mon "idée" sur le temps 'évolue' à mesure que le temps passe mais toujours selon une certaine direction
pour moi comme vous l'avez dit ici il y a un rapport très fort entre le temps et l'information
et entre le temps et l'interprétation du cerveau d'un message unique intemporel auquel il ne peut accéder car ce à quoi il accède est issue d'une interprétation qui ne proviens pas de lui-même
mais qu'il doit décoder
pour moi dans le shéma le plus simple il se concrétise selon le principe des trois "amis" mais bon c'est comme ça que je vois le "smilblick" ça veux pas dire que ce soit ça...
un ami A donne une séquence M infinie de chiffres 0 et 1 selon son choix (par exemple sous la forme de la partie fractionnaire d'un nombre réel irrationnel ) à un ami B et la même séquence à un ami C
l'ami B transforme cette séquence M selon un système d'encodage qui lui permet de retrouver cette séquence M et donne la séquence qui en résulte N à l'ami C
l'ami C lui construit une séquence L qui par le biais d'un algorithme qui lui permet de retrouver M à partir de N -ce qu'il peut faire puisque il connait M et même s'il ne connait pas le système d'encodage employé par l'ami B et transmet cette séquence L au premier ami A
L et N possèdent donc la même "fonction" leurs séquences permettent de retrouver M
l'ami A va transformer la séquence L selon un système d'encodage qui lui permet de retrouver la séquence M
cette séquence qu'on va appeler M1
et on retourne à la première ligne de ce qu'on a dit au début:
"l' ami A donne la séquence M1 à l'ami B et à l'ami C etc...
en fait on refait tout pareil mais cette fois ci M est remplacé par M1
jusqu'à ce qu'on arrive à un M2
le temps c'est vu comme la succession des séquences M,M1,M2,M3 etc...
chaque séquence possède les informations du même message originel M
selon les systèmes d'encodages choisit
on y voit qu'en fait c'est un peu comme si la séquence M change au cours du temps
de M elle deviens M1 puis M2 etc...
pour finir étant donné que la séquence M est infinie elle peut posséder toutes les informations d'un système physique (on admet ici qu'un système physique possède une quantité infinie d'informations)
quand aux "trois amis" le principe fonctionne aussi avec quatre cinq ou même une infinité "d'amis"
(d'ailleurs une autre question surviens : ces " amis " ce sont qui? quoi? et à quoi ça ressemble "techniquement" parlant?)
seulement tout doit fonctionner selon une relation d'ordre totale entre ces "amis" : A-> B -> C-> ....
et l'un d'eux le premier et le dernier sont le même
A-> B -> C-> .... -> A
c'est celui qui envoie le message du présent celui qu'on observe à chaque instant: M,M1,M2...
... sinon il y a encore beaucoup de choses 1) & 2) & 3) que j'ai laissé de coté dans mon idée en ce qui concerne le temps:
1)
durée de temps avec partie non réelle:
la chose a déjà été pensée mais la penser concrètement c'est autre chose
le temps en considérant qu'il est un paramètre complexe ça donne quoi concrètement?
oui en fait une durée de temps s'exprime avec une valeur numérique associée à une unitée
par exemple : durée de : 1,127 secondes
ok c'est du concret mais ça signifierai quoi concrètement si on dirait
par exemple : durée de : 1,127.e^(j.n) = 1,127 cos(n) + 1,127 . j . sin (n) secondes
ans ce cas il faudrait aussi redéfinir la seconde en acceptant qu'elle soit définie par un nombre complexe
par là dit comme ça ça veut strictement rien dire or ce n'est pas le manque de signification d'une chose qui doit définir son existence mais plutôt son impossibilité démontrée
2)
durée de temps limite non nulle :
toute durée de temps ne peut se subdiviser à l'infini dans le monde tel que l'on le comprend
comment comprendre cette impossibilité là et l'intégrer dans le nouveau concept que l'on désire se donner pour définir le temps?
