https://www.cairn.info/revue-etudes-2001-5-page-629.htm
Un lien qui explique.( Étienne Klein

) le dilemme quantique et classique sous un angle philosophico scientifique. Ça pose la question de fond... La meilleure approche du réel fondamental est quantique ou classique?
Réalité objective dépendante du constat scientifique pour la détermination du réel ( sens emprunté par le système) et physique dite indéterministe et aléatoire parce que plusieurs tangentes peuvent être considérées probables tranchent avec le déterminisme dit classique. Mais je répète comment soutenir la thèse d'une physique dite indéterministe et aléatoire quand on fait de l'émergence de l'observateur une nécessité future?
a écrit : Dès lors, comment parler des particules comme de « choses en soi » s’il faut faire des mesures sur elles pour que leurs propriétés soient bien définies ? A-t-on encore le droit de leur attribuer une réalité physique autonome, indépendante de l’instrument d’observation ? Le problème de la mesure en physique quantique incite à s’interroger à propos de ce que l’on entend au juste par réalité
D'abord pourquoi confondre déterminismes naturels et indétermination? Un déterminisme est un élément qui compose la matière ou participe à la composition des dimensions physiques. Un indéterminisme serait plutôt ce qui ne participe pas à la matérialisation et matérialité. Indétermination ça concerne surtout une possibilité ou probabilités d'axes de développements physiques selon des paramètres et conditions ambiantes.
Si on ne savait pas qu'au sein du processus de fécondation qu'il existe un facteur x et y chez le spermatozoïde on pourrait parler de probabilités 50/50 pour le sens emprunté. En langage quantique on pourrait même parler "d'absences de variables cachées" alors que la propriété x et y est déjà au cœur de la gamète presque identique en apparence. Bref une particule élémentaire est un déterminisme. L' indétermination serait plutôt un spectre d'axes d'orientation possibles ( réduction du paquet d'ondes) suite à un effet sur la cause ( déterminismes naturels)
a écrit :Il semble qu’on puisse essentiellement réduire leur opposition à une divergence sur une unique question : la physique quantique est-elle complète ? Le vecteur d’état dit-il tout ce qu’il est possible de savoir à propos d’un système, ou bien lui manque-t-il quelque chose ? Si la physique quantique est incomplète, alors il faut chercher d’autres principes, plus profonds que ceux de la physique quantique, et qui, eux, permettront de construire une théorie vraiment complète (et peut-être déterministe). Si, au contraire, la théorie est complète, alors il faut vraiment creuser la question de l’interprétation et en trouver une qui soit, si possible, incontestable.
La meilleure conclusion réaliste et rationnelle serait d'admettre que ni la physique quantique ni la physique classique ne sont complètes dans leur appréhension et interprétation du réel fondamental.
La connaissance demeure incomplète, évolutive, réfutable, perfectible. Faut peut être voir la physique quantique et physique dite classique comme deux niveaux d'organisation de la matière et admettre que la matière, la physique est complète en elle même pour expliquer le " sens et la cohérence" des axes et voies empruntées sans nul besoin d'invoquer un facteur subjectif supérieur à la réalité objective et concrète.
Le formalisme quantique ( positivisme) traîne un préjugé spiritualiste et métaphysique défavorable à la matière et physique quant à son sens organisationnel intrinsèque. La corrélation objet et sujet si cher à l'idéalisme quantique via son dogme de l'observateur sert surtout à maintenir le credo philosophico religieux sur la nécessité d'un monde subjectif supérieur à la physique elle même pour le fondement de la réalité universelle. Comme déjà expliqué avec le positivisme on est passé d'une idéalisation de la conscience ( métaphysique) à une idéalisation du constat scientifique doublé d'une idéalisation du champ d'expérience quantique.
Y a pas de réalisme naïf à admettre que le matérialisme intégral ( quantique) et universel ( macroscopique) est plus vaste, étendu et complet que ce que nous en savons en théorie. En idéalisme quantique c'est idéel qui devient plus fondé que la réalité objective et concrète parce que l'incertitude quant à la vraie nature de la "chose en soi" mine l'esprit de connaissance. La naïveté c'est au contraire de croire que la réalité universelle passe par la connaissance du fait pour trouver " sens, cohérence et détermination". Une vision plus spiritualiste que physicaliste. La conscience nécessaire à l'objectivité du monde c'est un doute métaphysique pas un doute scientifique dans l'esprit d'une philosophie des sciences.
Le concept de décohérence quantique sert surtout à réconcilier deux approches de la réalité universelle où s'entremêlent réel ( physique) et connaissance du réel ( métaphysique). Le fait cosmique s'est très bien intégré sans nul besoin de recourir au concept de décohérence quantique ni au dogme de l'observateur ( sauf en théologie).
Le concept matérialisme intégral ( quantique) et universel ( macroscopique) en tant que fait de nature rend inutile tout recours à une prétendue décohérence quantique pour justifier le passage d'un niveau d'organisation à un autre. La physique quantique est un processus de matérialisation pas un univers métaphysique sous jacent d'où sortirait la physique générale. La physique quantique c'est de l'astrophysique en microcosme.
Le positivisme est une grille de lecture idéaliste du fait quantique très tributaire des influences philosophico religieuses sur l'incogniscible chose en soi. Une attitude mystico scientifique.
