dieu est plus grand" s'il parle Arabe! De même, il peut très bien dire "God is greater" ou "Dios es más grande" ou "Astvats aveli mets e"! Ce qui importe ce n'est pas le mot, mais celui à qui tu t'adresses! Ton intention!
Si Allah (qui doit se traduire par Dieu) du Coran n'est pas reconnu par les chrétiens, c'est parce qu'il s'agit d'un Dieu différent de celui qu'annonce la Bible toute entière (Le Dieu trois fois saint)! Ca n'a rien à voir avec le fait qu'on l'appelle Allah! Allah n'est qu'un mot dans une langue donnée! Celui à qui il se rapporte est ce qui est important: le Dieu des chrétiens ou le Dieu des musulmans!
Ainsi, que ce soit Jésus, Iesous, Yeshouah ou Eosho, ce qui importe, c'est que tu t'adresses à celui qui t'a sauvé en mourant sur la croix! Le reste ne te préoccupe pas!
Chez les Illuminatis, ils utilisent le mot "Dieu" pour désigner le diable! C'est l'utilisation qu'ils en font! Moi, quand je dis "Dieu", je pense à celui qui m'aime! Celui qui m'a créé, qui est puissant, qui m'a tant aimé qu'il s'est livré lui-même afin que je sois sauvé!
Jésus ou Eosho ou même Issa, là n'est donc pas la question! La question est de savoir de qui il s'agit! Est-ce celui qui a marché avec les apôtres, qui a enseigné, qui est mort sur la croix puis qui est ressuscité dans l'optique de sauver le monde, ou est-ce quelqu'un d'autre?
Arithmos, du grec "Nombre" et non marque ou symbole
L'Eglise n'a rien modifié du texte de l'Apocalypse! Dans Apocalypse 13:18, le mot utilisé dans le texte, est "Arithmos" qui se traduit uniquement par "Nombre"! L'apôtre Jean a rendu un nombre et il précise dans son texte que ce nombre n'a rien de mystérieux ("C'est un nombre d'homme")! Ca n'a rien à voir avec une marque! C'est un nombre!
D'ailleurs, ce nombre représentait peut-être un nom (composé par gématrie ou son équivalent grec)!
En effet, puisque dans le système alpha-numérique grec (que je vais décrire plus bas) chaque lettre de l’alphabet grec (et même trois lettres qui n’étaient plus utilisées comme lettres normales dont "stigma") avait également une valeur numérique, il était possible de donner à chaque mot, nom ou phrase, une valeur numérique composée en additionnant les valeurs de chaque lettre individuelle.
Et si une chose est possible elle était certainement faite.
Les rabbins juifs suivaient d'ailleurs un procédé similaire puisque les 22 lettres de l’alphabet hébreu servaient également à remplacer les 22 premiers caractères sur les 27 nécessaires pour représenter les nombres jusqu’à 999 dans leur système hébraïque. La 22ème et dernière lettre représentait la valeur 400. Les valeurs numériques restantes 500, 600, 700, 800, et 900 nécessitaient soit une « forme finale » spéciale de certaines lettres soit de simples représentations additives, 500 pouvant se décomposer par combinaison des lettres de valeurs 400 et 100, etc. Le résultat important était que chaque lettre de l’alphabet hébreu avait une valeur numérique et en additionnant les valeurs numériques des lettres d’un mot on pouvait lui attribuer une valeur numérique composée.
Ce procédé était appelé gématrie.
En grec, l’équivalent de la gématrie est parfois appelé isopséphie (des mots grecs pour « égal » et « compte) car l’un des usages était de mettre en relation deux mots ou phrases ayant même valeur numérique.
Quoique la gématrie est souvent considérée comme principalement une pratique juive, son usage dans la sphère gréco-romaine est connue, 276-278 (avec les nombres souvent donnés par le système alpha-numérique - j'y reviens plus bas- ).
C’est la source la plus probable pour la valeur numérique (car c'est une valeur numérique et non une marque ou un symbole) du nombre de la bête de Révélation 13:18.
En outre, il était connu, même dans le monde antique que, alors qu’il est extrêmement facile de passer d’un mot, d’un nom ou d’une phrase à sa valeur numérique composée, il est presqu'impossible d’inverser le processus. Avoir un nombre ne permet pas de revenir au mot, au nom ou à la phrase, à moins de posséder une information externe ("C'est là qu'il faut avoir de l'intelligence" Apoc 13:18. En effet, il faut avoir de l'intelligence pour pouvoir passer du nombre au nom).
Les nombres de l’alphabet grec au temps du Nouveau Testament (NT)
Puisque le livre de la Révélation, à l’instar des 26 autres livres du Nouveau Testament, a été rédigé en grec koiné au 1er ou au début du 2ème siècle, nous devons étudier comment les chiffres étaient représentés à cette époque en grec.
