Les orthodoxe remercient l'Eglise catholique......

L'Église catholique est à la fois une communion de communautés et d'Églises ainsi qu'une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique.
Répondre
zered

[ Christianisme ]
[ Christianisme ]
Messages : 2843
Enregistré le : 09 mai05, 05:00
Réponses : 0
Localisation : Lausanne->CH

Ecrit le 19 juil.07, 00:20

Message par zered »

pour les orthodoxes les protestant c'est une secte
nous ont crois pas au pape
pourtant il y a un point commun entre orthodoxe et protestant : pas de pape

Salah Al Din

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 2480
Enregistré le : 20 avr.07, 20:34
Réponses : 0

Ecrit le 19 juil.07, 03:11

Message par Salah Al Din »

pravoslavac a écrit : nous ont crois pas au pape c'est pour cela nous avons des patriarches et aussi nous disons que la veritable eglise du Christ c'est l'eglise Orthodoxe mais nous sommes proche
Oui mais au niveau des croyances, quels sont les différences?
Car le fait de ne pas croire au pape est plus le fait d'un désaccord dans les dogmes qui vous a fait quereller et donc décider d'avoir votre patriarche.

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:42

Message par pravoslavac »

zered a écrit : pourtant il y a un point commun entre orthodoxe et protestant : pas de pape
ouais la que ca

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:45

Message par pravoslavac »

Salah Al Din a écrit : Oui mais au niveau des croyances, quels sont les différences?
Car le fait de ne pas croire au pape est plus le fait d'un désaccord dans les dogmes qui vous a fait quereller et donc décider d'avoir votre patriarche.
les croyance c'est presque les memes

chez nous le pop ou le prete ou pape il a le droit d'etre marier
il a la barbe comme les imam ou mufti
noel c'est pas la meme date sauf n"y paque ca depend des orthodoxes
et les catho et orthodoxe s'aime pas

je vais te mettre des articles ce que les orthodoxes font

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:46

Message par pravoslavac »

LES CERTITUDES FONDAMENTALES DES ORTHODOXES :


Dieu est devenu Homme pour que l'homme devienne Dieu en lui.
Au mystère de la Trinité s'accorde le mystère de la vocation humaine.
Le cour de l'homme aspire à l'union à Dieu.

LA PRIERE DE JESUS :
« Seigneur Jésus Christ,
Fils de Dieu,
aie pitié de moi, pécheur »

La Prière de Jésus est un des plus importants éléments de la spiritualité orthodoxe ; elle peut être considérée comme la "perle précieuse" de la spiritualité orthodoxe : Le royaume de cieux est encore semblable à un marchand en quête de perles fines : en ayant trouvé une perle de grande prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée (Mt 13,45-46). La Prière peut aussi être assimilée aux "cinq paroles" auxquelles fait allusion Saint Paul : Je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence pour enseigner aussi les autres que dix mille paroles en langues (1 Co 14,19) (en grec, la Prière est souvent composée de cinq mots).

LA BEAUTE C’EST DIEU
Une autre idée de la spiritualité orthodoxe : la beauté. Quand on a perdu le sens de la beauté, de la poésie, du silence, à quoi bon la justice et le pain, car l'homme ne vit pas que de justice et de pain, il vit aussi de beauté. Et la beauté, c'est Dieu. Le visage le plus beau, c'est le visage qui fut le plus blessé, le plus frappé, le visage du Christ sur la croix. C'est la seule beauté et c'est la recherche de cette beauté et le désir d'y accéder qui justifient et qui expliquent la vie du saint.

Humanisme
Dans l'Occident européen, le christianisme s'est transformé graduellement en humanisme. Longtemps et avec persévérance , les occidentaux ont amoindri le Dieu-Homme, puis ils l'ont rabaissé au niveau de l'homme infaillible de Rome, et du non moins infaillible homme de Berlin. C'est ainsi qu'est apparu d'un côté le maximalisme christiano-humaniste occidental (papisme), qui retranche tout du Christ, et de l'autre côté, le minimalisme christiano-humaniste occidental (protestantisme), qui attend le moins possible du Christ - et souvent rien. Et les deux ont placé l'homme comme critère ultime à la place du Dieu-Homme. Ainsi s'accomplit l'effroyable tâche qui consiste à corriger le Dieu-Homme, son oeuvre et son enseignement !"

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:46

Message par pravoslavac »

Au sujet des prosternations et du signe de la croix


N.B.: nous ignorons l'origine de ce texte, mais il nous a paru utile de le mettre en ligne pour l'information des fidèles. Comme nous l'avons fait pour le texte sur la tenue dans les églises orthodoxes, nous tenons à souligner que les usages peuvent varier d'une région à l'autre et - en Occident - parfois d'une paroisse à l'autre. Ces différents usages sont également légitimes, et ce qui se fait ou ne se fait pas ne doit jamais devenir pour le fidèle orthodoxe prétexte à jugement ou à dissension. Le fidèle orthodoxe aura la sagesse de se conformer dans la mesure du possible aux usages locaux et, en cas de doute, aux conseils que lui donnera la prêtre ou le père spirituel qu'il interrogera.


--------------------------------------------------------------------------------

Signe de la croix sans prosternation

1. Au milieu de l'hexapsalme au moment de l'Alleluia.
2. Au début du Credo.
3. Au renvoi Que le Christ notre vrai Dieu.
4. Au début des lectures de l'Ecriture: Evangile, Apôtre, Parémie.

Signe de la croix avec inclination des reins

1. Lors de l'entrée et de la sortie dans le temple - trois fois.
2. Lors de chaque demande de l'ecténie.
3. Lors de l'ecphonèse du célébrant, à l'invocation de la Sainte Trinité.
4. Lors des paroles: Prenez, mangez; Prenez,buvez; Ce qui est à toi; Les choses saintes aux saints.
5. A la prière Toi plus vénérable.
6. Aux mots: Prosternons-nous, Adoration, Louons.
7. Au moment de l'Alleluia, du Trisagion, de Venez, louons.
Et lors de l'ecphonèse Gloire à toi, Christ Dieu, avant le renvoi - 3 fois.
8. Au Canon pour le début du 1er et du 9ème chant lors de l'invocation,
au Seigneur, à la Vierge ou aux Saints.
9. Après chaque tropaire.
10. Lors de la litie après chaque demande de l'ecténie à raison de trois prosternations.

