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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Loubna a écrit :Le mot "jayb" a plusieurs signification qui toutes débouchent sur la quintescence, l'intérieur d'un objet. Donc on peut entendre par "yadribna ala juyubihina" qu'elles doivent cacher ce qui est propre à la femme.
tu devrais effacer ton message ,sinon tu vas paraitre un peu, heu !!..comment dire...!!
Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée.Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. 1 Corinthiens 11 : 5-6
Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée? 1 Corinthiens 11 : 13
Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, 1 Timothée 2:9
j ai une question alors est ce que les femmes musulmanes prient toutes la journee? puisqu il est bien specifie qu elles doivent se couvrir lorsqu elles prient ou prophetisent , ou alors elles sont toutes des prophetes?. arretez un peu les excuses le voile est surtout une forme de soumission de la femme et rien d autre
gabrielange a écrit :../..
j ai une question alors est ce que les femmes musulmanes prient toutes la journee? puisqu il est bien specifie qu elles doivent se couvrir lorsqu elles prient ou prophetisent , ou alors elles sont toutes des prophetes?
Ceci est spécifié dans la bible, qui, je te le rappel, n'est pas une référence d'enseignements pour les musulman(e)s.
gabrielange a écrit :arretez un peu les excuses le voile est surtout une forme de soumission de la femme et rien d autre
Ce ne sont pas des excuses mais bien des préceptes de la religion musulmane, qu'il faudra apprendre à respecter, pour une fois.
Ceci est spécifié dans la bible, qui, je te le rappel, n'est pas une référence d'enseignements pour les musulman(e)s.
dans ce cas la qu il ne fasse pas des comparaison avec les chretiens puisque que le sujet en l occurence est la , il insinue que nous chretiens n appliquons plus le port du voile pr les femmes voila pourquoi j ai repondu cela
mtn je le respecte mais chez eux , et avant de demander du respect par quelqu un il faut d abord respecter les autres , ce qui est loin d etre le cas des pays musulmans envers les chretiens
Gabrielange à écrit :
j ai une question alors est ce que les femmes musulmanes prient toutes la journee? puisqu il est bien specifie qu elles doivent se couvrir lorsqu elles prient ou prophetisent , ou alors elles sont toutes des prophetes?. arretez un peu les excuses le voile est surtout une forme de soumission de la femme et rien d autre.
Euh... n'as tu jamais croisé une soeur chrétienne dans la rue, dans ce cas je te met des photos :
Et maintenant compare les deux croyantes, vois-tu une différence flagrante, non j'en étais sur
Modifié en dernier par gilles57 le 15 oct.09, 07:01, modifié 1 fois.
Même si on ne s’en rend plus compte, le vêtement a une emprise puissante sur l’âme: on s’identifie spontanément à son vêtement.
L’effet «mode» en est un vivant témoignage.
«Les vêtements forment l’ambiance immédiate de l’âme humaine, ils ont un pouvoir incalculable de purification ou de corruption. Ce n’est pas sans raison, par exemple, que dans la chrétienté, les ordres religieux ont conservé, à travers les siècles, un costume qui avait été tracé et institué par une autorité spirituelle soucieuse de choisir une tenue compatible avec la vocation de celui qui la porte. En dehors de ces exemples, on peut d’ailleurs dire, d’une façon générale, que dans toutes les civilisations théocratiques, c’est-à-dire dans toutes les civilisations à l’exception de la « civilisation » moderne, le vêtement a été plus ou moins inspiré par la conscience que l’homme est le représentant de Dieu sur la terre, et ce n’est nulle part plus vrai que dans la civilisation islamique…» (1)
Tant que les sociétés musulmanes sont demeurées homogènes conservant un mode de vie traditionnel, chaque ère ethnographique avait son propre mode vestimentaire conforme à l’Ordre.
- L’homme portait généralement un habit ample et couvrant, comme la djellabah, par exemple, combinaison parfaite de simplicité, de sobriété et de dignité. Il est certain que ce genre de vêtement donne une prestance inégalée et une allure sacerdotale complètement adaptée à la prière.
