Dieu et le peuple juif
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 31 déc.16, 06:47L’un des buts de l’incarnation de Melchizédek était de développer une religion d’un Dieu unique de manière à préparer la voie à l’incarnation d’un Fils de ce Dieu unique. Micaël ne pouvait guère venir sur Urantia(la terre) avant qu’il y existât un peuple croyant au Père Universel et chez lequel ce Fils puisse apparaitre.
Si Ikhnaton avait été doué de la variété de talents et des aptitudes de Moïse, s’il avait manifesté un génie politique comparable à sa surprenante autorité religieuse, alors l’Égypte serait devenue la grande nation monothéiste de cette époque. Et, si cela était advenu, il est tout à fait possible que Jésus aurait vécu en Égypte la plus grande partie de sa vie de mortel.
Si Ikhnaton avait été doué de la variété de talents et des aptitudes de Moïse, s’il avait manifesté un génie politique comparable à sa surprenante autorité religieuse, alors l’Égypte serait devenue la grande nation monothéiste de cette époque. Et, si cela était advenu, il est tout à fait possible que Jésus aurait vécu en Égypte la plus grande partie de sa vie de mortel.
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 23 févr.17, 01:43Le Judaïsme provient de textes sumero-babyloniens copiés et falsifiés
Le Judaïsme provient de textes sumero-babyloniens copiés et falsifiés
Partager la publication "Le Judaïsme provient de textes sumero-babyloniens copiés et falsifiés"
http://reseauinternational.net/wp-conte ... x800_c.jpg[/img]
Judaïsme et falsification : Les néo-chercheurs et les néo-scientifiques qui se sont dotés aujourd’hui d’une technologie plus adaptée, plus performante et d’un sens critique plus aigu, réécrivent petit à petit l’Histoire. Ce sens critique fait enfin surface, celui qui avait disparu ou qui n’avait jamais existé afin d’empêcher les dogmes d’être remis en question pour éviter de briser les tabous et d’ensevelir les mensonges.
Les religions, les systèmes dominateurs, le darwinisme et le créationnisme vivent leur dernières heures. Même l’astronomie doit réinterpréter ses théories et ses conclusions. Le XXI siècle sera une révolution des esprits de par la fin de ces dogmes qui ont anéanti la conscience de l‘humanité en faveur d‘une élite toujours identique ; si la politique et la finance remplacent les religions, ces dernières continent malgré tout d’œuvrer dans l’inconscient, il est donc urgent d’instaurer une vraie démarche spirituelle.
Ainsi les nouveaux exégètes, paléontologues, paléographes, paléoanthropologues, mythographes, astrophysiciens, historiens et archéologues nous invitent, dans de nombreux ouvrages, en librairie, à reconsidérer nos connaissances imposées par l’orthodoxie régnante et à balayer d‘un revers de la main ces trop nombreux sophismes qui nous ont fait nous égarer, nous éloigner de la vérité et qui ont permis tant d‘abus et d’injustices à l‘encontre des peuples.
Un travail impossible pour certains, car nous ne pouvons concevoir une autre réalité qu’en fonction de l’élargissement de notre propre conscience.
180px-Bm-epic-gaaDepuis plus de 120 ans des découvertes importantes ont été passées sous silence comme celles des Tablettes d’argile retrouvées dans l’ancienne Mésopotamie, Sumer, Ur, Ninive, Uruk, (les + anciennes écritures à ce jour) celles de Nag Hammadi en Égypte, celles du désert de Taklamakan en Chine, au Pérou et au Mexique, l’histoire incroyable des Dogons du Mali qui connaissaient déjà comme les Sumériens (3800ans) toutes les planètes et leur composition, celle des Hopis d’Arizona et, bien d’autres, sur tous les continents.
Un silence coupable s’est abattu sur nos écrans et dans nos livres de peur que tous les enseignements acquis ne s’écroulent dans la conscience collective et qu’un séisme ravageur ne vienne détruire la vie de ceux qui ont mentis, qui continuent de nous mentir et de ceux qui se sont tout bêtement trompés.
Nous apprenons que l’histoire du Livre des Hébreux, le Tanakh, n’est que la copie falsifiée de textes retrouvés en Mésopotamie, en Akkad, en Babylonie et en Égypte. Un scribe, enfin des scribes sans scrupule (ils seraient quatre ou cinq sur plusieurs siècles) ont pioché dans l’Enuma Elish, l’épopée de Gilgamesh, celle d’Atrahasis, dans le Code d’Hammurabi, dans les croyances et les codex de l’ancienne Egypte pour se construire une identité et pour modifier à leur convenance les récits dits, mythographiques par certains, et évhéméristes par d’autres.
Ces scribes misogynes ont en premier lieu éradiqué le culte féminin pour l’ériger en un culte monothéiste, masculin, profondément phallocrate et dominateur ; puis ils ont viré les nombreux dieux de Sumer, d’Akkad, de Babylonie et d‘Egypte ; même si la Genèse reste sans équivoque quand elle parle d’Elohim, désignant un pluriel et des Néphilims.
Il faut bien reconnaître que depuis les premières versions en araméen, en hébreu, les traductions de la Septante, celle de la Vulgate, celle de l’Historiale et les divers conciles qui ont fait de très nombreuses manipulations à l’avantage du clergé, et non pour celui des croyants, avec des retraits et des ajouts successifs, il faut avouer que la Bible nous en fait perdre notre latin.
Le Christianisme reprendra à son compte plus tardivement les mêmes récits ; avec tout autant d‘irrespect envers les femmes dans l’écriture d’évangiles, de lettres et d’épitres comme ceux de saint Augustin, saint Paul et par d’autres écrits comme ceux de Tertullien par exemple, pour ne citer qu‘eux. Mais le livre apocryphe d’Enoch, aussi très violent, retiré du canon biblique car jugé dangereux par la théocratie, est clair. Les princes, les rois et les puissants (Clergé compris) doivent se faire du mouron pour s’être rendus coupables d’abus sur les faibles, en déshonorant et en ensanglant la Terre et en bafouant le vrai Dieu. La Justice sera rendue.
St Thomas : Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi. Pas dans les édifices de bois et de pierre. Fend le morceau de bois et je suis là. Soulève la pierre et tu me trouveras.
Evangile apocryphe de la paix du disciple Jean qui honore la Mère au même titre que le Père ici
eve800px-Goatfishes_Louvre_Sb19
Le texte de la Création, celui du Déluge, ceux sur la Cosmogonie (Tiamat, Nibiru pour Sumer), l’Astronomie et la présence du ou des serpents évoquant une race reptilienne, de dieux venant du ciel se retrouvent dans des récits i-den-tiques sur tous les continents(dans 244 cultures). Ils le sont sur le fond uniquement, car, sur la forme les noms sont diffèrents en fonction des civilisations et des pays.
Ces découvertes montrent également que des sociétés antédiluviennes ont permis de transmettre leurs savoirs aux homo-sapiens et que les dieux et les déesses n’étaient en fin de compte que des hommes et des femmes très évolués technologiquement et ayant des pouvoirs psychiques et cosmo-telluriques, perdus depuis.
Mais revenons à notre génie juif. Comme la sauce n’était pas encore assez épaisse et indigeste pour le commun des mortel pour que celle-ci l’empoisonne, le clergé devait imposer une théocratie sans faille, une monarchie religieuse qui dominerait le peuple par une foi aveugle pour conquérir et s’installer dans un pays. Le fondamentalisme, dans l’interprétation des textes, ne devait surtout pas être remis en question et, pour cela, la culpabilité et la peur devaient être les deux éléments fondamentaux, les deux piliers, les deux leviers par lesquels la domination allait s’exercer dans les esprits et par laquelle un obscurantisme allait s’abattre implacablement sur les peuples, pour y régner encore de nos jours.
imagesAfin que le peuple ne puisse se rebeller, s’émanciper et s‘interroger sur ses origines, il devait avoir peur et obéir aveuglément à un Dieu puissant, cruel à la main destructrice. La Genèse est révélatrice sur ce sujet, elle est un texte plus qu’intéressant à étudier en tentant une lecture herméneutique des faits pour se rendre compte de la violence et de la cruauté de ce dieu, de certains de ses anges et de certains de ses fils.
TiamatUn dieu de l’Ancien Testament qui a usurpé les créations inscrites sur des tablettes d’argile antérieures de 2000ans à Moïse, celle d’une grande déesse sumérienne en y ajoutant sa propre vision délétère de la relation au Divin qui, en fait, nous en éloigne dans les trois religions monothéistes de la réelle Source divine et de la Création. Puis les dieux tels qu’An, Enki, Enlil et les déesses telles que la très grande Nammu (mère primordiale de la Terre et du ciel ), Innana (Isis) et Ninhursag disparaitront pour donner naissance à ce dieu unique. Et Atrahasis sera tout simplement remplacé par Noé, le Dilmun par l’Eden. Enki lui mange les plantes défendues par la déesse Ninhursag et sera remplacé par Eve et Adam pour la faute originelle. Le décalogue de Moïse et le Mosaïsme, puis le Judaïsme seront inspirés, non pas par Dieu, mais par le code Hammurabi babylonien.
Difficile à admettre car nos esprits se heurtent et s’enferment dans des croyances millénaires et comment abolir une vérité, plutôt un sophisme, répété durant deux millénaires sans que sa propre dignité ne soit atteinte ?.
Pour que Galilée fasse admettre la sphéricité, l’héliocentrisme et non le géocentrisme de la Terre , beaucoup de sang a coulé , c’est vrai ; mais aujourd’hui personne ne risque de procès pour croire à un autre début, à une autre origine.
En y introduisant un péché originel, incombant en premier à la femme, puis, à Adam, ensuite un enfer pour ceux qui ne respectaient pas la Loi, et une culpabilité de tous les instants avec une épée de Damoclès en permanence au dessus de nos têtes, pour ceux qui s‘éloignaient de ce dieu, ces hébreux refoulés, ayant quand même quelques troubles de la personnalité, pour n’employer qu’un euphémisme, et leurs descendants, sont parvenus depuis presque 3000 ans pour les Juifs, 2000 ans pour les Chrétiens et 1400 ans pour les Musulmans à entretenir le mensonge pour conserver leur pouvoir sur les peuples. Cet obscurantisme a privé les êtres humains de leur source Originelle divine et non simiesque, de leur libre-arbitre, de la quête du véritable Dieu ou Tout unifié et du chemin spirituel qui y mène.
