jusmon de M. & K. a écrit :
Le monothéisme juif, en s'étant éloigné peu à peu du monothéisme chrétien originel, a été récupéré par Mahomet.
Les chrétiens n'ont pas la même idée de Dieu que les Juifs, par contre ils partagent à peu près les mêmes valeurs qu'eux à cause de l'esprit chrétien de l'ancien testament. En revanche l'islam ne s'inspire que du cadre légaliste et militaire du peuple d'Israël sous la loi de Moïse, non de son esprit. C'est ce qui fait la différence de sensibilité de l'islam avec le christianisme, voire le judaïsme... et le clivage civilisationnel.
En fait c'est quoi le christianisme originel pas celui de Contantin tout de meme!.
Et encore une question qui se pose puisque les Babyloniens et les Egyptiens ont exercé la foi en une trinité maintes fois décrites, et ce bien avant les chrétiens, Dieu se serait-il révélé plus particulièrement aux païens babyloniens, assyriens ou égyptiens, plutôt qu'à ses serviteurs dévoués comme Abraham ou Moïse qui ont précédé le christianisme?.Il est indéniable qu'Abraham a eu connaissance du faux culte de son pays natal. Or, il ne fera jamais référence à un Dieu en trois personnes.Quant à Moïse il était tout à fait informé du faux culte qui se pratiquait.N'y a-t-il pas là un non-sens, une flagrante contradiction? Si Dieu était la trinité que quelques chrétiens d'aujourd'hui affirment comprendre, étant donné les conceptions de l'époque : il n'y a aucun doute, qu'Abraham ou Moïse en aurait au moins fait mention.
Les païens auraient-ils eu une notion de Dieu plus vrai que les authentiques serviteurs de Dieu ?.Par conséquent, n'est-il pas plus sensé de croire que Dieu se serait davantage révélé à ceux qui sont comme Abraham appelés « amis », plutôt qu'à ceux qui sont déclarés ennemis (1 Sam 2:30; Ps21:8; Ps68:1;Ez14:14)?.Dans ce contexte religieux fervent, pouvez-vous imaginer ce qu'auraient pu penser les premiers chrétiens, qui étaient tous juifs, que Jésus soit l'égal de Dieu et la composante d'une trinité, une notion parfaitement païenne et connue de tous les juifs (particulièrement ceux de la Diaspora).
Un tel enseignement aurait entraîné la lapidation immédiate de tous les chrétiens qui vivaient parmi les juifs. Mais au contraire, un silence total ! Une cohabitation paisible pendant les six premiers mois. Et si l'on note une grande agitation, ce n'est pas ce point doctrinal qui entraîne la lapidation d'Etienne, mais l'accusation qu'il porte contre les juifs, et le fait qu'il voit dans une vision, celui que les juifs ont maudit à la droite de Dieu, c'est à dire dans une position de faveur.