vic a écrit :Arrête de dire des choses stupides s'il te plait , moi j'ai un oncle qui a été déporté dans un camps de travail en allemagne durant la guerre et qui mangeait du rat pour survivre .
Quand tu as faim tu ne peux pas refuser de manger pour des raisons morales , tu le fais ou tu acceptes de mourir , c'est tout , c'est comme pour l'animal .
Tu ne peux pas comprendre ce que j'explique parce que, sous ma plume, tu donnes à moral le sens de "instinct de conservation".
Un homme peut pour une raison idéologique agir contre son instinct de survie.
La grève de la faim est un exemple.
vic a écrit :Encore une fois , il ne s'agit que d'une question de survie , un animal peut risquer sa vie pour sauver ses progénitures ou son clan .
Pas de différence avec l'homme donc .
Oui mais un animal risquera-t-il sa vie pour quelqu'un qui n'est pas "sa progéniture" ? ni "son clan" ? Un homme le peut, lui, sans avoir nécessairement créer un lien au préalable, et au nom d'une morale supérieure à celle que peuvent manifester les animaux - si on doit parler de morale avec eux.
vic a écrit :Apprendre aux enfants la morale et l'éthique c'est en faire des enfants idiots , il faut leur apprendre l'instinct de survie , comme n'importe quelle mère d'un animal le ferait pour ses petits , préserver le clan , trouver les meilleures solutions dans la société pour minimiser la souffrance .L'instinct de survie point barre .
Des "enfants idiots" ?
Et leur apprendre à survivre coûte que coûte, cela produit quel genre d'enfant ? quel genre de comportement ? Du genre de ceux observés pendant le naufrage du Costa Concordia ? Des personnes font tomber de l'échelle d'autres personnes, plus fragiles, pour se hisser sur le pont plus vite et s'assurer une place dans un canot de sauvetage.
L'instinct de survie ou de conservation, que vous préférez à la morale, a ses limites...
vic a écrit :Oui l'animal sait des choses en lui à cause de son Adn , sorte de mémoire du passé de ses ancêtres , inscrit dans ses gènes . Tu vois , pas de dieu pour bien expliquer la chose. L'ADN est une sorte de mémoire intégrée résumée de toute notre évolution.
Ce n'est pas parce que l'on sait expliquer le fonctionnement d'une machine que l'on porte un coup fatal à son inventeur.
vic a écrit :Tout simplement parce que leur instinct de conservation passe par celle du groupe .
Un homme ne survie pas très longtemps seul , isolé d'un groupe auquel il appartient . Ce sont des vestiges de notre animalité , défendre le clan pour survivre et assurer la survie .
Pas forcément. On peut décider de mourrir pour une idée, une valeur et non nécessairement pour la survie de soi ou des siens.
Cela peut être le résultat de considérations morales et, jusqu'à preuve du contraire, cela ne me semble pas trouver d'équivalent dans le règne animal.
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BuddyRainbow a écrit :Ils savent ce qu'il leur fait du "bien ou non", certes, mais cela ne veut pas dire que leur comportement est moral.
Navam a écrit :Alors non seulement ils savent ce qui leur fait du bien ou non mais ils savent ce qui fait du bien ou non aux autres. Je ne vois aucunes différences avec la morale humaine à ce niveau là. Donc il faudra m'expliquer si tu veux bien.
Je parle de jugements moraux.
BuddyRainbow a écrit :Les animaux font ce que leur instinct les pousse à faire.
Navam a écrit :Tout comme les êtres humains. Tu insinues que l'Homme n'agit pas selon son instinct ?
L'instinct est primitif : manger, boire, dormir... Il s'agit de survie.
L'homme n'agit pas toujours selon son instinct, dans le but de survivre : lire un roman, peindre un tableau, écouter de la musique... n'est pas commandé par l'instinct, et ne signifie pas le maintien de la vie.
BuddyRainbow a écrit :De la même façon que des espèces éprouvent le besoin de migrer, de parcourir des centaines de km, voire des milliers, en un endroit particulier.
Pourquoi migrent-elles ?
Navam a écrit :Exactement pour les mêmes raisons que l'être humain se couvrent en hiver, mangent, bois, etc.
Pour être plus précis, pour survire !
La différence avec ces exemples, c'est que dans le cas de la migration personne ne leur a montré une première fois le chemin. C'est inée.
BuddyRainbow a écrit :Je suis d'accord, les animaux ont conscience d'eux-même mais à un faible degré. La conscience humaine dépasse de loin la conscience animale. Un animal est conscient. Un humain est conscient qu'il est conscient.