Ces mensonges ataviques et millénaires sont encore aujourd’hui le sceau, la marque innée avec laquelle nous naissons. La faute originelle, qui n’a jamais existée, a conduit des centaines de générations à avoir peur, à vivre dans la peur des géhennes, à expier des péchés qui n’en étaient pas, et à faire mourir de trop nombreux croyants qui pensaient avoir offensé Dieu.
Cet artéfact divin a conduit la plus grande partie de l’Humanité dans l’obscurité, à la perte de la Connaissance ou de la Lumière originelle, à la haine des autres, aux guerres sanglantes et destructrices, à la confiscation de la Vérité par quelques-uns, aux pillages et aux injustices les plus dures.
Il serait temps de rendre à César ce qui est à César. Le génie du Judaïsme ne se résume donc qu’à un simple pillage et en une simple falsification d’anciens textes venant de Mésopotamie, et ce, pour s‘approprier le pouvoir et exiger par le sang une terre qui ne leur a jamais été promise par Dieu.
Pas très glorieux ni pour eux, ni pour les Chrétiens d‘ailleurs. La Terre de Palestine appartient bien en premier aux descendants des indigènes, les vrais Sémites qu’ils soient aujourd’hui musulmans, hébreux ou chrétiens, mais en aucun cas aux juifs venant pour l’ensemble de l’Europe ou des USA qui composent leur majorité. Ces croyants ou ces athées nommés injustement, le Peuple élu de Dieu pour la Terre promise, est une des plus grandes hérésies qui perdure. D’ailleurs le concept de Terre promise est bien antérieur au judaïsme puisqu’il émane de l’Inde et plus précisément de l’Himalaya et des prêtres Naacal. Ce qui n’a rien à voir avec les Sémites.
La Terre promise appartient à tous et est partout, et aucun dieu ne peut décider de choisir une poignée de croyants, sauf si il est totalement humain et profondément injuste et calculateur, pour lui offrir le bien d’autrui. La paix est donc possible. Que la Vérité se fasse.
Certaines erreurs ou mensonges source : http://sites.google.com/site/
Lévitique :
11:6 « Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue » V’la que le lièvre est un ruminant !
Deutéronome :
20:16 « Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. » Étrange Dieu qui commande d’exterminer les hommes, les femmes et les enfants…
34:5 La mise en terre de Moïse. Sachant que c’est lui qui est censé avoir écrit ce récit, ça pose un problème sémantique…
Josué :
6:5 Les murailles de Jéricho, dont les murailles d’enceinte se seraient écroulées au son des trompettes de guerre, A l’époque citée par la Bible, Jéricho n’était pas encore fortifiée!
1 Samuel :
28 Inspiré du poème sumérien où l’on voit l’ombre d’Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.
Cantique des cantiques :
Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d’amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l’existence n’est pas certaine et, s’il a existé, son règne n’a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.
1Rois :
1:34 Les remparts de Jérusalem sous le roi Salomon: à cette époque là, Jérusalem, un modeste village, n’était pas fortifié
2Rois :
3:19 « vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs. » Quel est ce Dieu qui ordonne de semer la désolation?
Esther :
L’Esther du livre d’Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.
Le livre de Job :
Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du « poème de la Création » qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat.
Isaïe :
2:4 « Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. » Des milliers d’années plus tard, toujours des guerres (dont beaucoup sont des guerre de religions): encore une prédiction ratée…
7:14 Une des nombreuses falsifications de la Bible de Jérusalem: pour augmenter le nombre de prophéties réalisées: »la jeune femme » a été remplacée par « la vierge ». Ce qui montre au passage que l’évangile de Matthieu a été rédigé très tardivement, par un non-juif qui n’avait pas accès aux textes hébreux.
9:11: largement inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.
11:6-9 « Le loup habitera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, Et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. ». A peu près 3000 ans plus tard, toujours rien…
24:1 « La face de la Terre » ici, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….
Jérémie :
31:34 « Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Toujours rien.
48:10: L’Éternel tend un piège à David. Forcément, David tombe dedans et il est puni : L’Éternel est content: il a couillonné un mortel !
49:36 « Les quatre coins de l’horizon » ici aussi, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….
Lamentations de Jérémie :
Ces lamentations sont reprises de « La lamentation sur la destruction de Nippur », récit sumérien.
4:20 « Le souffle de nos narines, l’oint du seigneur a été pris dans leurs fosses, lui dont nous disions: A son ombre, nous vivons parmi les nations » directement inspiré du pharaon Ramsés II : « Toi qui est le souffle de nos narines »… »faucon qui protège ses sujets de ses ailes et répand l’ombre sur eux »
Ézéchiel :
Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l’adoraient sous le nom d’Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible
Le Judaïsme provient de textes sumero-babyloniens copiés et falsifiés
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Judaïsme et falsification : Les néo-chercheurs et les néo-scientifiques qui se sont dotés aujourd’hui d’une technologie plus adaptée, plus performante et d’un sens critique plus aigu, réécrivent petit à petit l’Histoire. Ce sens critique fait enfin surface, celui qui avait disparu ou qui n’avait jamais existé afin d’empêcher les dogmes d’être remis en question pour éviter de briser les tabous et d’ensevelir les mensonges.
Les religions, les systèmes dominateurs, le darwinisme et le créationnisme vivent leur dernières heures. Même l’astronomie doit réinterpréter ses théories et ses conclusions. Le XXI siècle sera une révolution des esprits de par la fin de ces dogmes qui ont anéanti la conscience de l‘humanité en faveur d‘une élite toujours identique ; si la politique et la finance remplacent les religions, ces dernières continent malgré tout d’œuvrer dans l’inconscient, il est donc urgent d’instaurer une vraie démarche spirituelle.
Ainsi les nouveaux exégètes, paléontologues, paléographes, paléoanthropologues, mythographes, astrophysiciens, historiens et archéologues nous invitent, dans de nombreux ouvrages, en librairie, à reconsidérer nos connaissances imposées par l’orthodoxie régnante et à balayer d‘un revers de la main ces trop nombreux sophismes qui nous ont fait nous égarer, nous éloigner de la vérité et qui ont permis tant d‘abus et d’injustices à l‘encontre des peuples.
Un travail impossible pour certains, car nous ne pouvons concevoir une autre réalité qu’en fonction de l’élargissement de notre propre conscience.
180px-Bm-epic-gaaDepuis plus de 120 ans des découvertes importantes ont été passées sous silence comme celles des Tablettes d’argile retrouvées dans l’ancienne Mésopotamie, Sumer, Ur, Ninive, Uruk, (les + anciennes écritures à ce jour) celles de Nag Hammadi en Égypte, celles du désert de Taklamakan en Chine, au Pérou et au Mexique, l’histoire incroyable des Dogons du Mali qui connaissaient déjà comme les Sumériens (3800ans) toutes les planètes et leur composition, celle des Hopis d’Arizona et, bien d’autres, sur tous les continents.
Un silence coupable s’est abattu sur nos écrans et dans nos livres de peur que tous les enseignements acquis ne s’écroulent dans la conscience collective et qu’un séisme ravageur ne vienne détruire la vie de ceux qui ont mentis, qui continuent de nous mentir et de ceux qui se sont tout bêtement trompés.
Nous apprenons que l’histoire du Livre des Hébreux, le Tanakh, n’est que la copie falsifiée de textes retrouvés en Mésopotamie, en Akkad, en Babylonie et en Égypte. Un scribe, enfin des scribes sans scrupule (ils seraient quatre ou cinq sur plusieurs siècles) ont pioché dans l’Enuma Elish, l’épopée de Gilgamesh, celle d’Atrahasis, dans le Code d’Hammurabi, dans les croyances et les codex de l’ancienne Egypte pour se construire une identité et pour modifier à leur convenance les récits dits, mythographiques par certains, et évhéméristes par d’autres.
Ces scribes misogynes ont en premier lieu éradiqué le culte féminin pour l’ériger en un culte monothéiste, masculin, profondément phallocrate et dominateur ; puis ils ont viré les nombreux dieux de Sumer, d’Akkad, de Babylonie et d‘Egypte ; même si la Genèse reste sans équivoque quand elle parle d’Elohim, désignant un pluriel et des Néphilims.
Il faut bien reconnaître que depuis les premières versions en araméen, en hébreu, les traductions de la Septante, celle de la Vulgate, celle de l’Historiale et les divers conciles qui ont fait de très nombreuses manipulations à l’avantage du clergé, et non pour celui des croyants, avec des retraits et des ajouts successifs, il faut avouer que la Bible nous en fait perdre notre latin.
Le Christianisme reprendra à son compte plus tardivement les mêmes récits ; avec tout autant d‘irrespect envers les femmes dans l’écriture d’évangiles, de lettres et d’épitres comme ceux de saint Augustin, saint Paul et par d’autres écrits comme ceux de Tertullien par exemple, pour ne citer qu‘eux. Mais le livre apocryphe d’Enoch, aussi très violent, retiré du canon biblique car jugé dangereux par la théocratie, est clair. Les princes, les rois et les puissants (Clergé compris) doivent se faire du mouron pour s’être rendus coupables d’abus sur les faibles, en déshonorant et en ensanglant la Terre et en bafouant le vrai Dieu. La Justice sera rendue.
St Thomas : Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi. Pas dans les édifices de bois et de pierre. Fend le morceau de bois et je suis là. Soulève la pierre et tu me trouveras.
