Tu confonds "conscience" et "être conscient". L'inconscient fait partie de la conscience au même titre que le conscient. Il y a une grande partie de toi-même et du réel dont tu n'es pas conscient, mais l'écran de la conscience peut s'agrandir.glub0x a écrit : Prouve ce passage
Moi j'ai plutot l'impression que lorsque je dors ma conscience cesse d'être.
Je ne me rappel de rien au mieux j'ai fait des reves mais bon... Les reves ne sont pas la majeure partie de sommeil. De toute facon même quand je reve je ne semble pas tres conscient...
Bref tu me dis que je pars du principe que la conscience est materielle puis tu semble toi partir du principe que la conscience transcende l'humain alors je suis un peu déçu.
C'est possible, je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que je n'ai utilisé que des mots simples et des concepts naturels que tout le monde peut appréhender. Je ne fais pas dans la complexification à outrance qui semble n'avoir jamais de fin.glub0x a écrit :Les deux autres paragraphes je les ai pas comprit, je dois être trop materialiste.
Quand nous nous connaissons seulement par le truchement du contenu, nous pensons également savoir ce qui est bon ou mauvais pour nous. Nous faisons la distinction entre les événements qui sont "bons pour moi" et ceux qui ne le sont pas. Il s'agit d'une perception fragmentée de l'intégralité de la vie au sein de laquelle tout est relié, au sein de laquelle chaque événement a sa place et sa fonction. Cependant, la totalité est plus que l'apparence superficielle des choses, plus que la somme totale de toutes ses parties, plus que tout ce que notre vie ou le monde contient.
Derrière la succession parfois aléatoire ou même chaotique des événements, dans notre vie et dans le monde, se cache le déploiement d'une raison d'être et d'un ordre supérieurs. Ceci est gracieusement exprimé dans le dicton zen suivant : "La neige tombe, avec chaque flocon à la bonne place".
Nous ne pouvons jamais comprendre cet ordre supérieur par la pensée parce que tout ce à quoi nous pensons concerne le contenu. L'ordre supérieur, quant à lui, émane du domaine sans forme de la conscience, de l'intelligence universelle. Mais nous pouvons parfois en avoir un aperçu. Beaucoup plus encore, nous pouvons nous syntoniser sur lui, c'est-à-dire devenir des participants conscients au déploiement de cet ordre supérieur.
Quand nous allons dans une forêt qui n'a pas été touchée par l'homme, le mental ne voit que désordre et chaos. Il ne peut même plus faire de distinction entre la vie (le bien) et la mort (le mal) puisque la vie pousse partout à partir de matières mortes et pourries.
C'est seulement lorsque nous sommes suffisament silencieux intérieurement et que le bruit des pensées s'amenuise que nous devenons conscients de l'harmonie qui est cachée derrière ce chaos, conscients du sacré, de l'ordre supérieur qui fait que tout a exactement sa place et ne pourrait être autrement.
Le mental se sent beaucoup plus à l'aise dans un parc aménagé parce que c'est la pensée qui l'a planifié. Il n'a pas pousé organiquement, tout seul. Il existe un ordre que le mental peut comprendre, alors que dans la forêt, il y a un ordre insaisissable, que le mental qualifie de chaos.
Ce dernier se situe au-delà des catégories de bien et de mal du mental. Nous ne pouvons le comprendre par la pensée, mais nous pouvons le sentir quand nous renonçons à la pensée, quand nous devenons calme et vigilant et que nous n'essayons plus de comprendre ni d'expliquer. C'est seulement à ce moment-là que nous pouvons devenir conscient de l'aspect sacré de la forêt.
Dès l'instant où nous sentons cette harmonie cachée, cet aspect sacré, nous réalisons que nous n'en sommes pas séparé. Et quand nous réalisons cela, nous participons consciemment à ce sacré. C'est le propre de la nature que de nous remettre en harmonie avec la totalité de la vie.