- La femme se voilait. Pendant quatorze siècles –et jusqu’à aujourd’hui pour une importante part-, les musulmanes ont porté un voile -chaque ère culturelle avait son propre voile- sans se poser de questions, ainsi qu’il leur est prescrit dans le Coran et la sunna.
Et ce, jusqu’à l’entrée du modernisme qui a entraîné, en partie, les communautés musulmanes à se séculariser, entraînant un chambardement dans le mode de vie traditionnel.
Dans son livre «l’art de l’islam», Titus burckhartdt, après avoir dit, que le corps de la femme était plus subtil, plus délicat, plus fluide et plus noble que celui de l’homme, il dit du voile: « Ce n’est pas à cause de son caractère sexuel purement physique que la femme musulmane se voile, même si cela correspond à une certaine nécessité sociale; c’est parce que son apparence physique livre en quelque sorte son âme. L’épouse qui dévoile sa beauté à l’époux est, pour la sensibilité du musulman, une image évoquant non seulement l’ivresse sensuelle mais toute ivresse dont la vague quitte les rivages pétrifiés du monde extérieur pour s’épancher vers l’illimitation intérieure. Pour le mystique, c’est l’image par excellence de la contemplation de Dieu…», que le Prophète (saws) a exprimé par «la fraîcheur de ses yeux».
La femme évoque donc l’intériorité, le mystère… en se dénudant, elle trahit en quelque sorte sa féminité; en se voilant, elle ne nie pas son corps mais le relègue comme l’or, dans le domaine des choses précieuses qui demeurent cachées aux yeux des foules ; ce n’est pas sans rapport avec le voilement des mystères dans les derniers temps où les passions dominantes occupent le devant de la scène. D’autant que la femme aime extérioriser et jouer de sa beauté pour plaire, droit qui lui est parfaitement reconnu –il lui est même conseillé de le cultiver- mais dans le cadre légitime de la famille. Le voile a donc aussi un aspect de lutte contre l’ego (nafs).
Aujourd’hui, c’est l’extériorisation, le paraître qui compte. Avec le nivellement par le bas, tout le monde doit être habillé selon un dictat pour afficher l’emblème de l’efficacité matérielle, et ce, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale qui correspond à la sécularisation de la société ; on doit avoir un « look » pour exprimer l’individualisme ; une femme doit être «sexy», femme-objet qui pense être libre. Par contre, une musulmane qui choisit librement d’être conforme à sa foi et d’être une femme à part entière est une femme asservie!
N’est-il pas curieux que dans des sociétés dites de «liberté», où il est permis d’avoir tous genres d'accoutrement, on prive certaines personnes du droit fondamental de s’habiller selon leur choix. Qui plus est, contrairement aux droits de l’homme qu’on brandit à tous vents, lesquels stipulent garantir la liberté religieuse ainsi que son expression. Il est quand même révélateur de relever que le port d’une micro-jupe ne soulèvent que des « Olé » alors qu’un foulard (2) -version contemporaine du voile- sur la tête provoque des «tollés» interminables. La laïcité serait-elle un bloc monolithique intégriste où l’on n’a pas le droit à la différence?
Faut-il donc porter le voile? Dans une époque aussi trouble et confuse que la nôtre, dans certains contextes où le voile n’a pas de fondement social, il est, en certaines circonstances très problématique de le porter. Ne faut-il donc pas se référer à ce que Abdallah ben Omar disait: «Comme nous avions prêté serment de fidélité à l’Envoyé de Dieu (saws), déclarant que nous lui obéirions, il nous dit: «Dans la mesure où vous le pourrez» (El Bûkharî 93-43, 3)
Faire comme on peut est un principe fondamental en Islam. Si donc la règle est qu’il faut le porter pour être en totale conformité avec l’ordre divin -sans excès par rapport au contexte et sans ostentation (3), l’islam étant éloigné des extrêmes-, seul Dieu Miséricordieux est à même d'apprécier et de juger de la capacité de chacune. Comme toute prescription, c’est en son âme et conscience que l’on s’y plie ou pas.