L’un des premiers systèmes numériques, connu sous le nom des nombres attiques, commença à Athènes et utilisait des symboles pour les nombres clés 1, 5, 10, 50, 100, etc. Les symboles individuels de chaque type étaient répétés aussi souvent que nécessaires (jusqu’à quatre fois) pour composer la représentation numérique. Ce qui peut être appelé un système RÉPÉTITIF. Ce système est très similaire à celui qui suivra (mais qui nous est plus familier), le système des nombres romains, excepté qu’il était toujours additif (répétitif) a contrario du système numérique romain qui pouvait avoir des formes soustractives.
Un autre système existait également (ce qui n’est pas surprenant si l’on prend en considération l’indépendance et la non-coopération des cités-états grecques). Ce système connu comme le système ionien ou milésien (de Milet en Asie mineure) a pu débuter au 6ème siècle avant notre ère. Le système attique était abandonné, disparaissant presque complètement au temps de l’Empire romain. Le système alpha-numérique milésien fut officiellement adopté à Athènes au 1er siècle avant notre ère.
Au temps du Nouveau Testament nous avons uniquement besoin de prendre en compte le système alpha-numérique grec. Quoique les grecs disposaient de moyens pour représenter les nombres des milliers et des dizaines de milliers (myriades), nous ne considérerons que les nombres inférieurs à neuf cent quatre vingt dix-neuf (999).
Donc, ces Grecs, comme nous, utilisaient un système décimal mais, de manière différente, n’utilisaient pas le nombre zéro.
Ainsi quoiqu’un système décimal, ce n’était pas un système de valeurs positionnelles. Aussi, plus de symboles étaient nécessaires que les neuf (plus zéro) que nous utilisons.
Pour représenter les nombres jusqu’à neuf cent quatre vingt dix-neuf, ils avaient besoin de 27 symboles différents : neuf pour les unités 1, 2, ..., 9 ; neuf pour les dizaines 10, 20, ..., 90 ; neuf pour les centaines 100, 200,..., 900.
Ils utilisaient pour symboles les lettres de l’alphabet grec. Cependant, un problème immédiat apparaît car l’alphabet grec ne comporte que 24 lettres. Pour suppléer aux trois lettres manquantes ils faisaient usage de lettres devenues obsolètes d’alphabets antérieurs et, de manière un peu confuse, les mêlaient aux lettres classiques.
Ces lettres obsolètes étaient digamma pour 6, koppa pour 90 et sampi pour 900.
Le digamma est également connu comme « stigma » (note la précense du "t") car la forme de la lettre ressemble à la ligature des lettres grecques "sigma" et "tau", qui correspondent à peu près à nos lettres s et t (si l’on y prête pas attention il pourrait être confondu avec le sigma, ce qui serait une erreur).
Le digamma est donc appelé stigma.
De fait, pour représenter un nombre par les caractères alphabétiques au 1er siècle de notre ère, les écrivains grecs concaténaient les symboles individuels comme nous le faisons. En absence du zéro ils avaient besoin de plus de caractères possibles (27). Cependant, pour représenter un nombre qui contient un zéro dans notre représentation, ils avaient besoin de moins de caractères.
Notre nombre 123 était représenté par les trois lettres grecques (rho)(kappa)(gamma). Notre nombre 209 pouvait être représenté par deux lettres seulement (sigma)(theta) et 300 par une lettre seulement (tau).
Pour distinguer les lettres utilisées pour les nombres des lettres normales une ligne horizontale était habituellement tracée au dessus des lettres-nombres (ils étaient donc surlignés pour signifier qu'il s'agissait d'un nombre), et parfois une petite marque seulement (Cette utilisation est apparue lorsque sont apparues les imprimeries! On utilisait alors un signe ressemblant à une apostrophe).
Il doit être noté que l’ordre des lettres nécessaires à la représentation d’un nombre est sans importance, puisque le système n’est pas un système de valeurs positionnelles (chaque lettre avait son sens: "rho" par exemple est 100 quelque soit sa position).
Le plus souvent, toutefois, les lettres de plus grande valeur étaient placées en premier.
Aussi, pour représenter le nombre qui nous intéresse particulièrement, six cent soixante-six, plutôt que d’utiliser trois caractères identiques (666) comme nous le faisons dans notre système décimal à VALEURS POSITIONNELLES, un écrivain grec du 1er siècle (si et seulement s’il n’écrivait pas les nombres en toutes lettres comme nous le faisons également) devait utiliser trois caractères différents (chi)(xi)(stigma), ceux-là même qui apparait dans les manuscrits grecs de Apocalypse 13:18!
