Loup Ecossais a écrit :Sauf que vous ignorez tout du passé. Vos commentaires en témoignent. Vous n'avez pas apporté le moindre argument, vérifiable, de ce que vous avancez...
Si je n'ai apporté aucun argument concernant les crimes commis par l'église catholique par le passé, c'est parce que je pensais que vous connaissiez au moins un peu son histoire qui n'est plus à prouver. Mais pour vous qui semblez tout ignorer des crimes commis par votre église, en voici quelques exemples, d’abord envers les Cathares, puis envers les vaudois (
mais si ça ne vous suffit pas, il y en a malheureusement d’autres) :
"En 1119, le pape Calixte II réunit un concile à Toulouse. Celui-ci dénonce notamment les déviants qui condamnent les sacrements du baptême, de l'Eucharistie, du mariage et le sacerdoce et enjoint au comte de Toulouse de sévir contre eux. Ce canon est repris en 1139 par le concile du Latran. La présence des hérétiques dans le midi de la France inquiète l'Église catholique qui envoie Bernard de Clairvaux et le cardinal évèque d'Ostie en inspection dans la région de Toulouse et d'Albi. Motif supplémentaire de crainte, les hérétiques ont recruté à Toulouse de « riches personnages » et des chevaliers de la région se sont également laissés entraîner. Pire encore, la doctrine séduit « des clercs, des prêtres, des moines et des religieuses »17. Le concile de Tours (1163) fustige « l'hérésie condamnable qui a surgi il y a longtemps dans le pays de Toulouse ». Enfin, le concile de Saint-Félix de Lauragais (1167) permet de mesurer l'ampleur de l'hérésie et redéfinit les territoires des différents évêchés en sus de celui d'Albi, Toulouse, Agen et Carcassonne.
Leur obstination, leur anticléricalisme intransigeant, leur opposition à la hiérarchie catholique, à laquelle ils reprochent sa richesse ostentatoire et ses abus de pouvoir, et surtout l'assassinat du légat du Pape Pierre de Castelnau, en contradiction avec leurs propres principes, constituent les prétextes pour attirer sur les cathares les foudres de l'Église romaine, d'autant plus que leur mépris pour le corps et leur conception nihiliste de l'existence étaient perçus comme éminemment dangereux[réf. nécessaire]. Ils sont condamnés comme hérétiques. Ainsi que beaucoup d'autres mouvements dissidents ou contestataires, les cathares deviennent l'objet d'une lutte permanente. L'Église romaine tente d'en « purifier » la chrétienté occidentale en excluant systématiquement tout individu ou groupe mettant en péril le projet de société chrétienne qu'elle construit depuis le début du Xe siècle.
Les Vaudois forment une secte dissidente de l'Eglise catholique qui s'établit sur les deux versants de la chaîne des Alpes séparant la France de l'Italie.
Pierre Valdo, né à Vaux, vint se fixer à Lyon où il fit fortune dans le commerce; vivement impressionné par la mort subite d'un de ses amis (1170), il distribua ses biens aux pauvres, prêcha l'évangile qu'il traduisit en langue vulgaire et créa une secte qu'on appela les Pauvres de Lyon. Cette secte avait adopté les principes suivants : tous les chrétiens doivent connaître les Saintes Ecritures; les laïques ont les mêmes droits que les prêtres et ont le devoir d'instruire et d'évangéliser leurs frères. Cette doctrine, considérée comme une hérésie, fut vivement combattue par l'archevêque de Lyon et condamnée en 1179 par le concile général de Latran. Les Pauvres de Lyon ou Vaudois se réfugièrent dans le Dauphiné et dans les vallées du Piémont. En 1209, l'évêque de Turin demanda contre les Vaudois le secours de l'empereur Othon IV; en 1220, le comte Thomas Ier entra à Pignerol et menaça d'amende toute personne qui donnerait asile aux Vaudois; les conciles et les papes ne cessèrent de fulminer contre eux : Grégoire IX, par une bulle de 1231, déclara leurs enfants infâmes jusqu'à la seconde génération. Malgré tout, ils conquéraient de nouveaux adhérents, mais ils devinrent bientôt les martyrs de l'Inquisition.
