Et dans le Rouleau d'Isaie de la mer morte par exemple (100-150 ans Av J.C) environ, le Nom de Dieu s'y trouve des centaines de fois! De nos jours prenez une Bible année 2010 par exemple vous ne trouverez dans cette partie en générale, AUCUNE MENTION DU NOM DE Dieu, si ce n'ai le mot "Seigneur". Question: Pourquoi choisir "Seigneur" et non "le tétragramme=Nom de Dieu"= JéHoVaH/YaHWeH? Est-ce pour suivre la tradition, la superstition? Le copiste qui à l'époque du rouleau d'Isaie à laissé le tétragramme avait-il tort? Avait-il raison? A t-il suivit la tradition? Ceux qui par la suite vont reprendre la copie d'Isaie ont -ils eu tort de ne pas laissé le tétragramme? Ont-ils eu raison de le remplacer par "seigneur"? Si donc cela c'est passé de la sorte pour Esaie pourquoi cela n'aurait pas eu lieu pour le NT? De plus plusieurs spécialistes enseignent par exemple que le livre de Matthieu fût d'abord rédigé en hébreu si l'auteur de ce mss hébraïque disparut s'est servit du rouleau d'Isaie de la mer morte, il a donc vue le tétragramme dans plusieurs passages. Par conséquent les passages du NT reprenant les passages d'Esaie peuvent très bien dans ce livre de Matthieu en hébreu qui a existé, avoir repris le tétragramme.
a+
Philippes,
Vous n'avez répondu à AUCUNE de mes questions, pourtant des questions simples !!!
Votre argumentation est spéculative et sans réel fondement.
Le "Notre Père" est une variante chrétienne d'une prière juive qui a évolué différemment dans le judaïsme rabbinique:
http://stehly.perso.infonie.fr/qaddich1.htm
elle s'inscrit dans une tradition où la prononciation effective du nom ne joue aucun rôle, où seul "le Nom" joue comme référence allusive et autonome.
Dans la tradition juive le tétragramme devient imprononçable, "ineffable" et n'est plus évoqué que par substitution (adonay, kurios, Seigneur, elohim, theos, Dieu) ou par allusion (
ha-Shem,
le Nom)
Le NT réutilise très souvent la mystique juive contemporaine du "Nom" (le nom qu'on invoque, qui sauve, et aussi qu'on sanctifie) pour l'appliquer à Jésus -- ainsi dans Jean où le Père donne son "nom" au Fils, qu'il "sanctifie" (10,36; 17); aussi 1 Pierre 3,15 et Exode 23,21, où Yhwh dit de l'"ange" qui conduira Israël en Terre promise "mon nom est en lui".
S'il fallait à tout prix trouver un contenu à ce "nom" donné au Fils j'irais plutôt le chercher du côté du égô eimi, "moi, je suis", l'affirmation divine énigmatique tirée de la Septante d'Isaïe (41,4; 43,10 etc.) et que Jésus, régulièrement, fait sienne (8,24.56 etc.). Mais ce n'est pas, à proprement parler, un "nom".