- En n’oubliant jamais que le meilleur vêtement - et celle qui le porte est forcément discrète et pudique- est celui de la piété: «Ô Fils d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. – Autant de signes (de la puissance) de Dieu destinés à vous faire méditer.» (Coran 7, 26)
- En se sachant toujours et à jamais indigents.
La pire situation serait d'être satisfait de soi dans la désobéissance et pis encore dans l’obéissance. L’écueil dans la désobéissance est clair alors qu’il est subtil dans l’obéissance: se voir d’un œil satisfait –et forcément méprisant pour les autres- est le shirk de l’orgueil.
Et Dieu est plus Savant.
(1) Un saint soufi du XXe siècle, Martin Lings. Points Sagesse.
(2) Foulard dit “hijab” qui vient du mot arabe “hajaba”, signifiant couvrir, mettre une distance. Dans certaines régions des femmes portent le “Niqab”, pièce de tissu qui couvre le visage.
(3) “Dieu habillera de disgrâce celui qui porte des vêtements par ostentation” (hadith)
Le voile
Avant tout, il est important de préciser que ce n'est pas seulement l'Islam qui encourage les femmes à porter le voile, mais le judaïsme, le christianisme et l'hindouisme également (dans une certaine mesure), encouragent la femme à se préserver, et incitent ainsi les femmes à la pudeur.
Précisons également, que durant la période qui précédait la venue de l'Islam, certaines formes de voiles existaient déjà.
Alors, il est utile de se poser cette question: Pourquoi cette fixation et cette diabolisation autour de l'Islam et des femmes musulmanes!? Pourquoi ne pas enfin les laisser tranquilles, au lieu de les agresser de toute part, de vous en prendre à sa dignité, son honneur, sa valeur humaine, sa pudeur!? Malgré vos procédés de manipulations et d'attaques psychologiques envers nos soeurs musulmanes, elles tiennent bon, endurent vos persécutions, et patientent avec courage et bravour. Alors, en tant qu'homme soumis à Allah (Musulman), il est du devoir de tout Musulman, de leur porter secours lorsqu'elles sont en danger, de les protéger, de veiller à ce qu'elles ne manquent de rien, de surveiller nos propos lorsque nous nous adressons à une soeur (cela est valable pour les frères également).
Deux versets du Coran traitent du voile: le verset 31 de la sourate Ennour, qui est la sourate Lumière (24), et le verset 59 de la sourate les Factions (33). Je lis la première. Allah dit à Muhammad, son prophète:
"Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux."
Et il y a toute une suite, par rapport aux hommes qui sont interdits à la femme, c’est-à-dire qu’elle ne pourrait pas épouser. Dans le deuxième verset, il est dit:
"Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles: c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. Dieu est celui qui pardonne, Il est miséricordieux."
Bien que les versets du Saint-Coran ne précisent pas explicitement qu'il faut recouvrir ses cheveux, il en va surtout du degré de la Foi de la personne en question. Allah n'impose pas à une personne ce que son âme ne peut supporter. Mais Allah indique, que au plus l'homme et la femme font preuve de piété, au mieux c'est pour eux. La piété est également un signe, un indice démontrant l'Amour et la Foi que l'on éprouve envers Allah (SWT). Néanmoins, des hadiths fournissent plus de détails là-dessus, encourageant la femme à porter le voile (recouvrir ses cheveux et ses parties intimes).
Mettre le voile c’est surtout préserver sa pudeur. Si on se replace dans le contexte de l’époque, parce que c’est ça qui est intéressant, on voit que, dans la période pré-islamique, les femmes étaient agressées sexuellement dans la rue (etaaroud). Et il fallait un signe distinctif pour distinguer les femmes musulmanes de celles qui ne l’étaient pas. Ce signe distinctif, c’était de mettre un voile sur leur poitrine, qui à l’époque était dénudée (pour certaines d'entres elles du moins).
