tu demandes à jauni il est vivantVT61 a écrit :il n'est pas belge, tes infos datent - il était belge mais il a opté pour la nationalité française en faisant son service ! Depuis il a essayé de redevenir belge pour pouvoir se domicilier a Monaco apres, çà lui a été refusé
Je te le répète, tu affirmes, tu prouves, sinon tu ne dis rien
Massacre A Gaza
Ecrit le 26 févr.09, 03:01
Ecrit le 26 févr.09, 03:14
tu veus des videos sur l'holocaust congolais 9 millions de victimes oeuvre civilisatrice du colonialisme raciste belge?dorcas a écrit :et ceci ne te dis rien, tu veux que je te met des vidéo de haine des musulmans, tu en veux encore ?
C'est pas moi qui le dit
c'est pas moi qui le dis
Lumumba, le "Casus Belli"
http://www.youtube.com/watch?v=F1JzlUrEb4A
la mort de lumumba
http://www.youtube.com/watch?v=zjhagNy5 ... re=related
The Assassination of Patrice Lumumba Part 2
http://www.youtube.com/watch?v=E1JAM0KS ... re=related
Ecrit le 26 févr.09, 05:04
Rachel alias Kibia, tu aee^ete tes mensonges , ici c'est le massacres à gaza par des gazouis.
Johnny n'a jamais rien eut à voir avec l'armée de Tsahal.
Ce dimanche tu sais ou je suis allée ?
Soutenir l'armée d'Israël, dans mon pays, un concert de Tsahal, magnifique, une très grance sale bourré de gens qui soutienne cette armée, et rien n'a été empêché, rien bien au contraire tout le monde étaient entousiasme, les gens était debout pour les aclamer, les soutenir, les encourager, c'était fantastique.
Le drapeau Israélien y était, les dansaient, un ministre y était aussi, un imprésario, et tu sais quoi ?
Nous avons bu le verre de l'amitié
Israël vivra et tapera sur la gueule des haineux, des terroristes, car Dieu est avec eux que ça te plaise ou pas
dorcas
Johnny n'a jamais rien eut à voir avec l'armée de Tsahal.
Ce dimanche tu sais ou je suis allée ?
Soutenir l'armée d'Israël, dans mon pays, un concert de Tsahal, magnifique, une très grance sale bourré de gens qui soutienne cette armée, et rien n'a été empêché, rien bien au contraire tout le monde étaient entousiasme, les gens était debout pour les aclamer, les soutenir, les encourager, c'était fantastique.
Le drapeau Israélien y était, les dansaient, un ministre y était aussi, un imprésario, et tu sais quoi ?
Nous avons bu le verre de l'amitié
Israël vivra et tapera sur la gueule des haineux, des terroristes, car Dieu est avec eux que ça te plaise ou pas
dorcas
Ecrit le 26 févr.09, 05:47
l'holocaust de gaza et l'holocaust du congo sont de meme nature ils sont perpetrés par le meme colonialisme raciste europeen judeo-chrétien!dorcas a écrit :ici c'est le massacres à gaza.
dorcas
les circonstances de l'assassinat de Patrice LUMUMBA
la dernière ligne droite de la Commission Lumumba et ses conclusions insipides, inodores voire indécentes les rôles du Palais, de l'Eglise et de toute la classe politique belge sont à présent bien indiscutables mais surtout condamnables.
http://users.skynet.be/wihogora/patrice ... a-post.htm
http://www.politique-africaine.com/nume ... 080183.pdf
Ecrit le 26 févr.09, 06:37
On vécut des heures bouleversantes. La gravité de l'heure invitait à l'oublidorcas a écrit :Rachel alias Kibia, tu aee^ete tes mensonges , Johnny n'a jamais rien eut à voir avec l'armée de Tsahal
des querelles. On vit Enrico Macias se réconcilier avec Johnny Halliday, sous l'oeil paternel de l'ambassadeur israélien Walter Eytan.
Pierre Démeron page 7 http://www.aredam.net/demeron.pdf
Ecrit le 26 févr.09, 07:32
Va ta faire soigner et retourne à l'école parce que tu ne sais pas ce que c'est qu'un holaucauste.
