Cause à mon cheval, ouisque tu veux jouer à ce petit jeu là, et que tu me gaves avec tes idioties sur David le "Prophète" et ses "prophéties psalmodiées", voici de quoi t'enterrer définitivement sur ce chapitre :
1) DAVID HAMELEKH
Le second et le plus grand roi d'Israël, fondateur d'une dynastie qui dura quatre siècles. il était le fils de Jessé, l’arrière petit-fils de Boaz et de Ruth.
Il naquit à Bethléem de la tribu de Juda. Il passa ses jeunes années comme berger, mais gagna l'entourage du roi Saül.
Le prophète Samuel, après le rejet de Saül, oignit secrètement David comme successeur de Saül. Alors que Saül était en proie à l'abattement, l'un de ses serviteurs recommanda que David, musicien accompli, lui portât consolation et c'est ainsi que commença l'ascension rapide de David à la cour , culminant dans sa victoire sur Goliath, qui fit de lui un héros national.
Le mariage de David avec la fille de Saül, Michal, et sa profonde entente avec le peuple convainquirent Saül qu'il représentait une menace pour la succession de Jonathan, et l'attitude du roi tourna alors à l'envie, puis à une haine incontrôlable. Pendant la majeure partie du reste de la vie de Saül, David dut fuir pour échapper aux tentatives du roi pour l'assassiner. Cela se termina tragiquement quand l'armée de Saül fut mise en déroute par les Philistins au cours d'une bataille sur le mont Gilboa; Saül et Jonathan faisaient partie des victimes.
David fut alors couronné roi de Juda à Hébron.
Après qu'il eut vaincu les forces armées du fils de Saül, Ichbochet, les autres tribus l'acceptèrent pour chef et il gouverna le pays tout entier. Il soumit ensuite les voisins hostiles d'Israël, détruisant la puissance des Philistins, de Moab, d'Édom, d'Ammon et d'Arain, et étendant les frontières du pays. Il posta des troupes à Darnas et créa l'empire le plus étendu de l'histoire d'Israël.
Ressentant le besoin de cimenter l'unité du peuple et de créer un centre neutre d'administration, qui ne serait identifié avec aucune des tribus, il s'empara de Jérusalem (Jébus), dont il fit sa capitale (la cité de David).
Il y installa l'arche de 1'Alliance, mais son souhait d'y faire ériger un temple fut rejeté par le prophète Nathan, qui affirma qu'un guerrier ne saurait construire un temple de paix ; cette tâche devait être accomplie par son fils et successeur, Salomon.
La Bible ne tait pas les fautes de David, notamment son adultère avec Betsabée et la façon dont il perpètra la mort de son époux.
L'agitation grandit dans sa propre maison ; son fils, Absalom, mena une révolte qui, après un succès initial, fut écrasée et Absalom tué. Même dans ses dernières années, son fils Adoniyah complota et tenta une révolution de palais pour s'assurer la succession ; celle-ci fut mise en échec et Salomon fut proclamé héritier de David.
David, «Le doux chanteur d'Israël».
La paternité des psaumes lui fut attribuée, de même que le fond de la musique au Temple. A chaque occasion du calendrier juif, David est mentionné dans l'espoir et la prière.
La Amidah, l’action de grâces après le repas, les bénédictions suivant la lecture de la Torah ne sont pas considérées comme effectives si la prière pour la restauration de la maison de David en est omise. La bénédiction de la nouvelle lune affirme que David, roi d'Israël, vit pour l'éternité, et David est l'un des sept invités (ouchpizin) dans la soukkah. Sa personnalité fascina les générations suivantes et la tradition nationale juive a investi sa mémoire.
Le Messie doit sortir de la maison de David. David fut le sujet de nombreux récits dont témoigne la Aggadah.
Une tradition millénaire situe sa tombe sur ce qui est appelé maintenant le mont Sion et, entre 1948 et 1967, quand les Juifs n'avaient pas accès au Mur occidental, cet endroit devint un site majeur de pèlerinage, surtout pour les Juifs orientaux.
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http://www.alephbeth.net/biographie/david.html (juifs)
2)
David
Le roi David a été l'un des personnages les plus importants de l'histoire juive. Né en 907 avant l'ère commune, il régna comme roi d'Israël pendant quarante ans, et mourut à l'âge de 70 ans, en 837 avant cette ère.