Signe de la croix avec grande prosternation

1. Au carême lors de l'entrée et de la sortie du temple - trois fois.
2. Au carême après chaque refrain du chant Toi plus vénérable.
3. Au début du chant Il est digne.
4. Après Nous te chantons.
5. Après Il est digne.
6. Lors de l'ecphonèse: Et rends-nous dignes.
7. Lors de la sortie des saints Dons, aux paroles Avec crainte de Dieu, et une deuxième fois aux paroles Maintenant et toujours.
8. Au grand Carême, lors des grandes Complies aux invocations à la Vierge et aux saints, à chaque verset; au chant Je te salue Marie aux vêpres - trois fois.
9. Au carême lors de la prière de saint Ephrem, Seigneur et Maître.
10. Au carême au chant final de Souviens-toi Seigneur - trois grandes prosternations.

Inclination des reins- sans signe de la croix

1. Aux mots: La paix soit avec vous.
2. Que la bénédiction et la miséricorde du Seigneur.
3. Et les miséricordes de notre Seigneur.
4. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ.
5. Aux paroles du diacre: Et dans les siècles des siècles (Après l'ecphonèse: Car tu es saint).

On ne se signe pas

1. Lors de la lecture des psaumes.
2. Et d'une façon générale lors des chants.
3. Lors de l'ecténie.
On se signe et s'incline quand le chant se termine, mais nullement lors des derniers mots.

Il est interdit de s'agenouiller et de se prosterner

Tous les dimanches de l'année, de la Nativité à l'Epiphanie, de Pâques
à la Pentecôte, à la Transfiguration et à l'Ascension (durant ces jours, on se prosterne cependant devant la Croix).
On cesse les prosternations à la petite entrée des vêpres lors des fêtes, après Daigne, Seigneur, ce soir nous garder sans péché.
Aux vêpres ces mêmes jours de fêtes.

QUE TOUT SE FASSE AVEC DIGNITE ET ORDRE!
(1 Cor. 14, 40)

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:47

Message par pravoslavac »

De la manière de se tenir dans une église orthodoxe


N.B.: nous ignorons l'origine de ce texte, que nous possédons dans nos dossiers depuis de longues années. Il nous a paru utile de le mettre en ligne, car il répond à des questions souvent posées, en particulier par des fidèles qui ont récemment découvert l'Eglise. Bien entendu, certains usages peuvent varier selon les pays ou les paroisses. Le fidèle orthodoxe qui visite une autre paroisse ou un autre pays doit en tenir compte et se garder de juger des pratiques qui pourraient lui sembler inhabituelles par rapport à sa propre expérience paroissiale.


--------------------------------------------------------------------------------

Les chrétiens orthodoxes doivent confesser en tout temps, les usages qu'ils ont reçu des saints Pères, par la Tradition, à savoir:

1. Lorsqu'on entre et on sort de l'église, on se signe trois fois avec une inclination des reins, en disant:

Seigneur, créé en moi un coeur pur,
0 Dieu, sois-moi propice, pécheur,
Pardonne, Seigneur, mes péchés sans nombre.

2. Ensuite, on salue à droite et à gauche; on va à sa place, on se tient droit, et on écoute les prières, les psaumes et les chants, sans parler. On suit la prière commune, sans faire de prières particulières avec un livre. ainsi que le désapprouve l'Apôtre, lorsqu'il dit: N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns... (Héb. 10,25).

3. Les prosternations et les inclinations ne doivent pas se faire selon la fantaisie de chacun, mais selon les règles établies par les saints Apôtres et les saints Pères. Pour cela on verra le détail plus haut.

4. Les orthodoxes ne se mettent pas à genou, mais se tiennent debout. Lors des mots: Encore et encore, dits par le prêtre, on s'agenouille puis on se prosterne à terre; c'est la pratique d'une habitude occidentale que de se battre la poitrine, et n'est en aucun cas un usage orthodoxe.

Les chrétiens orthodoxes, selon les règles établies par l'Eglise, font une grande prosternation, au moment prescrit, et se relèvent tout de suite après.

5. Lorsqu'on présente au peuple rassemblé dans l'église la Croix ou le saint Evangile, une icône ou le saint Calice, tous se signent et se prosternent; mais quand on présente des cierges, on bénit avec la main, ou on encense, alors on ne se signe pas, mais on fait une inclination;cependant, pendant, la semaine de Pâques, lorsque le prêtre encense avec la croix dans la main, alors on se signe en disant: En vérité Il est ressuscité.
Ainsi on se doit de distinguer les inclinations devant les choses sacrées et celles du monde,ainsi qu'il en est de la dignité du prêtre.

6. Lorsqu'on demande la bénédiction à un prêtre ou un évêque, l'orthodoxe embrasse leur main droite, sans se signer devant eux. On n'embrasse jamais la main gauche, comme c'est l'usage chez les Juifs, mais la droite après avoir reçu la bénédiction.

7. Il n'est pas d'usage de serrer la main aux prêtres et aux évêques, mais de faire en sorte que par notre signe, de demande de bénédiction, ceux-ci comprennent que vous êtes orthodoxes et vous bénissent.