Donc, le premier verset traite de la pudeur, et le second vient renforcer le signe distinctif, qui est celui de la reconnaissance, reconnaissance pour ne pas être confondue et agressée et ainsi préserver leur chasteté et piété.
Si on essaie de jumeler ces deux notions, la pudeur et la protection, je pose la question: Comment et pourquoi certaines personnes osent encore harceler et livrer bataille chaque fois qu'ils le peuvent aux femmes qui désirent porter le voile!? Elles peuvent ne pas le porter (et là ça ne gêne pas l'oligarchie, car coïncident avec les intérêts abjects); mais par contre, si elles ont la possibilité de choisir d’être pudiques et voilées, vous prenez vos glaives, et vous les pointez sur elles. Pour moi, c’est une situation incohérente. Elles n'ont donc, plus le droit à la "liberté", concept que les démocraties ventent à tout bout de chants comme étant la seule acceptable.
Tout le tapage qui a été fait autour du foulard est un peu contradictoire avec la position des féministes qui se sont battues pour ce droit des femmes de choisir ce qu’elles veulent. Comment se fait-il que certaines contestent ou dénient ce droit de choisir aux femmes musulmanes? C’est une question sur laquelle on pourrait revenir.
Le Hijab sert également de neutralité, afin de ne pas privilégier les femmes les plus belles avec les moins "belles". Cela sert également à faire abstraction de leur charme, pour ne rester concentrer que sur le sujet abordé lors d'une conversation par exemple. Car l'homme comme la femme se distrait très vite, et perds le fil de la discussion, dès qu'il ou qu'elle se met à observer l'autre.
Le "voile" n'a jamais été fait pour rendre élégant ou agréable à regarder, et s'il n'est évidemment pas fait pour "enlaidir" non plus, il faut bien dire que son objet premier consiste précisément à neutraliser. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, heure où la perversion prend des formes inattendues, le voile en arrive malgré tout à constituer une source de désir, pour ne pas dire plus, chez certains agités. Tout cela étant, il ne saurait aucunement être question de "mode" en la matière, chose qu'oublient ou feignent d'oublier bon nombre de "beurettes" ou de "néo-converties" cherchant à concilier l'inconciliable.
La seconde, c'est que l'assimilation est par définition la com-préhension du plus faible, ou de l'inférieur, par le plus fort, ou le supérieur. Elle constitue donc un principe aussi utile qu'inéluctable. Quelques proportions qu'elle prenne, quelqu'en soit la cohérence, quelque soit le "pôle" ou la qualité envisagé, l'assimilation demeure une norme* au sens strict, et cette norme est celle d'un équilibre issu d'un rapport de force. Partant de là, il apparaîtra plus aisé pour un oriental de "s'occidentaliser"** que pour un occidental de "s'orientaliser" par exemple. Plus généralement, on dira que tout individu choisit nécessairement son maître, consciemment ou non, et que ce dernier sera pour lui le principal vecteur de son identité. Reste effectivement à faire le bon choix.
La France a connu des vagues d'immigration successives (des pays d'Europe d'abord, des pays du Maghreb, et enfin des pays asiatiques d'Extrême-Orient; Chine, Vietnam, Thaïlande, etc.) mais on constate que plus l'immigration est récente, plus le monde tend en général vers une économie mondialisée favorisant le nomadisme pour des raisons économiques.
Par conséquent, si les immigrés des générations antérieures ont eu à intégrer les valeurs traditionnelles du pays d'accueil, c'était peut-être pour certains une forme d'abjuration religieuse mais cela se passait tout de même sur un fond culturel qui restait attaché à certaines traditions, à un certain respect des codes, de la politesse, des différences entre hommes et femmes, de la pudeur (je rappelle qu'à la génération de ma mère, une dame ne rentrait pas dans une église sans sa mantille).
L'assimilation aujourd'hui, peut se poser comme suite: Est-ce que l'on s'intègre aux valeurs de la vieille France républicaine ou aux "valeurs" mondialisées de l'économie de marché qui tend à abraser les frontières entre les nations et, à plus ou moins long terme, les différences et les traditions propres à chaque pays?
