vic a écrit :
Je te mets le lien sur le texte de Lin tsi :
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Merci , pour preuve de ce que je te dis, j'ai fait un copié collé d'une partie du texte, et mets en gras des expressions totalement inconnues par la majorité des lecteurs, que l'on peut interpréter à volo , et que le fameux sage ne voudra jamais expliquer avec des mots simples !!!
Il n'y a point de paix dans
le Triple Monde ; il est comme une maison en feu. Le démon
tueur de l'impermanence frappe en un seul instant, sans tenir compte de la condition des personnes.
Vénérables, le temps est précieux, mais vous ne pensez qu'à vous agiter comme les vagues de la mer, recourant à d'autres pour apprendre la méditation, pour apprendre
la Voie, ne voulant connaître que des noms et des phrases, cherchant le Bouddha, cherchant les patriarches, cherchant des amis de bien et vous livrant à des spéculations. Vous avez eu un père et une mère. Que voulez-vous de plus ? Retournez votre vision vers vous-même !
Ceux qui séjournent tout seuls sur un pic isolé, ou qui font un seul repas maigre au petit jour, ou qui restent longtemps assis sans se coucher.. sont hommes qui
fabriquent de l'acte... De telles idées qui tendent à faire souffrir le corps ou l'esprit, attirent des
fruits de souffrance. Mieux vaut être simple,
sans affaires.
Vous dites de toutes parts qu'il y a des pratiques à cultiver, des fruits à éprouver... Vous dites que vous cultivez tout ensemble les
dix mille pratiques des six Perfections : je ne vois là que
fabrication d'actes. Chercher le Bouddha, chercher la Loi :
autant d'actes fabricateurs d'enfer.
Moi, le moine de montagne, je n'ai aucune Loi à donner, je ne fais que
dénouer des liens. Adeptes qui venez à moi, essayez de ne pas dépendre des choses.
Si je parle de la Loi, de quelle Loi s'agit-il ? Il s'agit d'une Loi qui est
terre de l'esprit. Par l'esprit on peut accéder au profane comme au sacré, à la pureté comme à l'impureté,
à la vérité absolue comme à la vulgaire... Tenez-vous y pour agir, mais ne leur donnez pas de noms ! J'appelle ça
l'idée mystérieuse.
Vous venez de toutes parts avec l'idée de chercher la délivrance,
la sortie du Triple Monde. Sortir du Triple Monde, imbéciles ! Pour aller où ? Le Bouddha et les patriarches, ce ne sont que des noms dont on prend plaisir à se laisser lier. Voulez-vous connaître le Triple Monde ? Il n'est autre que
la terre de votre propre esprit.
Les bodhisattva qui ont pleinement satisfait
aux dix étapes de leur carrière sont comme des salariés. Ceux qui ont atteint l'éveil merveilleux sont des
gaillards enchaînés. Les saints arhat et les bouddha-pour-soi sont de la merde, l'éveil et le nirvâna, des pieux à attacher les ânes. C'est seulement, parce que vous n'êtes pas parvenus à concevoir
la vacuité de toutes les pratiques qu'il y a en vous cet obstacle. Un véritable religieux liquide ses actes au fur et à mesure.
Il s'habille au hasard ; lorsqu'il veut marcher, il marche ; lorsqu'il veut s'asseoir il s'assied et ne songe pas à désirer ou à chercher le fruit du Bouddha.
Les trois Véhicules et le dodécuple enseignement sont de vieux papiers bons à se torcher. Le Bouddha est un corps de métamorphose fantasmagorique, les patriarches, de vieux bonzes. Vous ne pensez qu'à vous tourner vers l'extérieur et à chercher auprès d'autrui, quêtant des marchepieds : vous vous trompez ! Vous ne pensez qu'à chercher le Bouddha. Le Bouddha est un nom. Et celui-là même qui court, cherche, le connaissez-vous seulement ?
Si vous rencontrez un
Bouddha, tuez-le ! Si vous rencontrez un patriarche, tuez-le ! Si vous rencontrez
un arhat, tuez-le ! Si vous rencontrez un père et une mère, tuez-les ! C'est là le moyen de vous délivrer, c'est là l'évasion, l'indépendance.
Le vrai Bouddha est sans figure, la vraie Loi est sans marques... quant au véritable apprenti du Chemin, il ne s'attache pas au Bouddha,
ni aux bodhisattva, ni aux arhat... Loin de tout, seul, dégagé, il n'est pas gêné par les choses. Ce sont là
fantasmes de rêve, fleurs dans l'air : pourquoi se fatiguer à vouloir les saisir ?
Retournez votre lumière,
intériorisez votre vision. Ne cherchez plus ! Sachez que, de corps comme d'esprit, vous ne différez point du Bouddha-patriarche, et aussitôt
vous serez sans affaires.
Comment appeler cette chose bien distincte, cette
lumière solitaire à quoi rien n'a jamais manqué, mais que l'œil ne voit pas, que l'oreille n'entend pas ? Un ancien l'a dit : "
Dire que c'est une chose, c'est manquer la cible." Regardez en vous-même !
Chercher le Bouddha, c'est
perdre le Bouddha ; chercher les patriarches, c'est
perdre les patriarches ; chercher la Voie, c'est perdre la Voie... Tout ce qu'il faut c'est avoir la vue juste. C'est cette vue qu'il faut rechercher instamment. C'est seulement si l'on parvient à la clarté parfaite de la vue juste que tout se parachève.
Fort est de constater, qu'il y a plusieurs interprétations possibles
La liberté,
le fameux cherche et tu trouveras,
La libre pensée
Le fameux connais toi toi même ,
le je sais que je ne saurai jamais
etc etc . Ce type de texte n'est il pas fait comme tous les textes dits sacrées,abscons et contradictoire, au point de laisser la possibilité d'interprétation personnelle et faire ressortir ce que l'on a au plus profond de soi .
N'est ce pas tout simplement des révélateurs psy !!! Utilisés avant la psychanalyse!!!
Amicalement