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:48

Message par pravoslavac »

ENCYCLIQUE DU SAINT SYNODE D'ÉVÊQUES DE L'ÉGLISE ORTHODOXE CONCERNANT LE MARIAGE


Chers frères et sours dans le Christ,
Il nous paraît impérieux d'aborder aujourd'hui à votre intention un sujet d'une importance capitale pour la vie chrétienne. Notre monde en voie de déchristianisation avancée tend de plus en plus à méconnaître la compréhension même du mariage et de la famille telle que transmise par la tradition biblique. Séduits par une conception erronée de la liberté et aveuglés par les progrès d'une humanité blasée, imbue de réussites scientifiques certes prodigieuses mais parvenue, à ses yeux, à trop de maturité et de raffinement pour s'abaisser à suivre l'Évangile du Christ, un grand nombre en ont rejeté les exigences morales. Les conséquences de cette attitude s'étalent à la vue de tous : éclatement de la famille, meurtre systématique par avortement légal de millions d'enfants qui ne verront jamais le jour, déviation du comportement sexuel, corruption effrénée des mours. Tout concourt à l'effondrement des fondements moraux de la société.
C'est pourquoi c'est à nous, vos évêques de l'Église orthodoxe, qu'il revient de réitérer, à vous tous qui êtes les brebis bien-aimées confiées à notre sollicitude, la proclamation de cette grande et sainte vision du mariage telle que glorieusement préservée et manifestée dans la doctrine, la liturgie et la tradition canonique de l'Église. Si nous entreprenons cette démarche, ce n'est pas sous l'impulsion d'un conservatisme suranné ou parce que nous estimons la société actuelle plus intrinsèquement mauvaise que les générations précédentes. Notre tâche pastorale nous impose de n'avoir pour seul souci que le bien-être et le salut éternel de toutes nos ouailles, de même que nous préoccupe le sort de tous les hommes.
Nous parlons de " ce qui fut au commencement, de ce que nous avons nous-mêmes entendu, et vu de nos propres yeux... au sujet de la Parole de vie " (Jean 1, 1). Nous élevons la voix parce que nous savons que la vérité de l'évangile du Christ est la vérité éternelle, la seule chose utile, la meilleure part (Luc 10,42) pour tous les hommes, en tout temps et en tout lieu.
Qu'ils soient orthodoxes, non-orthodoxes ou même non-chrétiens, beaucoup demeurent fascinés par la beauté de la cérémonie du mariage tel que nous le célébrons chez nous. Notre propos est de leur révéler le sens profond, de leur faire voir l'image du mariage comme l'icône de la vie divine au sein de la Trinité même et de mettre en lumière la responsabilité et l'engagement qu'implique cette vision du mariage.
C'est pourquoi c'est à vous que s'adresse en premier lieu notre appel, vous tous sur qui repose la vie de nos paroisses et l'avenir de notre jeunesse, et nous vous exhortons à engager une action concertée en vue de fournir à chacun, en matière de mariage, une direction éclairée et une aide adéquate. Il vous incombe tout d'abord offrir l'exemple d'une vie droite et pure, marquée par une fidélité irréprochable à votre propre engagement matrimonial. Il vous appartient encore, " sachant l'art de répondre à chacun comme il convient " (Colossiens 4, 6), de trouver les mots d'explication et d'encouragement qu'on attend de vous, soit en prodiguant directement conseils et exhortations, soit encore par le truchement de programmes éducatifs.
L'Ancien Testament nous apprend que Dieu créa l'homme " à sa propre image ", " homme et femme il les créa " (Genèse 1, 27), et que depuis ce commencement " l'homme quitte son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et ils deviennent une seule chair " (Genèse 2, 24). L'homme et la femme se complètent mutuellement et cette complémentarité exprimée dans leur union et leurs activités communes est vraiment à l'image et à la ressemblance de Dieu. Ce fondement spirituel du mariage transcende nettement, sans l'abolir, l'union physique des corps. Aussi, les relations charnelles dénuées de toute cohésion spirituelle ne peuvent être qu'immorales, car elles se doivent de refléter la plénitude de l'amour limpide par lequel l'homme et la femme s'unissent dans le mariage.
Dans le Nouveau Testament, nous apprenons, de la bouche même de notre Seigneur, le caractère unique et indissoluble du lien matrimonial établi par Dieu lui-même entre l'homme et la femme : " Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare point " (Matthieu 19, 6). La cérémonie du mariage laisse voir d'ailleurs clairement que l'époux et l'épouse ne s'unissent pas par leur seul consentement mais par Dieu : " car par toi le mari est uni à sa femme " (Office du mariage). C'est pour cette raison que la liturgie orthodoxe du mariage n'exige ni serment, ni vou de la part du couple. Leur volonté propre et leur consentement mutuel demeurent à coup sûr requis pour qu'il y ait mariage car les sacrements ne sont pas des rites magiques qui pourraient suppléer à la coopération des hommes, mais ni vou ni serment ne peuvent suffire, seuls, à conférer un caractère absolu et gracieux à l'union de l'homme et de la femme appelés au mariage chrétien. Le véritable mariage chrétien ne peut en effet être consacré que par Dieu lui-mème. Dans une telle union, décrite par saint Paul comme " un grand mystère " (Éphésiens 5, 32), l'affection réciproque et le projet d'une vie commune deviennent un amour pénétré et sanctifié par la grâce divine : l'eau est transformée en un bon vin, tout comme aux noces de Cana, en Galilée (Jean 2, 1-11).
Par le mariage chrétien, mari et femme reflètent dans leur propre existence l'union entre Dieu et son peuple bien-aimé ; entre le Christ, l'époux, et l'Église, l'épouse (Éphésiens 5, 32). C'est Dieu qui accompagne le mari et sa femme, les acheminant vers une unité qui ne se révélera comme parfaite et éternelle que dans Royaume, leur infusant le Saint Esprit, de sorte que soient écartés de leur vie l'égoïsme et la discorde. Il sanctifie et purifie tous leurs rapports. À ceux qui s'unissent dans l'harmonie et l'amour, les prières de la liturgie du mariage rappellent que Dieu leur insuffle la foi et la communion de pensée, la sainteté, la pureté, la chasteté, la joie, la gloire et la promesse de la vie éternelle. Dieu les unit corps et âme, cour et esprit.
De toute évidence, ce n'est pas dans l'existence présente que le mariage chrétien atteindra son total épanouissement ni ne conduira au bonheur parfait. Comme il en est de toutes choses dans le Christ, le mariage aussi doit subir l'épreuve de la croix, de la tentation, de la souffrance, du risque et finalement, de la mort, avant que d'atteindre son ultime consommation dans la Résurrection promise et l'établissement du Royaume de Dieu attendu, dans toute sa puissance, pour la fin des temps. Les couples chrétiens expérimentent tout cela, eux qui s'efforcent de développer, tout au cours de leur vie, le grand don reçu de Dieu dans le mariage : " Tu as placé sur leurs tètes des couronnes de pierres précieuses, et la vie qu'ils ont demandée, tu la leur avez accordée " (Psaume 21, prokimenon de l'Office du mariage). Quant à ceux qui livrent le bon combat en bons et loyaux serviteurs, leur témoignage confiant au nom du Christ leur vaudra de porter ces couronnes comme récompense éternelle, tout comme les habits de noce deviendront pour eux la robe de salut et de gloire pour toujours.
