Aucun livre soit-disant sacré, ni texte philosophique n'arrive "à la cheville" du Noble Coran
Quel texte biblique ou philosophique contient des appels à la sagesse et à la droiture morale qui soient à la hauteur des versets coraniques suivants?
Le Noble Coran parle de Lui-même:
> concernant la défense des opprimés:
75. Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : "Seigneur! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur". sourate 4 verset 75.
> concerant le traitement des autres peuples (infidèles entre autres)
8. Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
> concernant l'équité:
135. Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu'] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. sourate 4 verset 135.
> concernant, l'aumône obligatoire, érigée en DROIT:
254. Ô les croyants! Dépenser de ce que Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni rançon ni amitié ni intercession .Et ce sont les mécréants qui sont les injustes. sourate 2 verset 254.
"dépenser" dans le Noble Coran, ce n'est pas dépenser pour s'éclater (même si ce n'est pas interdit de se faire plaisir, au contraire) mais il s'agit de dépenser dans le sentier d'Allah. Dans une bonne oeuvre. comme soulager la détresse des plus démunis, lutter contre l'illétrisme etc...
10. Et qu'avez-vous à ne pas dépenser dans le chemin d'Allah, alors que c'est à Allah que revient l'héritage des cieux et de la terre? On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allah a promis la plus belle récompense, et Allah est Grand-Connaisseur de ce que vous faites. sourate 57 verset 10.
19. et dans leurs biens, il y avait un droit au mendiant et au déshérité. sourate 51 verset 19. ce verset érige en droit la zakat. l'aumône faite aux pauvres.
Noter la force des versets qui commencent avec "qu'avez-vous?". C'est plus fort qu'un ordre. Autrement dit: "vous êtes encore en train de réfléchir???"
Existe-t-il des appels d'une telle force dans d'autres textes?
Le Coran est Innimitable
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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
Le Coran est Innimitable
Ecrit le 18 juin09, 07:25Quiconque apprend la langue d'un peuple, se préservera des ses mauvais desseins.
- caius
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Re: Le Coran est Innimitable
Ecrit le 23 juin09, 19:40Il existe une expression qui dit : "La Beauté est dans l’œil du spectateur" – ce qui exprime bien combien la « beauté » ou la "force" d'un texte est le critère subjectif par excellence.
Pour rester libre, soyez fort.
Re: Le Coran est Innimitable
Ecrit le 24 juin09, 00:22.
et pour répondre a ta question: beaucoup de texte philosophique arrive a la "cheville" du coran,,,
Tu as dis: "'quel texte biblique "' il y a tant de passages a citer, mais je t'en met quel que-uns important:
Jean 15
12. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
13. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Romains 12
9. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
10. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.
Romains 13
8. Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.9. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
10. L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
..44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
46 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ?
47 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ?
.
si tu veus mon avis de non-musulman, Je ne vois rien d'exeptionnel ou d'incomparable dans tout ce que tu as montrer,Aucun livre soit-disant sacré, ni texte philosophique n'arrive "à la cheville" du Noble Coran
Quel texte biblique ou philosophique contient des appels à la sagesse et à la droiture morale qui soient à la hauteur des versets coraniques suivants?
et pour répondre a ta question: beaucoup de texte philosophique arrive a la "cheville" du coran,,,
Tu as dis: "'quel texte biblique "' il y a tant de passages a citer, mais je t'en met quel que-uns important:
Jean 15
12. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
13. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Romains 12
9. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
10. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.
Romains 13
8. Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi.9. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
10. L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
..44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
46 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ?
47 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même ?
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1 Corinthiens13.2
...Et quand j'aurai le don des prophéties, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurai même toute la foi jusqu'à transporter
les montagnes, Si je n'ai pas l'amour je ne suis rien
J 15.12 Jésus :
" C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés."
...Et quand j'aurai le don des prophéties, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurai même toute la foi jusqu'à transporter
les montagnes, Si je n'ai pas l'amour je ne suis rien
J 15.12 Jésus :
" C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous ai aimés."