On pourrait dire tant de choses sur lui ! D'aucuns aiment mettre l'accent sur ses qualités de guerrier - celles du combattant chevaleresque luttant pour Dieu - mais quand on considère sa personne et ses accomplissements dans leur ensemble, c'est surtout sa grandeur spirituelle qui resplendit.
David est un homme réel - avec des défauts humains réels - dont l'aspiration première est d'avoir un rapport avec Dieu. Nous apercevons la beauté de son âme quand nous lisons les Psaumes, dont la plupart ont été écrits de sa main. Qui ne connaît pas :
"Dieu est mon berger, je ne manquerai de rien..." (Psaume 23).
"Dieu est ma lumière et mon salut, qui devrais-je craindre..." (Psaume 27).
"Je lève mes yeux vers les montagnes - d'où va venir mon aide ? Mon aide vient de Dieu, qui a fait le ciel et la terre..." (Psaume 121).
Même quand nous considérons sa valeur militaire, nous voyons que la force qui l'animait était son attachement à Dieu.
Pendant les 450 ans qui s'étaient écoulés depuis que le peuple juif était entré en Erets Yisrael, Jérusalem était restée imprenable.
David a donc pu enfin mettre un terme à la menace des Philistins et s'emparer de la ville-Etat cananéenne - Jérusalem - que les Israélites n'avaient pas été capables de conquérir jusque-là. (voir chapitre 14 : Josué et la conquête de la Terre Promise.)
Pendant les 450 ans qui s'étaient écoulés depuis que le peuple juif était entré en Erets Yisrael, Jérusalem était restée imprenable. C'était une ville-Etat habitée par une tribu cananéenne appelée les Jébusites (le village arabe de Silwan en occupe aujourd'hui le site). Elle était puissamment fortifiée, mais elle présentait une grave faiblesse malgré son apparence inexpugnable : Son seul approvisionnement en eau était une source qui s'écoulait hors des murs de la ville. Cette source s'enfonçait à l'intérieur de la ville par un long tunnel découpé dans le roc.
Le livre de Samuel et celui des Chroniques décrivent comment le général de David, Joab, escalada un tsinor (littéralement : " tuyau "), entra dans la ville et la conquit. Certains archéologues pensent qu'il pourrait s'agir du " puits de Warren " - un tunnel vertical grimpant depuis la source du Gui'hon - devenu une attraction touristique dans la " ville de David ", hors des murs de la Jérusalem d'aujourd'hui.
POURQUOI JERUSALEM ?
La première chose que David a réalisée après avoir conquis la ville a été d'en faire sa capitale.
Il faut ici nous poser la question : Pourquoi Jérusalem ?
On aurait certainement pu trouver des sites plus appropriés pour en faire la capitale d'Israël. Jérusalem n'est pas au bord d'un important cours d'eau ni ne se situe sur une route commerciale. Toutes les capitales dans le monde sont construites au bord d'un d'océan, d'une mer, d'un fleuve ou d'un lac, ou au moins près d'un itinéraire commercial majeur.
Il y avait à cette époque plusieurs grands axes commerciaux à travers Erets Yisrael : la " Route du Roi ", l'un des axes les plus importants de tout l'ancien Moyen-Orient, qui partait du Golfe d'Aqaba sur la Mer Rouge et rejoignait Damas. Le pays était également traversé par la Via Maris (" voie de la mer ") qui courait depuis l'Egypte le long de la côte méditerranéenne jusqu'en Syrie.
La capitale d'Israël aurait dû se trouver au bord de la Mer Méditerranée. Un endroit comme Jaffa (aujourd'hui banlieue de Tel Aviv) aurait été un choix idéal.
Donc : pourquoi Jérusalem ?
La raison de son choix tient à un aspect très particulier du peuple juif, et à l'accession des enfants d'Israël au rang de nation.
Les nations commencent normalement d'exister après avoir occupé un territoire pendant une longue période, et après avoir développé une langue et une culture communes. Après une période d'expérience nationale partagée, ils se sont groupés autour d'une identité nationale spécifique. Cela est vrai pour toutes les nations.
Quant aux Juifs, ils sont devenus un peuple peu de temps après avoir échappé à l'esclavage en Egypte. Ils n'étaient pas encore en Erets Yisrael, ils ont campé dans un no man's land, dans le désert, au pied de Mont Sinaï. C'est là qu'ils sont devenus une nation, quand ils ont fait alliance avec Dieu, promettant de " faire et d'entendre ". La nation d'Israël est définie, en tout premier lieu, par son rapport collectif avec Dieu.
