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Chaque jour en Europe 1 femme sur 5 est victime du violence

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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florence.yvonne

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Ecrit le 01 déc.06, 04:59

Message par florence.yvonne »

John a écrit :Tout ce que tu as mis explique une seul acte alors que la violence englobe tous ce que tu as mis.

Au fait :
violenter = d'apres mon dictionnaire : V.T violer une femme

Alors que:

Viloer = transgresser, enfreindre
et c'est ca qui est plus proche aux titre.
on transgresse quelque chose, on ne transgresse pas quelqu'un, cherche la définition du mot transgresser avant de dire n'importe quoi

PS : idem pour enfreindre, on peut enfreindre une interdiction, une loi, pas une femme

florence.yvonne

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Ecrit le 01 déc.06, 05:03

Message par florence.yvonne »

allé, je te fais une fleur, j'ai cherché pour toi

TRANSGRESSER, verbe trans.
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TRANSGRESSER, verbe trans.
A. Ne pas respecter une obligation, une loi, un ordre, des règles. Synon. contrevenir à, désobéir à, enfreindre. Transgresser les commandements de Dieu, la loi divine, chrétienne, son/ses devoir(s), les règles de la logique; transgresser la Constitution, le protocole, la foi jurée. Monseigneur, répondit le laquais avec un respect prosterné (...) si j'ai osé transgresser la consigne, ce n'est pas sans de bonnes raisons. M. le marquis de Bruyères est là qui voudrait parler à M. le duc pour affaire d'honneur (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 227). « (...) M. Gide veut être un pécheur, il désire des lois pour goûter le plaisir de les transgresser, il réclame des actions défendues (qu'il est délicieux de les accomplir!...) (...) » (GIDE, Journal, 1910, p. 298).
Part. passé adj. L'expiation qui n'est pas consentie n'élève pas, elle venge seulement la loi de justice transgressée (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 199).
Empl. abs. Mais ne prête pas l'oreille à ses tentations; avertis ta Plus Faible; profite d'avoir appris d'un exemple terrible la récompense de la désobéissance: ils auraient pu demeurer fermes; cependant ils tombèrent; qu'il t'en souvienne, et crains de transgresser (CHATEAUBR., Paradis perdu, 1836, p. 75). Puisque chaque moi est, en lui-même, foncièrement criminel envers l'État et le peuple, sachons reconnaître que vivre, c'est transgresser. À moins d'accepter de mourir, il faut accepter de tuer, pour être unique (CAMUS, Homme rév., 1951, p. 87).
P. ext. Aller contre ce qui est habituel, ce qui semble naturel. Trois poèmes suffisent à faire un poète immortel. Circonstances biographiques, sensations, lectures, écritures d'autrefois, mythes, y sont proprement méconnaissables. Transgressés, dévorés, ne ressemblant plus à ce qu'ils furent (DURRY, Nerval, 1956, p. 164).
B. Aller au-delà d'une limite.
1. [Dans l'espace] Traverser, franchir. Je suis Henry; du moins, Reine, je suis son âme Qui par sa volonté, plus forte que l'Enfer, Ayant su transgresser toute porte de fer Hélas! vient pour te dire avec cette voix morte Qu'il est d'autres amours encor que ceux d'ici (VERLAINE, Œuvres compl., t. 1, Jadis, 1884, p. 378). Déjà il m'arrivait de souhaiter transgresser le cercle où j'étais confinée. Une démarche, un geste, un sourire me touchaient: j'aurais voulu courir après l'inconnu qui tournait le coin de la rue (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 56).
GÉOL. [Le suj. désigne la mer] Avancer sur la côte au-delà des limites antérieures. Quand, dans une série de couches concordantes (...), les couches supérieures s'avancent plus loin que les couches inférieures, on dit de cette disposition qu'elle est transgressive, parce qu'elle dénote que la mer a transgressé peu à peu ses limites pour faire des dépôts de plus en plus étendus (BOULE, Conf. géol., 1907, p. 38).