Cette économie de marché mondialisée profite d'une tendance issue de mai 1968 à la "libération" des moeurs qui va de pair avec le libéralisme économique le moins entravé. Effectivement, ne plus maitriser ses pulsions, c'est faire le jeu du consumérisme et participer à l'affaiblissement des traditions qui représentent autant de frein à l'expansion.
Le corps de la femme va être largement utilisé, pour pousser à la consommation (femmes nues ou presque sur les pubs) mais aussi comme consommateur/consommatrice (déploiement d'un large marché de mode, cosmétique, chirurgie, pour ressembler à ces images). La beauté devient alors une "vertu" dans cette nouvelle forme de "morale": être belle, se montrer, fait vendre, et c'est aussi le signe d'un certain pouvoir d'achat (= je peux me payer des soins, des liposucions, des sacs de chez Bidule et des robes de chez Trucchose).
Lorsque la loi sur les "signes ostentatoires religieux" a été promulguée en 2004, des jeunes filles musulmanes pratiquantes qui avaient adopté le voile volontairement et qui ont été de ce fait exclues des écoles républicaines (au demeurant excellentes élèves et pas du tout "prosélytes") ont dit que leur malaise se situait de la même façon que pour les anorexiques (certaines étaient d'ailleurs passées par l'anorexie) du côté de la pudeur.
D'autres femmes (Musulmanes) expliquent que le voile est moins un "signe d'appartenance religieuse" qu'un élément culturel destiné à neutraliser les échanges: ne pas voir les cheveux revient à abstraire le côté "sexuel" de la personne et à parler avec un sujet. Le voile, disaient les jeunes filles, nous protège des regards concupiscent en même temps qu'il permet de neutraliser l'inégalité naturelle entre les belles et les moins belles.
Pour la plupart, ces jeunes filles étaient de la deuxième ou troisième génération. Je pense que la redécouverte de certains traits culturels plutôt "universels" jusqu'à récemment (se couvrir, ne pas montrer ses cheveux, respecter la pudeur, ne pas se dévoiler) autour du corps féminin est une façon de se protéger de cette mise à mal de la pudeur qui sévit dans l'Occident désymbolisé depuis une trentaine d'années.
Ce qui permet de comprendre, d'ailleurs, leur réticence à ôter le voile, malgré les distances culturelles: la pudeur est blessée de la même façon que lorsque, par exemple, on franchit certaines limites dans les familles occidentales évoquées par Aldo Naouri: des parents plus nombreux qu'on le croit, dans le sillage de mai 68, se permettent des privautés incestuelles avec leurs enfants sous prétexte de les "libérer".
De façon plus générale, il y a la pub, le bikini, l'injonction au plaisir, le cinéma, la drague, des relations "libérées" qui ne protègent plus et vous livrent à la fois à vos propres pulsions et au jugement des autres: il ne s'agit plus d'être réservée, de se garder pour le mariage, mais d'être la plus séduisante possible, de faire partie des "canons" plutôt que des "boudins".
Dans les sociétés traditionnelles, la pudeur est protégée comme la vulnérabilité, se "dévoiler" n'étant jamais "naturel", ni pour un sexe ni pour l'autre. L'intimité est donc réglée par des codes qui rassurent. La femme porte quelque chose sur ses cheveux pour ne pas trop tenter les hommes, en même temps qu'elle protège sa pudeur et signale qu'elle se garde pour "le bon", celui qui voudra d'elle dans un engagement mutuel et respectueux, celui qui ne va pas la consommer pour la jeter ensuite.
Le voile, la barrière, l'interdit, c'est aussi ce qui permet de désirer, de fantasmer. Si tout est disponible tout de suite, au contraire, le désir s'émousse.
Il y a de quoi être choqué par les discours "féministes" de cette époque (2004) dans les médias, en particulier par celui des bourgeoises "libérées" des magazines féminins à propos du voile. Elles n'avaient rien compris à ce sujet. Elles prétendaient émanciper les jeunes filles voilées contre leur gré, les faire passer du voile au Dior, en quelque sorte... Mais Dior, c'est le Marché, ce n'est pas l'idéal républicain !
