Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89p%C ... de_JacquesLa majorité des historiens contemporains distinguent désormais Jacques le Mineur et le « frère de Jésus », Jacques le Juste, juif pieux et dirigeant de la communauté judéo-chrétienne hiérosolymitaine.
Plusieurs personnages se prénomment en effet Jacques dans le Nouveau Testament : Jacques de Zébédée, également nommé Jacques le Majeur, l'un des Douze, frère de l'apôtre Jean ; Jacques d'Alphée, un autre des Douze, souvent mis en rapport avec Thaddée et surnommé Jacques le Mineur dans la tradition romaine ; un autre Jacques, faisant lui aussi partie des Douze, et qui serait le père ou le frère de l'apôtre Jude (mais il reste quasiment inconnu et la tradition ne l'a pas étudié) ; enfin, Jacques le Juste, « frère » (ou, selon l'Église latine, cousin) de Jésus, qui joue un rôle considérable dans l'Église de Jérusalem.
Toutefois, l'attribution pseudonymique de l'Épître de Jacques à l'un ou l'autre de ces personnages n'a plus cours aujourd'hui parmi les spécialistes : le rédacteur de l'épître semble plutôt être un « chrétien cultivé d'origine païenne de la deuxième ou de la troisième génération chrétienne », le texte datant de la fin du ier siècle ou du premier tiers du iie siècle. Il est écrit en un grec de bonne qualité, par un auteur s'exprimant avec autorité.
Source : https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200002314L’écrivain se présente simplement sous le nom de “ Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ ”. (Jc 1:1.) Deux apôtres de Jésus se nommaient Jacques (Mt 10:2, 3), mais il est improbable que l’un ou l’autre ait écrit la lettre en question. L’un des deux, Jacques le fils de Zébédée, mourut en martyr vers 44 de n. è. Comme le montre la partie “ Date et lieu de rédaction ”, c’était bien trop tôt pour qu’il ait été le rédacteur de cette lettre (Ac 12:1, 2). L’autre apôtre Jacques, fils d’Alphée, n’a pas une place prépondérante dans le récit biblique, et on sait très peu de chose sur lui. La franchise de la lettre de Jacques semblerait éliminer Jacques le fils d’Alphée comme écrivain, car il se serait probablement présenté comme un des 12 apôtres, afin d’appuyer ses puissantes paroles de l’autorité apostolique.
Les faits désignent plutôt Jacques le demi-frère de Jésus Christ, à qui le Christ ressuscité était sans doute apparu spécialement, et qui occupait une place prépondérante parmi les disciples (Mt 13:55 ; Ac 21:15-25 ; 1Co 15:7 ; Ga 2:9). Le rédacteur de la lettre de Jacques se présente comme un “ esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ ”, formule très semblable à celle de Jude qui introduisit sa lettre en s’appelant “ esclave de Jésus Christ, mais frère de Jacques ”. (Jc 1:1 ; Jude 1.) De plus, l’introduction de la lettre de Jacques comporte le terme “ Salutations ! ” comme la lettre relative à la circoncision qui avait été envoyée aux congrégations. Dans ce dernier cas, c’était apparemment Jacques, demi-frère de Jésus, qui avait mené la discussion dans l’assemblée ‘ des apôtres et des anciens ’ à Jérusalem. — Ac 15:13, 22, 23.
Au moins, notre ami Glinglin qui prétend connaître la Bible mieux que tout le monde aura appris quelque chose aujourd'hui. Son ego va en prendre un coup, mais c'est pour la bonne cause...
Cordialement.