2. Au fig. Dépasser ce qui paraît naturel, possible, sortir d'un cadre donné. Par une imprudence fatale, ayant tantôt méconnu, tantôt transgressé sa limite, il s'est lancé dans un dédale d'erreurs et d'infortunes (VOLNEY, Ruines, 1791, p. 46). Les néo-platoniciens du IIIe siècle et leur maître Plotin, réagissaient eux aussi contre la dictée des sens, contre le culte du visible et du palpable, aspiraient à les transgresser (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 131).
Prononc. et Orth.: [], [-], [--], (il) transgresse [-]. PASSY 1914, MARTINET-WALTER 1973 [-] (MARTINET-WALTER 13/17). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1385, 30 mai transgresser le deffence (Reg. de la loi, Arch. de Tournai ds GDF. Compl.), rare av. le XVIe s., v. TRÉNEL, p. 214; 2. 1520 intrans. « franchir pour parvenir au delà » (G. MICHEL, tr. Suétone, IV, 139 ro ds HUG.: transgressant jusques en Euphrate); 1572 éd. trans. (G. DU BELLAY, Mém. l. V, 138 ro ds GDF.: transgresser les bornes [...] de son royaume). Dér., à l'aide de la dés. -er, du lat. transgressus, part. passé de transgredi « traverser, franchir », fig. « dépasser, excéder la mesure », cf. lat. chrét. transgressae legis invidia (IVe s., ST HILAIRE), transgressa prohibitione (IVe-Ve s., ST AUGUSTIN ds BLAISE Lat. chrét.). De transgredi et ses altér. vulg. transgredire (VIIe s., LATHAM), transgredere (Gl. Reichenau; 802 transgredere praeceptum ds DU CANGE; v. aussi TRÉNEL, p. 214, note 2), les empr. m. fr. transgredir « transgresser (une loi) » (ca 1350 [part. prés. subst.] GILLES LI MUISIS, Poésies, I, 26 ds T.-L.) et transgreder « id. » (1488 ds GDF.). Cf. dès ca 1175 le subst. transgression*. Fréq. abs. littér.: 85.
DÉR. Transgressif, -ive, adj. a) Géol. Qui correspond à, résulte d'une transgression. Dans les mêmes falaises, on peut observer des cordons de silex entrecroisés, discordants et transgressifs, soulignant dans la perfection les mouvements qui ont affecté la craie en voie de dépôt (CAYEUX, Causes anc. et act. géol., 1941, p. 64). V. supra ex. de Boule. b) Océanogr. Il s'agit d'un poisson [la morue] vivant en eau froide (...) qui s'écarte des eaux dites transgressives, c'est-à-dire des masses chaudes remontant des régions tropicales vers les côtes septentrionales de l'Europe (BOYER, Pêches mar., 1967, p. 63). [], [-], [--], fém. [-i:v]. 1res attest. a) 1842 « qui passe par dessus ou au delà » (Ac. Compl.), 1866, 2 janv. géol. à propos de couches de terrain se déposant sur les précédentes stratification transgressive (ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 62, p. 46), b) id. « qui transgresse une loi » (Ac. Compl.); de transgresser sur le modèle de progressif* (FEW t. 13, 2, p. 204a, note 1).

ENFREINDRE, verbe trans.
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ENFREINDRE, verbe trans.
Ne pas respecter quelque chose qui oblige; contrevenir à une disposition émanant d'une instance supérieure (loi, traité, convention), qui oblige l'individu à faire ou à éviter de faire. Enfreindre un traité (Ac. 1798-1932). Enfreindre la/une/cette défense. Le Duc répliqua qu'il avait saisi les terres de ses-dits vassaux parce qu'ils avaient enfreint la paix de Pontoise (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1824, p. 43) :

1. ... l'ignorance et la cupidité! Voilà la double source de tous les tourmens de la vie de l'homme! C'est par elles que, se faisant de fausses idées de bonheur, il a méconnu ou enfreint les lois de la nature dans les rapports de lui-même aux objets extérieurs, et que, nuisant à son existence, il a violé la morale individuelle...
VOLNEY, Les Ruines, 1791, p. 48.