Il va donc s'avérer qu'il n'existait pas de meilleur endroit pour s'unir à Dieu que Jérusalem.
UN ENDROIT DE DIEU
Aussitôt que David a fait de Jérusalem sa capitale, il a acheté une petite colline au nord de la ville, qui appartenait à Aravna le Jébusite. L'achat est mentionné à deux reprises dans la Bible (II Samuel 24, 24 et I Chroniques 21, 25).
Cette colline est le Mont Moria.
C'est en ce lieu qu'Abraham a offert Isaac en sacrifice, puis a déclaré :
"Dieu verra ", dont on dira aujourd'hui : " Sur la montagne de Dieu, Il sera vu" (Genèse 22, 14).
C'est en ce même lieu que Jacob a rêvé d'une échelle s'élevant vers le ciel, puis a dit :
"Que ce lieu est redoutable ! Ce n'est autre que la maison de Eloqim, et c'est la porte des cieux" (Genèse 28, 17).
Il n'est pas étonnant que cet endroit soit devenu celui que tous les grands conquérants de l'histoire ont voulu posséder. Jérusalem a été conquise ou détruite 36 fois en 3 000 ans.
C'est l'endroit où la présence de Dieu peut être ressentie plus intensément que dans tout autre lieu sur terre.
Aujourd'hui s'élève sur ce site une structure musulmane connue sous le nom de " Dôme du Rocher ". Sous ce dôme d'or se trouve un rocher qui est métaphysiquement connu comme évèn chethia, littéralement : " pierre de boisson ". L'eau potable et la spiritualité sont des synonymes, et la Tora est connue comme mayim 'hayim (" eau vivante "). Selon le judaïsme, le monde est spirituellement nourri depuis cet endroit, depuis cette pierre.
C'est l'endroit où la présence de Dieu peut être ressentie plus intensément que dans tout autre lieu sur terre. Il est donc logique que l'on y ait construit un écrin permanent pour ce que le peuple juif possède de plus sacré : le Tabernacle et l'Arche de l'Alliance.
LE SITE DU TEMPLE
Le roi David s'empressa de faire monter l'Arche à Jérusalem, ce qui fut l'occasion d'un grand bonheur collectif. Pris d'extase, David dansa infatigablement pendant cette célébration, ce qui lui valut d'être morigéné par sa femme Mikhal, la fille de Saül, qui l'avait soutenu contre vents et marées, et qui lui avait même sauvé la vie quand le roi Saül voulait le tuer. Mais maintenant Mikhal s'en prend à David, ridiculisant son comportement :
"Comme s'est honoré aujourd'hui le roi d'Israël, en se donnant en spectacle aux servantes de ses serviteurs, comme l'aurait fait un rustre !" (II Samuel 6, 16 à 23).
David, qui n'avait pas songé à son honneur tant il était heureux de sa communion avec Dieu, répondit étonné :
"C'est devant Dieu que j'ai dansé. Et je m'humilierai encore davantage et me ferai petit à mes propres yeux. Et quant aux servantes dont tu as parlé, par elles je serai tenu en honneur."
En conclusion de l'histoire, Mikhal a été punie pour avoir si durement réprimandé celui que Dieu avait choisi pour être roi d'Israël :
"Et Mikhal la fille de Saül resta sans enfant jusqu'au jour de sa mort."
Bien que David ait fait monter l'Arche de l'Alliance au Mont Moria, Dieu ne lui a pas permis de construire le Temple. Il existe à cela plusieurs raisons. L'une d'elles est que le Temple est la maison de Dieu et une maison de paix. Or, David a eu beaucoup de sang sur les mains pour avoir vaincu les ennemis d'Israël. Cependant, il lui a été promis que son fils le construirait.
David a eu beaucoup de fils que lui ont donnés plusieurs épouses, et certains lui ont causé de sérieux problèmes. L'un d'eux, Amnon, viola sa sœur Tamar. Un autre, Absalon, complota contre David et tenta de le déposer. Mais un autre fils lui naquit, Salomon, issu de son union avec la belle Bath-Chéva'.
DAVID ET BATH-CHEVA'
L'histoire de la rencontre de David et de Bath-Chéva' est l'une des plus mal comprises de la Bible, et nous devons prendre garde de ne pas la lire comme une aventure amoureuse. Voici, brièvement résumé, ce qui est arrivé :
Une nuit, n'ayant pas trouvé le sommeil, David arpentait le toit de son palais d'où il pouvait voir les maisons et les jardins dans la ville en contrebas. C'est alors qu'il aperçut une belle femme prenant son bain. C'était l'épouse d'un de ses généraux, Urie, le Hittite, qui était à la guerre.