3)
notion d'irréversibilitée:
en ce qui concerne l'utilisation du temps dans la physique classique
les lois y sont symétriques mais rien n'interdit non plus de proposer un autre objet mathématique autre qu'un nombre réel ou complexe pour définir une durée mais il doit posséder des propriétés qui restent valables selon le concept classique bien qu'intégrant l'idée d'irréversibilité
CONCLUSION
pour le reste mon idée peut être vrai (je la garde) mais elle est très partielle et au final peu concrète tant que je ne saurai pas integrer 1) et 2) et 3)
sinon je crois que la réponse pour le 1) et le 2) doit se trouver quelque part par là
http://images.math.cnrs.fr/Une-chambre- ... lique.html
mais il y a d'autres pensée qui parlent du temps:
mon approche est différente -utiliser la géométrie en remplaçant le concept d'espace physique auquel on l'associe naturellement pour la remplacer par des dimensions temporelles et uniquement temporelles dont nous ne verrions qu'une seule dans notre monde-
personnellement j'adhère à l'idée de ce médecin militaire mais mon approche est différente
j'espère qu'au final elle ira dans son sens
"sinon une phrase qui résume assez bien l'auteur et qui concerne le Temps"
le plus surprenant ce n'est pas vraiment que compte tenu de l'étendu de l'univers on ai jamais officiellement rencontré d'extra terrestres, non le plus surprenant c'est que compte tenu de l'entendue d'une vie humaine (environ 70 ans) on soit justement en train de la vivre présentement, le plus surprenant c'est qu'on soit en train de vivre car selon toute probabilité soit on devrai être déjà décédés depuis longtemps déjà soit on devrai venir au monde dans quelques millions d'années:
un neutron ne vit que quelques secondes en dehors du noyau mais sinon sa durée de vie est estimée à ...l'éternitée en tout cas selon les connaissances officielles actuelles
une autre démarche pour penser le temps
http://jdtr.pagesperso-orange.fr/mainten1.htm
mon idée de départ était celle-ci et consistait à répondre à la question:
avec la reponse je donnais une explication du temps
Pourquoi avons nous une perception tridimensionnelle de l'espace?
Cette réponse est d'ordre purement mathématique et de son interdépendance avec notre perception , elle est liée d'une part à la propriété du produit vectoriel dans un espace vectoriel euclidien munis de ce produit et d'autre part avec la manière la plus logique pour qu'une structure possédant une quantité d'information puisse organiser celle-ci .
De tous les espaces algébriques employés il y a celui en premier lieu qui les classe à grande échelle et c'est cet espace algébrique que nous interprétons comme étant ce que communément nous appellons l'espace tridimentionnel.
Il s'agit d'une interprétation idéaliste plus éloignée même de ce qu'elle devrait être car on devrait plutôt dire "tout ce que je nomme comme étant un objet "physique" je l'interprète comme étant un objet communément appelé à trois dimensions et de plus j'idéalise cette interprétation en m'imaginant l'espace physique à trois dimension.
En clair ce que nous nommons espace "physique" est une idéalisation de l'idéalisation de ce que j'appelle l'objet "physique" l'objet même sur lequel les instruments d'expérimentations recceuillent les informations qui nous sont nécessaires pour élaborer des théories physiques .
1)l'espace vectoriel
Dans l'espace vectoriel on note En où n désigne la dimension de cet espace
on peut écrire les elements (que l'on nomme vecteurs) de cet espace sous la forme:
(e1,e2, ... , en) et tel que ei peut être un nombre réel ou un nombre complexe.
En géometrie classique on considère l'espace ponctuel à trois dimensions dont les éléments sont des points.
La différence entre espace ponctuel et vectoriel est tous simplement que l'on apporte une propriété algébrique supplémentaire à l'espace vectoriel mais cela ne changera en rien le propos car il y a tout simplement ajout de propriété dans une structure qui possède déjà les propriétés que l'on cherche à mettre en évidence.