- gabrielange
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Re: Le Coran est Innimitable
Ecrit le 11 juil.09, 02:41La vie de Mahomet
source : Humanitas
L'Islam, troisième religion monothéiste, apparaît après le judaïsme et le christianisme. Il ne surgit pas de nulle part ; mais comme toutes les idées et les religions, il s'inscrit dans la continuité de ce qui l'a précédé. En l'occurence, il apparaît comme une reprise de la pensée judéo-chrétienne, reprise éminemment simplifiée. Mahomet, ne sachant pas même lire comme il le déclare prétendument à l'ange Gabriel, comprend comme il le peut la Bible. De surcroît, il ne s'adresse pas à des milieux instruits, à des Juifs ou à des Grecs, mais à des tribus à l'écart de toute civilisation... La tare rédhibitoire que porte l'islam, c'est d'avoir été mâtiné d'une violence et d'une sauvagerie absolument intolérables.
Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est que tous, absolument tous les versets du Coran sont censés avoir été dictés par l'Ange Gabriel, celui de la Bible. Muhammad ne serait qu'un simple réceptacle de la parole divine. Comment alors peut-on trouver dans le Coran ces imprécations et ces mesquineries qui sont d'une bassesse tristement humaine?
1- Cadre historique
En 570, quand naît Mohammed (à ce qu'on suppose), la péninsule arabique est prise entre l'Empire byzantin et l'Empire perse. Les caravanes apportent avec elles les idées et les religions nouvelles. Dans une Arabie encore polythéiste, qui pratique le culte des pierres sacrées (l'islam a conservé une part de litholâtrie dans la vénération de la Kaaba, la "pierre noire"), ces religions exercent une certaine fascination. Cependant, adhérer au christianisme, c'est adopter la religion des Byzantins, et ce n'est guère acceptable pour les tribus arabes. De même, le mazdéisme est avant tout la religion officielle de la Perse. Les Arabes sont certes prêts à se convertir au monothéisme, mais il serait nettement préférable que ce ne soit pas la religion de leurs ennemis... Il faudrait décidément que quelqu'un "invente" une religion monothéiste proprement arabe...
Le Hedjaz, région d'origine de l'islam, est un plateau désertique d'Arabie occidentale. Les bédouins arabes y mènent une vie nomade, hormis quelques groupes sédentarisés dans les oasis. On ne compte que trois villes dans le Hedjaz : Taïf, Médine et La Mecque, une cité caravanière sise dans une vallée aride. Les Juifs se concentrent pour la plupart dans les villes et font vivre le commerce.
2- Mohammed à la Mecque
Avant toute chose, il faut préciser que la vie de Mohammed ne nous est connue que par quelques allusions dans le Coran et surtout par la "Sira" (ou vie de Mohammed). Mais cette "Sira" comprend bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a été rédigée qu'un siècle après la mort de Mohammed... Voici cependant ce qu'on sait de certain.
Mohammed est un membre de la famille des Hachémites, une branche de la tribu dirigeante des Koreichites tombée dans la misère. Orphelin dès l'enfance, il est recueilli par son grand-père Abd al-Muttalib, puis par son oncle Abu Talib (dont le fils Ali épousera plus tard Fatima, l'une des filles de Mohammed). Pour vivre il devient berger et emmène les troupeaux des voisins paître là où il y a un peu d'herbe verte. Quand Mohammed atteint ses 10 ans, son oncle doit conduire une caravane (un cortège de chameaux portant des marchandises à vendre) vers la Syrie : Mohammed l'accompagne. Il est par la suite embauché comme commis par Khadidja, une riche veuve qui organise des caravanes jusqu'en Syrie. Mohammed parvient à s'en faire épouser : il a alors 25 ans (elle en a 40) et est libéré des privations matérielles.
Dans le même temps Mohammed s'intéresse aux religions venues de Palestine. Il apprend l'histoire biblique en côtoyant les minorités chrétiennes de la Mecque, qui sont pauvres et relativement peu instruites, ainsi que les minorités juives qui sont plus nombreuses et possèdent des savants. Mohammed est dès lors convaincu de l'existence d'un Dieu unique, maître absolu de l'Univers, qui juge les hommes après leur mort.
