Et comme je te disais dernièrement le travail de F. Shaw à démoli Pietersma
Gnosis,
J'aimerais connaitre précisement les arguments de F.SHAW.
Je vous répète ce que je vous ai déjà dit, PERSONNE ne remet en cause, le fait que les versions d'Aquila, de Symmaque et de Théodotion soient des révisions hébraïsantes, PERSONNE.
Lire : II. LE REMANIEMENT DU TEXTE DANS L'ANTIQUITÉ : LES RÉVISIONS JUIVES,
http://digilander.libero.it/domingo7/Septante.htm.
Concernant Schiffman, Hirschberg, Simon, Honeyman, Herford ou Mimouni
Tous soutiennent que le Nom était bien présent dans le NT plus précisément les écrits des judéo-chrétiens.
Gnosis,
Ne pas confondre les écrits judéo-chrétiens et le NT.
Pourriez-vous me donner des références précises ou ces spécialistes affirment et PROUVENT que le tétragrame était dans la NT originel.
Une paranthèse : La fortune de l'adjectif "judéo-chrétien", c'est qu'il veut tout dire et qu'il ne veut rien dire, ce qui permet, en glissant subrepticement d'une de ses acceptions à une autre, tous les tours de passe-passe rhétoriques. Il peut se référer à la parenté générale du "judaïsme" et du "christianisme", à la composante juive (au sens "ethnique") du christianisme primitif, à des composantes du judaïsme du Second Temple qui s'éloignent du pharisaïsme et vont se rattacher ou non à la "grande Eglise", à des mouvements chrétiens (ethniquement juifs, mixtes ou pas juifs du tout) opposés au paulinisme. Toutes ces lignes de partage étant encore compliquées par d'autres, géographiques et linguistiques, qui ne s'y superposent jamais exactement ("juif" ethniquement ou pas, de n'importe quelle "école" ou d'aucune, "chrétien" de n'importe quelle tendance, on peut être de Judée, de Galilée, de Syrie, d'Egypte, d'Asie Mineure, de Grèce ou d'Italie, et parler araméen ou grec; puis latin, copte, arménien etc.).
même si j'accepte cette infime possibilité que ce soit des revissions judaïsante. Cela ne fait que confirmer la mentalité de comment était traité le Nom en Palestine ou est né le NT
Sauf qu'à une exception près, le tétragramme est inscrit dans ces récensions dans un hébreu archaïque, incompréhensible et illisible pour un juif du 1er siècle.
Un extrait du lien ci-dessus :
"
Au-delà de leur diversité, il existe une relative continuité entre les révisions juives, au point qu'on doit probablement parler de « sur-révisions ». La LXX elle-même est une oeuvre juive, mais dès le début de notre ère les Juifs ont maintes fois retravaillé une forme du texte. Celle-ci s'est ainsi progressivement éloignée de l'original, auquel les réviseurs ne semblent plus avoir recours. Il se crée de la sorte un dédoublement de la transmission : il y a la LXX, telle que le christianisme naissant l'a trouvée et adoptée ; elle se reproduit relativement correctement, à quelques gloses près. Cette adoption suscite probablement, de la part des Juifs, un mouvement de repli : ils se réapproprient la traduction en reprenant à leur compte une forme textuelle déjà révisée sur l'hébreu avant même la polémique antichrétienne (texte de type kaigé, voir infra p. 159) et en la retravaillant profondément."
http://digilander.libero.it/domingo7/Septante.htm
Mais bon supposons qu'il y a eu retouche imaginaire en Palestine, que contient le P Fouad 266?
Que démontre les fait? Des qu'on franchit ce territoire de la Palestine ou est né le NT on y insère le tétragramme.
C'est dans le cadre d'une polémique anti-chrétienne que se sont déroulées ces révisions.(voir ci-dessus)
Les chrétiens en Palestine jusqu’à l'an 70 étaient considérés comme des juifs, ils pratiquent la circoncision, rite de purification et d'autre coutumes de la loi, D’après toi il auraient altérer le livre sacré? Eh oui nous sommes en Palestine et non en egypte!!!!
