Une langue parlée par un homme est forcément traduisible pour un autre homme, car ils vivent tous les deux
sur la même planète, vivent la même chose, ressentent la même chose, mangent la même chose...
Les Arabes ne sont pas des extraterrestres qui ressentent des choses que personne d'autres ressentent
rendant ainsi leurs émotions intraduisibles pour le commun des mortels.
Le livre unique, qui incarne le niveau de l’ultime savoir, est le livre d’Allah le seul qui possède une connaissance absolue à son sujet. puisque les origines du texte du livre sont divines, et tous ses lecteurs et auditeurs sont des humains comme toi et moi dont la connaissance est évolutive et partielle....
La connaissance humaine du texte est partielle, limitée et relative. Par conséquent, les gens comprennent le texte de différentes manières, selon leur perceptions contextuelles qui sont historiquement conditionnées par un cumule de niveau de savoir de l’humanité ; Jusqu'à la fin des temps et l’arrivée du moment de « la dernière heure » ce sera l’unique et inchangeable condition explication de la lecture du texte divin, car le lecteur humain sera toujours influencé par le temps et le contexte historique dans toute ses caractéristiques dans lequel il vie.
Aucune autre révélation n’a eu lieu après celle qui a été révélée a Mohamed qui est le dernier maillon de la chaîne des prophètes de dieu. Ou chacune d’entre ces prophéties avait son temps propre à elle et ne peut être prolongée indéfiniment.Allah seul à le savoir absolu du texte, par contre nous les êtres humains possédons seulement les connaissances relatives qui aspirent à atteindre l’inaccessible absoluité connaissance d'Allah. S'il est vrai que l'ère des révélations a pris fin avec Mohamed et que seul Allah à le savoir absolu, dans ce cas le texte divin doit posséder la qualité de l’ambiguïté ou ressemblance (Al-Tachabouh). ِِِِCela signifie que, même si la forme du texte dans sa teneur littérale est fixée, son contenu (c'est-à-dire son sens) se déplace. Ce mouvement signifie que les règles et les injonctions du texte divin ont la souplesse nécessaire à être appliqué selon l'évolution des sociétés humaines, une souplesse qui est la base élémentaire et le noyau de la Hanifiya, que nous définissons comme la courbe de mouvement de législation humaine au sein de la ligne droite (Siraat ) que Dieu a instaurée…
L’exégèse traditionnelle ignore aussi que les mots, dans leurs expressions phonétiques et grammaticales, servent toujours leurs significations (prévues) ou, autrement dit, que la signification d'un mot est déterminée par la structure linguistique dans laquelle elle a été délibérément incorporée.
Si la signification d'un mot est déterminée par le but communicatif qu'un orateur et auteur lui donne, elle implique que la signification existe dans la structure de toute langue donnée et de n'importe quel contexte historique concret. Il ne réside pas dans le mot lui-même. Si nous voulons faire sens à un discours d'une personne nous n’analysons pas chaque mot individuellement séparément et indépendamment dans sa place dans la structure de la phrase ou l'ensemble du système d'une langue.
Dans cette approche …. les mots isolément, c'est-à-dire des mots purement comme formes lexicales, ne font pas sens jusqu'à ce qu'ils soient arrangés et systématisés d’une certaine manière et harmonisés dans un modèle plutôt qu'un autre. …. les mots isolés n'ont aucune valeur communicative ou expressive, et que la seule voie possible pour signifier quoi que ce soit, est pour les mots qui seront incorporés dans des ensembles de relations qui changent d’une manière spectaculaire la façon dont le mot particulier peut être compris .