Evangile apocryphe de la paix du disciple Jean qui honore la Mère au même titre que le Père ici
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Le texte de la Création, celui du Déluge, ceux sur la Cosmogonie (Tiamat, Nibiru pour Sumer), l’Astronomie et la présence du ou des serpents évoquant une race reptilienne, de dieux venant du ciel se retrouvent dans des récits i-den-tiques sur tous les continents(dans 244 cultures). Ils le sont sur le fond uniquement, car, sur la forme les noms sont diffèrents en fonction des civilisations et des pays.
Ces découvertes montrent également que des sociétés antédiluviennes ont permis de transmettre leurs savoirs aux homo-sapiens et que les dieux et les déesses n’étaient en fin de compte que des hommes et des femmes très évolués technologiquement et ayant des pouvoirs psychiques et cosmo-telluriques, perdus depuis.
Mais revenons à notre génie juif. Comme la sauce n’était pas encore assez épaisse et indigeste pour le commun des mortel pour que celle-ci l’empoisonne, le clergé devait imposer une théocratie sans faille, une monarchie religieuse qui dominerait le peuple par une foi aveugle pour conquérir et s’installer dans un pays. Le fondamentalisme, dans l’interprétation des textes, ne devait surtout pas être remis en question et, pour cela, la culpabilité et la peur devaient être les deux éléments fondamentaux, les deux piliers, les deux leviers par lesquels la domination allait s’exercer dans les esprits et par laquelle un obscurantisme allait s’abattre implacablement sur les peuples, pour y régner encore de nos jours.
imagesAfin que le peuple ne puisse se rebeller, s’émanciper et s‘interroger sur ses origines, il devait avoir peur et obéir aveuglément à un Dieu puissant, cruel à la main destructrice. La Genèse est révélatrice sur ce sujet, elle est un texte plus qu’intéressant à étudier en tentant une lecture herméneutique des faits pour se rendre compte de la violence et de la cruauté de ce dieu, de certains de ses anges et de certains de ses fils.
TiamatUn dieu de l’Ancien Testament qui a usurpé les créations inscrites sur des tablettes d’argile antérieures de 2000ans à Moïse, celle d’une grande déesse sumérienne en y ajoutant sa propre vision délétère de la relation au Divin qui, en fait, nous en éloigne dans les trois religions monothéistes de la réelle Source divine et de la Création. Puis les dieux tels qu’An, Enki, Enlil et les déesses telles que la très grande Nammu (mère primordiale de la Terre et du ciel ), Innana (Isis) et Ninhursag disparaitront pour donner naissance à ce dieu unique. Et Atrahasis sera tout simplement remplacé par Noé, le Dilmun par l’Eden. Enki lui mange les plantes défendues par la déesse Ninhursag et sera remplacé par Eve et Adam pour la faute originelle. Le décalogue de Moïse et le Mosaïsme, puis le Judaïsme seront inspirés, non pas par Dieu, mais par le code Hammurabi babylonien.
Difficile à admettre car nos esprits se heurtent et s’enferment dans des croyances millénaires et comment abolir une vérité, plutôt un sophisme, répété durant deux millénaires sans que sa propre dignité ne soit atteinte ?.
Pour que Galilée fasse admettre la sphéricité, l’héliocentrisme et non le géocentrisme de la Terre , beaucoup de sang a coulé , c’est vrai ; mais aujourd’hui personne ne risque de procès pour croire à un autre début, à une autre origine.
En y introduisant un péché originel, incombant en premier à la femme, puis, à Adam, ensuite un enfer pour ceux qui ne respectaient pas la Loi, et une culpabilité de tous les instants avec une épée de Damoclès en permanence au dessus de nos têtes, pour ceux qui s‘éloignaient de ce dieu, ces hébreux refoulés, ayant quand même quelques troubles de la personnalité, pour n’employer qu’un euphémisme, et leurs descendants, sont parvenus depuis presque 3000 ans pour les Juifs, 2000 ans pour les Chrétiens et 1400 ans pour les Musulmans à entretenir le mensonge pour conserver leur pouvoir sur les peuples. Cet obscurantisme a privé les êtres humains de leur source Originelle divine et non simiesque, de leur libre-arbitre, de la quête du véritable Dieu ou Tout unifié et du chemin spirituel qui y mène.
Ces mensonges ataviques et millénaires sont encore aujourd’hui le sceau, la marque innée avec laquelle nous naissons. La faute originelle, qui n’a jamais existée, a conduit des centaines de générations à avoir peur, à vivre dans la peur des géhennes, à expier des péchés qui n’en étaient pas, et à faire mourir de trop nombreux croyants qui pensaient avoir offensé Dieu.
Cet artéfact divin a conduit la plus grande partie de l’Humanité dans l’obscurité, à la perte de la Connaissance ou de la Lumière originelle, à la haine des autres, aux guerres sanglantes et destructrices, à la confiscation de la Vérité par quelques-uns, aux pillages et aux injustices les plus dures.
Il serait temps de rendre à César ce qui est à César. Le génie du Judaïsme ne se résume donc qu’à un simple pillage et en une simple falsification d’anciens textes venant de Mésopotamie, et ce, pour s‘approprier le pouvoir et exiger par le sang une terre qui ne leur a jamais été promise par Dieu.
Pas très glorieux ni pour eux, ni pour les Chrétiens d‘ailleurs. La Terre de Palestine appartient bien en premier aux descendants des indigènes, les vrais Sémites qu’ils soient aujourd’hui musulmans, hébreux ou chrétiens, mais en aucun cas aux juifs venant pour l’ensemble de l’Europe ou des USA qui composent leur majorité. Ces croyants ou ces athées nommés injustement, le Peuple élu de Dieu pour la Terre promise, est une des plus grandes hérésies qui perdure. D’ailleurs le concept de Terre promise est bien antérieur au judaïsme puisqu’il émane de l’Inde et plus précisément de l’Himalaya et des prêtres Naacal. Ce qui n’a rien à voir avec les Sémites.
La Terre promise appartient à tous et est partout, et aucun dieu ne peut décider de choisir une poignée de croyants, sauf si il est totalement humain et profondément injuste et calculateur, pour lui offrir le bien d’autrui. La paix est donc possible. Que la Vérité se fasse.
Certaines erreurs ou mensonges source : http://sites.google.com/site/
Lévitique :
11:6 « Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue » V’la que le lièvre est un ruminant !
Deutéronome :
20:16 « Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. » Étrange Dieu qui commande d’exterminer les hommes, les femmes et les enfants…
34:5 La mise en terre de Moïse. Sachant que c’est lui qui est censé avoir écrit ce récit, ça pose un problème sémantique…
Josué :
6:5 Les murailles de Jéricho, dont les murailles d’enceinte se seraient écroulées au son des trompettes de guerre, A l’époque citée par la Bible, Jéricho n’était pas encore fortifiée!
1 Samuel :
28 Inspiré du poème sumérien où l’on voit l’ombre d’Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.
Cantique des cantiques :
Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d’amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l’existence n’est pas certaine et, s’il a existé, son règne n’a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.
1Rois :
1:34 Les remparts de Jérusalem sous le roi Salomon: à cette époque là, Jérusalem, un modeste village, n’était pas fortifié
2Rois :
3:19 « vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs. » Quel est ce Dieu qui ordonne de semer la désolation?
Esther :
L’Esther du livre d’Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.
Le livre de Job :
Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du « poème de la Création » qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat.
Isaïe :
2:4 « Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. » Des milliers d’années plus tard, toujours des guerres (dont beaucoup sont des guerre de religions): encore une prédiction ratée…
7:14 Une des nombreuses falsifications de la Bible de Jérusalem: pour augmenter le nombre de prophéties réalisées: »la jeune femme » a été remplacée par « la vierge ». Ce qui montre au passage que l’évangile de Matthieu a été rédigé très tardivement, par un non-juif qui n’avait pas accès aux textes hébreux.
9:11: largement inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.
11:6-9 « Le loup habitera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, Et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. ». A peu près 3000 ans plus tard, toujours rien…
24:1 « La face de la Terre » ici, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….
Jérémie :
31:34 « Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Toujours rien.
48:10: L’Éternel tend un piège à David. Forcément, David tombe dedans et il est puni : L’Éternel est content: il a couillonné un mortel !
49:36 « Les quatre coins de l’horizon » ici aussi, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….
Lamentations de Jérémie :
Ces lamentations sont reprises de « La lamentation sur la destruction de Nippur », récit sumérien.
4:20 « Le souffle de nos narines, l’oint du seigneur a été pris dans leurs fosses, lui dont nous disions: A son ombre, nous vivons parmi les nations » directement inspiré du pharaon Ramsés II : « Toi qui est le souffle de nos narines »… »faucon qui protège ses sujets de ses ailes et répand l’ombre sur eux »
Ézéchiel :
Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l’adoraient sous le nom d’Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible

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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 23 févr.17, 05:11Décidemment, pour toi tout est vrai lorsque cela t'arrange et tout est faux lorsque cela t'arrange.
Tu n'es pas croyant, ne donne pas d'avis sur la nature des écritures dont tu dis d'elles qu'elles sont inspirés de faits mythologiques car tout croyant sait que Dieu est l'auteur et le retranscripteur de SA PAROLE.
Tu n'es pas croyant, ne donne pas d'avis sur la nature du Coran dont tu dis de lui qu'il est inspiré par un homme lequel plonge aujourd'hui le monde dans le chaos ! Car tout croyant sait que Dieu ne laisse pas le monde en dérive à cause "d'un homme" et tout croyant sait que Dieu est l'auteur et le retranscripteur de sa propre PAROLE.
Tu n'es pas croyant, ne donne pas d'avis sur la nature des écritures dont tu dis d'elles qu'elles sont inspirés de faits mythologiques car tout croyant sait que Dieu est l'auteur et le retranscripteur de SA PAROLE.
Tu n'es pas croyant, ne donne pas d'avis sur la nature du Coran dont tu dis de lui qu'il est inspiré par un homme lequel plonge aujourd'hui le monde dans le chaos ! Car tout croyant sait que Dieu ne laisse pas le monde en dérive à cause "d'un homme" et tout croyant sait que Dieu est l'auteur et le retranscripteur de sa propre PAROLE.



