La positon de l'Eglise est claire depuis un enseignement du Pape Saint PIe X (il me semble; dont je pourrai vous retrouver les références s'il le faut).
En cas de grossesse extra utérine, mettant la vie de la mère en danger de toute évidence, l'Eglise autorise une intervention dont la cause première est le secours de la mère, et malheureusement la cause seconde la mort de l'embryon.
Il ne s'agit pas en cette circonstance d'un avortement, car ce qui est entrepris c'est la survie réelle (non suposée) de la mère, sans vouloir particulièrement porter atteinte à l'embryon. La nature malheureusement ne permets pas de le maintenir en vie et le seul fait de l'intervention va provoquer sa mort, mais cette dernière n'est pas recherchée pour elle même; on peut affirmer que si elle pouvait être évitée, elle le serait.
Soyez bien certain qu'il ne s'agit pas là de subtilités de casuistiques mais plutôt d'une très fine distinction des causes, qui permet de progresser dans la vérité, donc la liberté, et la charité.
Reste malgré tout très douloureuse cette question.
Évidemment cette position entraîne d'après moi le lot d'impossiblités morales que j'ai décrites sur cette page, plus haut; mais il ne m'a pas encore répondu à ce sujet.