Si interdiction du voile il y a, ce serait contradictoire avec les valeurs démocratiques et laïques dont ils nous font sans cesse l'apologie.
1) Atteinte à la liberté individuelle de la femme.
2) Atteinte à la liberté vestimentaire.
3) Atteinte à la liberté religieuse, morale et sociale de la femme désirant porter le voile de son plein gré.
Un dernier mot sur le voile. Quand ses détracteurs, et même ses partisans dans une certaine mesure, comprendront qu'il ne s'agit là ni d'un choix militant, ni d'un signe d'appartenance religieuse, la compréhension mutuelle et la "réconciliation" auront fait un progrès considérable. Le hijâb des musulmanes, le voile des chrétiennes (et pas seulement nonnes en réalité), le sari des indiennes, la perruque des juives, et même le fichu de nos grand-mères, tous ces bouts de chiffon donc, renvoient simplement à la plus basique des pudeurs ; si la pudeur est bien l'une des branches de la foi, on ne saurait pour autant résumer celle-ci à celle là.
*: La Loi est la colonne vertébrale d'une identité, abandonner telle Loi pour telle autre c'est donc abandonner nécessairement la plus grande partie de soi.
**: L'occidentalisation étant l'adéquation d'avec tout ce qui constitue les "valeurs" occidentales actuelles (égalitarisme, démocratisme, libéralisme : humanisme), il va de soi qu'il ne saurait nullement s'agir ici d'une "christianisation" quelconque (ce qui serait encore plus absurde au final, cette christianisation étant parfaitement inutile, voire néfaste, pour tout immigré ayant déjà une identité).
gabrielange a écrit :tu insinue que toutes les femmes musulmanes voilees sont comparables au bonnes soeur? mdrrr laisse moi rire un peu
Ce qu'il voulait dire c'est que c'est ça le vetement d'une femme et dans l'islam et dans le chrtistianisme. Les musulmanes respectent ce vetemement par contre les chretiennes Non, sauf les soeurs symbole de foi.
Loubna a écrit :
Ce qu'il voulait dire c'est que c'est ça le vetement d'une femme et dans l'islam et dans le chrtistianisme. Les musulmanes respectent ce vetemement par contre les chretiennes Non, sauf les soeurs symbole de foi.
Sauf quand on croisent des musulmanes avec le châle sur la tête mais avec des pantalons serrés et les blouses également.
Mettre le voile et montrer la forme de son postérieur ne vont pas ensemble.
Et je vous signale qu'aujourd'hui la plupart des nonnes ne sont plus voilées, elle sont habillées normalement.
dorcas a écrit :
Sauf quand on croisent des musulmanes avec le châle sur la tête mais avec des pantalons serrés et les blouses également.
Mettre le voile et montrer la forme de son postérieur ne vont pas ensemble.
Et je vous signale qu'aujourd'hui la plupart des nonnes ne sont plus voilées, elle sont habillées normalement.
dorcas
C'est normal, de nos jours des gens de foi sont rares, tout comme ces chretiennes qui ne portent plus le voile recommandé dans la Bible.
avoir la foi ne veut pas dire porter un tissu .les musulmans aiment montrer aux autres qu ils sont plus religieux , apparence est le maitre mot de l islam , beaucoup de femmes portent le voile sans avoir reellement la foi , comme beaucoup d hommes pratiquent le ramadan avec hypocrisie puisque le reste de l annee ils n appliquent aucunes de ces choses .ca me fait penser a ce que jesus disait aux pharisiens , qu al exterieur il paraissaient blanc mais qu a l interieur ils etaient impur
Loubna a écrit :
C'est normal, de nos jours des gens de foi sont rares, tout comme ces chretiennes qui ne portent plus le voile recommandé dans la Bible.
le voile recommandé dans la Bible ????
Aucun passage de la bible exige le voile si la femme à de long cheveux..