C'est dans les années 605-610, à l'exemple des ermites chrétiens, qu'il va prendre l'habitude de se se retirer dans des cavernes pour méditer. On sait qu'il rencontra d'ailleurs un ermite chrétien près de la Mecque. Celui-ci appartenait vraisemblablement à une des nombreuses hérésies chrétiennes existant à l'époque (entre l'arianisme, le monophysisme, le nestorianisme...). Cet ermite, au cours des discussions qu'il aura avec Muhammad, va exercer une certaine influence sur le peu cultivé Muhammad et lui inculquer une partie de ses idées. Voici un texte significatif : « Cependant, lors de ses voyages en Syrie, Mohammed avait rencontré le moine chrétien Bahira. Plus tard à Marwa, près de la Mekke, il rencontrait souvent un esclave chrétien du nom de Djabr » (Voir Sirâ du Prophète).
D'ailleurs, il est temps pour Muhammad de se faire prophète. Nous sommes en 610, et toutes ces idées qu'il a lues dans la Bible, qu'il a empruntées aux Juifs et aux chrétiens, il va désormais les prêcher et surtout les utliser à son profit car il se dira l'envoyé d'Allah! Il est bien plus sûrement un de ces illuminés-qui-parlent-au-nom-de-Dieu comme il y en eut tant à cette époque au Proche-Orient (et ce n'est pas si grave, du moment qu'un troupeau de crédules n'ajoute pas foi à ces délires mystiques) ou un gourou opportuniste, car nous avons vu que l'Arabie du VIIème siècle était réceptive au monothéisme et attendait quelqu'un...
Malheureusement, l'état pathologique de Muhammad ne sera pas reconnu par les petites gens illettrées qui seront ses premiers fidèles (les Mohadjirs). Le parvenu Mohammed s'en prend en effet aux riches marchands mecquois (dont il supportait mal la condescendance à son égard). Les réactions des notables iront de la raillerie à l'hostilité franche, à partir du moment où Mohammed lancera ses sbires à l'assaut des caravanes richement chargées.
Après la mort de Khadidja et d'Abu Talib, ce dernier est remplacé à la tête des Hachémites par son frère Abu Lahab (619), qui n'apprécie pas les méthodes de Mohammed. Le manque de protection et l'indignation face aux actes de brigandage commis par la petite secte contraindront celle-ci à s'exiler à Médine en 622 : c'est l'Hégire, point de départ du calendrier musulman (hidjra ; "émigration", avec une connotation vindicative).
3- Mohammed à Médine (622-629)
A Médine, Muhammad trouve deux tribus arabes rivales et trois tribus juives qui décident de mettre fin à leurs conflits en faisant appel à un étranger. Voilà donc Mahomet législateur, ce dont le Coran conserve une trace singulière.
Les Juifs vont jouer un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Muhammad n'avait pas encore eu la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique. Le chef des musulmans se comporte en guerrier. Il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Bientôt, il décide d'en finir avec les Juifs et les chrétiens qui ne le considèrent pas comme un prophète : les Juifs sont massacrés et les chrétiens considérés comme des parias. Mahomet, dès lors, cherchera à se démarquer des religions qui l'avaient inspiré. Il décide brutalement (sur un décret d'Allah, qui ne craint pas la versatilité), que la prière sera désormais tournée vers la Mecque. Incidemment, il se découvre un nouvel ancètre : Abraham, celui de la Bible, ni plus ni moins.
Dates importantes : 623, première victoire des musulmans sur les Mecquois (le mois de ramadan sera désormais situé en fonction de cette date : cela montre l'importance considérable de la guerre en islam) ; 625, défaite cuisante au mont Uhud.
C'est à Médine que le gourou mit la main sur une dizaine de femmes : en particulier Aïcha (elle avait alors six ans et Mohammed eut des relations sexuelles avec elle alors qu'elle avait neuf ans) et Zaynab, qu'il ravit à son fils et épousa grâce à l'autorisation spéciale d'Allah.
4- Deuxième péridode mecquoise (630-632)
En 630, La Mecque tombe par surprise : Mohammed avait signé un pacte en mars 628 qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme il l'explique dans le Coran, la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés.
Mohammed conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge. En 632 le prophète se rend à l'occasion du pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage est désormais interdit à tout "mécréant". Mahomet retourne à Médine où il meurt de maladie.