C'est dans le mariage que la plénitude de l'amour entre l'homme et la femme atteint sa plus grande perfection : les deux ne forment qu'un. Fusionnées par l'amour, deux existences deviennent une seule vie dans une parfaite harmonie. Cet amour sanctifié par Dieu constitue la grande source du bonheur recherché dans le mariage : il renferme le pouvoir de transformer ceux qui aiment et ceux qui sont aimés. Cet puissance vivifiante imprègne à ce point la vie de famille que toutes les imperfections peuvent être aplanies et les difficultés surmontées. Le véritable amour ne cesse jamais, que ce soit ici-bas ou dans le monde à venir. La confiance et la fidélité doivent régner dans le mariage, car l'amour véritable ne saurait souffrir la moindre tromperie. Quand le mari et la femme s'unissent dans l'amour, ils acceptent de partager une vie commune dans un esprit d'entraide et de partage en toutes choses, car l'amour qu'ils se portent l'un l'autre trouve son expression dans l'assistance et le secours mutuels.
Un tel amour implique le caractère absolu du lien matrimonial. Le mari et la femme ne doivent pas vivre dans la seule recherche de leur propre satisfaction mais bien l'un pour l'autre : tel est le sens de l'amour véritable. Aussi le mariage doit-il constamment et intentionnellement être porté en offrande à Dieu et toujours dans la vie et les enseignements de l'Église. Le mari et la femme ne pourront atteindre leur glorification finale dans le siècle à venir qu'en se sacrifiant l'un pour l'autre dans la vie présente pour la gloire de Dieu. Le mariage chrétien met spécifiquement en pratique l'un des enseignements fondamentaux du Christ : " Celui qui cherchera à conserver sa vie la perdra mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la retrouvera " (Matthieu 10, 39).
Dans cet amour béni par Dieu, la procréation d'enfants qui soient bons, justes et saints constitue le plus grand prodige accompli au sein du mariage. À l'image de Dieu qui élève la vie dans l'amour, le mariage chrétien, ce miracle d'unité établi par Dieu dans l'amour, produit une vie abondante de sainteté et de bonté (1 Corinthiens 7, 14).
La perfection du mariage réside dans son caractère unique, incommunicable, indivisible ; cette perfection, à l'exemple nième de l'unité absolue qui existe entre le Christ et son Église, exclut en principe les mariages multiples. Le Christ n'a en effet qu'une seule Église et l'Église n'a pas d'autre Christ. Même la mort ne peut briser le lien de cet amour parfait. C'est pourquoi l'Église n'encourage ni un deuxième ni un troisième mariage, même pour les veufs et les veuves, bien que, par égard pour la faiblesse et la fragilité de la nature humaine, cette pratique soit tolérée. Toutefois, un quatrième mariage est totalement interdit. Le rite du couronnement dans la cérémonie du mariage signifie que l'époux et l'épouse forment une nouvelle communauté dans le Christ. Le mari devient le chef de cette communauté, tout comme Dieu est le chef du Christ (1 Corinthiens 11, 13) et comme le Christ " est le chef de l'Église " (Éphésiens 5, 23). L'autorité du mari n'est pas un pouvoir arbitraire exercé sur sa femme et ses enfants mais la marque d'une responsabilité donnée par Dieu et qu'il doit assumer à l'image du Christ, l'homme parfait : " ...cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous " (Actes 2, 22). Son autorité est donc un service d'amour et de sacrifice ; elle consiste non seulement pourvoir aux besoins de sa femme et de ses enfants mais à les entourer d'affection " ainsi que justement le Christ fait pour son Église " (Éphésiens 5, 29).
La femme est le soutien de son mari, sa compagne bien-aimée pour la vie, sa source de joie et de bien-être. C'est dans Ève, la mère de la vie, que fut révélée la plénitude de la vie car sans elle Adam serait resté seul et n'aurait pas eu de compagne qui lui fût assortie (Genèse 2, 18). Parce que c'est elle qui porte la vie dans la procréation des enfants, l'épouse est directement concernée par la vie et sa qualité. C'est elle qui, par sa bonté sa pureté de cour, sa quiétude d'esprit, sa bienveillance et son souci des autres, contribue à rendre satisfaisante la vie de son mari et de sa famille. Sa véritable parure est " le joyau impérissable d'une âme douce et calme et c'est cela qui est précieux devant Dieu " (1 Pierre 3, 4).
La famille chrétienne ne saurait progresser dans sa haute vocation si elle n'est d'abord fermement ancrée dans la foi. Le mari et la femme doivent s'efforcer sans cesse d'approfondir leur foi et d'y conformer leur vie. Elle doit devenir pour eux le critère d'autorité à partir duquel tout ce qu'ils peuvent lire, voir ou entendre d'autre doive être jugé, évalué, confronté. Il est particulièrement vital pour la famille chrétienne de participer à la vie de l'Église en priant à la maison, en assistant aux offices religieux, en fréquentant les sacrements, en observant les jeûnes et les fêtes de l'Église et en perpétuant ses traditions. Il est également important que les membres de la famille chrétienne participent à la vie générale de leur paroisse et ne se lient d'amitié qu'avec ceux que distinguent une foi personnelle et solide ainsi que la droiture de leur vie.
Chaque chrétien doit rechercher les conseils et directives des pasteurs de l'Église. Spécialement avant de contracter mariage, hommes et femmes orthodoxes doivent prendre contact avec leur pasteur de manière à ce qu'il puisse leur exposer la véritable nature du mariage dans l'Église et les aider à mieux comprendre les exigences d'une vie familiale authentiquement chrétienne, c'est-à-dire spirituellement riche et moralement droite. Chaque famille également doit continuer à vivre dans l'humble soumission aux directives de l'Église et de ses pasteurs et rechercher l'aide qu'on peut lui prodiguer.
Avec l'aide de Dieu, toutes les difficultés et tous les tracas inévitables de la vie seront surmontés parce que ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu (Luc 18, 27). Avec la foi en Dieu, le mari deviendra vraiment capable de guider sa famille sur le chemin du salut et de la mener vers le Royaume de Dieu car il saura aimer sa femme et ses enfants plus que lui-même. Avec l'aide de Dieu, la femme deviendra apte à devenir pour la famille entière une source de pureté, de sainteté et d'amour. Et les enfants nés pour Dieu dans une telle famille seront, dès leur bas âge, élevés comme des chrétiens. Une telle famille, sera, pour son entourage, précieux modèle et une source de foi, de bonté et de bienveillance.
L'idéal chrétien du mariage et de la famille, de la masculinité et de la féminité, est incomparablement plus exaltant par les satisfactions qu'il apporte, plus inspirant par l'équilibre qu'il génère, que toutes ces conceptions fallacieuses, erronées et à sens unique que véhiculent toutes ces fausses idéologies à la mode qui réduisent le sens de la vie humaine à la seule satisfaction des appétits sexuels, à la simple sécurité matérielle ou à toutes autres fonctions limitées et désirs bornés. Dans le Christ, l'homme nous est révélé comme fils et ami de Dieu. Il a la capacité de devenir un membre du Christ en esprit et en vérité. Il lui est donné d'accomplir, dans le mariage chrétien, une éternelle, unique et totale union dans l'amour.
Chers frères et sours dans le Christ, soyez en plénitude de vrais hommes et de vraies femmes. Soyez remplis de foi pour l'idéal chrétien du mariage et de la famille. Que nos familles chrétiennes demeurent unies dans l'amour mutuel et dans ce qui leur tient à cour. Maris et femmes : aimez-vous sans partage, aimez vos enfants. Enfants : respectez vos parents. " Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu " (Éphésiens 5, 21).
Les Évêques du Saint Synode de l'Église orthodoxe.