Noms Sacrés et abbréviations
Utilisés au IIIe siècle, les noms sacrés étaient parfois raccourcis par contraction dans des inscriptions chrétiennes, et il en résultait des séquences de lettres grecques comme IH (iota-eta), IC (iota-sigma), ou IHC (iota-eta-sigma) pour Jésus (en grec Iēsous), et XC (chi-sigma), XP (chi-ro) et XPC (chi-rho-sigma) pour Christ (en grec Christos). Ici, "C" représente la forme médiévale lunaire du sigma grec mais, comme tu le sais, sigma peut aussi être transcrit phonétiquement en alphabet latin, ce qui donne IHS et XPS.
La "Nomina Sacra" ("nomen sacrum") est ainsi une expression utilisée pour désigner des traditions selon lesquelles on abrégeait certains noms divins ou sacrés fréquemment utilisés dans l'écriture sainte de langue grecque. Le livre de Bruce Metzger "Manuscripts of the Greek Bible" recense 15 Nomina sacra dans les papyri grecs : les termes grecs signifiant Dieu, Seigneur, Jésus, Christ, Fils, Esprit, David, croix, Marie, Père, Israël, Sauveur, Homme, Jérusalem, et ciel. Ces abréviations étaient surlignées.
En effet, les anciens scribes grecs utilisaient souvent des abréviations pour économiser de l'espace et du temps lors de la copie (qui se faisait à la main) de documents anciens. Très souvent, ces abréviations sont marquées par une ligne horizontale au-dessus du terme abrégé (parfois appelé barre supérieure). C'est cette barre-là que tu considères comme le symbole du serpent par méconnaissance du Grec ancien alors qu'il n'en est rien! En outre, tu confonds les lettres Sigma et Stigma qui, pourtant, sont différents! Dans Apocalypse 13:18, la lettre utilisée est Stigma (qui n'était utilisée que pour représenter le 6), tandis que pour abréger Jésus (IC) et Christ (XC), on utilisait le Sigma!
De plus, Iesous Christos est abrégé IC XC, chacun avec son propre trait pour signifier qu'il s'agit d'une abbréviation et non XIC! Tu ne trouveras aucune mosaîque avec XIC (Cela n'existe pas)! C'est toujours IC suivi de XC, deux abbréviations pour deux mots différents! Les deux ne sont jamais concatenés!
Chi-Iota-Stigma ou Chi-Xi-Stigma (XIC ou ΧξC, 616 ou 666)?
Sept papyrus rapportent l'Apocalypse:
- Le Papyrus 115 (que tu as utilisé: chap 2-3, 5-6 et 8-15! le chap 13 y est compris),
- le papyrus 98 (chap 1),
- le papyrus 85 (chap 9-10)
- le papyrus 47 (chap 9-17 , qui contient également le chap 13),
- le papyrus 43 (chap 2 et 15-16 contenant aussi le chapitre 13),
- le papyrus 24 (chap 5-6),
- le papyrus 18 (chap 1),
Ainsi, trois papyrus nous rapportent le texte d'Apocalypse 13:18 et ce sont: papyrus 43 (le texte le plus récent), 47 et 115!
La papyrus 47 est le plus ancien de tous ces textes (plus ancien que P115)!
Comme mentionné plus haut à propos du système alpha-numérique grec, la manière usuelle pour indiquer que les lettres devaient être considérées comme des nombres était une ligne horizontale placée au dessus des lettres-nombres (une ligne horizontale peut également désigner autre chose - cas des abréviations).
En considérant P47, sur la neuvième ligne en partant du haut du fragment, nous pouvons voir la première ligne horizontale soulignée. Elle est juste au dessus des trois lettres (chi)(xi)(stigma) qui représentent le six cent soixante-six de Révélation 13:18.

Le verset 14:1 démarre immédiatement après (il n’existe aucune séparation ou espace dans de tels manuscrits, un moyen évident de se rappeler que la division en chapitres et versets, que nous trouvons si essentielle pour localiser et citer les textes n’est qu’une addition tardive datant de plusieurs siècles après que les livres du NT ne soient rédigés).
Deux lignes plus bas, la ligne horizontale se trouve au dessus des lettres (rho)(mu)(delta). C’est la représentation alpha-numérique de cent quarante quatre mille.
Dans ce manuscrit P47, si le nombre (cent quarante quatre) est écrit en représentation alpha-numérique, le mot pour « milliers » est écrit à la suite des chiffres.
Les mêmes caractères (rho)(mu)(delta) à nouveau surlignés se répètent quatre lignes à partir de la fin du fragment.