Johnny est Français et il a fait son service militaire comme il se doit, ilm n'est pas juif et n'habite pas en Belgique, pour lui ,c'était déjà de trop de faire son service militaire alors ne parlons de s'engager en Israël.
Enrico Massias est juif et il est mon copain, ne t'avise pas de dire du mal de lui, sonbeau-père à été tuer par un des tiens.
Johnny est Français et il a fait son service militaire comme il se doit, ilm n'est pas juif et n'habite pas en Belgique, pour lui ,c'était déjà de trop de faire son service militaire alors ne parlons de s'engager en Israël.
Enrico Massias est juif et il est mon copain, ne t'avise pas de dire du mal de lui, sonbeau-père à été tuer par un des tiens.
Ecrit le 26 févr.09, 09:31
ce sont les memes qui ont holocauster 9 millions de congolais et leur concitoyens juifsdorcas a écrit : son beau-père à été tuer par un des tiens.
retourne à l'école parce que tu ne sais pas ce que c'est qu'un holaucauste.
La persécution des juifs , Belgique 1940-1944
Maxime Steinberg
Dès lors, pour arriver à leurs fins, les nazis auront besoin de relais, belges ou même... juifs, qui exécuteront les mesures antisémites

Cet ouvrage analyse tous les rouages du système qui organise la persécution des Juifs en Belgique entre 1940 et 1945 ; il définit le rôle et les agissements de ses acteurs clés, depuis les premières ordonnances antijuives jusqu'à l'été meurtrier de 1942. En examinant les rôles et la répartition des tâches entre les différents services allemands, l'auteur constate que les effectifs des persécuteurs étaient dérisoires. Dès lors, pour arriver à leurs fins, les nazis auront besoin de relais, belges ou même... juifs, qui exécuteront les mesures antisémites. Le livre pose la question des responsabilités en termes d'efficacité de la persécution et d'ampleur de ses ravages, dans un pays qui perd près d'un Juif sur deux au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sans négliger pour autant le rôle des " collaborateurs ", partisans de l'Ordre nouveau, cette nouvelle étude montre comment l'appareil administratif et policier belge s'accommode plus ou moins des tâches que les Allemands le chargent d'exécuter alors que celles-ci sont contraires aux lois belges et au droit des gens. Car, cette " collaboration administrative " ne procède pas d'un ralliement idéologique à l'occupant, mais de la politique du " moindre mal " des autorités belges. Certes, l'occupant installe un homme de l'Ordre nouveau au poste clé de secrétaire général du ministère de l'Intérieur ; mais, du sommet à la base, ce sont les fonctionnaires belges qui jouent bon gré mal gré le rôle inscrit dans le scénario antijuif des Allemands, notamment en leur fournissant le registre national des Juifs dont ils ont besoin. De même, les personnalités juives nommées par les Allemands à la tête de l'AJB (Association des Juifs en Belgique) acceptent de représenter les " intérêts juifs " face aux SS, les aidant à administrer les persécutés, puis à les rassembler en vue de les déporter. Un ouvrage essentiel pour comprendre la " solution finale " en Belgique.
http://livre.fnac.com/a1597186/Maxime-S ... -des-juifs
Ecrit le 27 févr.09, 05:52
pourquoi ,tu as peur que les judeo-sionites se vengentVT61 a écrit :je propose qu'on arrete ici - comme d'habitude notre ami est a court d'arguments, nous voilà en Belgique qui n'a rien a voir avec Gaza (a part notre pognon que les Louis père et fils ont donné au hamas)

un groupe de juifs décidés, a résolu de venger ses morts innocents. Des vengeurs ont résolu d'administrer eux-mêmes la justice. Ils ont pris le glaive et ils ont châtier. Ils ont tué à leur tour, non pour faire souffrir, mais comme on extermine la vermine.
source: Michel Bar-Zohar "Les vengeurs"
Ecrit le 11 mars09, 03:00
Un escarpin rouge lancé sur l’ambassadeur d’Israël en Suèdedorcas a écrit :et tapera sur la gueule des haineux
dorcas
http://www.dailymotion.com/video/x8bcci ... eur-d_news
Le MILC (Mouvement international des lanceurs de chaussures) fait chaque jour de nouveaux émules, inspirés par l'exemple de l'héroîque Muntadher Al Zaïdi, ax quatre coins de la planète. Cette fois-ci à Stockholm, dans la paisible Suède.
