Vous faites un amalgame de versets traitant de sujets différents.Luxus a écrit : C'est déformé le sens du verset. Quand un nuage est venu dérober Jésus, il ne te viendrait pas à l'esprit de dire qu'il était dans les cieux. Quand en Apocalypse, il est dit que Jésus vient " avec les nuées ", il ne te vient pas non plus à l'esprit de remplacer " nuées " par " cieux ". Quand Matthieu dit qu'un signe apparaîtra dans le ciel, il ne te viendrait pas à l'esprit qu'il s'agit des cieux spirituels.
Un vrai nuage est venu dérober Jésus à la vue de ses apôtres. Personne ne le nie car il s'agit d'un texte descriptif.
Cependant les chrétiens, à partir de texte descriptif ont créé des symbolismes.
Jésus a bien porté son poteau de supplice... et Paul encouragera les chrétiens à porter aussi leur poteau de supplice. Mais qui parmi vous oserait affirmer que Paul fait référence à un vrai poteau pour tout le monde.
Jésus a bien expliqué que les pécheurs non pardonnés seraient passibles de la Gehenne, soit la décharge publique de Jérusalem où les corps des malfaiteurs étaient brûlés. Jacques, ou d'autres, écrivant à des chrétiens non juifs de Grèce ou d'ailleurs ,qui ignoraient absolument l'existence de cette vallée de Hinnom, a pourtant cité ce mot parce qu'il était devenu un symbole d'une réalité bien différente de la Gehenne initiale et géographique.
Ce n'est donc pas en prouvant qu'il y avait pour Jésus un vrai poteau de supplice que tu prouveras pour autant que Paul envisageait aussi une lecture littérale de ses paroles.
Ce n'est pas en montrant sur une carte la vallée de Hinnom que tu démontreras que toutes les références à ce mot doivent se comprendre littéralement.
De même, ayant vu Jésus monter au ciel comme il l'a fait, parce qu'ils devaient en être témoins, alors les chrétiens oints ont utilisé l'expression liée au nuage pour indiquer, symboliquement, qu'ils iraient au ciel aussi.
Au contraire. A partir de quel moment les chrétiens ont-ils cessé de voir Jésus ? Dès lors où un nuage, une nuée, est venu le cacher à leur yeux. La nuée devient le symbole de la disparition, de l'invisibilité de Jésus.Luxus a écrit :D'ailleurs ton hypothèse : " dans les nuées " = " dans les cieux ", tombe à l'eau quand on lit le reste du verset. En effet, le verset poursuit en disant : " emportés dans des nuages à la rencontre du Seigneur ".
Ils sont emportés dans les nuages pour aller rencontrer le Seigneur, c'est qu'ils ne sont pas aux cieux. Ainsi l'expression " dans les nuées " ne peut pas signifier " dans les cieux ".
Si donc les chrétiens oints sont "pris dans les nuages" et avec la même symbolique qui faisait que c'est le nuage qui rompait le lien visible entre la terre et le ciel, alors le nuage reste un symbole des cieux.
Tu restes avec ta lecture littérale. Le mot grec rendu par "enlevés" a le sens premier d'être pris.Luxus a écrit :Encore une fois, c'est tout simplement impossible. C'est à la fin du verset que Paul dit qu'ils seront toujours avec Jésus. D'ailleurs j'ai déjà expliqué ceci plusieurs fois dans ce topic.
(1 Thessaloniciens 4:17)
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Tu le retrouves en Mat 11:12 où il est traduit par "s'en emparer". Idem Mat 12:29. Il y a une idée de soudaineté que tu retrouves par l'expression "en un clin d'oeil" de I Cor 15.
De même tu traduis "sur" des nuées, alors que le verbe grec ἐν signifie "dans" les nuées.
C'est insidieux mais traduire par "sur" donne l'impression d'un moyen de transport ce qui influence la lecture abusivement.
Comme Jésus a disparu caché par un nuage et non pas emporté sur un nuage, tu n'as pas non plus la stricte similitude du moyen de transport. En fait le nuage n'a joué aucun rôle sauf à cacher Jésus de la vue de ses apôtres.
Et je réponds enfin à ta réflexion sur la dernière partie du verset.
Imagine que l'expression "dans un nuage" soit une image employée par les chrétiens et Paul pour définir le fait d'aller au ciel, tout simplement.
Alors le texte se comprendrait ainsi : " Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble avec eux au ciel, pour y retrouver Jésus ,et ainsi nous serons toujours avec lui.
Et comme c'est bien au ciel qu'ils seront toujours avec lui, la dernière phrase qui se veut une confirmation de la précédente trouve toute sa logique.