2. Le mal moral introduit par une volonté libre, dans un univers créé, met directement en jeu la relation fondamentale de dépendance qui unit la créature à Dieu. L'interdiction si légère, et pour ainsi dire gratuite, dont Dieu avait frappé l'usage parfaitement inutile à l'homme d'un seul des biens mis à sa disposition, n'était que le signe sensible de cette dépendance radicale de la créature. Accepter l'interdiction, c'était reconnaître cette dépendance; enfreindre l'interdiction, c'était nier cette dépendance et proclamer que ce qui est bon pour la créature est meilleur que le bien divin lui-même.
GILSON, L'Esprit de la philos. médiév., 1931, p. 122.

Prononc. et Orth. : [], (j')enfreins []. Ds Ac. 1694-1740, s.v. enfraindre. À ce sujet, cf. la rem. de FÉR. Crit. t. 2 1787 : ,,M. de Dacier écrit enfraindre avec un a : c'est contre l'usage et l'analogie``. Ds Ac. 1762-1932 sous la forme mod. Conjug. cf. craindre et empreindre. Étymol. et Hist. 1er quart XIIe s. « violer (une loi, un engagement) » (Lois de Guillaume le Conquérant, éd. J. E. Matzke, 2 : E ki enfreint la pais le rei). Enfraindre, forme usuelle en a. fr. (cf. T.-L.; enfreint, supra étant une graphie dial.) est issu du lat. vulg. *infrangere, réfection du lat. class. infringere « briser » d'apr. le simple frangere « id. ». Enfreindre d'apr. infringere. Fréq. abs. littér. : 154.

John

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Ecrit le 01 déc.06, 05:12

Message par John »

florence_yvonne a écrit : on transgresse quelque chose, on ne transgresse pas quelqu'un, cherche la définition du mot transgresser avant de dire n'importe quoi

PS : idem pour enfreindre, on peut enfreindre une interdiction, une loi, pas une femme
C'est pas moi qui a mis les definitions dans le dictionnaire
C'est un dictionnaire Larousse.

Si je te suis, vous faites des dictionnaires faux pour nous ????

:D

Et puis pour violer les mot est tres large, et il ne s'agit pas d'actes sexuel , on peut pas exemple violer une loi ... c'est ca ou non.

Toute facon je ne suis pas fort en francais mais mon dictionnaire est plus fort que moi et toi (je pense) alors je me fier a lui ...

florence.yvonne

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Ecrit le 01 déc.06, 05:47

Message par florence.yvonne »

dans l'article, par violenter, il est question de femmes battues, pas violées, le sens du mot est à regarder dans son contexte, dans le cas de ton article, il n'est absolument pas question de viol, mais d'agressions.

John

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Ecrit le 01 déc.06, 05:55

Message par John »

florence_yvonne a écrit :dans l'article, par violenter, il est question de femmes battues, pas violées, le sens du mot est à regarder dans son contexte, dans le cas de ton article, il n'est absolument pas question de viol, mais d'agressions.
Ok et que pense tu ce ces 46 millions de femmes qui subissent quotidiennement de la violence ( sexuelles, physique, psychologique....) ?

florence.yvonne

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Ecrit le 01 déc.06, 06:00

Message par florence.yvonne »

le seul dictionnaire qui doit faire référence, est le dictionnaire de l'académie française et il dit