Quelqu’un a lancé une chaussure sur l’ambassadeur d’Israël en Suède, M. Benny Dagan, tandis qu’il prononçait une allocution à l’Université de Stockholm, hier. La chaussure a été suivie de deux bouquins et d’un bloc-notes, le tout atteignant notre ambassadeur, fortement décontenancé.
Les deux protestataires, une jeune femme et un homme jeune, criaient « Assassins ! » et « Intifada ! » tout en visant Dagan avec ces projectiles variés. Ils sont actuellement en détention provisoire, soupçonnés d’agression et de trouble à l’ordre public.
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?lg=fr&reference=7065
Ecrit le 24 mars09, 00:36
Les soldats israeliens décorent leurs T-Shirt
avec des cadavres de bébés palestiniens
Des cadavres de bébés palestiniens, des mères éplorées sur la tombe de leur enfant mort, des mosquées réduites en cendres : voilà un aperçu des « décorations » ornant les T-shirts des soldats de l’armée israélienne, qui font la fortune d’une entreprise textile de Tel-Aviv.
Sous le titre, « La mode, version Tsahal 2009 », le journaliste Uri Blau a publié vendredi dans le Haaretz (version électronique en langue anglaise http://www.haaretz.com/hasen/spages/1072466.html) un reportage dévastateur sur les mœurs de "l’armée la plus morale du monde".
La firme Adiv, spécialisée dans l’impression de T-shirts, casquettes et pantalons « à la carte », réalise une bonne moitié de son chiffre d’affaires avec les commandes personnalisées de militaires.
Il y a encore peu, les productions de la maison Adiv restaient « classiques », d’un point de vue militariste s’entend.
Un lieutenant ou un sergent passaient au magasin, et demandaient l’édition, pour toute une section de soldats démobilisés, de T-shirts arborant les armoiries de l’unité concernée.
Comme cela, les camarades du soldat Shalit –que l’armée israélienne n’a apparemment pas réussi à tuer, pendant le pilonnage de Gaza- pouvaient prolonger dans la vie civile leur statut d’hommes, de vrais, pas comme ces mauviettes de gauchistes qui refusent de porter les armes.
Mais un tank, un canon, un fusil orphelin au milieu du T-Shirt, c’est un peu ringard pour impressionner copines et copains, et un nombre croissant de militaires se sont découverts des talents créatifs.
L’imagination la plus morbide a alors pris le pouvoir. Les conscrits ayant subi la formation à la spécialité de « sniper » (tireurs équipés de fusils de haute précision, pour tirer de loin) ont apparemment été les plus enthousiastes, selon les résultats de l’enquête conduite par Uri Blau.
Un des T-shirts imprimés pour les snipers d’un régiment d’infanterie porte l’inscription « Pensez au préservatif », à côté du dessin d’une maman palestinienne pleurant devant le corps de son bébé. Un autre montre une femme palestinienne enceinte, dans la mire du fusil, et cette inscription : « Une balle, deux morts ».
Ou encore, cette bande dessinée où l’on voit un nourrisson palestinien, devenant ensuite un garçon lanceur de pierres, puis un adulte en armes, avec cette inscription : « Peu importe comment cela commence, c’est nous qui sifflons la fin de la partie ».
Il y a aussi un grand nombre de T-shirts illustrant les dérangements sexuels de ces hommes. Par exemple, le bataillon Lavi s’est fait faire un maillot où l’on voit un soldat israélien, à côté d’une femme au visage tuméfié, et la légende : « J’parie que tu t’est fait violer ». D’autres illustrent la pratique, démentie par l’Etat-major au mépris d’innombrables témoignages, qui consiste à achever les blessés dits ennemis (c’est-à-dire n’importe quel humain ayant le malheur d’être palestinien).
La pratique en vigueur consiste à tirer une balle dans la tête, à bout portant ou touchant, de la victime, et de rapporter ensuite à l’échelon supérieur « mort confirmée ! ».
Dans de nombreux cas, écrit Uri Blau, la commande des T-shirts est un processus collectif, conduit au sein même de l’armée, sous la supervision de sous-officiers ou d’officiers subalternes (du sergent au capitaine), et les dénégations de l’Etat-major manquent complètement de crédibilité, peut-on constater à la lecture du reportage.
Par exemple, le slogan “Toute mère arabe doit savoir que le sort de son propre fils est entre mes mains” avait été officiellement refusé dans une caserne. Mais un soldat de la brigade d’élite Givati confirme à Haaretz que sa section a acheté des dizaines de T-shirts, pantalons et vestes de treillis arborant la courageuse devise.
"On a aussi fait faire un modèle montrant un de nos soldats en Ange de la Mort, au-dessus d’un village arabe”, ajoute le soldat, rigolant encore au souvenir que l’ouvrier chargé d’imprimer ces horreurs chez Adiv était lui-même palestinien.
Et ce T-Shirt, édité en 2007, où l’on voit un enfant et la légende, « Plus c’est petit, plus c’est difficile », que doit-on en penser ? demande Blau.
“Ben, c’est un gosse, alors forcément, c’est un peu plus difficile moralement, mais cela veut aussi dire que la cible étant plus petite, elle est plus difficile à atteindre”, répond l’intéressé, sans malice.
Les militaires religieux, c’est-à-dire ceux des élèves des écoles rabbiniques qui acceptent de faire l’armée, ne sont pas en reste.
Y., que Blau a interrogé, est tout fier de son œuvre : un soldat ressemblant au gorille géant King-Kong du cinéma hollywoodien, tenant dans sa patte une mosquée écrabouillée.
« J’ai peiné sur ce dessin. Je voulais un personnage qui ressemble à King-Kong, mais pas trop quand même. Je voulais pas que son visage soit trop monstrueux, pour pas qu’il ressemble à une caricature antisémite. Je l’ai montré à des gens, qui étaient contre, parce que cela donnait une mauvaise image de l’armée. Mais moi, j’ai fait Gaza, et on n’a pas arrêté de nous dire que l’objectif de l’opération, c’était bien de démolir les infrastructures, alors je ne vois pas ce qu’il y a à redire à mon inscription ‘On est venus ici pour détruire’ », dit le soldat Y, avant de s’énerver contre le journaliste.
Et ainsi de suite. Incapables de triompher de la résistance palestinienne, y compris après les horreurs de Gaza, des soldats se sont “vengés” en éditant un T-shirt où l’on voit un vautour en train de violer le Premier ministre palestinien Ismael Haniyeh. « Le capitaine de notre compagnie n’était pas d’accord. Alors, on se contente de porter ce truc à l’intérieur de notre peloton », précise un des soudards.
Information complète obligeant, Uri Blau a également interrogé divers responsables, à commencer par le patron d’Adiv, Haim Yisrael.
“Le secteur militaire de mon activité s’est beaucoup développé au fil des ans. Maintenant, le moindre séminaire avec une quinzaine de participants génère une commande particulière », indique-t-il.
« C’est vrai, il arrive que des officiers froncent les sourcils, pour me dire que j’y vais quand même un peu fort avec toutes ces monstruosités sur les Arabes. Moi je leur réponds tranquillement que je dirige une entreprise privée, et que le client est libre de mettre ce qu’il veut sur les vêtements, ce n’est pas à moi de le censurer ».
Evyatar Ben-Tzedef, un ancien militaire de carrière, s’en tire avec une pirouette, et botte en touche. “De mon temps, ce n’était pas comme ça. Mais les temps changent, il y a aujourd’hui un manque de respect pour les êtres humains et leur environnement, c’est ainsi”.
L’officier Kaufman, responsable de la modération sur un site web de l’armée, fournit à Blau quelques descriptions supplémentaires, dont ce T-shirt montrant un garçonnet palestinien fuyant les soldats : « Arrête de courir, tu vas mourir fatigué », ou ce dessin d’un soldat israélien violant une fillette, avec le slogan « Pas de vierges, pas d’attentats terroristes ». « C’est moche, mais je dois avouer que cela m’a bien fait rire », se lâche Kaufman, avant de vaquer à ses occupations.