GUIDE PASTORAL DU MARIAGE

I. ORIENTATION PRÉLIMINAIRE
A. Tout couple doit demander la bénédiction, la direction et le conseil de son pasteur en vue de planifier et préparer son mariage.
L'orientation préliminaire est une responsabilité pastorale essentielle. Les couples sont dans l'obligation de prendre contact avec le prêtre de leur paroisse avant de mettre au point leurs plans. Les pasteurs, de leur part, doivent demeurer disponibles et prendre soin des membres du troupeau qui leur est confié. L'orientation initiale doit comprendre la décision, pour le cas étudié, quant à la possibilité de ce mariage dans l'Église. Ayant cela à l'esprit, le pasteur doit commencer par revoir les exigences suivantes avec le couple :
1. Ils doivent librement consentir au mariage.
2. Au moins l'un d'eux doit être membre de l'Église orthodoxe, et l'autre un chrétien baptisé.
3. Les circonstances de mariages précédents doivent être examinées et, le cas échéant, les documents établissant un divorce doivent être présentés.
4. Tout obstacle canonique ou légal au mariage, tel que la parenté de sang, doit être clarifié.
5. La date du mariage doit être fixée suivant les jours et les saisons approuvés par l'Église.
6. Les exigences spécifiques quant à l'examen du sang, au permis de mariage, aux alliances et à l'appartenance dans la paroisse locale doivent être revues.
De plus, les pasteurs doivent mettre en disponibilité tout écrit exprimant la vision chrétienne orthodoxe du mariage, tel que :
1. Saint Jean Chrysostome, Homélie 20 sur l'Épître aux Éphésiens. (Des extraits sont publiés en annexe du livre de Jean Meyendorff, Le mariage dans la perspective orthodoxe.)
2. Alexandre Eltchaninoff, Le journal intime d'un prêtre russe. (Des extraits sont publiés en annexe du livre de Jean Meyendorff, Le mariage dans la perspective orthodoxe.)
3. Paul Evdokimov, Le sacrement de l'amour : . Desclée de Brouwer, 1982.
4. Thomas Hopko, L'Église, les sacrements, les cycles liturgiques, les fêtes.
5. Jean Meyendorff, Le mariage dans la perspective orthodoxe. YMCA Press/OIL, 1986
6. Alexandre Schmemann, Pour la vie du monde. Desclée, 1969..
B. Les parents devraient s'impliquer dans les préparations de leurs enfants au mariage.
Suivant la tradition, les enfants de familles orthodoxes demandent d'abord la bénédiction de leurs parents lorsqu'ils veulent se marier. L'exclusion des parents serait anormale. Néanmoins, certaines difficultés surviennent lorsque des parents s'opposent au mariage de leurs enfants. S'ils sont en âge, le pasteur doit décider s'il peut ou non les marier sans le consentement des parents. Dans tous les cas, toutefois, les parents doivent être informés du mariage à l'avance et conseillés de manière appropriée, suivant le principe qui veut qu'aucun sacrement de l'Église ne soit accompli " en secret ".
C. Les pasteurs doivent conseiller non seulement ceux qui se préparent au mariage, mais aussi ceux qui éprouvent des difficultés dans leur mariage.
Les efforts du prêtre dans ce but peuvent prendre un aspect public aussi bien que privé. Il peut organiser des retraites et des rencontres pour les couples mariés, comme il peut les diriger individuellement. Ainsi il allège de nombreux problèmes avant qu'ils ne deviennent aigus et il aide les couples à croître mutuellement en amour et en unité avec le Seigneur.