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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 23 févr.17, 05:33Donc Prisca est à la fois juive, chrétienne, et musulmane, prêchant que les deux Testaments et le Coran ont été dictés par le même dieu.
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 23 févr.17, 10:35L’évolution du concept de Dieu chez les Hébreux
97:0.1 (1062.1) LES chefs spirituels des Hébreux accomplirent ce que personne avant eux n’avait réussi à faire – ils « désanthropomorphisèrent » leur concept de Dieu sans le convertir en une abstraction de la Déité, intelligible aux seuls philosophes. Sous ce concept muri, même les gens du commun furent capables de considérer Yahweh comme un Père, sinon de l’individu, du moins de la race.
97:0.2 (1062.2) Le concept de la personnalité de Dieu avait été clairement enseigné à Salem à l’époque de Melchizédek, alors qu’il était vague et embrumé au temps de l’exode d’Égypte, et n’évolua que graduellement, de génération en génération, dans le mental hébraïque, en réponse aux enseignements des chefs spirituels. La perception de la personnalité de Yahweh suivit une évolution beaucoup plus continue que celle de bien d’autres attributs de la Déité. Depuis Moïse jusqu’à Malachie, l’idéation de la personnalité de Dieu subit une croissance à peu près ininterrompue dans le mental hébraïque, et, finalement, ce concept fut exalté et glorifié par les enseignements de Jésus sur le Père qui est aux cieux...
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... es-hebreux
97:0.1 (1062.1) LES chefs spirituels des Hébreux accomplirent ce que personne avant eux n’avait réussi à faire – ils « désanthropomorphisèrent » leur concept de Dieu sans le convertir en une abstraction de la Déité, intelligible aux seuls philosophes. Sous ce concept muri, même les gens du commun furent capables de considérer Yahweh comme un Père, sinon de l’individu, du moins de la race.
97:0.2 (1062.2) Le concept de la personnalité de Dieu avait été clairement enseigné à Salem à l’époque de Melchizédek, alors qu’il était vague et embrumé au temps de l’exode d’Égypte, et n’évolua que graduellement, de génération en génération, dans le mental hébraïque, en réponse aux enseignements des chefs spirituels. La perception de la personnalité de Yahweh suivit une évolution beaucoup plus continue que celle de bien d’autres attributs de la Déité. Depuis Moïse jusqu’à Malachie, l’idéation de la personnalité de Dieu subit une croissance à peu près ininterrompue dans le mental hébraïque, et, finalement, ce concept fut exalté et glorifié par les enseignements de Jésus sur le Père qui est aux cieux...
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... es-hebreux
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 26 mars17, 00:11https://fr.wikipedia.org/wiki/Caleb_(personnage)Mormon a écrit :Lignage de la prêtrise :
6 Et les fils de Moïse, selon la Sainte Prêtrise qu’il reçut de son beau-père, Jéthro,
7 et Jéthro la reçut de Caleb,
8 et Caleb la reçut d’Élihu,
https://en.wikipedia.org/wiki/Elihu_(Job)
Nous pouvons nous passer du reste....
Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 03:26Conférence avec Shlomo Sand: "Si Netanyahou est juif, alors moi je suis bouddhiste"
https://youtu.be/jkkaiaHqGdQ
http://youtu.be/jkkaiaHqGdQ
https://youtu.be/jkkaiaHqGdQ
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 03:47Les religions juives, musulmanes, et chrétiennes sont de vastes machinations du diable et leur dieu n'est en rien le véritable Dieu et le Père du Christ.
Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 04:37Le philosophe Jésus est juif et Jésus ne s'est dit ni dieu ni prophète.
Jésus a dit "Mon Père qui est au ciel. Que ta volonté soit faite"
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 04:40Alliance avec Dieu : Alliance ancienne, avec les fils d'Israël – Alliance finale, à partir des fils d'Ismaël
Question :
Comment pouvez-vous croire qu'un prophète ait existé dans une lignée autre que celle du Peuple de Dieu, les fils d'Israël ? Ne savez-vous pas que c'est avec eux que Dieu a conclu Son Alliance ? Mahomet n'est pas un fils d'Israël, contrairement à Jésus-Christ qui, lui, l'est.
Réponse :
Répondre à votre interrogation demande un certain développement...
-
A) Abraham : un guide (imâm) pour les hommes dans leur quête de trouver la voie pour se rapprocher de Dieu :
Un verset du Coran se lit comme suit : "Et lorsque ton Seigneur éprouva Abraham par certains commandements. Celui-ci les accomplit. Il [= Dieu] dit : "Je vais faire de toi un guide (imâm) pour les hommes." "Et parmi ma descendance ?" dit-il. [Dieu] dit : "[Parmi ta descendance aussi, mais] Mon Pacte ('ahd) ne touchera pas les injustes"" (Coran 2/124).
"Et parmi ma descendance ?" est une demande que Abraham adressa à Dieu en faveur de sa descendance (Tafsîr ul-Qurtubî) : il demanda que la fonction de guide soit aussi accordée à sa descendance (Tafsîr ul-Jalâlayn).
"Mon Pacte" désigne "Mon Pacte lié à la guidance" ('ahdî bi-l-imâma) (Tafsîr ul-Jalâlayn). "Mon pacte ne touchera pas les injustes" signifie qu'il touchera ceux qui ne sont pas injustes (Tafsîr ul-Jalâlayn) ; "les injustes" désigne ici : "ceux qui seront kâfir" (Tafsîr ul-Jalâlayn, Rûh ul-ma'ânî, et ce conformément à la fameuse formule "zulm dûna zulm") (le kâfir est celui qui renie : il renie soit l'existence de Dieu, soit Son Unicité, soit le caractère véridique de l'un de Ses Messagers dont le message lui est parvenu, soit la véracité – sidq – / justesse – 'adl – de l'une des Paroles dont il lui parvient de façon formelle que c'est Dieu ou Son Messager qui l'a dite).
Ce verset parle du Pacte (ou Engagement, ou encore Alliance) conclu entre Abraham – et ceux de sa descendance qui ne seront pas négateurs –, à la faveur duquel le Patriarche sera le guide des hommes vers la foi en Dieu l'Unique. Ce sera en effet à la lumière de son flambeau que l'humanité pourra se guider dans sa recherche du chemin vers le Dieu unique et miséricordieux. Ce n'est pas à dire que Abraham fut le premier humain qui découvrit le monothéisme, puisque chacun sait qu'avant lui il y eut entre autres Noé. Ce n'est pas non plus à dire que Dieu n'enverra, après Abraham, aucun prophète appartenant à un peuple non abrahamique (un faisceau d'arguments laisse entrevoir que Zoroastre le Perse a peut-être été un prophète de Dieu). C'est seulement que la voie de Abraham bénéficiera d'une bénédiction particulière, en sorte que les Messagers que Dieu suscitera dans sa descendance laisseront une empreinte plus importante sur l'humanité que ceux qu'Il a envoyés ou enverra encore dans d'autres peuples, et qu'à terme la lignée abrahamique accueillera un ultime messager, guide universel.
Voici quelques autres versets...
"Et lorsque Abraham dit à son père et à son peuple : "Je désavoue ce que vous adorez, à l'exception de Celui qui m'a créé : Lui me guidera." Il en fit [= de la formule de foi monothéiste] une parole restant dans sa descendance, afin qu'ils reviennent" (Coran 43/26-28).
"Et quand Abraham dit : "(…) Louange à Dieu qui m'a donné malgré la vieillesse Ismaël et Isaac. Mon Seigneur entend l'invocation"" (Coran 14/35-39).
"Et Nous (les) bénîmes, lui et Isaac. Et dans la descendance des deux, il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même" (Coran 37/113). Selon l'un des commentaires, ici, le pronom "lui" qui précède "Isaac" désigne : Ismaël (Tafsîr ul-Qurtubî 15/112, Qassas ul-qur'ân 1/239).
-
B) Il existe ici quatre choses, liées les unes aux autres :
– 1) L'Alliance avec Dieu (Wilâya) :
Pour être dans l'Alliance réelle avec Dieu, il faut avoir foi en Son Existence, Son Unicité, Ses Attributs, adhérer à la Voie (Shar', que nous allons évoquer ci-après) que Dieu agrée pour l'époque dans laquelle on vit, et agir dans le cadre de cette Voie.
Il existe ensuite différents niveaux quant à son degré d'adhésion à l'Alliance (lire le point II d'un autre article).
– 2) La Voie (Shar' / Hudâ) :
Il s'agit de la Voie communiquée par Dieu aux hommes par l'intermédiaire d'un messager, afin que ces hommes puissent prendre connaissance de ce que Dieu veut d'eux et qu'ils vivent en conformité avec cela. Ceux d'entre les hommes qui refusent d'adhérer même en croyances à une Voie qui s'adresse à eux aussi, ceux-là ont rompu l'Alliance (1) avec Dieu.
Les différentes voies communiquées par Dieu comportent, à côté d'éléments universels, des éléments dus à la situation de sa communication, en fonction :
– de l'avancée sociale et intellectuelle de l'humanité ;
– de la situation du peuple au sein duquel le Messager est suscité.
Cliquez ici pour en savoir plus.
– 3) Le Choix (Ikhtiyâr) / la Préférence (Tafdhîl) (li-l-imâma) :
Il s'agit du Choix d'un peuple, de sorte que celui-ci soit le porte-flambeau (imâm, plur. : aïmma, cité précédemment en A) de la foi en Dieu sur terre, le groupe-témoin de Dieu (shuhadâ' lillâh) ; que c'est à l'un ou à plusieurs de ses fils que la Voie agréée par Dieu (2) sera révélée ; et que, ainsi, c'est par son biais que l'humanité connaîtra Dieu et entrera dans l'Alliance avec Lui (1), par le biais de la Voie qu'Il agrée (2).