VIOLER, verbe trans.
A. Violer qqn. Avoir par la force un rapport sexuel avec quelqu'un, sans son consentement. Synon. forcer, outrager, violenter. Un citoyen vient d'être condamné par la cour de Quimper aux travaux forcés pour avoir violé ses trois filles et son fils âgé de seize ans (FLAUB., Corresp., 1875, p. 223). Les adolescents qui trouvent du plaisir à violer les cadavres de belles femmes mortes depuis peu (LAUTRÉAM., Chants Maldoror, 1869, p. 151). Le bruit se répandit que M. de Charlus avait été mis à la porte de chez les Verdurin au moment où il cherchait à violer un jeune musicien (PROUST, Prisonn., 1922, p. 319).
Empl. abs. L'armée impériale, forte de cent mille hommes, fut détruite devant Prague (...). On brûle, on pille, on viole (DU CAMP, Hollande, 1859, p. 236).
Empl. adj. et subst. (Femmes) violées. Cette toute jeune femme venait témoigner pour des milliers d'autres: toutes celles que le viol a marquées à jamais. Deux cents à trois cents victimes chaque année qui comparaissent devant les assises un chiffre qu'il faut multiplier par cent pour avoir le nombre réel des violées (Le Nouvel Observateur, 24 oct. 1977, p. 61, col. 4).
B. Violer qqc.
1. [Le compl. d'obj. désigne un inanimé abstr.]
a) Agir en opposition à une loi, à une règle. Synon. contrevenir à, enfreindre, manquer à, transgresser. Violer les commandements, la constitution, la grammaire. Assassins, sacrilèges, Vous violez les loix dans leurs saints privilèges! (LAYA, Ami loix, 1793, V, 3, p. 107). Rien à vous reprocher, mon petit? Si. Réfléchissez un peu. D'abord, vous avez violé la règle du jeu (DUHAMEL, Combat ombres, 1939, p. 257).
b) Agir à l'encontre de quelque chose que l'on doit respecter. Violer la neutralité, la paix; violer un engagement, les principes, un secret, un serment, un traité, des vœux. Là se trouvaient des choses qu'il y avait jetées, les confiant à la discrétion de son tiroir, mais qu'il n'aurait voulu rendre publiques à aucun prix; ce n'est pas moi, certainement, qui violerai cette réserve en révélant leur contenu (WARCOLLIER, Télépathie, 1921, p. 336).
2. [Le compl. d'obj. désigne un lieu]
a) Ne pas respecter le caractère sacré de quelque chose. Synon. profaner, souiller. Violer une sépulture. Le bonheur n'est pas fait pour nous: téméraire, tu as violé le temple du Seigneur (COTTIN, Mathilde, t. 2, 1805, p. 278). Chez nous, en 1793, on viole le tombeau du roi Dagobert, après avoir brisé sa statue (MORAND, Londres, 1933, p. 217).
Littér. [Le compl. d'obj. désigne un espace vierge, un sanctuaire naturel] Existe-t-il des admirateurs de Guérin, parmi ces hommes dont les moteurs violent le silence des espaces infinis? En descendant d'un avion, qu'aurait pensé Maurice? (MAURIAC, Journal 3, 1940, p. 240).
En partic. Pénétrer militairement de manière illégale dans un pays. Si mon pays avait attaqué l'Allemagne, surpris sa frontière, violé la Belgique... (GIRAUDOUX, Suzanne, 1921, p. 161).
[P. méton. du compl. d'obj.] La nouvelle que les Allemands avaient violé la frontière, avait commencé de courir (JOFFRE, Mém., t. 1, 1931, p. 237).
b) Ouvrir, pénétrer avec effraction. Ouvrez, ou j'enfonce la porte. En voilà une sévère: nous sommes en plein Congo. Qu'on vienne encore vanter les autorités! voilà de leurs coups; on viole les domiciles des citoyens à une heure après minuit. Es-tu mort, Jérôme? Non, Malvina, mais peu s'en faut, lui dis-je. (...) j'avais à peine prononcé ces mots, que les panneaux de la porte volèrent en éclats (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 143).