II. LE CONTEXTE ECCLÉSIAL DU MARIAGE
A. Par leur prédication et leur enseignement, les pasteurs doivent souligner le caractère communautaire du à tous les membres de l'Église.
Tous les sacrements, le mariage y compris, sont célébrés dans, par et pour toute l'Église. Le mariage n'est pas du seul intérêt individuel, célébré en privé ou en présence d'un groupe d'invités choisis. L'Église n'est pas réductible à un simple bâtiment, ni le prêtre au rôle d'un officiel imbu de pouvoirs légaux, devant être engagé ou loué à un prix approprié. Saint Paul exalte notre appel élevé de chrétiens en ces mots : " Or vous êtes le corps du Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part " (1 Corinthiens 12, 27). Les chrétiens s'accomplissent pleinement en communauté les uns pour lés autres, sous l'autorité du Christ. Chaque chrétien découvre cet accomplissement selon la manière par laquelle ses dons édifient et glorifient le corps entier du Christ. Inversement, c'est la plénitude du corps du Christ qui donne un sens concret aux dons des membres individuels et qui les rend manifestes, les révélant en vérité comme dons de l'Esprit Saint. Dans une communauté imbue de l'Esprit, les joies et souffrances de chaque membre individuel affectent inévitablement tous les autres. Les couples doivent prendre conscience de cette unité du corps de l'Église afin de ne pas préparer leur mariage comme si la communauté paroissiale et l'Église n'existaient pas.
B. Les couples devraient planifier leur mariage suivant les périodes de l'année et les jours que l'Église alloue aux mariages.
Les mariages sont interdits au cours des quatre saisons de jeûne, de même qu'aux veilles des mercredis, vendredis et dimanches, et aux veilles des fêtes majeures. (On recommande de consulter le calendrier liturgique quant aux jours spécifiques où les mariages ne sont pas célébrés.) À ces époques de l'année, la communauté de l'Église jeûne et se prépare à l'eucharistie. Mais le mariage demeure une occasion de grande joie et de célébration et doit donc être célébré durant ces seules périodes où l'Église entière peut fêter. Le moment le plus approprié pour un mariage, c'est le dimanche, tout de suite après la Divine Liturgie, lorsque l'Église entière célèbre avec joie la vie nouvelle reçue dans et par le Christ ressuscité.
C. Les couples orthodoxes doivent participer ensemble aux sacrements de confession et de communion avant leur mariage.
De plus, l'on devrait si possible suivre les indications de l'Euchologe suivant lequel les mariages doivent être célébrés après la Divine Liturgie. L'anomalie d'un mariage mixte ressort du fait qu'en pareil cas le couple ne peut pas partager ensemble la Coupe du Salut. Toutefois, même lors d'un mariage mixte, le parti orthodoxe doit venir à la confession et à la communion, comme au centre même de sa préparation matrimoniale, confirmant son appartenance à l'Église à laquelle il convie dès lors son partenaire.
D. Quant à l'ordre et au style de la cérémonie elle-même, les pasteurs doivent obéir à saint Paul qui recommande " que tout se fasse convenablement et avec ordre " (1 Corinthiens 14, 40).
1. Le prêtre devrait annoncer publiquement la date de chaque mariage ainsi que les noms des futurs mariés.
2. Il peut aider le couple à préparer et comprendre son mariage en arrangeant une répétition explicative.
3. Il devrait s'assurer de la présence des chantres et de leur préparation pour les mariages.
4. Il devrait proclamer la vraie nature du mariage chrétien à l'homélie de chaque mariage, s'appuyant sur les actes liturgiques principaux de l'office du mariage pour en tirer les thèmes les plus évidents.
Toutes ces indications prennent de l'importance devant les invités qui ne sont pas membres de l'Église orthodoxe lors des mariages.

III. LE MARIAGE HORS DE L ÉGLISE
A. Les chrétiens orthodoxes doivent être mariés par un prêtre orthodoxe dans l'Église orthodoxe.
Un chrétien orthodoxe qui se marie en dehors de son Église, dans quel qu'autre église ou par une cérémonie civile, perd son appartenance à l'Église et ne peut plus recevoir la Sainte Communion.
Le principe qui guide le prêtre orthodoxe est son appel à l'intégration de toute la vie de l'Église. Concernant le mariage, la question principale n'est pas sa " validité " ou son " invalidité ", mais ce qui a été offert et sanctifié dans la vie de l'Église ; non pas ce qui est légal et commode en ce monde, mais ce qui a été consacré en vue de sa perfection dans le monde à venir. " Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ " (Galates 3,27). Un chrétien orthodoxe qui exclut son mariage de la bienveillante union avec le Christ dans l'Église, s'exclut assurément de la communion de l'Église
B. Le pasteur doit consulter l'évêque de son diocèse avant de rendre une décision finale dans le cas de couples orthodoxes mariés hors de l'Église orthodoxe.
Un prêtre découvre parfois que certains membres communiant dans sa paroisse n'ont pas été mariés dans l'Église orthodoxe. Souvent de telles personnes ont été mal informées et/ou victimes de circonstances particulières (guerre, autorités civiles anti-religieuses, absence d'une église orthodoxe etc.). Bien entendu, en de tels cas, un pasteur se doit d'exercer une grande sagesse, faire preuve de compréhension et de compassion. Mais la sollicitude du prêtre ne doit pas se muer en une affection trop humaine. Le pasteur doit plutôt évaluer objectivement chaque cas et, de concert avec son évêque, prendre la voie appropriée.
On rappelle par la même occasion aux pasteurs que les convertis à l'orthodoxie ne doivent pas se remarier lorsqu'ils entrent dans l'Église orthodoxe.