– 4) Le Pacte ('Ahd) / l'Alliance (Mîthâq) (ou Engagement) :
Il y a trois strates dans le Pacte, que l'on nomme aussi parfois "Alliance" (ou "Engagement") (même si ce mot "Alliance" peut prêter à confusion, vu qu'il signifie aussi ce qui a été évoqué en 1) :
--- 4.a) Il y a le Pacte (ou Alliance, ou encore Engagement) universel ; celui-ci a été conclu directement à la nuit des temps entre Dieu et tous les humains ; à la faveur de ce pacte, chaque humain a reconnu que Dieu est le seul être pouvant être divinisé (Ilâh), parce qu'Il est le seul vrai pourvoyeur (Rabb).
--- 4.c) Et puis il y a le Pacte qui porte sur le fait de s'attacher à la Voie (Shar', citée en 2) communiquée par ce messager. Ce second type de Pacte semble être un concomitant (lâzim) de toute Voie : quand Dieu communique une nouvelle Voie (Shar') par le biais d'un nouveau Messager, Il prend avec les disciples de ce Messager l'engagement qu'ils resteront fidèles à cette Voie et la feront connaître aux autres hommes à qui elle s'adresse aussi.
--- 4.b) Entre les deux se trouve le Pacte conclu entre Dieu et un peuple donné, et faisant suite au choix (Ikhtiyâr, cité en 3) de ce peuple par Dieu.
-
C) Précisions supplémentaires quant à ces trois types de Pactes (4) :
Conformément au premier Pacte (4.a), la responsabilité est individuelle, chacun n'étant responsable dans l'au-delà que de ce qu'il a fait (et poussé les autres à faire) sur Terre. "Et lorsque ton Seigneur prit des reins des fils de Adam leur descendance et les fit témoigner : "Ne suis-Je pas votre Pourvoyeur ? – Si, nous en témoignons" répondirent-ils. Ceci afin que vous ne puissiez pas, le jour du jugement, dire : "Nous étions ignorants de cela [le monothéisme]", ni dire : "Ce ne sont que nos ancêtres qui ont donné des associés (à Dieu) avant nous et nous étions une descendance venue après eux…" (Coran 7/172-173). D'après l'interprétation la plus répandue, il s'agit d'un Pacte, d'un Engagement que Dieu a pris de tous les hommes, dont la teneur est qu'ils n'adoreront que Lui ('Ahd / Mîthâq sont les termes utilisés : "'ahdu alast" / "mîthâq"). (Je dis : "la plus courante", car il existe aussi une autre interprétation de ce verset : cf. Tafsîr Ibn Kathîr, Shar'h ul-'aqîda at-tahâwiyya.)
Par contre, le Pacte lié à un peuple (4.b) est collectif et, en tant que tel, engage la responsabilité de tout le groupe avec qui elle a été conclue. Dès lors, si un grand nombre des personnes qui forment ce groupe rompent le Pacte, les autres n'en seront bien évidemment pas responsables dans l'au-delà, puisque la responsabilité lors des comptes à rendre à Dieu est individuelle ; cependant, étant donné que le Pacte est une responsabilité incombant à un groupe d'hommes pour la guidance des autres hommes sur terre, le facteur "quantité" est pris en considération par rapport au maintien du Pacte ; dès lors, la rupture de celle-ci par un grand nombre de personnes de ce groupe peut être considéré par Dieu comme étant une rupture de la part du groupe même. Il y a alors deux possibilités : soit Dieu passe sur ces manquements et, maintenant le Pacte, donne une nouvelle chance à la poursuite de celui-ci ; soit Dieu entérine la rupture du Pacte.
-
D) Le Choix des fils d'Israël : un Pacte de type 4.b, plus deux Pactes liés à deux Voies (4.c) :
Parmi la descendance de Abraham, ce fut dans un premier temps dans la branche de Isaac, et même, dans sa ramification jacobienne (et non dans celle de Esaü) que s'exprima le Choix (Ikhtiyâr) divin : ce furent les Fils de Jacob ("les fils d'Israël") qui furent choisis (3) pour être les porte-flambeau de l'enseignement du monothéisme abrahamique et du lien avec Dieu. Et ce fut à l'époque de Moïse que ce Choix (déjà prédestiné par Dieu, et peut-être même déjà annoncé par Lui à Abraham) se manifesta : "Nous sauvâmes les fils d'Israël du châtiment avilissant, de Pharaon – qui était hautain, parmi les outranciers. Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (44/30-32). "Pharaon s'est enorgueilli sur la terre, il a fait de ses habitants des partis, parmi lesquels il méprisait un groupe : il égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs filles. Il était vraiment parmi ceux qui faisaient le mal. Et Nous voulions accorder la faveur à ceux qui avaient été méprisés sur terre, en faire des guides (aïmma), en faire les héritiers, leur donner établissement sur terre et faire voir à Pharaon, Haman et leurs soldats, d'eux, ce qu'ils redoutaient" (Coran 28/4-6).
Les fils d'Israël furent alors choisis pour être les dépositaires de la direction spirituelle sur terre : ce seraient eux qui recevraient les messagers de Dieu chargés de délivrer aux hommes la volonté divine. Pourquoi eux et non pas d'autres descendants d'Abraham ?
– Peut-être parce que, à cette époque, parmi les descendants d'Abraham, ils constituaient le groupe dont un nombre conséquent de membres étaient demeurés fidèles au monothéisme, alors que les autres groupes humains descendants du Patriarche étaient totalement ou presque totalement constitués d'individus polythéistes. "Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (44/30-32). Les termes "en connaissance de cause" désignent-ils la fidélité au monothéisme ? Je ne sais pas, mais Ibn Kathîr a écrit à propos des fils d'Israël de la veille de la venue de Moïse qu'"ils étaient les meilleurs des gens" (Tafsîr ibn Kathîr 3/326). Or, le monothéisme constitue aussi bien la meilleure action que l'action dont toutes les autres bonnes actions dépendent pour être acceptées par Dieu.
Ce propos de Ibn Kathîr peut signifier qu'il pense qu'à l'époque de Moïse, d'autres peuples que les fils d'Israël aussi étaient monothéistes, mais ces israélites avaient une meilleure pratique que les autres.
Mais il peut aussi signifier qu'il pense qu'à l'époque de Moïse, les fils d'Israël étaient, en tant que peuple, le seul qui soit demeuré monothéiste (il y a une hypothèse selon laquelle, à ce moment-là, 'Amr ibn 'Amir ibn Luhayy avait déjà diffusé l'idolâtrie au sein des fils d'Ismaël : cliquez ici). Ceci ne signifie pas qu'avant même la venue de Moïse les fils d'Israël étaient tous demeurés monothéistes, mais qu'une part conséquente d'eux l'étaient ; ou, qu'au moins, en tant que peuple, ils avaient gardé le monothéisme comme étant la croyance à laquelle ils adhéraient, même si dans les faits un certain nombre d'entre eux faisaient des actes de polythéisme par ignorance. Abu-l-Hassan 'Alî an-Nadwî a, de même, écrit à propos des fils d'Israël qu'"ils étaient une nation qui se distinguait alors des nations lui étant contemporaines par la croyance monothéiste" ; il ajoute : "Et ceci est la raison de la Préférence (Tafdhîl) leur (ayant été accordée) par rapport aux autres" (Qassas un-nabiyyîn 4/43).
– Et aussi parce qu'ils avaient fait preuve de patience face aux difficultés qu'ils avaient connues : "Et la très belle promesse de ton Seigneur fut complète sur les fils d'Israël, à cause de ce qu'ils avaient enduré" (Coran 7/137).
Et il y eut, comme corollaire de ce Choix (3), un Pacte de type 4.b conclu avec eux. Dieu dit : "Et lorsque nous prîmes l'Engagement (Mîthâq) des fils d'Israël et nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Dieu dit : "Je suis avec vous. Si vous accomplissez la prière, donnez l'aumône, croyez en Mes Messagers et les aidez, et faîtes un bon prêt à Dieu, J'effacerai assurément vos péchés et vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières. Et celui d'entre vous qui ne croit pas après cela [= ce Pacte], celui-là se sera égaré du droit chemin"" (Coran 5/12).
Il y eut également avec eux un Pacte de type 4.c : les fils d'Israël s'engagèrent à suivre la Voie (Shar') communiquée par Moïse : "Et lorsque Nous prîmes votre Engagement (Mîthâq) et que nous portâmes au dessus de vous le Mont : "Prenez fermement ce que Nous vous avons donné, et souvenez-vous de ce qui s'y trouve, afin d'être pieux"" (Coran 2/63).
Après Moïse vinrent d'autres prophètes chargés de rappeler au peuple d'Israël son devoir de fidélité à la Loi et son devoir de n'adorer que Dieu. Au cours des siècles, cependant, à plusieurs reprises une partie conséquente des fils d'Israël manquent aux clauses du Pacte / de l'Engagement...
Un seul exemple : Jérémie rapporte de Dieu qu'Il dénonce la rupture de l'Alliance [ici dans le sens 4.c] de la part du peuple (Jérémie 11/10). Mais Dieu leur pardonne ensuite et accorde une nouvelle chance au Pacte (cf. Jérémie 12/15).
Dans le même temps, cependant, de nombreux membres de ce peuple existent qui, au cours des siècles ayant précédé la venue de Jésus (et même après sa venue, pour les individus qui n'auront pas eu connaissance de son message) restent fidèles au Pacte : ces fils d'Israël là, dont la religion, après l'Exil, est désignée par le nom "judaïsme", et qui constituent la Umma Mûssawiyya, forment, parmi toutes les communautés se référant à la voie d'un Messager donné, la communauté la plus nombreuse après la Umma muhammadiyya (Majmû' ul-fatâwâ 28/124 ; voir également Fat'h ul-bârî sur 3229). C'est le Prophète Muhammad qui y a fait allusion dans le célèbre récit d'un rêve qu'il a fait un jour : "عن ابن عباس رضي الله عنهما قال: خرج علينا النبي صلى الله عليه وسلم يوما فقال: "عرضت علي الأمم، فجعل يمر النبي معه الرجل، والنبي معه الرجلان، والنبي معه الرهط، والنبي ليس معه أحد، ورأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فرجوت أن تكون أمتي، فقيل: هذا موسى وقومه، ثم قيل لي: انظر، فرأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فقيل لي: انظر هكذا وهكذا، فرأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فقيل: هؤلاء أمتك، ومع هؤلاء سبعون ألفا يدخلون الجنة بغير حساب." فتفرق الناس ولم يبين لهم، فتذاكر أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم فقالوا: "أما نحن فولدنا في الشرك، ولكنا آمنا بالله ورسوله، ولكن هؤلاء هم أبناؤنا." فبلغ النبي صلى الله عليه وسلم فقال: "هم الذين لا يتطيرون، ولا يسترقون، ولا يكتوون، وعلى ربهم يتوكلون." فقام عكاشة بن محصن فقال: أمنهم أنا يا رسول الله؟ قال: "نعم." فقام آخر فقال: أمنهم أنا؟ فقال: "سبقك بها عكاشة" (al-Bukhârî, 5420, Muslim, 220).
Tous les prophètes israélites qui vinrent après Moïse se référèrent à la Voie (Shar') (2) qu'il avait apportée, complétée par des révélations faites ultérieurement à d'autres messagers israélites : "Nous avons fait descendre la Torah, où se trouvaient guidance et lumière. Les prophètes s'étant soumis à Dieu, les rabbins et les docteurs jugeaient par son moyen (les affaires) de ceux qui étaient juifs" (Coran 5/44).
Dans le même passage coranique, on lit un peu plus loin : "Et Nous avons envoyé après eux [= ces prophètes venus après Moïse] Jésus fils de Marie, confirmant la Torah venue avant lui ; et Nous lui avons donné l'Evangile, où se trouvent guidance et lumière, et qui confirme la Torah venue avant lui, et en tant que guide et leçon pour les pieux" (Coran 5/44-46). Avec Jésus, c'est un nouveau Pacte (de type 4.c : Pacte lié à une Voie) qui est proposée : le fait est que l'époque a changé, et une nouvelle Voie (Shar') est communiquée (2) : cette Voie reprend comme base la Loi de la Torah, mais y effectue des modifications : Jésus relativise certaines règles de cette Torah, ou les modalités d'application de certaines de ses règles : "et afin que je déclare licites pour vous certaines choses qui vous avaient été interdites" relate le Coran de Jésus (Coran 3/50). Ce Pacte lié à cette Voie (4.c) s'inscrit dans le cadre, plus général, du Pacte lié au Choix (4.b) des fils d'Israël, puisque Jésus est lui-même fils d'Israël et que son message s'adresse aux fils d'Israël prioritairement. Cependant, ceux-ci étant maintenant disséminés tout autour du bassin méditerranéen, le message sera connu de plus de monde encore.
Mais l'impossibilité pour Jésus de remplir son rôle de Messie (la majorité de son peuple lui étant demeurée indifférente) constitue une énième rupture du Pacte / de l'Alliance. Et cette fois Dieu entérine cette rupture : c'est la fin du Choix (3) des fils d'Israël, ainsi que la fin de l'Alliance liée à ce Choix (4.b). Dieu dit : "(Nous avons mis fin à leur Choix) à cause de leur rupture du Pacte..." (Coran 4/155). "A cause de leur rupture du Pacte, Nous les avons éloignés de Notre Faveur" (Coran 5/13).
On peut, dans le texte actuel des Evangiles, lire que, après la célèbre parabole des métayers révoltés, Jésus conclut par cette phrase : "Aussi je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits" (Matthieu 21/43). Cette phrase, Jésus la dit à son peuple, les fils d'Israël ; et l'autre peuple à qui le Royaume de Dieu va être donné est donc autre qu'eux...
Le Choix divin se porte alors sur les fils d'Ismaël, autres descendants d'Abraham : ce sera chez eux que naîtra le prochain – et dernier – messager, dont le message sera destiné à toute l'humanité. Lui dont Jésus fera l'annonce par le moyen d'un terme aujourd'hui perdu quant à sa forme araméenne originelle (puisque le Messie s'exprimait en araméen) mais qui sera traduit en langue grecque par "paraclet" (Jean 14/15-17, 14/25, 16/7-15). Cet ultime messager, suscité parmi les Arabes, ne reprendra pas, lui, la Torah comme base, mais reviendra aux sources vives de la Voie de Abraham, telle que demeurée dans le courant de Ismaël (cliquez ici et ici).
Pour le moment, et avant la venue de ce dernier Messager, ceux qui croient en Jésus comme étant le Messie promis et restent fidèles à la Voie qu'il a laissée (ce qui inclut aussi le fait de se préserver des croyances déviantes qui verront bientôt le jour à son sujet), ceux-là restent dans l'Alliance avec Dieu (sens 1), puisqu'ils sont attachés à la Voie (2) que Dieu agrée alors (en croyances et en actes) (cliquez ici et ici pour en savoir plus). Dieu dit : "Et de ceux qui ont dit "Nous sommes chrétiens", Nous avons pris l'Engagement (Mîthâq)" (Coran 5/14). Dans ce verset-ci, il n'est pas question du Pacte lié au Choix (Ikhtiyâr) d'un peuple (c'est-à-dire le 4.b) (puisque le Pacte particulier (4.b) avec les fils d'Israël a pris fin). Dans ce verset, il s'agit du Pacte lié à la Voie (Shar') communiquée par le Messie Jésus (soit le Pacte de type 4.c).
Bientôt, cependant, parmi l'ensemble de ceux qui se réclameront des enseignements de Jésus, un certain nombre de personnes adopteront la déviance paulinienne et, plus tard, les doses de polythéisme qui y seront greffées. C'est pourquoi la suite du verset suscité dit : "Et de ceux qui ont dit "Nous sommes chrétiens", Nous avons pris l'Engagement (Mîthâq) ; puis ils oublièrent une part de ce qui leur avait été rappelé" (Coran 5/14) (cliquez ici, ici, ici, ici et ici).
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Il faut ici souligner que, certes, avec le fait que Jésus n'a pas été suivi par la majorité de son peuple, c'est la fin du Choix (3) des fils d'Israël, et la fin du Pacte (4.b) conclu avec eux.
Cependant, ceci concerne le niveau collectif, et la rupture entre en vigueur à partir de ce moment-là. Cela ne veut donc pas dire qu'en tant qu'individus ils sont rejetés de la Faveur de Dieu et donc perdus quoi qu'ils fassent. Cela veut seulement dire que le fait, pour ces individus, de demeurer sur la Voie que Dieu avait communiquée à leur groupe par le biais de Moïse, cela n'est désormais plus suffisant pour être dans l'Alliance avec Lui.
Dès lors, celui des fils d'Israël qui a vécu après la venue de Jésus, a eu connaissance de son message, et y a adhéré, celui-là a aussi été dans l'Alliance (1) avec Dieu. De même, celui des fils d'Israël qui a vécu après la venue de Muhammad, a eu connaissance de son message, et veut y adhérer, celui-là est aussi dans l'Alliance avec Dieu (1).
Dieu dit : "O fils d'Israël, souvenez-vous de Mes bienfaits sur vous, et soyez fidèles [aux clauses de] Mon Pacte ('ahd), Je remplirai [la promesse liée] au Pacte ('ahd) que J'ai fait avec vous. Et c'est Moi que vous craindrez" (Coran 2/40). De quel Pacte s'agit-il ? De celui mentionné en Coran 5/12 (et déjà cité plus haut) (Bayân ul-qur'ân, Tafsîr ul-Qurtubî, un des avis relatés dans Tafsîr Ibn Kathîr) : "Et Dieu prit l'Engagement (mîthâq) des fils d'Israël. Nous nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Dieu dit : "Je suis avec vous. Si vous accomplissez la prière, donnez l'aumône, croyez en Mes Messagers et les aidez, et faîtes un bon prêt à Dieu, J'effacerai assurément vos péchés et vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières. Et celui d'entre vous qui ne croit pas après cela [= ce Pacte], celui-là se sera égaré du droit chemin"" (Coran 5/12). Pour celui qui vit après la venue de Muhammad et a connaissance de son message, croire qu'il est messager de Dieu et adhérer à son message, c'est être fidèle à une des clauses de ce Pacte ("si vous croyez en Mes Messagers"), et alors ce fils d'Israël bénéficiera des promesses liées à celle-ci ("Je vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières").
Par contre, toute personne – fût-elle israélite – qui prend connaissance d'un plus récent message d'un Messager envoyé par Dieu et s'adressant à elle aussi (2) et qui choisit de ne pas y adhérer, lui préférant une Voie (2) abrogée, toute personne étant ainsi devient kâfir et n'est plus dans l'Alliance avec Dieu (1). Si elle meurt ainsi, elle sera tenue responsable de son choix par Dieu dans l'au-delà. Cliquez ici pour en savoir plus.
Esaïe avait eu cette prophétie : "Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit l'Eternel" (Esaïe, 54/1). Ceci parle de La Mecque : elle n'enfantait plus de pieux (vu que la grande majorité de ses fils étaient devenus polythéistes). Mais, après la mission de Muhammad, les fils de l'(esclave) délaissée car éloignée dans le désert (soit Agar) seront plus nombreux que l'épouse (gardée auprès de Abraham) (soit Sarah).
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E) Le Choix (3) des fils d'Ismaël : Pacte (de type 4.c) avec tous ceux qui le voudront - Différence par rapport à l'ancien Choix des fils d'Israël :
Auparavant, lors des temps où le Choix s'était manifesté en faveur des fils d'Israël (c'est-à-dire à l'époque de Moïse, établie d'après une hypothèse au XIIIè siècle avant Jésus), la situation mondiale était telle que le Pacte (4.b) avait été conclu avec un peuple particulier, de sorte que la priorité pour les prophètes de ce peuple restait la guidance de ce peuple.
