Et l'Eglise catholique ?

[medico]

Violences dans les écoles catholiques : "L’idée de faire souffrir le corps des enfants était tout à fait acceptée"
[/size]
Société. Alors que les témoignages affluent sur les sévices subis par certains élèves dans l’enseignement catholique privé, l’historien Claude Lelièvre décrypte les mécanismes ayant banalisé une telle violence.

Propos recueillis par Céline Delbecque
Publié le 07/03/2025 à 08:00


L’Express : Après l’affaire Bétharram, des témoignages d’abus et de violences physiques, voire sexuelles, commencent à abonder de la part d’anciens élèves au sujet de plusieurs autres établissements privés catholiques. Comment expliquer que tant d’enfants y aient vécu des violences de ce type entre les années 1960 et la fin des années 1990, voire au-delà ?
Claude Lelièvre : Pour comprendre, il faut d’abord recontextualiser les choses historiquement, et souligner notamment le rôle idéologique des deux grands corps enseignants d’élite issus de la contre-réforme que sont les jésuites et les frères des écoles chrétiennes. Ces deux ordres, qui ont été des modèles forts au sein de la congrégation enseignante catholique, placent au premier rang la vertu d’obéissance, considérée comme la vertu cardinale. Par exemple, il existe chez les jésuites la fameuse formule latine "Perinde ac cadaver", qui signifie "être obéissant à la manière d’un cadavre" - et donc faire preuve d’une obéissance aveugle pour accomplir

Abus sexuels dans l'Église : Jean-Marc Sauvé se confie sur sa « lourde tâche - Page 4 6OXOWODH4VA2FAJG7T6OQUP2H4
Vue d'un établissement catholique à Lestelle-Betharram, le 6 mars 2024 dans les Pyrénées-Atlantiques

afp.com/GAIZKA IROZ






Écouter cet article




00:00 / 08:30


Après des décennies de silence, d’anciens élèves d’établissements privés catholiques ont finalement décidé de parler. Dans le sillage de l’affaire Bétharram - dont le collectif de victimes recensait 152 plaintes à la fin du mois de février -, d’autres témoignages affluent notamment d’ex-étudiants de Notre-Dame-de-Garaison (Hautes-Pyrénées), Notre-Dame du Sacré-Coeur (Landes), ou Saint-François Xavier, à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) afin de raconter les violences subies durant leur scolarité. Tous décrivent des punitions physiques incessantes, souvent très violentes, voire des abus sexuels, perpétrés dans ces établissements dans une période allant du début des années 1960 à la fin des années 1990.
PUBLICITÉ

Pour comprendre comment de tels sévices ont pu exister - et perdurer - dans ces écoles privées, sous contrat avec l’État mais dirigées par des membres de l’Église catholique, l’historien de l’éducation Claude Lelièvre revient pour L’Express sur l’omniprésence du châtiment corporel comme outil éducatif dans certains établissements, à une époque où l’obéissance - y compris physique - était perçue par les enseignants religieux comme "vertu cardinale".


L’Express : Après l’affaire Bétharram, des témoignages d’abus et de violences physiques, voire sexuelles, commencent à abonder de la part d’anciens élèves au sujet de plusieurs autres établissements privés catholiques. Comment expliquer que tant d’enfants y aient vécu des violences de ce type entre les années 1960 et la fin des années 1990, voire au-delà ?
Claude Lelièvre : Pour comprendre, il faut d’abord recontextualiser les choses historiquement, et souligner notamment le rôle idéologique des deux grands corps enseignants d’élite issus de la contre-réforme que sont les jésuites et les frères des écoles chrétiennes. Ces deux ordres, qui ont été des modèles forts au sein de la congrégation enseignante catholique, placent au premier rang la vertu d’obéissance, considérée comme la vertu cardinale. Par exemple, il existe chez les jésuites la fameuse formule latine "Perinde ac cadaver", qui signifie "être obéissant à la manière d’un cadavre" - et donc faire preuve d’une obéissance aveugle pour accomplir

[medico]

Alain Esquerre, fondateur du collectif des victimes de Bétharram : « J’ai ouvert une boîte de Pandore »
Entretien Alain Esquerre, qui a subi des violences physiques lorsqu’il était élève à Bétharram de 1980 à 1985, a créé un collectif des victimes de cet établissement catholique pour dénoncer des abus sexuels et des violences subis depuis les années 1960. Plus de 150 plaintes ont été déposées pour violences physiques, agressions sexuelles et viols.
Recueilli par Clémence Houdaille, le 12/03/2025 à 11:04


Alain Esquerre, fondateur du collectif des victimes de Bétharram : « J’ai ouvert une boîte de Pandore »
Alain Esquerre arrive à l’hôtel de ville de Pau le 15 février pour une rencontre avec François Bayrou.
PHILIPPE LOPEZ / AFP

La Croix : Lorsque vous avez créé, en 2023, le collectif des victimes de Bétharram, vous attendiez-vous à l’ampleur que cette affaire a prise ?