IV. LES MARIAGES MIXTES
A. Le but d'un mariage chrétien est de réaliser la complète et parfaite unité du mari et de la femme en Dieu dans sa sainte Église.
" C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne seront qu'une seule chair " (Éphésiens 5, 31), et " que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! " (Matthieu 19, 6).
Ce sens du mariage, par opposition aux indifférences religieuses, constitue la base des canons de l'Église qui interdisent les mariages mixtes. L'Église en fait tolère les mariages mixtes, mariages entre orthodoxes et non-orthodoxes, à cause de son souci pastoral et de son amour envers ses fidèles. De nos jours d'ailleurs, de tels mariages sont au moins aussi nombreux que les mariages entre orthodoxes. Mais les mariages mixtes ne devraient être considérés comme étant tout à fait " normaux ". Ils sont permis, mais dans l'espoir que l'époux ou l'épouse hétérodoxe sera sanctifié par son partenaire orthodoxe, viendra à embrasser la foi orthodoxe et demandera admission au sein de l'Église.
B. Les couples unis dans le mariage dans une église orthodoxe doivent être encouragés d'abandonner toute indifférence religieuse.
L'unité en Dieu constituant la base et le but du mariage, les partenaires d'un mariage mixte doivent demeurer ouverts, dans un esprit d'amour, de confiance et de liberté, à la connaissance de la foi de leur partenaire. L'Église orthodoxe, étant le domicile ultime de tous ceux qui recherchent la plénitude de la grâce et de la vérité en Christ, accueille favorablement une telle quête de la part de tous les hommes. Le parti orthodoxe d'un mariage mixte doit s'efforcer à devenir un chrétien exemplaire en tous points, et doit à la fois savoir et pouvoir exprimer pourquoi il ou elle n'accepte pas les idées religieuses de son partenaire non-orthodoxe. Ainsi le parti orthodoxe peut vraiment consacrer, comme l'affirme saint Paul, son épouse dans la foi et l'Église. Les deux membres d'un mariage mixte doivent prier pour leur unité en " un seul Dieu et Père de tous... " (Éphésiens 4, 5-6). Les deux doivent convenir de prier, étudier, discuter et rechercher une telle unité jusqu'à leur dernier jour, ne s'arrêtant ni sur des arrangements ni sur des accommodations à l'effet contraire.
C. La tolérance des mariages mixtes par l'Église ne s'étend pas à ceux entre orthodoxes et non-chrétiens
Par exemple, ceux qui appartiennent à des sectes ne pratiquant pas le baptême au nom de la Sainte Trinité, tels les Quakers, les Mormons, les Témoins de Jéhovah et les Unitariens, ou ceux qui maintenant rejettent le Christ, même s'ils ont pu déjà avoir été baptisés au nom de la Trinité, par exemple un converti du catholicisme romain, du luthéranisme etc., à l'une des sectes ci-haut mentionnées.
L'office du mariage invoque à maintes reprises la bénédiction de la Sainte Trinité, et le mariage même fait de cette Trinité son modèle : Père, Fils et Saint Esprit, trois personnes vivant en parfaite unité d'amour. L'office du mariage redemande au Christ d'être présent maintenant et de bénir le mariage qui a lieu en ce moment, ainsi qu'à Cana en Galilée. Ces expressions de la foi de l'Église ne peuvent être réduites à de simples formalités. Ceux qui n'acceptent pas Jésus comme le Seigneur et le Sauveur et qui ne confessent pas la Sainte Trinité que l'avènement de celui-ci a révélée au monde, qui n'ont pas scellé cette acceptation et cette confession par un baptême trinitaire, ne peuvent librement et sans hypocrisie accepter la bénédiction que le Christ donne au mariage. Ils ne peuvent pas être mariés dans l'Église orthodoxe.
Il incombe aux pasteurs de rencontrer et conseiller les couples en de telles circonstances, les exhortant avec gentillesse et amour, mais fermement et avec conviction, à une vraie et parfaite union au Christ dans l'Église, " qui est son corps, la plénitude de celui que Dieu remplit lui-même totalement " (Éphésiens 1, 23).
D. La participation active du clergé non-orthodoxe aux offices et aux sacrements de l'Église orthodoxe est interdite ; inversement, la participation active du clergé orthodoxe aux offices et aux rites non-orthodoxes est interdite.
Une " participation active " comprend le port de vêtements, la lecture de prières ou des Écritures, la bénédiction et le prêche d'un sermon. Une participation même très limitée d'un clergé non-orthodoxe dans le contexte d'un rite orthodoxe (et, inversement, une participation orthodoxe à un office non-orthodoxe) est facilement prise à contresens comme s'il s'agissait d'une " cérémonie conjointe " et comme si telle " cérémonie conjointe " venait effectivement d'être célébrée.
Comme les mariages mixtes requièrent souvent une telle participation, les pasteurs doivent faire preuve d'une vigilance spéciale en paroles et en actes afin d'expliciter la position orthodoxe. De plus, tout membre de l'Église orthodoxe devrait se rappeler qu'une participation à la Sainte Communion dans tout autre milieu chrétien l'exclut dorénavant de la communion dans l'Église orthodoxe.

V. SECONDS ET TROISIÈMES MARIAGES
A. L'Église orthodoxe considère un seul mariage comme étant la norme.
Pour cette raison, les hommes qui se sont mariés après leur baptême deux fois ou qui ont épousé une veuve, ne sont pas reçus comme candidats à la prêtrise (Canons apostoliques 17 et 18). Le mariage est un mystère, une union spirituelle permanente qui transcende le corps physique, et que même la mort ne peut pas détruire.
Ainsi donc, les canons de l'Église, le second canon de saint Basile le Grand, par exemple, imposent une pénitence aux veuves et aux veufs qui se remarient. Saint Paul, toutefois, recommande aux veuves et aux veufs de se remarier si leur solitude mine leur bien-être spirituel : " Je dis donc aux célibataires et aux veuves qu'il est bon de rester ainsi, comme moi, mais s'ils ne peuvent vivre dans la continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que brûler " (1 Corinthiens 7, 8-9).
Sur ce, l'Église permet le remariage et lui accorde une bénédiction appropriée.
B. L'office du second mariage, tel qu'il se trouve dans l'Euchologe, doit servir lorsque les deux partis entrent en second mariage.
C. Tout en tolérant un second mariage et dans certains cas un troisième, l'Église interdit une quatrième union matrimoniale.
La tradition orthodoxe est ici gouvernée par le " Tome de l'union " du concile de Constantinople de 920, qui rejette tout à fait un quatrième mariage et permet un troisième mariage, avec une pénitence

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:48

Message par pravoslavac »