Par ailleurs on prendra pour composants ei est un nombre réel afin de pouvoir définir un espace vectoriel euclidien (j'expliquerai pourquoi plus loin)
Reprenons donc en ce qui concerne l'espace vectoriel
On considère des lois vulgairement appelées opérations:
L'addition des vecteurs
( a1 , a2 , a3 ) + ( b1 , b2 , b3 ) = ( a1+b1 , a2+b2 , a3+b3 )
A et B étants des vecteurs on obtiens: A+B = B+A commutativité
X , Y , Z étants des vecteurs on obtiens: (X+Y)+Z = X+(Y+Z) associativité
élément neutre (dit vecteur nul) et symétrie par exemple dans E3 (0,0,0) et V étant un vecteur on obtiens: V+(0,0,0) = V
(v étant un vecteur on note la symétrie -V est aussi un vecteur) on obtiens: V+(-V) = (0,0,0)
Le produit par un scalaire
Y (où Y est un nombre réel)
Y . ( e1 , e2 , e3 ) = ( Y.e1 , Y.e2 , Y.e3 ) donc 0.( e1 , e2 , e3 ) = (0,0,0)
V étant un vecteur on obtiens: Y . V = V . Y commutativité
Y1 et Y2 étant des scalaires (donc pour simplifier des nombres réels) et V étant un vecteur on obtiens:
(Y1.Y2).V = Y1.(Y2.V) associativité par rapport au produit des scalaires
(Y1+Y2).V = (Y1.V)+(Y2.V) distributivité par rapport à l'addition des scalaires
Y étant un scalaire et V et W étants des vecteurs on obtiens:
(V+W).Y = (V.Y)+(W.Y) distributivité par rapport à l'addition des vecteurs
élément neutre 1 et V étant un vecteur on obtiens: 1.V = V
Le produit scalaire
Il en existe plusieurs sortes selon que l'espace soit euclidien ou pas
Pour expliquer ses propriétés simplement considérons deux vecteurs A et B on note le produit scalaire:
A . B = Y où Y est un nombre réel
V et W étants des vecteurs on obtiens: V.W = W.V commutativité
Y étant un scalaire et V et W étants des vecteurs on obtiens:
(V.W).Y = V.(W.Y) associativité du produit par un scalaire par rapport au produit scalaire
X , Y , Z étants des vecteurs on obtiens:
(X+Y).Z = (X.Z)+(Y.Z) distributivité par rapport à l'addition des vecteurs
Norme d'un vecteur
la norme d'un vecteur V est donné par l'expression:
||V|| = (V.V)^½ c'est à dire la racine carrée du produit scalaire V.V
(ce produit scalaire je le rappelle étant un nombre réel)
Dans l'espace vectoriel un vecteur ( v1 , v2 , ... , vn ) peut s'interpréter comme une flèche dont le début se trouve dans la position ( 0 , 0 , ... , 0 ) et la pointe sur la position ( v1 , v2 , ... , vn )
Alors sa norme peut être représentée comme étant la distance entre les deux points
( 0 , 0 , ... , 0 ) et ( v1 , v2 , ... , vn ) de l'espace ponctuel
Un vecteur unitaire est un vecteur dont la norme est de valeur 1
Soit un vecteur non nul quelconque V on considère l'unitaire de ce vecteur est définit par l'expression V / ||V||
où ici on considère le produit par le scalaire 1 / ||V||
Soient deux vecteurs quelconques V et W de l'espace vectoriel En
alors il existe un réel r dans l'intervalle [ 0 , pi ] tel que: V.W = ||V|| . ||W|| . cos(r)
L'ensemble des éléments de types ( e1 , e2 , ... ,en ) munis de toutes ces structures constitue l'espace vectoriel
