Si l’on considère donc l’état d’être [ou d’exister] de Jésus comme étant antérieur à la naissance d’Abraham et qui dure jusqu’à la naissance d’Abraham, on doit proposer Avant qu’Abraham vienne à l’existence, moi, j’ai existé comme une traduction possible .
encore une fois ego eimi=présent point barre
passé: "ego emen"=j'étais
"egenomēn"=j'ai été
ton ami dit que "j'ai été" parce pour lui "je suis" ça colle pas à la phrase mais si ça colle si on accepte la trinité.
En revanche, si l’on considère l’état d’exister de Jésus comme étant antérieur à la naissance d’Abraham et qui dure jusqu’au moment où il a prononcé les dites paroles, on doit proposer Moi, j’existe [bien] avant qu’Abraham vienne à l’existence comme une traduction possible. J’attire l’attention du lecteur sur le fait qu’il n’est pas possible de proposer Avant qu’Abraham vienne à l’existence, moi, j’existe comme traduction du fait que cette phrase est grammaticalement et sémantiquement incorrecte en français. En revanche, Didier FONTAINE nous propose Avant qu’Abraham vienne à l’existence, il y a moi comme une traduction possible et intelligible . Cette traduction a le mérite de tenir compte pleinement de la tournure evgw, eivmi dépourvu de prédicat dont on a parlé plus haut, et qui est ici accentuée différemment. Enfin, le lecteur se rend compte que, selon la façon d’envisager l’aspect imperfectif du verbe d’état eivmi,, on obtient des traductions sensiblement différentes.
ego eimi=je suis ce mec confond traduction et interprétation du sens des paroles de jésus, c'est ses interprétations des paroles (de jésus) il les met sur le papier pas les vraies paroles de jésus.
Un autre problème se pose. En effet, nombreux sont ceux qui ont voulu voir autre chose dans ce verset que ce que l’apôtre Jean, divinement inspiré, a effectivement voulu dire. Je suis terrifié lorsque je lis des traductions du style : Avant qu'Abraham vienne à l’existence, Je Suis. Une telle traduction ne veut rien dire du tout comme on vient de le voir. Le seul message que le traducteur tente maladroitement de faire passer au lecteur, c’est l’idée selon laquelle la tournure evgw. eivmi, serait à rapprocher d’une prétendue tournure que l’on trouve en Exode 3:14 dans la version grecque des Septante ( LXX ).
Finalement, proposer Jésus leur dit : “ En toute vérité, je vous [le] dis : Moi, j’existe [bien] avant qu’Abraham vienne à l’existence. ” comme une traduction possible de Jean 8:58 résume bien ce que l’on vient de voir.
une telle traduction veut tous dire, jésus est depuis l'éternité et il est "je suis celui qui suis" ou "je suis celui qui est".
encore une fois ton pote marque le sens qu'il donne aux paroles de jésus, pas les paroles en elles même, ego eimi=je suis POINT il change la définition des mots. ego=je eimi=suis
comme pour lui "être" a le même sens qu’exister, il traduit par "j’existe".
sinon mon "ami" je t'apprend le grec c’est tous tu confonds présent et passé point, ego eimi=présent basta point barre et j’ai montré les mots à utiliser pour dire "je suis" au passé
2 De nombreux grammairiens ne tiennent pas compte de l’aspect nul.
L’aspect perfectif peut être comparé à une vue panoramique de l’action [ou de l’état] qu’exprime le verbe, à partir d’une certaine distance, et dépourvue de détails dans l’objectif. Enfin, l’aspect nul [ou zéro] ne correspond ni à l’aspect imperfectif, ni à l’aspect perfectif.3 Parfois, on doit également tenir compte du moment de l’action [ou de l’état] qu’exprime le verbe grec, bien que cela soit totalement secondaire.4 Enfin, des appellations telles que « durative », « momentanée », ou « ponctuelle », que de nombreux grammairiens ont attribuées à tort à l’aspect, ressortent en réalité à l’espèce d’action. En gros, il s’agit du sens lexical rattaché à un verbe.5 Par exemple, en français, le verbe « chanter » exprime fondamentalement une action durative, et il possède ce sens lexical indépendamment de la