En 1487, une bulle d'Innocent VIII suscitait contre eux une véritable croisade, proclamant que quiconque tuerait an hérétique obtiendrait le pardon de ses péchés et jouirait, comme légitime propriétaire, des biens dont il le dépouillerait. Le commandement de cette armée fut confié à un archidiacre de Crémone, nommé Cattanie. La résistance des Vaudois fut héroïque, ils parvinrent à repousser leurs adversaires. De l'autre côté des Alpes, Cattanie, soutenu par le roi de France, fit massacrer les Vaudois de Fressinières et de Vallouise. La cruauté des inquisiteurs détermina Louis XII à intervenir, il obtint du pape Alexandre VI une bulle absolvant les Vaudois (1501).
En 1532, après le synode d'Angrogna, les Eglises vaudoises adhérèrent à la Réforme, et, l'année suivante, le synode de Saint-Martin consacra leur union avec les Eglises réformées ( Protestantisme). Elles allaient être exposées à toutes les persécutions dirigées contre les luthériens. Des inquisiteurs furent envoyés dans leurs vallées; le Parlement d'Aix (4 mai 1545) ordonna aux seigneurs des terres occupées par les Vaudois d'obliger leurs vassaux à abjurer ou à quitter le pays. Presque tous restant fidèles à leur foi, le baron d'Oppède, premier président du parlement d'Aix, rassembla une bande de mercenaires et ordonna l'extermination des bourgs de Cabrières et de Mérindol. Trois mille Vaudois furent massacrés, brûlés dans les églises un dans des granges, enfumés dans les grottes où ils s'étaient réfugiés; six cent cinquante furent exécutés après un simulacre de jugement. Cette horrible boucherie souleva en France une grande indignation. Le roi Henri Il fit poursuivre devant le parlement de Paris les principaux coupables : le baron d'Oppède fut acquitté, seul l'avocat général Guérin fut condamné à mort (septembre 1551).
Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, les vallées du Piémont furent parcourues par des moines qui, appuyés par Charles-Emmanuel, tentèrent de convertir les Vaudois. Ils ne parvinrent pas à obtenir ce résultat, aussi un Conseglio de propaganda fide et extirpandis haereticis défendit aux non catholiques d'ouvrir des écoles, les condamna ensuite à l'exil, recourut enfin contre eux aux violences et aux massacres. Un édit du 25 janvier 1655 ordonna aux Vaudois de se faire catholiques dans le délai de vingt jours, sous peine de mort et de confiscation des biens. C'est à cette époque que commença cette longue suite d'horribles supplices qui ont été décrits par le pasteur Léger. Cet historien donne une nomenclature des personnes de tout sexe et de tout âge brûlées, égorgées, mutilées, décapitées. Le marquis de Pianesse fit attaquer le village de Roras; ses troupes, après avoir été trois fois repoussées par Javanel, parvinrent enfin à s'emparer de ce village, sans merci elles mirent tout à feu et à sang. Javanel ayant pu s'échapper se rendit dans la vallée dauphinoise de Queyras et rejoignit un autre chef vaudois, Jayer. Ils remportèrent ensemble plusieurs victoires sur les troupes piémontaises. Les Etats protestants et la France intervinrent en faveur des persécutés et obtinrent la signature du traité de Pignerol (1655), par lequel le duc de Savoie accordait aux Vaudois le libre exercice du culte dans l'étroite limite des hautes vallées. Après de nouvelles persécutions, les lettres patentes de Pignerol furent confirmées en février 1664."
Loup Ecossais a écrit : Mais rien n'est perdu.
Si, et irrémédiablement, fort heureusement.
Loup Ecossais a écrit :Et je vous tiens en partie pour responsable, par votre apostasie, comme celle de tous les vôtres qui avez renié vos racines chrétiennes...
L'apostate c'est votre église qui s'est fait passer pendant des siècles pour ce qu'elle n'a jamais été. Et si j'ai modestement pu contribuer à faire connaître la
Bible à quelques personnes, j'en suis très heureux et j'en remercie Dieu !
Loup Ecossais a écrit :C'est possible. Il était athée...
Cela ne fait pas très sérieux de citer quelqu'un qui vous tratait de con.