mais de quelle justice parlez vous? D'une justice qui bafoue la liberté et l'égalité, est-ce là votre justice? Vous qui vous targuez d'interroger votre foi, interrogez-vous aussi votre justice et les bases sur lesquelles elle repose.qu'en toute justice
Qu'y trouverez-vous donc, le pardon certes mais sans rédemption le voleur à la main coupée sera toujours infirme et la punition permanente. Vous pourrez vaticiner à l'envi sur la valeur rédemptrice de la sanction le voleur restera marqué et diminué à vie et ne pourra jamais pleinement réintégré la société. Cela c'est une contradiction majeure; rendre le malheur pour le malheur, le mal pour le mal, avec au final la punition comme seule finalité. C'est une justice de cour de récréation: "tu m'as fait ça je te fais ça" sans plus de réflexion sur les conséquences sociales et sociétales. C'est sans doute pour cela que la plupart des pays musulmans l'ont abandonnée, quel désaveu pour une prescription "divine"
Parlons de l'apostasie que la charia sanctionne par la mort, l'islam est-il si peu sûr de lui-même qu'il menace de mort les défections? les sociologues des religions décrivent l'islam comme une religion ouverte/fermée dans laquelle on peut entrer facilement mais dont on ne peut sortir et on est obligé d'y rester par la contrainte légale et sociétale. C'est donc une religion qui pour subsister admet la contrainte physique tout comme sa justice réprime dans le sang ce qu'elle juge nocif ou déviant. C'est ni plus ni moins que de la maltraitance dans tous les aspects de la vie humaine et cette maltraitance vaut pour seule pédagogie: le bâton d'abord et la vague carotte du paradis comme viatique. Quid de la recherche du bonheur, de la liberté et de la charité? la vie encadrée et contrainte comme seule perspective, un état de minorité permanente pour les hommes et encore plus pour les femmes où Dieu dicte et à qui on ne peut rien refuser, à commencer par lui-même. Un Dieu, qui n'aime pas et qu'il est impossible d'aimer car il ne sait que s'imposer, si besoin la violence.
Vous êtes bien loin de l'enfant naissant dans une mangeoire, cet enfant Dieu, Fils de l'homme et Fils de Dieu que vous refusez car précisément il est l'antithèse du votre.