P. métaph. À cause de la vaste surface vitrée, l'appartement était littéralement violé par la lumière: il n'y avait pas de persiennes (CAMUS, Exil et Roy., 1957, p. 1632).
Prononc. et Orth.: [], (il) viole []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1100 « ouvrir, pénétrer dans un lieu sacré ou protégé par la loi » (Roland, éd. J. Bédier, 1524); 1623 violer les tombeaux (J. AUVRAY, Le Banquet des muses, 271); 1739 violer l'asyle d'un couvent (Marquise DU TENCIN, Le Siège de Calais, 28); 1837 violer le domicile (BALZAC, Corresp., p. 326); 2. ca 1155 « agir en opposition à quelque chose; transgresser » (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 10063: la trive eüssent violee); 1558 violer la loy (DU BELLAY, Les Regrets, 134, éd. J. Jolliffe, p. 209); 1580 violer des preceptes (R. GARNIER, Antigone, 1822 ds IGLF); 1671 violer le secret de (Le Père D. BOUHOURS, Entretiens Aristide et Eugene, 94); 3. ca 1170 « abuser d'une femme » (Quatre Livres des Rois, éd. E. R. Curtius, p. 82). Empr. au lat. violare « traiter avec violence », « violer », « profaner, outrager », dér. de vis « force, violence ». Fréq. abs. littér.: 1 236. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 2 340, b) 1 355; XXe s.: a) 2 260, b) 1 169.
DÉR. 1. Violable, adj., rare. Qui peut être violé. a) [Corresp. à supra A] Je restais donc avec lui, Madeleine et trois bonnes, dont une Alsacienne qui ne parle pas un mot de français, et deux jeunes filles du pays, violables à merci (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1914, p. 443). b) [Corresp. à supra B] Cette sépulture des marins n'est plus violable par aucune main humaine (LOTI, Mon frère Yves, 1883, p. 369). []. 1re attest. 1380 (ROQUES t. 2, no 13268); de violer, suff. -able*. 2. Violement, subst. masc., vx. a) Synon. de viol (v. ce mot A ). (Dict. XIXe et XXe s.). b) Synon. de violation (ibid.). []. Att. ds Ac. 1694-1878. 1res attest. a) 1316-28 « violation » (Ovide Moralisé, V, 1554, éd. C. De Boer, t. 2, p. 221), b) 1559 « viol » (MARGUERITE DE NAVARRE, Heptameron, 44 ds HUG.), 1704 Trév. note ,,En ce sens on dit plutôt viol``; de violer, suff. -ment2*. 3. Violeur, -euse, subst. Personne qui commet ou a commis un viol. a) [Corresp. à supra A] Comment d'homme pieux, il devint soudain satanique, d'homme érudit et placide, violeur de petits enfants, égorgeur de garçons et de filles (HUYSMANS, Là-bas, t. 1, 1891, p. 82). b) [Corresp. à supra B] Sortez d'ici... voleurs d'âmes... Sortez d'ici, violeurs de consciences... Sortez d'ici, crocheteurs de portes des moribonds! (MAUPASS., Contes et nouv., t. 2, Marquis de F., 1886, p. 70). [], [-ø:z]. 1res attest. a) 2e moit. XIIe s. violeres « qui fait violence; bourreau » (ADGAR, Le Gracial, éd. P. Kunstmann, p. 252, vers 151), b) ca 1350 id. « qui fait violence à une femme » (JEHAN D'ARKEL, Li Ars d'Amour, II, 95, Petit ds GDF.), c) 1361 « celui qui transgresse quelque chose » (Ordonnances des Rois de France, t. 3, p. 562: violeurs ou trespasseurs de nostre presente sauve-garde), d) fin XIVe s. violeur de moustiers (EUSTACHE DESCHAMPS, Balade de Moralité, éd. De Queux de St Hilaire, t. 1, p. 76); de violer, suff. -eur2*.