L'icône


L'icône est un moyen de connaître Dieu et de s'unir à Lui. Elle ne peut donc se définir comme un élément décoratif, ni seulement comme une illustration de l'Ecriture. Au contraire, elle fait partie intégrante de la liturgie qui nous rend accessibles à Dieu par la beauté. Dieu en effet ne s'est pas uniquement fait entendre, Il s'est fait aussi voir ; Il s'est fait Visage. L'Incarnation du Christ fonde l'icône et l'icône montre l'Incarnation. "Je n'adore pas la matière ; mais dans l'icône, dit St Jean Damascène, j'adore le Créateur de la matière qui, à cause de moi, est devenu matière et par là m'a sauvé".
L'icône dite de la Trinité de Roublev est une des icônes les plus connues dans le monde occidentale
Représenter le Christ, c'est aussi représenter les membres de son Corps ecclésial : l'icône ne nous montre pas seulement Dieu qui se fait homme mais aussi l'homme qui se fait Dieu. Ce qui sera ainsi vrai du visage du Christ le deviendra de même du visage de l'homme quand l'Esprit le remplit ; autrement dit, l'icône nous fait pressentir la déification de la personne humaine et la sanctification de l'univers, c'est-à-dire la vérité des choses et des êtres : sa symbolique est toujours au service de la personne ; elle s'intègre, en la manifestant, à la plénitude de la communion.
"Ce que le livre (les Ecritures saintes) nous dit par le mot, l'icône nous l'annonce par la couleur et nous le rend présent" (Concile de Constantinople de 680) : fenêtre ouverte sur le Royaume de Dieu, l'icône supprime ainsi toute illustration pure et simple car elle ne dessine jamais le Transcendant, elle ne "le chosifie pas" ; mais au contraire elle dessine la présence. Et tout converge vers le seul rappel : il n'y a pas de vie éternelle hors du Christ et de ses sacrements. L'icône enfin nous rappelle que le témoignage de l'Esprit doit devenir aujourd'hui non seulement service, mais art. L'art de s'unifier dans "cet œil de notre cœur" qui décèle en tout être humain la chance de la Beauté du Visage de Dieu en l'homme, seule capable de déchiffrer le visage de tout homme en Dieu et cela parce que l'Inaccessible vient à nous pour nous atteindre à travers tous les visages et toute la beauté du monde.

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 22 juil.07, 21:56

Message par pravoslavac »

aussi quelque orthodoxe pratique encore la circonsion et le bapteme ou que le bapteme

avant les orthodoxes ne manger pas de proc je dit ca parce que nous les serbes nous avons pas mannger du porc avant l'arriver des OTTOMANS c'etait rare apres que les turcs sont arriver ils sont commencer a manger du porc parce que les ottomans volé les moutons etc... aux serbes et sont doute a tous les orthodoxes je crois c'est pour ca nous mangeon le porc pour les bulgares et russe je sais pas peut-etre c'est pareil comme nous les serbes mais ce que je sais eux tous maintenant mange du porc

pravoslavac

Christianisme [Orthodoxe]
Christianisme [Orthodoxe]
Messages : 165
Enregistré le : 14 févr.06, 02:42
Réponses : 0

Ecrit le 01 août07, 21:06

Message par pravoslavac »

Orthodoxe (adj.) signifie ce qui est conforme à la doctrine d'une religion, au dogme.

Plus généralement, orthodoxe signifie ce qui est considéré comme conforme à une doctrine considérée comme seule vraie.

Les Églises orthodoxes sont les Églises chrétiennes orientales, séparées de Rome depuis 1054, mais restées fidèles à la doctrine définie par le concile de Chalcédoine (451).

celony

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 82
Enregistré le : 28 juin07, 23:13
Réponses : 0

Re: Les orthodoxe remercient l'Eglise catholique......

Ecrit le 22 août07, 19:56

Message par celony »

FromDaWu a écrit :Les orthodoxes remercient l'Eglise catholique pour sa mise au point
Le Vatican a déclaré que l'Eglise catholique était "l'unique véritable Eglise du Christ" et que les Eglises séparées "souffraient de déficiences".
Jésus a donné à Simon le surnom de « Pierre » dès le premier regard , parce qu’il savait que Simon croirait en lui et que sa mission serait fondamentale. ( cf. S.Jean 1/42 )
Bien plus tard , effectivement , Simon a témoigné de sa foi devant tous les disciples en répondant le premier : « Tu es le Christ , le Fils du Dieu vivant ! » , révélation particulière , prodiguée à un particulier par une Personne particulière ( « Heureux es tu , Simon , fils de Jean , car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela , mais mon Père qui est dans les Cieux ! » S.Matthieu 16/16,17 )
Simon a dévoilé sa révélation et Jésus l’a investi de la mission correspon- dant à son surnom , mission confiée au rocher de rendre inébranlable la maison construite dessus : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » ( S.Matthieu 16/18 )
Il est admis que le Christ a commencé à bâtir son Église le jour de la Pentecôte , quand S.Pierre s’est distingué des autres apôtres en s’adressant à la foule des Juifs et des habitants de Jérusalem : « Israélites , écoutez ces paroles ! » Actes 2/14...22...40.
S.Pierre a été « préconnu » par le Père , par le Fils , et par le Saint Esprit ; son élection est d’origine trinitaire.
« Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » prophétisait à
S.Pierre qu’il accomplirait une mission de base , en exhortant un Peuple
de base.
Après l’ascension de Jésus , par qui s’est répandu parmi les frères le bruit
que S.Jean ne mourrait pas (cf. Jean 21/23) ? Par S.Pierre , qui avait mal interprété l’annonce de la Venue du Seigneur , et qui a dû plus tard tempérer les ardeurs qu’il avait éveillées ( cf. sa 2nde épître ).
Tous : Pierre , Jean , Jacques , Paul , espéraient une « Parousie » dans peu
de temps ( multiples références ).
S.Paul , sentant sa mort prochaine , a fini par envisager un Retour du Seigneur du vivant de la 2nde génération chrétienne ( cf. 2Tm 3/1 ; 4/6 ).
Les apôtres n’ont donc pas ordonné de « successeurs » dans la pers-
pective d’une attente multiséculaire , mais des chefs transitoires qui encadreraient les multiples églises pour quelques temps encore.
CEPENDANT , AU FIL DES GENERATIONS , LA PRIMAUTE D’HONNEUR DE L’EVEQUE DE ROME ETAIT PROPICE A L’UNITE.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Catholique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités