Juste pour te rassurer, voici ce que la théologie catholique actuelle en pense:Lydie14 a écrit :Dieu pourrait exister mais je n'arrive pas à imaginer un Dieu qui condamne au feu pour l'éternité une personne qui ne croit pas.je suis née et j'ai grandi dans une famille athée et adulte la foi n'est pas au là, comment peut elle venir toute seule donc j'essaie de lire les livres( Bible et Coran) et là je lis que Dieu condamne ceux qui ne croient pas en lui mais ce n'est pas de notre faute si la foi n'est pas présente si on arrive pas à croire surtout un Dieu qui fait peur avec le feu et l'Enfer
Nova va plus loin toutefois: "Ce n'est pas grave de ne pas croire en Dieu : le plus important est d'aimer son prochain... le reste est détail... "Extrait de LUMEN GENTIUM
Concernant les non-chrétiens
...ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise et cependant cherchent Dieu d'un coeur sincère et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel (19). Et la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires au salut à ceux qui ne sont pas encore parvenus, sans qu'il y ait de leur faute, à la connaissance claire de Dieu et s'efforcent, avec l'aide de la grâce divine, de mener une vie droite....
Là, il y a un hic. Étudions, pour nous éclairer, cette parole de Jésus:
37" Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton
âme et de tout ton esprit.
38 Voilà le plus grand et le premier commandement.
39 Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40 À ces deux commandements se rattache toute la loi, ainsi que les Prophètes."
La première chose que nous pouvons remarquer est que le premier commandement n'est pas d'aimer son prochain, mais bien Dieu lui-même: voilà le premier commandement. Cependant, que dit Jésus au sujet du second en importance? "Le second lui est semblable". Et dans d'autres Bibles, nous trouverons aussi "Le second lui est égal".
Ainsi, Jésus établit un lien direct entre l'amour que nous devons à Dieu et celui que nous devons avoir pour notre prochain. L'un ne va pas sans l'autre, cependant: le second procède du premier. Un véritable amour du prochain, établit dans la vérité, n'est possible que dans l'amour de Dieu, car c'est Dieu qui est la source de tout amour.
Beaucoup ont dit le contraire en fait, que faire beaucoup de philosophie écartait de Dieu... Je m'en tiens pour ma part à cette célèbre phrase dont j'ai oublié l'auteur: "Un peu de science écarte de Dieu, beaucoup de science y ramène."lydie14 a écrit :Je tiens à préciser que je n'ai pas fait beaucoup d'études ni philosophie cela peut être un frein aussi? je ne sais plus?
Nous sommes tous de misérables pécheurs, peu importe les dispositions que la Providence nous a accordé, peu importe ce que nous faisons: Jésus est mort pour tous et chacun, pour que l'humanité entière, pécheresse, puisse avoir la vie éternelle en plénitude.Darkboy a écrit :Enfin de compte j'ai plus culpabilisé qu'autre chose, car étant homosexuel, je ne pouvais à l'égard de "dieu" n'être que quelqu'un d'abominable.
Je trouve ce commentaire très beau et très percutant: et je serais curieux de voir ce que tu en penses par rapport à Dieu. Peut-être ne suis-je pas assez clair: je remarque qu'une certaine "privatisation" de la foi, une tolérance vis-à-vis le pluralisme religieux semble être à la mode: et pourtant, quoi qu'on en dise, si la foi est un fait purement subjectif, alors Dieu n'existe pas. C'est là que cette phrase que tu as sorti rentre en jeu: Quand on aime quelqu'un (ici, Dieu), on l'aime tel qu'il est, pas tel qu'on voudrait qu'il soit... ou qu'on se l'imagine. C'est toute la question de l'objectivité de la croyance. Si la croyance n'a aucune objectivité, alors son objet est purement imaginaire. Si la croyance est objective, alors elle est valable - vraie - pour l'ensemble de l'humanité. Il n'y a pas d'autre option.Nova a écrit :Quand on aime quelqu'un, on l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce qu'on voudrait qu'il soit. Je te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve, Lydie.