VIOLENTER, verbe trans.
A. Violenter qqn
1. Exercer des violences à l'encontre de quelqu'un. Il violentait ses élèves, les traitait de brutes et cachait des idées avancées, sous sa raideur correcte à l'égard du curé et du maire (ZOLA, Terre, 1887, p. 56). Si je violentais tous les hommes, je serais seul au monde, et perdu. Si je fais d'un groupe d'hommes un troupeau, un bétail, je réduis d'autant le règne humain (BEAUVOIR, Pyrrhus, 1944, p. 116).
En partic. Violer. La vue de cet homme (...) qui le surprenait ainsi se livrant aux brutalités d'un soudard, violentant une jeune fille sans défense, produisit sur M. de Beaupréau la stupeur qu'il aurait éprouvée à l'aspect de la tête de Méduse (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 1, 1859, p. 216). Grâce à la valeur de leur franc, ils pillent nos boutiques. Trop lâches pour violenter eux-mêmes nos femmes, ils les soumettent à des nègres (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 170).
Empl. abs. Il faut tuer pour supprimer le meurtre, violenter pour guérir l'injustice. Il y a des siècles que cela dure! (CAMUS, État de siège, 1948, 3e part., p. 290).
2. Contraindre par la persuasion, exercer une pression morale. Madame de Longueville (...) se faisait pourtant scrupule de violenter l'aîné, de le contraindre à une vie ecclésiastique qu'il n'embrassait que par incapacité de figurer à la guerre ou à la Cour, et qui n'était pas une vocation (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 527).
Empl. pronom. réfl. Pour ne pas croire, il faudrait se violenter, se torturer, se tourmenter, se contrarier (PÉGUY, Porche Myst., 1911, p. 175).
[P. méton. du compl.] D'une autre part, les ministres ne viendront plus violenter votre conscience (CHATEAUBR., Mél. pol., t. 2, 1816, p. 22).
B. Violenter qqc.
1. [Le compl. d'obj. désigne un inanimé concr.] Forcer quelque chose à prendre la forme souhaitée. Les ingénieurs, ainsi qu'il a été dit, n'ont pas violenté la nature, ils ont rusé avec elle (VERNE, Tour monde, 1873, p. 159). Cette feuille de déroulage (...) tend à être orientée tangentiellement par rapport aux couches du bois et possède une certaine courbure: il faudra la violenter pour la mettre à plat (CAMPREDON, Bois, 1948, p. 72).
2. [Le compl. d'obj. désigne un inanimé abstr.] Aller à l'encontre de, forcer. Synon. faire violence à. [Le peuple] ne veut pas qu'on violente son ignorance quand il n'a que de l'ignorance à opposer au progrès (SAND, Corresp., t. 3, 1837, p. 57). Croire qu'ils [les anges] se sont transformés en hommes et sont devenus charnels, c'est violenter l'histoire. C'est un mensonge des poètes de dire que les dieux et les déesses, changés en hommes, ont entre eux des relations (Théol. cath. t. 4, 1 1920, p. 365).
En partic. Aller au delà, transgresser une règle. Violenter la langue, la grammaire. [M. Loève-Veimars] emploie les mots selon leurs acceptions précises et distinctes, il sait être piquant, sans les violenter, sans pincer jusqu'au sang cette pauvre langue, sans la chatouiller à la plante des pieds (SAINTE-BEUVE, Prem. lundis, t. 2, 1833, p. 205). Cette sorte de malignité d'esprit, propre aux artistes, et qui semble les pousser tous à violenter la morale, dans leurs peintures et dans leurs écrits (BOYLESVE, Leçon d'amour, 1902, p. 96).
Violenter un texte. Altérer, dénaturer un texte. (Dict. XXe s.).
REM. Violenteur, subst. masc. Synon. de violeur (dér. s.v. violer). La Radio vous en apprend sur le romantisme des voleurs de voitures et violenteurs de filles (TRIOLET, Écoutez voir, 1968, p. 276 ds RHEIMS 1969).
Prononc. et Orth.: [], (il) violente [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1375 [éd. 1531] « contraindre par la force » (RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, X, Exp. sur le chap. 16 ds DELB. Notes mss); 2. a) 1550 « transgresser » (RONSARD, Odes, éd. P. Laumonier, t. 2, p. 81: ou lors que les rois qui dominent Violentent les saintes lois); b) 1621 « aller à l'encontre de quelque chose; forcer » violenter la volonté (J.-P. CAMUS, Agathonphile, p. 39); 3. 1640 « dénaturer » (CORNEILLE, Cinna, Examen). Dér. de violent*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 201. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 147, b) 292; XXe s.: a) 578, b) 224. Bbg. GOHIN 1903, p. 348.

