Gad a écrit :La doctrine centrale de la bible est la doctrine de la rançon.
Quand Jésus était sur terre il n'était ni un Dieu ni un demi-dieu mais un homme parfait (sans souillure-péché). Rançon signifie "prix correspondant".
Si Jésus dans la chair était mi homme mi Dieu il n'eut pas été un prix correspondant. C'est pourquoi il est appelé le "second Adam" car seul Adam (avant qu'il ne pecha) et Jésus furent des hommes parfaits. Dieu a en horreur les creatures "hybrides" et les seules a avoir vécut sur terre furent détruites dans le déluge (les néphillims)
Payer la rançon au Père signifiait aussi sa mort: Jésus dit lui-meme que "c'est pour cette heure (etre mis a mort) qu'il est venu". Puis Jésus une fois son sacrifice (car il est sacrificateur) accompli il a remis cette rançon entre les mains de son Père afin qu'au temps de la résurrection toute l'humanité puisse sortir de la tombe et avoir une seconde chance. Jésus est bien mort sur la croix et sa mort est par exemple relaté précisément dans le psaume 22.
Notre seigneur eut trois natures successives mais jamais deux d'entre-elles en meme temps: il fut spirituel (logos aupres du père-la parole) Il etait "theos" et Dieu "ho theos" donc distinction entre les deux. Puis il s'humilia en s'abaissant a la nature humaine parfaite pour racheter l'humanité. Ayant accompli son sacrifice en étant soumis au Père il eut la récompense de la nature Divine (sa nature actuelle quoiqu'inferieur en degré au Père).
Les ecritures nous enseignent que jésus(logos) est la première des creatures de Dieu. Ce qui est une preuve irréfutable qu'il n'etait pas Dieu lui-meme.
Il a aujourd'hui un nom "au dessus de tout noms" (excepté Dieu) et est a la droite de l'eternel.
Le plus grand négateur du sacrifice jusque dans la mort de Jésus est satan. Donc tout ceux qui nient sa mort en sacrifice savent par qui ils sont influencés.
En fait la notion jésus Mi Dieu mi Humain,ressemble fort à ce qui a été dit par Phillon.
Effectivement que Philon est un penseur juif, contemporain de Jésus.Que Philon a été le plus loin dans la synthèse entre la philosophie grecque et le judaïsme,qu'Il est très influencé par Platon, et aussi, sur certains points, par Aristote et par les stoïciens.
Et en ce qui concerne le Verbe Philon tient de l'Egypte et de Platon cette opposition entre esprit et matière et cette idée que l'esprit (la pensée) est préexistant. Pour Philon, ce sont les pensées de Dieu qui façonnent l'Univers, et les choses matérielles ne sont que les ombres des réalités spirituelles. La pensée de Dieu, son Logos, est une puissance agissante, un intermédiaire entre le Dieu inaccessible et l'homme.
Elle visite volontiers les hommes justes. C'est la sophia du livre de la Sagesse, mais c'est aussi l'homme parfait, image et figure de Dieu. Nous somme donc là, absolument, à la charnière entre toutes les cultures, égyptienne, grecque, juive et chrétienne ; et si l'on cherche à bien comprendre le prologue de Jean il suffit de relire un peu Philon.
Il est que la synthèse entre le christianisme naissant et le platonisme, connue sous le nom de néoplatonisme, vient en grande partie d'Alexandrie.Au début du deuxième siècle, une certaine tendance du christianisme se mit à dire que Jésus était Dieu. Une autre tendance ne suivit pas et ceci suscita un énorme débat, pour employer une expression modérée . qui se déchaîna et s'éternisa sur plusieurs siècles.
Dans ce débat, l'école d'Alexandrie a toujours été du côté de la défense du Christ-Dieu. Sans doute parce que, dans la culture égyptienne, les hommes étaient facilement des dieux ; et aussi parce que, selon Platon, mais aussi selon la gnose, seuls n'existent vraiment que l'Esprit, la Parole. Et la Parole est Dieu. Au contraire, les chrétiens de culture plus sémite (les Ebionites, les Nazoréens), voyaient en Jésus un homme.
Mais voilà qu'Arius (280-336), formé à Antioche, s'installe à Alexandrie et se met à dire que le Fils est une créature du Père et qu'il fut donc un temps où il n'existait pas. Il s'ensuit que le Fils était d'une nature différente de celle du Père. Expulsé et excommunié rapidement par l'Eglise d'Alexandrie, Arius se réfugie à Césarée où il est soutenu par Eusèbe et de nombreux autres évêques orientaux. L'Eglise se divise et l'empereur Constantin, qui veut avant tout la paix civile, réunit un concile à Nicée en 325.
Après une dizaine de mois de tentatives de recherche d'une position de compromis, Constantin finit par imposer le fameux Symbole, dans lequel Jésus Christ « vrai Dieu de vrai Dieu, de même substance que le Père » est finalement Dieu - le Logos - qui descend du ciel pour se faire homme, formule typiquement alexandrine. Constantin précise que tous les évêques qui ne signeraient pas seraient destitués et exilés. Naturellement tout le monde signe, sauf deux évêques qui sont exilés avec Arius. Mais le problème est que la grande majorité des évêques orientaux sont ariens, contre Alexandrie et les évêques latins.
On entre dans une épouvantable période de division pour le christianisme, jusqu'à ce que Théodose 1er soit nommé empereur d'Orient en 379 Très « nicéen », il destitue un grand nombre d'évêques ariens ce qui lui permet ensuite de réunir un concile à Constantinople en 380 et de faire confirmer la foi de Nicée en renforçant le Symbole de ce concile par des précisions sur le Saint Esprit . Le nouveau Symbole de Nicée-Constantinople devient le Credo officiel imposé à tout l'empire. Il contient une première formulation du dogme trinitaire qui est une production alexandrine.