David envoya chercher Bath-Chéva' et passa la nuit avec elle. Quand elle devint enceinte, il ordonna que l'on place Urie en première ligne du champ bataille, et celui-ci fut tué au combat. David épousa alors Bath-Chéva'.
Furieux de ce qu'il entendait, le roi David déclara : " Par le Dieu vivant, celui qui a fait cela mérite la mort ! "
C'est alors que le prophète Nathan se présenta devant le roi, lui annonçant qu'il venait lui rendre compte d'une grave injustice qui venait d'être commise (voir II Samuel 12.) : Un homme riche qui possédait beaucoup de moutons avait volé le mouton bien-aimé d'un pauvre homme, et il l'avait égorgé pour un festin.
Furieux de ce qu'il entendait, le roi David s'exclama : " Par le Dieu vivant, celui qui a fait cela mérite la mort ! "
Le prophète répondit : " Cet homme, c'est toi-même ! "
Rempli de honte, David reconnut sa faute : " J'ai péché devant Dieu. "
Cette histoire est extrêmement complexe et elle contient beaucoup plus d'éléments qu'il y paraît à première vue. Juridiquement, Bath-Chéva' n'était pas une femme mariée. En effet, les soldats des armées de David qui partaient en guerre donnaient toujours à leurs femmes des actes de divorce conditionnels afin que, en cas de disparition sur le champ de bataille, celles-ci ne soient pas mises dans l'impossibilité de se remarier. Cependant, le texte biblique spécifie clairement que David a agi incorrectement, et les Sages expliquent que, s'il n'a pas commis d'adultère au sens légal du terme, il s'est du moins mis clairement dans son tort du point de vue moral.
Comme noté dans les chapitres précédents, la Bible se montre particulièrement sévère envers les chefs du peuple juif. Elle ne passe jamais l'éponge sur le passé de quiconque, et elle se situe ainsi aux antipodes des chroniques des peuples de l'Antiquité qui présentent généralement les rois comme des descendants des dieux et comme dépourvus du moindre défaut.
La grandeur de David résulte de l'humilité de son aveu et de la sincérité du repentir qui l'a suivi. C'est en partie pour cette raison que le rédempteur du peuple juif et du monde descendra de la lignée de David. Il sera le Machia'h " ben David ".
Peu de temps après, Bath-Chéva' donna naissance à un enfant, mais celui-ci, comme prédit par le prophète Nathan, tomba gravement malade. En dépit des prières et des jeûnes de David, il succomba à son mal. David se rendit compte que cela était arrivé en expiation de ses actes. Il comprit aussi que Dieu lui avait pardonné.
Un peu plus tard, Bath-Chéva' devint de nouveau enceinte. Cette fois-là, l'enfant qu'elle portait était en bonne santé. Son fils, à qui l'on donna le nom de Salomon, sera doué d'immenses qualités, et notamment d'une sagesse extraordinaire.
rabbin Ken SPIRO
Adaptation et Traduction de Jacques KOHN
Le rabbin Ken SPIRO, originaire de New Rochelle, NY (Etats-Unis), a obtenu au Vasser College un BA de langue et de littérature russe, et il a poursuivi ses études à l’Institut Pouchkine à Moscou. Il a été ordonné rabbin à la Yeshiva Aish HaTorah à Jérusalem, et il est titulaire d’une maîtrise d’histoire conférée par le Vermont College de l’Université de Norwich. Il habite à Jérusalem avec sa femme et ses cinq enfants, et il travaille comme conférencier et comme chercheur sur les programmes éducatifs d’Aish HaTorah.
Reparle moi encore de Prophète David. Surtout à propos de ce qu'il a prophétisé, ça peut intéresser la communauté Juive et Chrétienne avide de nouveauté. Quand on maîtrise son sujet, on connait le nom des deux prophètes mentionnés par la Bible, contemporains de David, Samuel, puis Nathan. David ne l'ayant lui, jamais été, auquel cas, ce serait une première : 2 prophètes en même temps au même endroit, il fallait bien Issa pour l'affirmer.
En ce qui concerne les psaumes , si tu pouvais nous citer ceux qui sont prophétiques, on en sera fort maris.
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