Alain Esquerre : Absolument pas. Je suis complètement dépassé par l’importance de ce phénomène. Malgré ce que j’ai subi...

[keinlezard]

Hello,

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 25-2658620

Juste pour que tu comprennes , puisque visiblement tu y es complètement réfractaire, Samedi 15 sur France Inter un membre de l'église catholique explique comment cela est géré en toute transparence ...

Maintenant mon ami Médico ... explique nous comment les TJ et la WT gère le problème ... et les réparation pour les victimes dans l'organisation ...

Mon souvenir est que lorsqu'un procès incrimine la WT ou les membres influent .. nous aurons le droit à appel sur appel en épuisant tout les recours juridique pour ne pas assumer ses responsabilités ...

Ici dans le cas Bétharam et affilié nous constatons tout le contraire de ce que fait la WT ...

Nous sommes donc bien , dans le cadre de la paille et de la poutre mon ami ...

Tu te ridiculises post apres post et de plus tu ne rends pas justice aux victimes dans l'organisation , en sus tu rajoutes par l'illustration le déni qu'auront les décideurs jéhovistes sur le problème.

Bref ... tout le contraire de personne ayant de prétendues hautes valeurs morales .. puisque celle ci ne serviront qu'a se pavaner en dénonçant les travers des autres ....


Cordialement

[medico]

Violence dans les établissements scolaires : Élisabeth Borne lance le plan « Brisons le silence »[/size]
Analyse
Les établissements privés sous contrat devront désormais faire usage de l’application déjà en œuvre dans le public, permettant de faire remonter les faits problématiques dans leurs établissements.


Clémence Houdaille,
le 17/03/2025 à



Agrandir cette imageCliquez ici pour la voir à sa taille originale.

Abus sexuels dans l'Église : Jean-Marc Sauvé se confie sur sa « lourde tâche - Page 4 2013946-l-ecole-religieuse-le-beau-rameau-anciennement-eco



L’école religieuse le Beau Rameau anciennement école Notre Dame de Bétharram à Lestelle-Bétharram le 23 février 2025.QUENTIN TOP / HANS LUCAS VIA





Alors que le groupe scolaire du Beau Rameau, héritier de Notre-Dame de Bétharram, connaît ce lundi 17 mars son premier contrôle des services du rectorat de Bordeaux depuis 1996, le ministère de l’éducation nationale annonce le lancement d’un plan pour lutter contre ces violences.

Intitulé « Brisons le silence, agissons ensemble », ce plan « repose sur trois piliers », explique le ministère dans un communiqué : organiser une remontée systématique des faits...

[keinlezard]

Violence dans les établissements scolaires : Élisabeth Borne lance le plan « Brisons le silence »[/size]
Analyse
Les établissements privés sous contrat devront désormais faire usage de l’application déjà en œuvre dans le public, permettant de faire remonter les faits problématiques dans leurs établissements.


Clémence Houdaille,
le 17/03/2025 à

Lorsque l'Organisation Jéhoviste est soumise à ce genre de polique , le discours de la WT est "nous sommes attaqué par les opposants et les apostats" , "Ne croyez pas les mensonges des médias" ...

Quand la WT ne porte pas l'affaire devant les tribunaux pour ne pas être cité comme cela fut le cas récement en nouvelle Zelande , ou pour ne pas payer ...

Abus sexuels dans l'Église : Jean-Marc Sauvé se confie sur sa « lourde tâche - Page 4 2013946-l-ecole-religieuse-le-beau-rameau-anciennement-eco



L’école religieuse le Beau Rameau anciennement école Notre Dame de Bétharram à Lestelle-Bétharram le 23 février 2025.QUENTIN TOP / HANS LUCAS VIA

Qui sont donc les rapporteurs ? ... des TJ , la WT ou les clowns de Warwick qui courageusement auraient dénoncé les dérives des cathos ?
Serait ce donc toi .. le rapporteur ? non plus ...

Ceux qui sont à l'origine du Rapport .. sont , Ô lecon que tu ferais bien d'apprendre , ceux là même qui font parti de l'Eglise !!!