Troubaadour

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Message par Troubaadour »

John tu as certainement lu l'article tu as lu ce qu'etait la violence envers les femmes.

Violence conjugale :
Coups, humiliation psychologique et physique, privation financiere, privation de liberté (interdiction de sortir), viol du mari, violence sexuelle, privation sexuelle, harcelement sexuel, mutilation sexuelle, soumission sociale.

Viols et agression sexuels
Hors du couple

Esclavage domestique.
Femme en situation irréguliere exploitée en tant que "bonne".

Traite des femmes et protitutions.

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Ecrit le 01 déc.06, 11:33

Message par Simplement moi »

Le seul titre correct serait celui ci

Chaque jour en Europe, une femme sur cinq est victime de la violence

Point.

maurice le laïc

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Message par maurice le laïc »

John a écrit : Ok et que pense tu ce ces 46 millions de femmes qui subissent quotidiennement de la violence ( sexuelles, physique, psychologique....) ?
Toi qui tapes sans cesse sur l'europe et sa culture, tu connais la définition d'une fille vierge en turquie ? Cette définition (qui est devenue proverbiale) est liée à la mentalité des turcs qui vivent dans les 9 dixièmes du territoire turc qui échappe au gouvernement et qui est toujours semi sauvage !

John

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Message par John »

Simplement moi a écrit :Le seul titre correct serait celui ci

Chaque jour en Europe, une femme sur cinq est victime de la violence

Point.
C'est fait. (face)

Simplement moi

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Ecrit le 01 déc.06, 13:22

Message par Simplement moi »

John a écrit : C'est fait. (face)
.

C'est juste la recherche de la vérité... pas des affabulations :wink:

florence.yvonne

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Ecrit le 01 déc.06, 21:20

Message par florence.yvonne »

John a écrit : C'est fait. (face)
et si nous disions, chaque jour, 4 femmes sur 5 passent une journée tranquille en Europe ?

IIuowolus

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Ecrit le 01 déc.06, 21:34

Message par IIuowolus »

florence_yvonne a écrit : et si nous disions, chaque jour, 4 femmes sur 5 passent une journée tranquille en Europe ?
T'est folle, l'optimiste et la positive attitude, c'est fini... lol

maurice le laïc

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Ecrit le 06 déc.06, 10:21

Message par maurice le laïc »

John a écrit : C'est fait. (face)
Alors John, tu connais la définition d'une fille vierge en Turquie ?

patlek

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Ecrit le 06 déc.06, 23:00

Message par patlek »

Simplement moi a écrit :Le seul titre correct serait celui ci

Chaque jour en Europe, une femme sur cinq est victime de la violence

Point.
J' ai des doutes, 1femmes sur 5 chaque jour, çà revient a tous les 5 jours, toutes les femmes d' europe ont été victimes de violences (Un peu plus d' une fois par semaine, les femmes d' europe serait victimes de violences)

Bon, meme si on prend en compte celles qui sont tous les jours victimes de violences, ce qui ferait baisser les statistiques car, quand meme, il y a celles qui ne subissent jamais de violences (çà existe); le chiffre me parait faux.

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