2)L'espace vectoriel euclidien munis du produit vectoriel
Dans un espace vectoriel euclidien le produit scalaire est tel que:
X étant un vecteur on obtiens: X.X = X^2 >= 0 et quelque soit un vecteur Y si on a: X.Y = 0 alors obligatoirement X est un vecteur nul
X étant un vecteur non nul on obtiens: X.X = X^2 > 0
Par conséquent les composants sont des nombres réels car il n'y a pas de relation d'ordre total sur C l'ensemble des nombres complexes en effet dans C dire que X > Y est une absurdité
Par conséquent aussi par exemple l'espace vectoriel muni du produit scalaire selon: (a1,a2,a3).(b1,b2,b3) = a1.b1 + a2.b2 + a3.b3 est un espace vectoriel euclidien
le symbole d'anti-symétrie
On peut munir cet espace vectoriel euclidien d'une loi supplémentaire appellée: produit vectoriel
Avant de donner ses propriétés algébriques on va le présenter en calcul dans l'espace vectoriel En mais pour ce faire il faut que je vous fassiez connaissance avec ce que l'on appelle le "symbole d'anti-symétrie" je vous rassure son principe est extrèmement simple:
considérez la notation S(i,j,k,l,...) la convention exacte est un epsilon avec les indices i,j,k,l... en exposant mais cela ne change en rien le propos ni n'obscure l'explication on dira que cette notation constitue le symbole d'anti-symétrie lorsque l'on donne aux indices
i j k l ... une valeur naturelle qui va de 1 jusqu'à la quantitée de ces indices
par exemple S(i,j,k) il y a trois indices i j k donc ces indices peuvent prendre n'importe quelle valeur entière de 1 jusqu'à 3
S(1,2,3) mais aussi S(3,2,2) Mais aussi S(3,3,3) par contre S(0,4,1) est interdit
Autre exemple S(i,j,k,l) il y a quatre indices i j k l donc ces indices peuvent prendre n'importe quelle valeur entière de 1 jusqu'à 4
S(1,2,3,4) mais aussi S(3,2,2,1) Mais aussi S(3,3,3,1) par contre S(5,4,1,2) est interdit
ce symbole S(i,j,k,l,...) ne peut prendre que trois valeurs possibles:
S(i,j,k,l,...) = 0 ou bien alors S(i,j,k,l,...) = 1 ou bien alors S(i,j,k,l,...) = -1
Pour déterminer la valeur d'un symbole d'anti-symétrie on va prendre un exemple très simple avec quatre indices mais que l'on peut ensuite facilement transposer pour un nombre quelconque d'indices
S(i,j,k,l) = 0 si et seulement si il existe au moins deux indices de valeur égales
par exemple S(2,4,3,2) = 0 car ici i = l = 2 autre exemple S(2,4,2,2) = 0 car ici i = l = 2 est une raison suffisante
à présent pour déterminer si S(i,j,k,l) = 1 ou S(i,j,k,l) = -1 on doit considérer un ordre originel d'arrangement des indices par exemple ici l'ordre originel est: 1,2,3,4 autre exemple pour cinq indices l'ordre originel est: 1,2,3,4,5
de plus on doit considérer ce que l'on appelle une permutation des valeurs d'indices:
Pour effectuer une permutation sur la suite par exemple 2,4,1,3 on peut faire permuter 1 et 2 on obtiendra la suite 1,4,2,3 ou bien alors depuis la suite 2,4,1,3 faire permuter 4 et 1 on obtiendra la suite 2,1,4,3