conjugaison choisie. À présent, et afin de résumer le tout, prenons un exemple très simple. En Acte 3:6, l’apôtre Pierre explique en particulier que o] de. e;cw tou/to, soi di,dwmi. Dans ce cas précis, les verbes e;cw et di,dwmi sont à l’indicatif imperfectif présent actif, et à la première personne du singulier. On pourrait traduire naturellement le tout par une expression du style « mais ce que j’ai, je te le donne ». C’est d’ailleurs la traduction la plus répandue. Toutefois, on voit à l’aide du contexte que l’on a affaire à un gros plan d’une partie de l’action de donner exprimée par le verbe di,dwmi et dont le détail dans l’objectif est le suivant : l’apôtre Pierre n’a pas encore donné ce qu’il possède déjà, mais il s’apprête à le faire immédiatement après avoir prononcé ces paroles. On peut donc proposer une autre traduction plus précise qui tient compte de ce qui précède, savoir : mais ce que je possède [déjà], je m’apprête à te le donner.
non non ta traduction est archi bidon "mais ce que j'ai, je te le donne" en français tu le dis aussi, quand tu t'apprêtes à donner quelque chose dans un futur ultra-proche.
ton ami fait des traductions bidons il change les phrases et ajoute des mots supplémentaires pour "bien faire comprendre".
Le lecteur légèrement attentif pourrait trouver cette exclamation a priori assez étrange. En effet, le fait d’avoir cinquante ans, aurait-il changé les choses ? Pas du tout ! En fait, les Juifs citent un chiffre rond pour indiquer la maturité. D’ailleurs, comme cela est clairement spécifié en Nombres 4:3, cinquante ans correspond à l’âge où cessait le service obligatoire des Lévites. A posteriori, les Juifs voulaient lui dire en quelque sorte : “ Tu n’es pas encore avancé en âge et tu as vu Abraham ! ” Cependant Jésus n’a jamais affirmé cela.
blablabla jésus était jeune, pas d'un âge mur et il prétendait avoir vu abraham, ce qu'on dit les juifs point.
6 Le lecteur voit qu’il n’est pas toujours possible et facile de traduire mot à mot un verset donné des Saintes Écritures. Il est vrai que dans l’exemple que j’ai pris, la traduction « mais ce que j’ai, je te le donne » est tout à fait correcte. Mais, dans de nombreux cas, il est impératif de procéder à une analyse poussée afin de rendre avec précision la pensée de l’auteur divinement inspiré. C’est vital ! Et c’est précisément ce que le Comité de traduction des Saintes Écritures – Traduction du monde nouveau a tenté de faire avec succès. En toute objectivité, on a affaire à une version des Saintes Écritures qui a bien évolué au fil du temps, et qui est au final excellente.
bref vous altérerez les écritures soit disant pour que les gens comprennent mieux. tiens en plus c’est un témoin de Jéhovah avec le monde nouveau la bible avec la traduction la plus fausse, existante.
ah aussi: "ehyeh aser ehyeh" exode 3:14 nom de Dieu
"ehyeh"="ego eimi" pas autre chose

littéralement il y a deux fois "ego eimi" dans le nom de Dieu, pareil dans exode 3:14 moïse dit "ehyeh" m'a envoyé or "ehyeh" veut dire "je suis" et "ego eimi" en grec

je cite franc-lazur:
"il manque la conjonction "asher" en grec, et sans cette conjonction "ego eimi ego eïmi" ne voudrait rien dire . La traduction grecque employée de cette conjonction est le mot "o", mais après ce "o", on ne peut pas écrire "ego eïmi ... D'où l'emploi du participe présent "o ôn'"
donc mot pour mot le nom de Dieu contient deux fois le mot "ego eimi" et quand moïse dit "
ehyeh m'a envoyé vers vous",
littéralement ça veut dire "ego eimi" et pas "o ôn", ça veut dire seulement "ego eimi" traduit littéralement c'est ça, on a mis un "o ôn" pour traduire "ehyeh aser ehyeh" car comme l'a expliqué lazur "ego eimi ego eimi" ça veut rien dire et on ne peux pas le traduire ainsi, par contre "ehyeh" seul on peux le traduire par "ego eimi". puis que ça soit "ego eimi" ou 'o ôn" c'est dans le nom de Dieu

et "o ôn"="celui qui est", pareil que "je suis" dans le sens.