Passons rapidement sur les tremolos du porte-parole de l’armée, qui condamne, bien entendu, toutes ces atteintes à “l’éthique” de Tsahal, avant d’affirmer que les soldats font cela dans le cadre de leurs activités civiles. En substance, donc, « cela ne nous regarde pas ».
On laissera le dernier mot à un curieux personnage, le colonel de réserve Ron Levy.
L’homme avait fait son service militaire dans le Sayeret Matkal, une force spécialisée dans les assassinats (le Sayeret Matkal a ainsi participé directement au massacre de Sabra et Chatila), avant de devenir … chef du service de santé mentale de l’armée.
Pour ce « psychologue » couleur kaki, pas de doute, ce que font les soldats avec ces T-shirts, c’est un défoulement, parfaitement sain, de la violence et de la colère qui est en eux, généralement en dessous de la ceinture. « Cela reflète aussi le fait que ce qui est anormal aujourd’hui ne le sera pas forcément demain ».
La civilisation, on vous dit !
CAPJPO-EuroPalestine

Des cadavres de bébés palestiniens, des mères éplorées sur la tombe de leur enfant mort, des mosquées réduites en cendres : voilà un aperçu des « décorations » ornant les T-shirts des soldats de l’armée israélienne, qui font la fortune d’une entreprise textile de Tel-Aviv.
Sous le titre, « La mode, version Tsahal 2009 », le journaliste Uri Blau a publié vendredi dans le Haaretz (version électronique en langue anglaise http://www.haaretz.com/hasen/spages/1072466.html) un reportage dévastateur sur les mœurs de "l’armée la plus morale du monde".
La firme Adiv, spécialisée dans l’impression de T-shirts, casquettes et pantalons « à la carte », réalise une bonne moitié de son chiffre d’affaires avec les commandes personnalisées de militaires.
Il y a encore peu, les productions de la maison Adiv restaient « classiques », d’un point de vue militariste s’entend.
Un lieutenant ou un sergent passaient au magasin, et demandaient l’édition, pour toute une section de soldats démobilisés, de T-shirts arborant les armoiries de l’unité concernée.
Comme cela, les camarades du soldat Shalit –que l’armée israélienne n’a apparemment pas réussi à tuer, pendant le pilonnage de Gaza- pouvaient prolonger dans la vie civile leur statut d’hommes, de vrais, pas comme ces mauviettes de gauchistes qui refusent de porter les armes.
Mais un tank, un canon, un fusil orphelin au milieu du T-Shirt, c’est un peu ringard pour impressionner copines et copains, et un nombre croissant de militaires se sont découverts des talents créatifs.
L’imagination la plus morbide a alors pris le pouvoir. Les conscrits ayant subi la formation à la spécialité de « sniper » (tireurs équipés de fusils de haute précision, pour tirer de loin) ont apparemment été les plus enthousiastes, selon les résultats de l’enquête conduite par Uri Blau.
Un des T-shirts imprimés pour les snipers d’un régiment d’infanterie porte l’inscription « Pensez au préservatif », à côté du dessin d’une maman palestinienne pleurant devant le corps de son bébé. Un autre montre une femme palestinienne enceinte, dans la mire du fusil, et cette inscription : « Une balle, deux morts ».
Ou encore, cette bande dessinée où l’on voit un nourrisson palestinien, devenant ensuite un garçon lanceur de pierres, puis un adulte en armes, avec cette inscription : « Peu importe comment cela commence, c’est nous qui sifflons la fin de la partie ».
Il y a aussi un grand nombre de T-shirts illustrant les dérangements sexuels de ces hommes. Par exemple, le bataillon Lavi s’est fait faire un maillot où l’on voit un soldat israélien, à côté d’une femme au visage tuméfié, et la légende : « J’parie que tu t’est fait violer ». D’autres illustrent la pratique, démentie par l’Etat-major au mépris d’innombrables témoignages, qui consiste à achever les blessés dits ennemis (c’est-à-dire n’importe quel humain ayant le malheur d’être palestinien).
La pratique en vigueur consiste à tirer une balle dans la tête, à bout portant ou touchant, de la victime, et de rapporter ensuite à l’échelon supérieur « mort confirmée ! ».