S(i,j,k,l) = 1 si et seulement si l'ordre originel 1,2,3,4 peut être constitué après un nombre pair (dont le nombre zéro) de permutations par conséquent
S(1,2,3,4) = 1 autre exemple S(4,2,1,3) = 1 car 4,2,1,3 --> 1,2,4,3 --> 1,2,3,4 c'est à dire deux (nombre pair) permutations pour retrouver l'ordre originel 1,2,3,4
S(i,j,k,l) = -1 si et seulement si l'ordre originel 1,2,3,4 peut être constitué après un nombre impair de permutations par exemple
S(2,4,1,3) = -1 car 2,4,1,3 --> 1,4,2,3 --> 1,2,4,3 --> 1,2,3,4 c'est à dire trois (nombre impair) permutations pour retrouver l'ordre originel 1,2,3,4
On considère une variante celle où l'on attribue n'importe quelle valeur aux indices:
lorsque les indices ne se suivent pas par exemple 1,3,5 l'ordre originel est donné par la relation d'ordre 1 < 3 < 5 il résulte donc ici dans cet exemple que:
S(1,3,5) = 1 zéro permutation
S(1,5,3) = -1 selon 1,5,3 --> 1,3,5 une permutation
S(3,1,5) = -1 selon 3,1,5 --> 1,3,5 une permutation
S(3,5,1) = 1 selon 3,5,1 --> 1,5,3 --> 1,3,5 deux permutations
S(5,1,3) = 1 selon 5,1,3 --> 1,5,3 --> 1,3,5 deux permutations
S(5,3,1) = -1 selon 5,3,1 --> 1,3,5 une permutation
Enfin en ce qui concerne le symbole d'anti-symétrie on considère la convention de notation dite "convention d'Einstein" (étant donnée qu'elle porte le nom du célèbre physicien Albert Einstein je suppose qu'elle est de lui mais cela peut être discutable car ici il ne s'agit que de sources d'ordre culturelle qui n'interfère en rien le propos) cette convention stipule entre autre que si l'on écrit par exemple: Zi = S(i,j,k) . Xj .Yk avec Zi , Xj et Yk sont des nombres réels (mais ils peuvent aussi êtres des nombres complexes) et les indices prennent toute les valeurs de 1 à n alors:
par exemple pour n=2 on obtiens: Z1 = 0 et Z2 = 0 car ici quelque soit un triplet i,j,k les indices prenant toutes les valeurs possibles de 1 à 2 alors on aura toujours au moins deux indices du symbole S(i,j,k) qui seront identiques et par conséquent on obtiendra toujours S(i,j,k) = 0
autre exemple pour n=3 on obtiens:
Z1 = S(1,2,3).X2.Y3 + S(1,3,2).X3.Y2 = X2.Y3 - X3.Y2
Z2 = S(2,1,3).X1.Y3 + S(2,3,1).X3.Y1 = -X1.Y3 + X3.Y1
Z3 = S(3,1,2).X1.Y2 + S(3,2,1).X2.Y1 = X1.Y2 - X2.Y1
autre exemple pour n=4 on obtiens:
W1 = S(1,2,3).X2.Y3 + S(1,2,4).X2.Y4 + S(1,3,2).X3.Y2 + S(1,3,4).X3.Y4 + S(1,4,2).X4.Y2 + S(1,4,3).X4.Y3 =
X2.Y3 + X2.Y4 - X3.Y2 + X3.Y4 - X4.Y2 - X4.Y3
W2 = S(2,1,3).X1.Y3 + S(2,1,4).X1.Y4 + S(2,3,1).X3.Y1 + S(2,3,4).X3.Y4 + S(2,4,1).X4.Y1 + S(2,4,3).X4.Y3 =
- X1.Y3 - X1.Y4 + X3.Y1 + X3.Y4 + X4.Y1 - X4.Y3
W3 = S(3,1,2).X1.Y2 + S(3,1,4).X1.Y4 + S(3,2,1).X2.Y1 + S(3,2,4).X2.Y4 + S(3,4,1).X4.Y1 + S(3,4,2).X4.Y2 =
X1.Y2 - X1.Y4 - X2.Y1 - X2.Y4 + X4.Y1 + X4.Y2
W4 = S(4,1,2).X1.Y2 + S(4,1,3).X1.Y3 + S(4,2,1).X2.Y1 + S(4,2,3).X2.Y3 + S(4,3,1).X3.Y1 + S(4,3,2).X3.Y2 =
X1.Y2 + X1.Y3 - X2.Y1 + X2.Y3 - X3.Y1 - X3.Y2
et ainsi de suite ...le principe étant relativement simple
pour information le symbole d'anti-symétrie est très pratique pour déterminer le déterminant d'une matrice