--- Certes, la foi en Dieu l'Unique n'était même alors pas destinée à être gardée par un peuple particulier mais avait vocation à être diffusée aux autres humains aussi (c'est d'ailleurs pourquoi Moïse devait prêcher à Pharaon aussi et l'inviter à croire en Dieu l'Unique : il devait le guider vers Dieu : Coran 79/17-19). Des membres étrangers à ce peuple pouvaient et devaient donc entrer eux aussi dans l'Alliance avec Dieu. Dieu dit d'ailleurs qu'Il avait pris avec les fils d'Israël (comme d'ailleurs avec les disciples de Jésus) un autre Engagement : ils devaient ne pas dissimuler aux hommes ce qui leur avait été enseigné de Dieu (Coran 3/187).
--- Mais vu la situation des différentes sociétés à l'époque, les fils d'Israël avaient une primauté de destination (cliquez ici).
----- Cela car en ces temps-là, chaque nation vivait très fortement son identité propre, et les grands empires qui allaient fédérer de nombreuses nations sous leur bannière n'avaient pas encore vu le jour. Le mouvement de mondialisation n'était pas encore lancé ; il était à la veille de l'être. Une conséquence de cet état des choses était que chaque peuple s'était attribué une ou plusieurs idoles qu'il considérait comme "nationales". Et rares furent ceux des peuples voisins des fils d'Israël qui eurent alors suffisamment de maturité pour comprendre que l'Etre que les fils d'Israël adoraient n'était pas une divinité propre à ces fils d'Israël, une divinité "nationale" comme eux en avaient adopté une, mais c'était Celui qui a créé et qui gère tout l'univers, et eux aussi devaient L'adorer, Lui et Lui seul.
----- D'autre part, des pans entiers du peuple d'Israël se laissèrent séduire, une fois installés à Canaan, par le culte de Baal et de Ashéra (voir les deux Livres des Rois), et les prophètes israélites n'eurent d'autres possibilités que de concentrer leurs efforts sur le fait de ramener le peuple dans le droit chemin : c'était la priorité d'alors, et ils n'eurent pas la possibilité de se tourner vers les peuples voisins.
Tout ceci concerne la foi en Dieu et le fait de se préserver de l'idolâtrie. Maintenant, pour ce qui est de la fidélité à la Loi révélée à Moïse (2), celle-ci comportait un certain nombre de règles dues à la situation des fils d'Israël (cliquez ici), et elle n'avait pas, telle quelle, vocation à servir de référence perpétuelle pour les actes de l'humanité tout entière à venir. Jésus lui-même y avait d'ailleurs apporté des modifications, comme nous l'avons vu plus haut...
Par contre, au moment où le Choix se manifeste en faveur des fils d'Ismaël (VIIè siècle après Jésus), la situation a changé : l'empire assyrien, puis l'empire néo-babylonien, ensuite l'empire perse, auquel fit bientôt face l'empire grec, enfin les empires perse et romain, avaient unifié sous leur bannière des peuples différents, et avaient imprimé en eux le sentiment d'appartenir, au-delà de leur seule nation, à un ensemble supra-national, à la famille humaine. Dès ce moment, le Choix d'un peuple n'a plus la même signification.
Le peuple choisi (3) maintenant ne constitue plus qu'un point de départ ; car l'Alliance (4.c) a d'emblée vocation à s'adresser à tous les humains, et à réunir tous les humains qui voudront y entrer, sans aucune considération pour leur ascendance ou leur lieu d'habitation.
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Certes, Choix d'un Peuple (3), ici aussi il y a : il s'agit des fils d'Ismaël, qui forment une partie des Arabes.
C'est ainsi que se comprend le verset suivant : "Et si vous vous détournez, Il (prendra) à votre place un peuple autre que vous, ensuite (ceux-là) ne seront pas comme vous" (Coran 47/38) ; d'après un des commentaires cités dans Rûh ul-ma'ânî, ce verset s'adresse aux Arabes : ce sont eux à qui Dieu annonce qu'Il pourrait donner le leadership à d'autres peuples si eux se détournent.
C'est également dans ce sens que se comprennent les versets suivants : "Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous compreniez" (Coran 43/3) ; "Nous l'avons fait descendre étant un Coran arabe, afin que vous compreniez" (Coran 12/2) ; ces deux versets s'adressent aux Arabes, qui, parce que peuple parmi lequel le Dernier Prophète est suscité ("mab'ûth fîhim") sont les premiers interlocuteurs de la révélation divine communiquée à l'adresse de toute l'humanité par le biais de ce Prophète.
Cependant (et ce à la différence de ce que Dieu avait voulu dans le passé dans le cas des fils d'Israël), si dans le cas du dernier message il y a aussi le Choix d'un peuple, ce n'est plus que comme point de départ ("mab'ûth fîhim") : les fils d'Ismaël n'ont vocation qu'à constituer le premier noyau de la grande Communauté de foi qui va ainsi se former.
C'est bien pourquoi c'est à tous les disciples de Muhammad ("ummat ul-ijâba min al-mab'ûth ilayhim") que Dieu dit ceci : "Et souvenez-vous des bienfaits de Dieu [dont] vous [bénéficiez], ainsi que de l'Engagement ("mîthâq") qu'Il a pris de vous lorsque vous avez dit : "Nous avons entendu et obéissons"" (Coran 5/7). Il s'agit du Pacte (bay'a) pris par le Prophète (en sa qualité de messager de Dieu, puisque : "Ceux qui te prêtent allégeance ne font que prêter allégeance à Dieu" : Coran 48/10) directement avec ses Compagnons et indirectement avec ses disciples devant venir plus tard, pacte selon lequel ils s'engagent à rester fidèles à son message et à se mobiliser pour lui (Tafsîr Ibn Kathîr 2/29).
De même, quand Dieu dit : "Vous êtes la meilleure communauté qui ait été suscitée pour les hommes : vous exhortez au bien, vous dissuadez du mal et vous croyez en Dieu" (Coran 3/110), c'est à toute la Umma muhammadiyya qu'Il s'adresse (c'est l'un des deux avis : celui de at-Tabarî, Ibn Kathîr et Ibn Hajar : cf. Fat'h ul-bârî 7/283, Tafsîr Ibn Kathîr 1/336).
Dans le cas du dernier message, le Choix d'un peuple désigne en réalité seulement le fait que celui-ci va servir de noyau autour auquel toute la Communauté de foi va venir se greffer et croître. Les fils d'Ismaël ont donc seulement une primauté dans le temps et non plus une primauté de destination (comme c'était le cas des fils d'Israël quand ils furent choisis). Cette primauté dans le temps entraîne que ce peuple demeurera considéré comme le premier noyau des croyants, et qu'il bénéficiera d'une affection (mahabba) particulière de la part des autres personnes entrées dans l'Alliance (cliquez ici).
Et au début, lorsque quelqu'un devenait musulman, c'était effectivement par le biais des Arabes presque exclusivement, puisque la communauté de foi alors existante était constituée quasi-exclusivement d'Arabes. Ainsi, les Perses qui se convertirent à l'islam à l'époque de Omar le firent après que les musulmans Arabes leur aient apporté l'islam. Puis vint une époque où on devenait musulman par le biais de musulmans arabes ou de musulmans non-arabes. Ainsi, les Indiens continentaux qui se convertirent à l'islam le firent par le biais de musulmans persans. Shâh Waliyyullâh a décrit ce fait ainsi : "Les premiers Emigrés ("Muhâjirûn") et Auxiliaires ("Ansâr") furent la cause de l'adhésion à l'islam des Quraysh et des [Arabes] habitant alentour ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de l'Irak et de gens de la Syrie ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de Perse et de Byzance ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de l'Inde, de Turcs et d'Africains noirs" (Hujjat ullâh il-bâligha 2/459). Pendant ce temps, cependant, la direction suprême – le califat – restait dans les mains de musulmans arabes, puisque le calife était arabe. (Plus tard devait venir un temps où la direction suprême – califat – passa aux mains des Turcs Ottomans, donc des non-arabes ; par la suite il fut supprimé, par le turc Atatürk.)
On note de plus qu'avant de former les Arabes pour qu'ils soient le premier noyau chargé de faire connaître le Message, le prophète Muhammad eut comme mission de les faire sortir de l'idolâtrie dans laquelle ils étaient embourbés depuis des siècles (Hujjat ullâh il-bâligha 1/342, 361, 241), en leur enseignant de nouveau la religion originelle – le monothéisme – de leurs ancêtres Abraham et Ismaël.
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En résumé :
Nous musulmans croyons effectivement, comme vous l'avez souligné, qu'il y eut le Choix (Ikhtiyâr) (3) des fils d'Israël pour être le peuple porte-parole et témoin de Dieu.
Cependant, notre croyance est aussi que, plus tard, suite à une énième rupture du Pacte par les fils d'Israël dans leur ensemble, ce fut la fin de leur Choix (3, d'où découlait un Pacte de type 4.b) : le Choix (3) de Dieu s'est porté sur d'autres descendants d'Abraham : ceux d'Ismaël, le fils de la servante Agar. Et ce fut donc parmi eux que naquit le Dernier Prophète.
Il y eut donc une Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') révélée à Moïse. Puis il y eut une Nouvelle Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') apportée par Jésus. Enfin il y eut une Dernière Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') révélée à Muhammad. Pour être lié à Dieu (1), il s'agit d'adhérer à la plus récente Alliance qu'Il a proposée aux hommes.
Dans le verset : "Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (Coran 44/30-32), Dieu parle non pas des "peuples de toute l'humanité jusqu'à la fin des temps", mais : des "peuples de l'humanité de l'époque où le Choix était en leur faveur".
J'espère avoir apporté des éléments de réponse à votre interrogation.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
source: http://www.maison-islam.com/articles/?p=481
Question :
Comment pouvez-vous croire qu'un prophète ait existé dans une lignée autre que celle du Peuple de Dieu, les fils d'Israël ? Ne savez-vous pas que c'est avec eux que Dieu a conclu Son Alliance ? Mahomet n'est pas un fils d'Israël, contrairement à Jésus-Christ qui, lui, l'est.
Réponse :
Répondre à votre interrogation demande un certain développement...