Dans de nombreux cas, écrit Uri Blau, la commande des T-shirts est un processus collectif, conduit au sein même de l’armée, sous la supervision de sous-officiers ou d’officiers subalternes (du sergent au capitaine), et les dénégations de l’Etat-major manquent complètement de crédibilité, peut-on constater à la lecture du reportage.
Par exemple, le slogan “Toute mère arabe doit savoir que le sort de son propre fils est entre mes mains” avait été officiellement refusé dans une caserne. Mais un soldat de la brigade d’élite Givati confirme à Haaretz que sa section a acheté des dizaines de T-shirts, pantalons et vestes de treillis arborant la courageuse devise.
"On a aussi fait faire un modèle montrant un de nos soldats en Ange de la Mort, au-dessus d’un village arabe”, ajoute le soldat, rigolant encore au souvenir que l’ouvrier chargé d’imprimer ces horreurs chez Adiv était lui-même palestinien.
Et ce T-Shirt, édité en 2007, où l’on voit un enfant et la légende, « Plus c’est petit, plus c’est difficile », que doit-on en penser ? demande Blau.
“Ben, c’est un gosse, alors forcément, c’est un peu plus difficile moralement, mais cela veut aussi dire que la cible étant plus petite, elle est plus difficile à atteindre”, répond l’intéressé, sans malice.
Les militaires religieux, c’est-à-dire ceux des élèves des écoles rabbiniques qui acceptent de faire l’armée, ne sont pas en reste.
Y., que Blau a interrogé, est tout fier de son œuvre : un soldat ressemblant au gorille géant King-Kong du cinéma hollywoodien, tenant dans sa patte une mosquée écrabouillée.
« J’ai peiné sur ce dessin. Je voulais un personnage qui ressemble à King-Kong, mais pas trop quand même. Je voulais pas que son visage soit trop monstrueux, pour pas qu’il ressemble à une caricature antisémite. Je l’ai montré à des gens, qui étaient contre, parce que cela donnait une mauvaise image de l’armée. Mais moi, j’ai fait Gaza, et on n’a pas arrêté de nous dire que l’objectif de l’opération, c’était bien de démolir les infrastructures, alors je ne vois pas ce qu’il y a à redire à mon inscription ‘On est venus ici pour détruire’ », dit le soldat Y, avant de s’énerver contre le journaliste.
Et ainsi de suite. Incapables de triompher de la résistance palestinienne, y compris après les horreurs de Gaza, des soldats se sont “vengés” en éditant un T-shirt où l’on voit un vautour en train de violer le Premier ministre palestinien Ismael Haniyeh. « Le capitaine de notre compagnie n’était pas d’accord. Alors, on se contente de porter ce truc à l’intérieur de notre peloton », précise un des soudards.
Information complète obligeant, Uri Blau a également interrogé divers responsables, à commencer par le patron d’Adiv, Haim Yisrael.
“Le secteur militaire de mon activité s’est beaucoup développé au fil des ans. Maintenant, le moindre séminaire avec une quinzaine de participants génère une commande particulière », indique-t-il.
« C’est vrai, il arrive que des officiers froncent les sourcils, pour me dire que j’y vais quand même un peu fort avec toutes ces monstruosités sur les Arabes. Moi je leur réponds tranquillement que je dirige une entreprise privée, et que le client est libre de mettre ce qu’il veut sur les vêtements, ce n’est pas à moi de le censurer ».
Evyatar Ben-Tzedef, un ancien militaire de carrière, s’en tire avec une pirouette, et botte en touche. “De mon temps, ce n’était pas comme ça. Mais les temps changent, il y a aujourd’hui un manque de respect pour les êtres humains et leur environnement, c’est ainsi”.
L’officier Kaufman, responsable de la modération sur un site web de l’armée, fournit à Blau quelques descriptions supplémentaires, dont ce T-shirt montrant un garçonnet palestinien fuyant les soldats : « Arrête de courir, tu vas mourir fatigué », ou ce dessin d’un soldat israélien violant une fillette, avec le slogan « Pas de vierges, pas d’attentats terroristes ». « C’est moche, mais je dois avouer que cela m’a bien fait rire », se lâche Kaufman, avant de vaquer à ses occupations.