Le produit vectoriel
considérons par exemple deux vecteurs V = ( v1 , v2 , v3 ) et W = ( w1 , w2 , w3 ) de l'espace vectoriel R3 on notera R3 et par extention Rn car ici les composantes sont des nombres réels
le produit vectoriel se note: Z = V X W cette notation permet de le différencier du produit scalaire (on rencontre aussi la notation sous la forme d'un v inversé ce qui en cyrillique correspond à la lettre L)
la solution Z est aussi un vecteur on obtiens:
Z = ( z1 , z2 , z3 ) selon
Z1 = v2.w3 - v3.w2
Z2 = v3.w1 - v1.w3
Z3 = v1.w2 - v2.w1
En fait: Zi = S(i,j,k) . Vj .Wk on peut vérifier qu'effectivement:
Z1 = S(1,2,3).v2.w3 + S(1,3,2).v3.w2 = v2.w3 - v3.w2
Z2 = S(2,1,3).v1.w3 + S(2,3,1).v3.w1 = -v1.w3 + v3.w1
Z3 = S(3,1,2).v1.w2 + S(3,2,1).v2.w1 = v1.w2 - v2.w1
On considère une généralisation dans l'espace vectoriel euclidien Rn
Soient deux vecteurs V = ( v1 , v2 , ... , Vn ) et W = ( W1 , W2 , ... , Wn ) de l'espace vectoriel euclidien Rn
et le produit vectoriel Z = ( Z1 , Z2 , ... , Zn ) = V X W
on obtiens Zi = S(i,j,k) . Vj . Wk
par exemple dans R4 on obtiens:
Z1 = S(1,2,3).V2.W3 + S(1,2,4).V2.W4 + S(1,3,2).V3.W2 + S(1,3,4).V3.W4 + S(1,4,2).V4.W2 + S(1,4,3).V4.W3 =
X2.Y3 + X2.Y4 + X3.Y4 - X3.Y2 - X4.Y2 - X4.Y3
Z2 = S(2,1,3).V1.W3 + S(2,1,4).V1.W4 + S(2,3,1).V3.W1 + S(2,3,4).V3.W4 + S(2,4,1).V4.W1 + S(2,4,3).V4.W3 =
X3.Y1 + X3.Y4 + X4.Y1 - X1.Y3 - X1.Y4 - X4.Y3
Z3 = S(3,1,2).V1.W2 + S(3,1,4).V1.W4 + S(3,2,1).V2.W1 + S(3,2,4).V2.W4 + S(3,4,1).V4.W1 + S(3,4,2).V4.W2 =
X1.Y2 + X4.Y1 + X4.Y2 - X1.Y4 - X2.Y1 - X2.Y4
Z4 = S(4,1,2).V1.W2 + S(4,1,3).V1.W3 + S(4,2,1).V2.W1 + S(4,2,3).V2.W3 + S(4,3,1).V3.W1 + S(4,3,2).V3.W2 =
X1.Y2 + X1.Y3 + X2.Y3 - X2.Y1 - X3.Y1 - X3.Y2
proprietés du produit vectoriel dans Rn
Dans l'espace vectoriel euclidien Rn munis du produit vectoriel on considère les propriétés:
Soient cinq vecteurs V , W , A , B , C on considère les propriétés suivantes:
Anticommutatif V X W = -W X V
Distributivité par rapport à l'addition des vecteurs ( V + W ) X Z = ( V X Z ) + ( W X Z )
Le produit par un scalaire Y est associatif par rapport au produit vectoriel ( V X W ) . Y = V X (W.Y)
Le produit scalaire . par lequel on obtiens:
V . ( V X W ) = 0 et W . ( V X W ) = 0 et A . ( B X C ) = ( A X B ) . C et || A X B ||^2 = ( ( A X B ) X A ) . B
Par ailleurs on obtiens: A X A est un vecteur nul
propriétés supplementaires du produit vectoriel uniquements valables dans R3
Quelques soient trois vecteurs A , B , C dans R3 on obtiens toujours:
|| A X B || = ||A|| . ||B|| . sin(r)
avec un réel r tel que: cos(r) = A.B / ( ||A|| . ||B|| ) et sin(r)^2 = 1 - ( (A.B)^2 / ( ||A||^2 . ||B||^2 ) )
|| A X B ||^2 = ( A^2.B^2 ) - (A.B)^2
A X ( B X C ) + B X ( C X A ) + C X ( A X B ) est un vecteur nul
( A X B ) . ( C X D ) = (A.C).(B.D) - (B.C).(A.D)
A X ( B X C ) = (A.C).B - (A.B).C
** La partie physique **
J'ai bien conscience que tenter d'aborder la partie physique de l'exposé pour un non physicien est une entreprise plus qu'hasardeuse.
