L’
exclusion des femmes de la prêtrise dans
l’Église catholique est de plus en plus considérée comme une
discrimination bien que Rome proclame le contraire.
Les dernières décennies ont été témoins d’une sensibilité qui s’est accrue de manière phénoménale vis-à-vis des droits des femmes et du besoin de
réparer les injustices commises envers elles par le passé.
En 1975, le
Royaume-Uni a voté le Sex Discrimination Act (loi sur la discrimination sexuelle). En 1976, la
Communauté Économique Européenne a passé une directive qui inclut le principe de l’égalité des hommes et des femmes.
Le 18 décembre 1979,
l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une Convention internationale pour
l’élimination de toutes formes de discrimination envers les femmes. Celle-ci a été ratifiée et adoptée comme loi dans la
majorité des pays membres.
Quelles que soient les excuses ou les échappatoires juridiques auxquelles les traditionalistes puissent recourir, dans le monde de demain un
sacerdoce exclusivement masculin apparaîtra comme un anachronisme discriminatoire.
Soutenir qu’aucun individu n’a le droit d’être ordonné est une chose.
Une toute autre chose est de lui
refuser l’ordination sous prétexte qu’il
appartient à un certain groupe, à une certaine classe, à un certain pays.
Ne devrions-nous pas parler de discrimination si tous les Chinois, tous les Mexicains, les Néo-Zélandais étaient exclus de la prêtrise simplement parce qu’ils sont citoyens de Chine, du Mexique ou de Nouvelle-Zélande ?
Pareillement, exclure les femmes pour la simple raison qu’elles sont
femmes est un acte de discrimination.
ref.
http://www.womenpriests.org/fr/theology/discrim.asp