Passons rapidement sur les tremolos du porte-parole de l’armée, qui condamne, bien entendu, toutes ces atteintes à “l’éthique” de Tsahal, avant d’affirmer que les soldats font cela dans le cadre de leurs activités civiles. En substance, donc, « cela ne nous regarde pas ».
On laissera le dernier mot à un curieux personnage, le colonel de réserve Ron Levy.
L’homme avait fait son service militaire dans le Sayeret Matkal, une force spécialisée dans les assassinats (le Sayeret Matkal a ainsi participé directement au massacre de Sabra et Chatila), avant de devenir … chef du service de santé mentale de l’armée.
Pour ce « psychologue » couleur kaki, pas de doute, ce que font les soldats avec ces T-shirts, c’est un défoulement, parfaitement sain, de la violence et de la colère qui est en eux, généralement en dessous de la ceinture. « Cela reflète aussi le fait que ce qui est anormal aujourd’hui ne le sera pas forcément demain ».
La civilisation, on vous dit !
CAPJPO-EuroPalestine
Ecrit le 24 mars09, 00:45
Des soldats israéliens racontent leurs crimes à Gaza
Polémique après les témoignages de militaires décrivant le meurtre de civils durant l’opération «Plomb durci».
JÉRUSALEM, de notre correspondante DELPHINE MATTHIEUSSENT

Des soldats israéliens en bordure de la bande de Gaza (archive). (REUTERS)
La publication de témoignages de soldats israéliens faisant état d’exactions contre des civils palestiniens lors de la récente offensive à Gaza a provoqué un début de controverse en Israël, faisant écho aux nombreuses accusations internationales. Depuis la fin, il y a deux mois, de l’opération «Plomb durci» contre le Hamas, l’armée israélienne n’avait cessé d’affirmer, malgré les témoignages palestiniens et les critiques des organisations internationales, qu’elle avait tout fait pour éviter les victimes civiles palestiniennes.
Le procureur général de l’armée israélienne a ordonné l’ouverture d’une enquête, suite à la publication partielle, jeudi, de récits de soldats dans le quotidien de gauche Haaretz (lire ci-contre). Ces témoignages font part de tirs injustifiés ayant provoqué la mort de civils palestiniens, en raison du laxisme des règles d’engagement.
«Tirs injustifiés». Les soldats racontent notamment comment une mère palestinienne a été tuée avec ses deux enfants par un tireur d’élite parce qu’elle s’était trompée de chemin en sortant de chez elle. Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été abattue alors qu’elle marchait à 100 mètres de sa maison. D’autres témoins font aussi état d’exactions, d’actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.
Ces témoignages ont été publiés cette semaine dans la lettre d’information de l’académie prémilitaire Yitzhak Rabin de Tivon, dans le nord d’Israël, où avaient été formés des soldats. En février, le directeur de l’académie, Danny Zamir, avait invité d’anciens élèves ayant participé aux combats à Gaza à une discussion informelle sur leur expérience.
«Nous pensions que les soldats allaient nous parler de leurs expériences personnelles pendant la guerre et des leçons qu’ils en avaient tirées, nous ne nous attendions absolument pas à ce que nous avons entendu, a expliqué Zamir. Il s’agit de témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d’utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens», a-t-il ajouté.
Amertume. Après avoir entendu les soldats, Zamir, un officier supérieur de réserve connu pour ses positions modérées - il avait notamment refusé de servir dans les territoires palestiniens dans les années 90 - en a immédiatement rendu compte au chef d’état-major, Gabi Ashkenazi. Selon les commentateurs, il est probable que les réticences de l’armée à prendre ces témoignages au sérieux aient poussé Zamir à les faire publier dans la lettre d’information de l’académie, puis dans la presse.
Ils ont provoqué de vives réactions dans la classe politique et les médias israéliens, alors que les résultats de l’opération Plomb durci, initialement présentée comme un succès, sont de plus en plus contestés. L’échec récent des négociations indirectes avec le Hamas sur une libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit et la poursuite sporadique des tirs de roquettes entretiennent la déception et l’amertume de l’opinion publique israélienne.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, est monté au créneau jeudi, peu de temps après la publication des témoignages des soldats : «L’armée israélienne est la plus morale du monde, et je sais de quoi je parle car je sais ce qui s’est passé en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak. Bien sûr, il peut y avoir des exceptions, et tout ce qui a pu être dit va être vérifié.»
