Bonjour à toutes et à tous,
spin a écrit : ↑04 nov.24, 05:15
Ah bon ? Je lis l'épisode de son passage à Jéricho en Luc 19, je ne vois pas ça. Je vois qu'il est acclamé comme roi, dans une ambiance d'exaltation révolutionnaire où les riches donnent leurs richesses.
Si en Jean 6, on peut imaginer que beaucoup de Galiléens veulent le faire roi
Jean 6:15 Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
Par contre, sur la fin de Luc 18 et au début 19, je ne discerne pas tellement une exaltation révolutionnaire.
Le récit est assez maigre à ce sujet mais on lit quelques réactions de la foule :
On fait taire quelqu'un qui qualifie notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de "
fils de David"
Luc 18:39 Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire ;
mais on se réjouit qu'il soit guéri
18:43 A l’instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.
comme d'hab tous critiquent Son hébergement chez un publicain
19:7 Voyant cela, tous murmuraient, et disaient : Il est allé loger chez un homme pécheur.
Notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ est sur la route entre Jéricho et Jérusalem et raconte une parabole destinée à ceux qui croient que le Royaume de D.ieu, béni soit-Il, va surgir bientôt.
Luc 19:11 Ils écoutaient ces choses, et Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître.
Cette parabole décrit un personnage odieux et sanguinaire calqué sur le modèle d'Hérode-le-grand quémandant l'appui de Rome,
19:12 Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite.
un despote haï par ses citoyens,
19:14 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.
qui par fantaisie distribue des villes à ses meilleurs financiers... comme Hérode distribuait ses régions à ses fils
17 Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes.
et qui fait tuer en sa présence ses opposants
27 Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.
Si c'est pour rassurer la foule sur le goût de notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ pour la royauté, c'est raté.
À mes yeux par cette parabole notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ montre sa vive hostilité à la royauté humaine.
Il faudra attendre l'entrée en Jérusalem sur un âne pour révéler la ferveur de la foule.
Ferveur qui ne suscite pas la panique chez les adversaires de notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ.
On ne lit qu'une réprimande mollassonne :
Luc 19:39 Et quelques-uns des pharisiens lui dirent du milieu de la foule : "Maître, reprends tes disciples". 40 Et répondant, il leur dit : "Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront."
Comment pouvait-Il s'y prendre dans le tumulte d'une exaltation révolutionnaire pour faire taire les cris ?
Cette réprimande pharisienne ne m'invite pas à imaginer une foule énorme, prête à introniser son roi mais plutôt une foule enthousiaste et bon enfant qui continue à
louer D.ieu, béni soit-Il, à parler de
paix et à vanter les
prodiges de notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ.
Luc 19:37 Et comme il approchait déjà, à la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, se réjouissant, se mit à
louer Dieu à haute voix pour tous les
miracles qu’ils avaient vus, disant : 38 "Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur !
Paix au ciel, et gloire dans les lieux très hauts !"
Cette entrée triomphale ne sera jamais ni commentée par les uns ni reprise pour L'incriminer.
Si Pilate en avait eu connaissance, n'en aurait-il pas parlé ? Ne se serait-il pas aussitôt renseigné sur ce trublion ?
Or c'est bien plus tard qu'il se renseignera
Luc 23:6 Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen ;
En conclusion, je peine à y voir une exaltation révolutionnaire ni même une simple démonstration de force, mais plutôt un acte à portée symbolique.
Très cordialement
votre sœur
pauline