Navam a écrit :Là c'est encore une fois une affirmation gratuite basée sur je ne sais quoi. Tu n'as aucune preuve de ce que tu dis là. Donc je peux affirmer le contraire sans preuve également.

C'est juste une question de degré de conscience et les scientifiques s'accordent pour dire que notre degré de conscience est plus élevé que celui de l'animal.
BuddyRainbow a écrit :C'est là différence. Or en ayant conscience que l'on est conscient, on accède à une dimension morale, et la notion de bien et de mal intervient consciemment.
Navam a écrit :Je ne pense pas car la notion de bien et de mal est encore une fois relative. Et quand je dis relative ce n'est pas seulement à notre condition humaine par rapport à une autre race. Mais également relative à différents points concernant une seule et même race. La culture, l'éducation, la religion, l'époque et j'en passe ... Donc pour un être humain la notion de mal peut tout à fait être différente pour un autre pour être plus clair !
C'est la preuve que notre conscience du bien et du mal est d'un autre ordre que celui des animaux. Bien qu'il y ait une morale primitive - j'en ai parlé - chaque homme peut définir sa morale et agir selon elle.
Il y a comme tu dis des moeurs différentes dans notre espèce. Ces moeurs peuvent être même opposées. Les espèces animales ont un modèle de comportement commun à tous les membres du groupe qui n'en dévient pas.
Là voilà notre singularité : pouvoir définir et redéfinir notre morale grâce à nos jugements moraux.
Les animaux ne vont pas jusque là. C'est là preuve qu'ils sont à un niveau de conscience inférieur.
BuddyRainbow a écrit :Pas forcément. Je dirais qu'ils ont conscience point. Et que, nous, nous projetons sur eux nos critères de bien et de mal.
Navam a écrit :C'est exactement ce que tu fais en imaginant des choses sur la conscience concernant les autres races. Tu vois l'Homme supérieur car ton référentiel est celui de l'Homme. C'est de l'anthropomorphisme anthropocentrisme.
Mais l'homme est supérieur à l'animal à bien des égards. La différence avec l'animal, c'est que ce dernier est constant dans ses comportements, alors que l'homme est capable du meilleur, comme du pire.
BuddyRainbow a écrit :Une expérience simple : tend un morceau de viande à un chien affamé et voit sa réaction. Répète l'expérience avec mille chiens, tu observeras le même comportement. Un chien obéit à ses besoins, en l'occurence se nourrir pour survivre.
Navam a écrit :Tu peux faire la même expérience avec l'être humain. Va dans un pays où des millions de personnes meurent de faim ... Tu crois obtenir un résultat différent ?
Tu prends l'exemple d'un personne affamée qui n'a pas de préoccupation morale en la circonstance. Je prenais l'exemple d'un homme qui refuse de se nourrir pour des raisons idéologiques.
La grève de la faim est l'exemple type qui prouve que l'homme n'obéit pas invariablement à son besoin de manger, il peut y renoncer, faire un choix morale qui lui vaudra de souffrir de la faim, même si sa survie est menacée.
Ce que ne fait pas un animal. Quand il a faim, il mange. Quand il a soif, il boit. Etc.
BuddyRainbow a écrit :Il n'y a pas d'opposition à mes yeux. Au contraire. Le fait que l'on trouve dans la nature des comportements réglés, qui parfois se rapprochent des nôtres, prouve à mes yeux l'existence d'une entité organisatrice qui transcende tout être vivant sur terre.
Navam a écrit :Il y a amalgame ici pour moi. Car au cas où tu ne l'aurais pas compris je ne suis pas athée. Par contre la différence c'est que je ne m'estime pas avoir plus de valeur qu'un moustique ...
Au plaisir !
Tu n'estimes pas avoir plus de valeur qu'un moustique. Un singe sera-t-il de cet avis ? à choisir entre son semblable et un moustique ?
Tu te distingues des animaux en ce que tu es capable - de part des considérations morales élevées - d'estimer que tous les êtres vivants se valent, et de là qu'ils méritent le même traitement.
Jugement moral qui dépasse de loin la "moralité naïve" des animaux.
Et pour cause ! le souci des animaux est la survie de l'espèce. La leur. Celle des autres est sans importance, ou secondaire. Même si tous sont interdépendants et participent à un éco-système.
Le dieu de ce système de choses a aveuglé l’intelligence des incrédules - 2 Co 4:4