C'est la CIASE qui a nommé Jean-Marc Sauvé !!

Références :
Jean-Marc Sauvé, le confesseur des violences sexuelles de l’Eglise », Le Monde.fr,‎ 19 septembre 2021
https://www.lemonde.fr/religions/articl ... 53130.html
« Pédophilie dans l’Église : Jean-Marc Sauvé prend la présidence de la commission indépendante », Le Monde.fr,‎ 13 novembre 2018

étonnament les revues cathos s'en font l'écho

https://www.lavie.fr/christianisme/egli ... e-6400.php
https://www.la-croix.com/Religion/Catho ... 1200982963

Alors que le groupe scolaire du Beau Rameau, héritier de Notre-Dame de Bétharram, connaît ce lundi 17 mars son premier contrôle des services du rectorat de Bordeaux depuis 1996, le ministère de l’éducation nationale annonce le lancement d’un plan pour lutter contre ces violences.

Intitulé « Brisons le silence, agissons ensemble », ce plan « repose sur trois piliers », explique le ministère dans un communiqué : organiser une remontée systématique des faits...

De même ici , ceux là même que tu charges et prétends dénoncé sont ceux la même qui dénoncent les travers de leurs organisations ...


La paille et la poutre mon ami !

Peux tu seulement nous cité une seule enquête diligenté par des intervenants impartiaux nommé par l'Organisation Jéhoviste ?
Peux tu seulement nous cité une revue TJ qui exposerait le problème de la pédophilie subit par les Victimes dans l'Organisation ?

Je t'aide la réponse est non ... puisque selon la Théorie Jéhoviste , le problème n'existerait pas et quiconque tenterait de demander cela se verrait immédiatement taxé d'opposant , voir d'apostat ...

Allez encore un effort mon ami pour nous démontrer l'inhumanité du système jéhoviste


Cordialement

[medico]

Violences et agressions sexuelles dans une institution catholique à Abondance : 14 victimes potentielles signalées
L’enseignement catholique de Haute-Savoie a fait un signalement au procureur de la République de Thonon-les-Bains à la suite de la mise au jour de 14 victimes potentielles de violences et abus sexuels au sein de l’établissement privé chablaisien entre les années 60 et 90.

https://www.ledauphine.com/faits-divers ... catholique

[keinlezard]

Hello,

Violences et agressions sexuelles dans une institution catholique à Abondance : 14 victimes potentielles signalées
L’enseignement catholique de Haute-Savoie a fait un signalement au procureur de la République de Thonon-les-Bains à la suite de la mise au jour de 14 victimes potentielles de violences et abus sexuels au sein de l’établissement privé chablaisien entre les années 60 et 90.

https://www.ledauphine.com/faits-divers ... catholique

La paille et la poutre mon ami ... la paille et la poutre

Cordialement

[medico]

Violences et agressions sexuelles dans une institution catholique à Abondance : 14 victimes potentielles signalées
L’enseignement catholique de Haute-Savoie a fait un signalement au procureur de la République de Thonon-les-Bains à la suite de la mise au jour de 14 victimes potentielles de violences et abus sexuels au sein de l’établissement privé chablaisien entre les années 60 et 90.
Virginie Borlet - 17 mars 2025 à 21:40 | mis à jour hier à 22:07 - Temps de lecture : 2 min
Aujourd’hui mixte, l’institution Sainte-Croix-des-Neiges accueille 250 élèves, de la maternelle au BTS. Archives photo Le DL
Aujourd’hui mixte, l’institution Sainte-Croix-des-Neiges accueille 250 élèves, de la maternelle au BTS. Archives photo Le DL

https://www.ledauphine.com/haute-savoie

[keinlezard]

Hello ,

La paille et la poutre ... mon ami la paille et la poutre ...

Cordialement

[medico]