Ainsi, ton affirmation selon laquelle 616 c'est à dire Chi-iota-stigma est le symbole (le nombre, puisqu'il s'agit d'un nombre) original est erronée! Il apparait dans un texte plus récent (P115) que celui qui rend Chi-Xi-Stigma, 666 (P47)! XIC (j'utilise "C" parce qu'il est plus facile à écrire que Stigma! Mais comprend bien qu'il s'agit de Stigma et non Sigma) est donc plus récent que l'autre forme plus ancienne! XIC n'est donc pas l'original!
En outre, il m'apparait plus logique, au vue de la complexité de représentation (forme minuscule) de Xi par rapport à Iota, qu'une erreur de copie (provenant d'un scribe trop pressé) transforme Xi en Iota que Iota en Xi.
Pour ajouter à tout cela, des 300 manuscrits grecs contenant Apocalypse, la quasi-totalité d'entre eux disent que 666 est le nombre de la bête! Il s'agit de plus de 80% des manuscrits.
En plus de la preuve de manuscrits grecs, nous pouvons aussi nous tourner vers les citations bibliques trouvées dans les écrits de l'église primitive, ainsi que dans les traductions du Nouveau Testament ancien. Si en effet, un auteur de l'Eglise primitive du nom de Tyconius a reconnu 616 comme le nombre de la bête dans sa version latine du 4ème siècle, il faut noter qu'en revanche, les écrits d'Origène et Hippolyte (datant eux du 3ème siècle) témoignent fortement de la valeur de 666 comme étant la lecture correcte. Le plus remarquable cependant sont les déclarations d'Irénée, un évêque du 2ème siècle de Lyon, connu pour être un disciple de Polycarpe. Polycarpe, lui-même, est soupçonné d'avoir été un disciple de Jean, l'auteur de l'Apocalypse. Dans son traité, "Contre les hérésies", Irénée traite du sujet de l'Apocalypse 13 et le nombre de la bête. Dans le livre 5, chapitre 28 de cet ouvrage, il affirme que le nombre de la bête est 666 et attribue 616 aux erreurs de copie.
Ce qu'il faut retenir, c'est que la majorité des 300 manuscrits grecs (plus de 80%), y compris les plus anciens et les plus précieux, tout comme les écrits de l'église primitive de même que la plus part des traductions latines sont tous unis en tant que grand témoin de l'authenticité de 666 (Chi-Xi-Stigma) contre un plus petit ensemble de quatre manuscrits et un écrit de l'église primitive qui prennent partie pour 616 (Chi-Iota-Stigma que tu notes XIC alors que le C désigne normalement Sigma! L'écriture de Stigma sur le clavier n'étant pas aisé, j'écris depuis le début XIC tout comme toi, mais il faut bien faire la différence entre Sigma et Stigma).
Conclusion:
Contrairement à ce que tu dis, ce que Jean a utilisé dans Apocalypse 13 n'est pas une marque, mais un nombre (Arithmos)! Ce nombre n'est pas XS comme tu le dis ou XC avec un symbole au milieu pour désigner un quelconque serpent, mais chi-xi-stigma (Six-cent soixante six)! Il a codé, sans doute sciemment, le nom de la bête afin que cela ne puisse être compris facilement!
Les Nomina Sacra utilisés pour Jésus, IC (ou IS en latin ou IHS) et pour Christ XC (ou XS en latin ou XPS) sont des abbréviations et on ne les retrouve jamais concatenés comme ce que ton interprétation du nombre de Apocalypse 13:18 l'exigerait! Iesous Christos s'abrège IC XC, deux mots séparés portant chacun sa propre barre supérieure qui signifie "ceci est une abbréviation"!
Pour finir, les noms peuvent et se traduisent depuis bien longtemps. La modification du nom d'une langue à une autre ne change pas la signification du nom, et ne modifie pas le caractère ou l'identité de la personne. Elizabeth devient Elixabete, Isabella, Zsoka ou Eliska, en fonction de la langue. Mais elle reste la même fille. Un homme du nom de Stephen peut être appelé Stephanos, Stefan, Estevao, Teppo ou Estèbe, selon l'endroit où dans le monde, il est. Mais il est la même personne, indépendamment de comment nous l'appelons. De même, Jésus et Yeshua se réfèrent à la même personne: Le Messie!
Je reviendai sur les autres points plus tard!
Merci!
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Annexe:
Table des valeurs numériques des lettres grecques:
1 alpha
2 beta
3 gamma
4 delta
5 epsilon
6 [digamma ou stigma]
7 zeta
8 eta
9 theta
10 iota
20 kappa
30 lambda
40 mu
50 nu
60 xi
70 omicron
80 pi
90 [koppa]
100 rho
200 sigma
300 tau
400 upsilon
500 phi
600 chi
700 psi
800 omega
900 [sampi]
Les lettres obsolètes utilisées uniquement dans la numération sont marquées du [...]