Une anecdote : Mohammed avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane a retenu que c'est Mohammed qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
source : Humanitas
L'Islam, troisième religion monothéiste, apparaît après le judaïsme et le christianisme. Il ne surgit pas de nulle part ; mais comme toutes les idées et les religions, il s'inscrit dans la continuité de ce qui l'a précédé. En l'occurence, il apparaît comme une reprise de la pensée judéo-chrétienne, reprise éminemment simplifiée. Mahomet, ne sachant pas même lire comme il le déclare prétendument à l'ange Gabriel, comprend comme il le peut la Bible. De surcroît, il ne s'adresse pas à des milieux instruits, à des Juifs ou à des Grecs, mais à des tribus à l'écart de toute civilisation... La tare rédhibitoire que porte l'islam, c'est d'avoir été mâtiné d'une violence et d'une sauvagerie absolument intolérables.
Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est que tous, absolument tous les versets du Coran sont censés avoir été dictés par l'Ange Gabriel, celui de la Bible. Muhammad ne serait qu'un simple réceptacle de la parole divine. Comment alors peut-on trouver dans le Coran ces imprécations et ces mesquineries qui sont d'une bassesse tristement humaine?
1- Cadre historique
En 570, quand naît Mohammed (à ce qu'on suppose), la péninsule arabique est prise entre l'Empire byzantin et l'Empire perse. Les caravanes apportent avec elles les idées et les religions nouvelles. Dans une Arabie encore polythéiste, qui pratique le culte des pierres sacrées (l'islam a conservé une part de litholâtrie dans la vénération de la Kaaba, la "pierre noire"), ces religions exercent une certaine fascination. Cependant, adhérer au christianisme, c'est adopter la religion des Byzantins, et ce n'est guère acceptable pour les tribus arabes. De même, le mazdéisme est avant tout la religion officielle de la Perse. Les Arabes sont certes prêts à se convertir au monothéisme, mais il serait nettement préférable que ce ne soit pas la religion de leurs ennemis... Il faudrait décidément que quelqu'un "invente" une religion monothéiste proprement arabe...
Le Hedjaz, région d'origine de l'islam, est un plateau désertique d'Arabie occidentale. Les bédouins arabes y mènent une vie nomade, hormis quelques groupes sédentarisés dans les oasis. On ne compte que trois villes dans le Hedjaz : Taïf, Médine et La Mecque, une cité caravanière sise dans une vallée aride. Les Juifs se concentrent pour la plupart dans les villes et font vivre le commerce.
2- Mohammed à la Mecque
Avant toute chose, il faut préciser que la vie de Mohammed ne nous est connue que par quelques allusions dans le Coran et surtout par la "Sira" (ou vie de Mohammed). Mais cette "Sira" comprend bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a été rédigée qu'un siècle après la mort de Mohammed... Voici cependant ce qu'on sait de certain.
Mohammed est un membre de la famille des Hachémites, une branche de la tribu dirigeante des Koreichites tombée dans la misère. Orphelin dès l'enfance, il est recueilli par son grand-père Abd al-Muttalib, puis par son oncle Abu Talib (dont le fils Ali épousera plus tard Fatima, l'une des filles de Mohammed). Pour vivre il devient berger et emmène les troupeaux des voisins paître là où il y a un peu d'herbe verte. Quand Mohammed atteint ses 10 ans, son oncle doit conduire une caravane (un cortège de chameaux portant des marchandises à vendre) vers la Syrie : Mohammed l'accompagne. Il est par la suite embauché comme commis par Khadidja, une riche veuve qui organise des caravanes jusqu'en Syrie. Mohammed parvient à s'en faire épouser : il a alors 25 ans (elle en a 40) et est libéré des privations matérielles.
Dans le même temps Mohammed s'intéresse aux religions venues de Palestine. Il apprend l'histoire biblique en côtoyant les minorités chrétiennes de la Mecque, qui sont pauvres et relativement peu instruites, ainsi que les minorités juives qui sont plus nombreuses et possèdent des savants. Mohammed est dès lors convaincu de l'existence d'un Dieu unique, maître absolu de l'Univers, qui juge les hommes après leur mort.