Agressions sexuelles et violences signalées à Sainte-Croix-des-Neiges : « Le nombre de victimes va probablement exploser »
L’enseignement catholique de Haute-Savoie a fait un signalement au procureur de la République de Thonon-les-Bains ce 17 mars à la suite de la mise au jour de 14 victimes potentielles de violences et abus sexuels au sein de l’établissement privé chablaisien entre les années 60 et 90. La période concernée, comme le nombre de victimes, pourraient en réalité être bien plus importants.
Virginie Borlet - Hier à 19:16 | mis à jour hier à 22:35 - Temps de lecture : 6 min
“Et nous, on libère quand la parole ? Je ne crois pas être la seule victime de pédophilie. C’était en 1976 et ça a duré deux longues années. Il est temps, osez et je me nommerai. Ayons collectivement le courage.” Le 26 février, Fabrice Ferré poste ce message sur le groupe Facebook des anciens de Sainte-Croix-des-Neiges, premier témoignage d’une longue série. Photo Le DL /Tom Pham Van Suu
“Et nous, on libère quand la parole ? Je ne crois pas être la seule victime de pédophilie. C’était en 1976 et ça a duré deux longues années. Il est temps, osez et je me nommerai. Ayons collectivement le courage.” Le 26 février, Fabrice Ferré poste ce message sur le groupe Facebook des anciens de Sainte-Croix-des-Neiges, premier témoignage d’une longue série. Photo Le DL /Tom Pham Van Suu
Fabrice Ferré est le premier à avoir libéré la parole parmi les anciens de Sainte-Croix-des-Neiges. « Fin février, j’ai entendu le témoignage d’un ancien de Notre-Dame-de-Bétharram, âgé de 78 ans, et ça m’a rendu fou. Il fallait qu’à leur tour, les anciens de Sainte-Croix parlent. »

Pour ce travail sur le passé, Fabrice Ferré, 61 ans, n’a pas attendu la médiatisation de l’affaire béarnaise. Il y a d’abord eu l’affaire Preynat, du nom de l’ex-prêtre condamné en 2020 pour agressions sexuelles sur de jeunes scouts du diocèse de Lyon, support à sa prise de conscience. Fabrice Ferré se rapproche alors de l’Inirr (* ). Mais il lui faudra patienter durant deux ans et demi pour accéder à cette instance saturée par les demandes. Après sept mois d’écoute, il boucle le parcours entamé à...

[medico]

Fabrice Ferré est le premier à avoir libéré la parole parmi les anciens de Sainte-Croix-des-Neiges. « Fin février, j’ai entendu le témoignage d’un ancien de Notre-Dame-de-Bétharram, âgé de 78 ans, et ça m’a rendu fou. Il fallait qu’à leur tour, les anciens de Sainte-Croix parlent. »

Pour ce travail sur le passé, Fabrice Ferré, 61 ans, n’a pas attendu la médiatisation de l’affaire béarnaise. Il y a d’abord eu l’affaire Preynat, du nom de l’ex-prêtre condamné en 2020 pour agressions sexuelles sur de jeunes scouts du diocèse de Lyon, support à sa prise de conscience. Fabrice Ferré se rapproche alors de l’Inirr (* ). Mais il lui faudra patienter durant deux ans et demi pour accéder à cette instance saturée par les demandes. Après sept mois d’écoute, il boucle le parcours entamé à...
ce *Source le Dauphiné Llbéré

[keinlezard]

Hello
Toi "Ancien", i.e. membre responsable d'une congrégation jehoviste, i.e. dirigeant local d'une congrégation...
Quid donc des différents cas et affaires au sein du jehovisme ?

A te lire cela n'existe que chez les autres...

La paille et la poutre

Tu n'es sage qu'à tes seuls yeux

Cordialement

[medico]

Affaire Bétharram : les douloureux témoignages des victimes de violences à l’école
Par Caroline Beyer
Publié le 20 mars 2025 à 19h03, mis à jour le 20 mars 2025 à 19h03
Sujets
éducation
François Bayrou

Copier le lien
Les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI), rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire, le 20 mars.
Les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI), rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire, le 20 mars. AMAURY CORNU / Hans Lucas via AFP
La commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État a commencé ses auditions.

Le procès d’une époque révolue, de l’« éducation à la dure », ou celui d’une omerta institutionnelle toujours en place ? Ce jeudi, la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État, diligentée fin février après l’affaire Bétharram, a commencé ses auditions par les victimes. Les représentants de huit collectifs ont livré leurs témoignages glaçants et répondu aux questions des deux rapporteurs, les députés Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance). Ils sont anciens de Bétharram, près de Pau, de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, dite « Cendrillon », à Dax, de Saint-Pierre-du-Relecq-Kerhuon dans le Finistère, du Bon-Pasteur d’Angers, ou encore de Saint-Dominique à Neuilly-sur-Seine.

« Il n’y a pas que des culs-terreux du fin fond des Pyrénées », lâche Alain Esquerre, le porte-parole des victimes de Bétharram, qui s’est mué en lanceur d’alerte depuis son entretien mi-février avec François Bayrou. À l’origine, les députés voulaient…

https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20250320