Gnosis,
Vous négligez un point important, les chrétiens se sont servis de la LXX grecque et NON du Texte hébreu (TM).
Autre choses, L'analyse
littéraire et
rhétorique du NT, indiquent que les chrétiens utilisaient les termes "Père", "Seigneur" pour désigner Dieu.
Romains 14,Paul, commente et justifie l'emploi de kurios par le verbe grec apparenté kurieuô: "Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur (tô kuriô); et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur (tô kuriô). Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons donc au Seigneur (tou kuriou). Car si le Christ est mort et a repris vie, c'est pour être-seigneur (kurieusè) des morts et des vivants." Remplaçons "le Seigneur" par un nom propre et non seulement le jeu de mots disparaît, mais l'argument n'a plus aucun sens.
Alors ma première question est la suivante: Pour quel motif les judéo-chrétiens, qui n’étaient autre que des juifs (reconnaissant le messie), auraient-il substituer le grand nom puisque à travers les siècles et encore de nos jours cela n'a jamais était effectué dans le livre sacré des juifs?
Gnosis,
Ces chrétiens n'ont rien inventé. La leçon kurios n'a pas attendu le christianisme (voir Philon), encore moins un christianisme "post-apostolique" (cf. Paul), pour s'imposer, dans le Pentateuque comme dans les textes traduits plus tard. Apparemment ces juifs de palestine qui ont privilégiés l'AT grec, ont hérité de cette tradition, au grand désarroi des autorités rabbinique, qui vont procéder à des révisions hébraïsantes de la LXX pour contrer ce phénomène.
Par souci de marquer la transcendance de Dieu, le judaïsme, dès avant l’ère chrétienne, mettait quelque réserve à utiliser les désignations que lui fournissait l’écriture, notamment le tétragramme. Le judaïsme utilisait volontiers des désignations indirectes : le Nom, la Présence, la Gloire, le Ciel, la Puissance... Dans les évangiles, des faits similaires sont attestés : le passif est particulièrement bien représenté dans les paroles de Jésus (par ex. Mc 10,40 et sa « traduction » en Mt 20,23) et suffit souvent à évoquer Dieu; parfois on trouve un indéfini (comme en Lc 6,38) ou les désignations juives de Ciel (par ex. Lc 15,18-21) et de Puissance (Mc 14,62; noter la « traduction » faite en Lc 22,69).
Les auteurs du NT ont hérité de nombreuses traditions qui évitaient le tétragramme. L'analyse littéraire et rhétorique du NT porte un coup fatal à un tétragramme originel.
Gnosis,
J'ai une question importante à vous poser :
A propos du NT, je me demande si la Watchtower s'est jamais prononcée clairement sur la (ou les) FORME(S) du "nom divin" qu'elle suppose avoir été employée(s) dans les "manuscrits originaux".
OU BIEN
1) il s'agit d'une forme
illisible et imprononçable pour un lecteur grec (hébreu archaïque ou ΠΙΠΙ = PIPI), ce qui ruine sa doctrine d'un nom effectivement lu et prononcé, OU BIEN 2) il s'agit d'une transcription lisible et prononçable en grec, et Iaô , dès lors, quitte à "transcrire" (sans texte réel), pourquoi ne pas transcrire Iaô ?
Gnosis,
Philippes refuse (ou est incapable) de répondre à cette simple question : Comment expliquer que dans la TMN, le tétragramme soit TOTALEMENT ABSENT de sept épîtres ?
Hé homère la récréation est terminée! Ne te fiche pas de moi s'il te plait!
Philippe,
Je n'arrive plus acceder à ce lien. Je n'ai jamais dit que ce spécialiste était d'accord avec moi à 100 %, mais qu'il reconnaissant la valeur et la pertinence du travail Pietersma.