C'est dans les années 605-610, à l'exemple des ermites chrétiens, qu'il va prendre l'habitude de se se retirer dans des cavernes pour méditer. On sait qu'il rencontra d'ailleurs un ermite chrétien près de la Mecque. Celui-ci appartenait vraisemblablement à une des nombreuses hérésies chrétiennes existant à l'époque (entre l'arianisme, le monophysisme, le nestorianisme...). Cet ermite, au cours des discussions qu'il aura avec Muhammad, va exercer une certaine influence sur le peu cultivé Muhammad et lui inculquer une partie de ses idées. Voici un texte significatif : « Cependant, lors de ses voyages en Syrie, Mohammed avait rencontré le moine chrétien Bahira. Plus tard à Marwa, près de la Mekke, il rencontrait souvent un esclave chrétien du nom de Djabr » (Voir Sirâ du Prophète).
D'ailleurs, il est temps pour Muhammad de se faire prophète. Nous sommes en 610, et toutes ces idées qu'il a lues dans la Bible, qu'il a empruntées aux Juifs et aux chrétiens, il va désormais les prêcher et surtout les utliser à son profit car il se dira l'envoyé d'Allah! Il est bien plus sûrement un de ces illuminés-qui-parlent-au-nom-de-Dieu comme il y en eut tant à cette époque au Proche-Orient (et ce n'est pas si grave, du moment qu'un troupeau de crédules n'ajoute pas foi à ces délires mystiques) ou un gourou opportuniste, car nous avons vu que l'Arabie du VIIème siècle était réceptive au monothéisme et attendait quelqu'un...
Malheureusement, l'état pathologique de Muhammad ne sera pas reconnu par les petites gens illettrées qui seront ses premiers fidèles (les Mohadjirs). Le parvenu Mohammed s'en prend en effet aux riches marchands mecquois (dont il supportait mal la condescendance à son égard). Les réactions des notables iront de la raillerie à l'hostilité franche, à partir du moment où Mohammed lancera ses sbires à l'assaut des caravanes richement chargées.
Après la mort de Khadidja et d'Abu Talib, ce dernier est remplacé à la tête des Hachémites par son frère Abu Lahab (619), qui n'apprécie pas les méthodes de Mohammed. Le manque de protection et l'indignation face aux actes de brigandage commis par la petite secte contraindront celle-ci à s'exiler à Médine en 622 : c'est l'Hégire, point de départ du calendrier musulman (hidjra ; "émigration", avec une connotation vindicative).
3- Mohammed à Médine (622-629)
A Médine, Muhammad trouve deux tribus arabes rivales et trois tribus juives qui décident de mettre fin à leurs conflits en faisant appel à un étranger. Voilà donc Mahomet législateur, ce dont le Coran conserve une trace singulière.
Les Juifs vont jouer un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Muhammad n'avait pas encore eu la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique. Le chef des musulmans se comporte en guerrier. Il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Bientôt, il décide d'en finir avec les Juifs et les chrétiens qui ne le considèrent pas comme un prophète : les Juifs sont massacrés et les chrétiens considérés comme des parias. Mahomet, dès lors, cherchera à se démarquer des religions qui l'avaient inspiré. Il décide brutalement (sur un décret d'Allah, qui ne craint pas la versatilité), que la prière sera désormais tournée vers la Mecque. Incidemment, il se découvre un nouvel ancètre : Abraham, celui de la Bible, ni plus ni moins.
Dates importantes : 623, première victoire des musulmans sur les Mecquois (le mois de ramadan sera désormais situé en fonction de cette date : cela montre l'importance considérable de la guerre en islam) ; 625, défaite cuisante au mont Uhud.
C'est à Médine que le gourou mit la main sur une dizaine de femmes : en particulier Aïcha (elle avait alors six ans et Mohammed eut des relations sexuelles avec elle alors qu'elle avait neuf ans) et Zaynab, qu'il ravit à son fils et épousa grâce à l'autorisation spéciale d'Allah.
4- Deuxième péridode mecquoise (630-632)
En 630, La Mecque tombe par surprise : Mohammed avait signé un pacte en mars 628 qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme il l'explique dans le Coran, la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés.
Mohammed conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge. En 632 le prophète se rend à l'occasion du pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage est désormais interdit à tout "mécréant". Mahomet retourne à Médine où il meurt de maladie.
Une anecdote : Mohammed avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane a retenu que c'est Mohammed qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
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