L'idée de base étant de présenter un modèle d'exploitation du traitement de l'information tel qu'il soit optimal lorsqu'on utilise les propriétés de l'espace vectoriel muni du produit vectoriel et plus particulièrement dans R3 compte tenu des propriétés supplémentaire qu'il possèdent dans cet espace.
1) Qu'est-ce qu'un objet "physique"?
Un objet "physique est une collection d'informations qui se subdivise en deux parties l'une invariante (tant que cet objet est "existant" dans le cas contraire l'objet est détruit et il se décompose en d'autres objets mais l'objet lui-même n'existe plus:par exemple dans une définition stricte une voiture démunie de son moteur n'en est plus une car ce qu'il l'a définie c'est entre autre le fait quelle peut se déplacer sans aucune aide extérieure mais uniquement à l'aide de ce qui la compose) et l'autre variable selon ses échanges avec son milieu.
Pour prendre une image qui rend le mieux compte de cette assertion si un individu (l'image de l'objet "physique") est existant tant qu'il possède trois maisons habitables et deux voitures en bon états de marche alors la structure invariante de cet individu est ses trois maisons habitables et ses deux voitures en bon état de marche.
à contrario son compte en banque désigne la structure variable celle-ci dépend de son revenu et des dépenses effectuées pour maintenir la structure invariable.
Ici l'argent, les trois maisons et les deux voitures sont l'image des informations gérées par l'objet physique.
2) L'avantage de l'utilisation de l'algèbre de l'espace vectoriel euclidien R3 munis du produit vectoriel pour le traitement de l'information
L'avantage de l'utilisation de cet algèbre est l'économie de traitement des informations que l'on peut faire.
Par le terme "économie" je veut dire par là, la façon la plus simple et efficace de classer des informations variables et invariables en mettant des groupes d'informations en relation les unes des autres plutôt que se retrouver avec un ensemble d'informations dont on ne peut que constater qu'elle forme un tout sans pouvoir leur donner un sens particulier quelconque.
Imaginez une machine qui ne ferai que produire des 0 et des 1 sans cesse depuis toujours et pour toujours.
Quel sens pourrait-on donner à cette information continue sans queue ni tête?
Comment extraire des parties de ce maelstrom numérique?
Comment classer ces parties?
Comment les mettres en relations les unes des autres?
Sur quels critères je choisis mes informations invariantes?
Quel rapport y a t-il entre la notion du temps et le choix des structures numériques qui se prêtent plus au classement des informations variables(car en fait l'idée d'une machine produisant des 0 et des 1 n'est pas appropriée mieux vaudrait parler d'un message figé pour toujours)?
il s'agit alors de considérer que les informations dont on dispose sont des localisations de points et définis en utilisant les propriétés unique de l'espace vectoriel euclidien R^3 lorsqu'on le munis du produit vectoriel décrit plus haut
puisque cet espace est algébriquement unique car toutes les propriété en leur totalités ne sont valable que sur R^3
toute information ne rendant pas possible une localisation de points étant considérée comme étant une information variable permettant le mouvement de ces points et donc l'existence du temps