De leur côté, les députés arabes israéliens à la Knesset, Ahmed Tibi et Mohammed Barakeh, ont déclaré que les témoignages des soldats étaient la «preuve qu’Israël avait commis des crimes de guerre à Gaza.»
http://www.liberation.fr/monde/01015569 ... mes-a-gaza
Polémique après les témoignages de militaires décrivant le meurtre de civils durant l’opération «Plomb durci».
JÉRUSALEM, de notre correspondante DELPHINE MATTHIEUSSENT

Des soldats israéliens en bordure de la bande de Gaza (archive). (REUTERS)
La publication de témoignages de soldats israéliens faisant état d’exactions contre des civils palestiniens lors de la récente offensive à Gaza a provoqué un début de controverse en Israël, faisant écho aux nombreuses accusations internationales. Depuis la fin, il y a deux mois, de l’opération «Plomb durci» contre le Hamas, l’armée israélienne n’avait cessé d’affirmer, malgré les témoignages palestiniens et les critiques des organisations internationales, qu’elle avait tout fait pour éviter les victimes civiles palestiniennes.
Le procureur général de l’armée israélienne a ordonné l’ouverture d’une enquête, suite à la publication partielle, jeudi, de récits de soldats dans le quotidien de gauche Haaretz (lire ci-contre). Ces témoignages font part de tirs injustifiés ayant provoqué la mort de civils palestiniens, en raison du laxisme des règles d’engagement.
«Tirs injustifiés». Les soldats racontent notamment comment une mère palestinienne a été tuée avec ses deux enfants par un tireur d’élite parce qu’elle s’était trompée de chemin en sortant de chez elle. Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été abattue alors qu’elle marchait à 100 mètres de sa maison. D’autres témoins font aussi état d’exactions, d’actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.
Ces témoignages ont été publiés cette semaine dans la lettre d’information de l’académie prémilitaire Yitzhak Rabin de Tivon, dans le nord d’Israël, où avaient été formés des soldats. En février, le directeur de l’académie, Danny Zamir, avait invité d’anciens élèves ayant participé aux combats à Gaza à une discussion informelle sur leur expérience.
«Nous pensions que les soldats allaient nous parler de leurs expériences personnelles pendant la guerre et des leçons qu’ils en avaient tirées, nous ne nous attendions absolument pas à ce que nous avons entendu, a expliqué Zamir. Il s’agit de témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d’utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens», a-t-il ajouté.
Amertume. Après avoir entendu les soldats, Zamir, un officier supérieur de réserve connu pour ses positions modérées - il avait notamment refusé de servir dans les territoires palestiniens dans les années 90 - en a immédiatement rendu compte au chef d’état-major, Gabi Ashkenazi. Selon les commentateurs, il est probable que les réticences de l’armée à prendre ces témoignages au sérieux aient poussé Zamir à les faire publier dans la lettre d’information de l’académie, puis dans la presse.
Ils ont provoqué de vives réactions dans la classe politique et les médias israéliens, alors que les résultats de l’opération Plomb durci, initialement présentée comme un succès, sont de plus en plus contestés. L’échec récent des négociations indirectes avec le Hamas sur une libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit et la poursuite sporadique des tirs de roquettes entretiennent la déception et l’amertume de l’opinion publique israélienne.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, est monté au créneau jeudi, peu de temps après la publication des témoignages des soldats : «L’armée israélienne est la plus morale du monde, et je sais de quoi je parle car je sais ce qui s’est passé en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak. Bien sûr, il peut y avoir des exceptions, et tout ce qui a pu être dit va être vérifié.»
De leur côté, les députés arabes israéliens à la Knesset, Ahmed Tibi et Mohammed Barakeh, ont déclaré que les témoignages des soldats étaient la «preuve qu’Israël avait commis des crimes de guerre à Gaza.»
http://www.liberation.fr/monde/01015569 ... mes-a-gaza
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