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A) Abraham : un guide (imâm) pour les hommes dans leur quête de trouver la voie pour se rapprocher de Dieu :
Un verset du Coran se lit comme suit : "Et lorsque ton Seigneur éprouva Abraham par certains commandements. Celui-ci les accomplit. Il [= Dieu] dit : "Je vais faire de toi un guide (imâm) pour les hommes." "Et parmi ma descendance ?" dit-il. [Dieu] dit : "[Parmi ta descendance aussi, mais] Mon Pacte ('ahd) ne touchera pas les injustes"" (Coran 2/124).
"Et parmi ma descendance ?" est une demande que Abraham adressa à Dieu en faveur de sa descendance (Tafsîr ul-Qurtubî) : il demanda que la fonction de guide soit aussi accordée à sa descendance (Tafsîr ul-Jalâlayn).
"Mon Pacte" désigne "Mon Pacte lié à la guidance" ('ahdî bi-l-imâma) (Tafsîr ul-Jalâlayn). "Mon pacte ne touchera pas les injustes" signifie qu'il touchera ceux qui ne sont pas injustes (Tafsîr ul-Jalâlayn) ; "les injustes" désigne ici : "ceux qui seront kâfir" (Tafsîr ul-Jalâlayn, Rûh ul-ma'ânî, et ce conformément à la fameuse formule "zulm dûna zulm") (le kâfir est celui qui renie : il renie soit l'existence de Dieu, soit Son Unicité, soit le caractère véridique de l'un de Ses Messagers dont le message lui est parvenu, soit la véracité – sidq – / justesse – 'adl – de l'une des Paroles dont il lui parvient de façon formelle que c'est Dieu ou Son Messager qui l'a dite).
Ce verset parle du Pacte (ou Engagement, ou encore Alliance) conclu entre Abraham – et ceux de sa descendance qui ne seront pas négateurs –, à la faveur duquel le Patriarche sera le guide des hommes vers la foi en Dieu l'Unique. Ce sera en effet à la lumière de son flambeau que l'humanité pourra se guider dans sa recherche du chemin vers le Dieu unique et miséricordieux. Ce n'est pas à dire que Abraham fut le premier humain qui découvrit le monothéisme, puisque chacun sait qu'avant lui il y eut entre autres Noé. Ce n'est pas non plus à dire que Dieu n'enverra, après Abraham, aucun prophète appartenant à un peuple non abrahamique (un faisceau d'arguments laisse entrevoir que Zoroastre le Perse a peut-être été un prophète de Dieu). C'est seulement que la voie de Abraham bénéficiera d'une bénédiction particulière, en sorte que les Messagers que Dieu suscitera dans sa descendance laisseront une empreinte plus importante sur l'humanité que ceux qu'Il a envoyés ou enverra encore dans d'autres peuples, et qu'à terme la lignée abrahamique accueillera un ultime messager, guide universel.
Voici quelques autres versets...
"Et lorsque Abraham dit à son père et à son peuple : "Je désavoue ce que vous adorez, à l'exception de Celui qui m'a créé : Lui me guidera." Il en fit [= de la formule de foi monothéiste] une parole restant dans sa descendance, afin qu'ils reviennent" (Coran 43/26-28).
"Et quand Abraham dit : "(…) Louange à Dieu qui m'a donné malgré la vieillesse Ismaël et Isaac. Mon Seigneur entend l'invocation"" (Coran 14/35-39).
"Et Nous (les) bénîmes, lui et Isaac. Et dans la descendance des deux, il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même" (Coran 37/113). Selon l'un des commentaires, ici, le pronom "lui" qui précède "Isaac" désigne : Ismaël (Tafsîr ul-Qurtubî 15/112, Qassas ul-qur'ân 1/239).
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B) Il existe ici quatre choses, liées les unes aux autres :
– 1) L'Alliance avec Dieu (Wilâya) :
Pour être dans l'Alliance réelle avec Dieu, il faut avoir foi en Son Existence, Son Unicité, Ses Attributs, adhérer à la Voie (Shar', que nous allons évoquer ci-après) que Dieu agrée pour l'époque dans laquelle on vit, et agir dans le cadre de cette Voie.
Il existe ensuite différents niveaux quant à son degré d'adhésion à l'Alliance (lire le point II d'un autre article).
– 2) La Voie (Shar' / Hudâ) :
Il s'agit de la Voie communiquée par Dieu aux hommes par l'intermédiaire d'un messager, afin que ces hommes puissent prendre connaissance de ce que Dieu veut d'eux et qu'ils vivent en conformité avec cela. Ceux d'entre les hommes qui refusent d'adhérer même en croyances à une Voie qui s'adresse à eux aussi, ceux-là ont rompu l'Alliance (1) avec Dieu.
Les différentes voies communiquées par Dieu comportent, à côté d'éléments universels, des éléments dus à la situation de sa communication, en fonction :
– de l'avancée sociale et intellectuelle de l'humanité ;
– de la situation du peuple au sein duquel le Messager est suscité.
Cliquez ici pour en savoir plus.
– 3) Le Choix (Ikhtiyâr) / la Préférence (Tafdhîl) (li-l-imâma) :
Il s'agit du Choix d'un peuple, de sorte que celui-ci soit le porte-flambeau (imâm, plur. : aïmma, cité précédemment en A) de la foi en Dieu sur terre, le groupe-témoin de Dieu (shuhadâ' lillâh) ; que c'est à l'un ou à plusieurs de ses fils que la Voie agréée par Dieu (2) sera révélée ; et que, ainsi, c'est par son biais que l'humanité connaîtra Dieu et entrera dans l'Alliance avec Lui (1), par le biais de la Voie qu'Il agrée (2).
– 4) Le Pacte ('Ahd) / l'Alliance (Mîthâq) (ou Engagement) :
Il y a trois strates dans le Pacte, que l'on nomme aussi parfois "Alliance" (ou "Engagement") (même si ce mot "Alliance" peut prêter à confusion, vu qu'il signifie aussi ce qui a été évoqué en 1) :
--- 4.a) Il y a le Pacte (ou Alliance, ou encore Engagement) universel ; celui-ci a été conclu directement à la nuit des temps entre Dieu et tous les humains ; à la faveur de ce pacte, chaque humain a reconnu que Dieu est le seul être pouvant être divinisé (Ilâh), parce qu'Il est le seul vrai pourvoyeur (Rabb).
--- 4.c) Et puis il y a le Pacte qui porte sur le fait de s'attacher à la Voie (Shar', citée en 2) communiquée par ce messager. Ce second type de Pacte semble être un concomitant (lâzim) de toute Voie : quand Dieu communique une nouvelle Voie (Shar') par le biais d'un nouveau Messager, Il prend avec les disciples de ce Messager l'engagement qu'ils resteront fidèles à cette Voie et la feront connaître aux autres hommes à qui elle s'adresse aussi.
--- 4.b) Entre les deux se trouve le Pacte conclu entre Dieu et un peuple donné, et faisant suite au choix (Ikhtiyâr, cité en 3) de ce peuple par Dieu.
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C) Précisions supplémentaires quant à ces trois types de Pactes (4) :
Conformément au premier Pacte (4.a), la responsabilité est individuelle, chacun n'étant responsable dans l'au-delà que de ce qu'il a fait (et poussé les autres à faire) sur Terre. "Et lorsque ton Seigneur prit des reins des fils de Adam leur descendance et les fit témoigner : "Ne suis-Je pas votre Pourvoyeur ? – Si, nous en témoignons" répondirent-ils. Ceci afin que vous ne puissiez pas, le jour du jugement, dire : "Nous étions ignorants de cela [le monothéisme]", ni dire : "Ce ne sont que nos ancêtres qui ont donné des associés (à Dieu) avant nous et nous étions une descendance venue après eux…" (Coran 7/172-173). D'après l'interprétation la plus répandue, il s'agit d'un Pacte, d'un Engagement que Dieu a pris de tous les hommes, dont la teneur est qu'ils n'adoreront que Lui ('Ahd / Mîthâq sont les termes utilisés : "'ahdu alast" / "mîthâq"). (Je dis : "la plus courante", car il existe aussi une autre interprétation de ce verset : cf. Tafsîr Ibn Kathîr, Shar'h ul-'aqîda at-tahâwiyya.)
Par contre, le Pacte lié à un peuple (4.b) est collectif et, en tant que tel, engage la responsabilité de tout le groupe avec qui elle a été conclue. Dès lors, si un grand nombre des personnes qui forment ce groupe rompent le Pacte, les autres n'en seront bien évidemment pas responsables dans l'au-delà, puisque la responsabilité lors des comptes à rendre à Dieu est individuelle ; cependant, étant donné que le Pacte est une responsabilité incombant à un groupe d'hommes pour la guidance des autres hommes sur terre, le facteur "quantité" est pris en considération par rapport au maintien du Pacte ; dès lors, la rupture de celle-ci par un grand nombre de personnes de ce groupe peut être considéré par Dieu comme étant une rupture de la part du groupe même. Il y a alors deux possibilités : soit Dieu passe sur ces manquements et, maintenant le Pacte, donne une nouvelle chance à la poursuite de celui-ci ; soit Dieu entérine la rupture du Pacte.
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D) Le Choix des fils d'Israël : un Pacte de type 4.b, plus deux Pactes liés à deux Voies (4.c) :
Parmi la descendance de Abraham, ce fut dans un premier temps dans la branche de Isaac, et même, dans sa ramification jacobienne (et non dans celle de Esaü) que s'exprima le Choix (Ikhtiyâr) divin : ce furent les Fils de Jacob ("les fils d'Israël") qui furent choisis (3) pour être les porte-flambeau de l'enseignement du monothéisme abrahamique et du lien avec Dieu. Et ce fut à l'époque de Moïse que ce Choix (déjà prédestiné par Dieu, et peut-être même déjà annoncé par Lui à Abraham) se manifesta : "Nous sauvâmes les fils d'Israël du châtiment avilissant, de Pharaon – qui était hautain, parmi les outranciers. Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (44/30-32). "Pharaon s'est enorgueilli sur la terre, il a fait de ses habitants des partis, parmi lesquels il méprisait un groupe : il égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs filles. Il était vraiment parmi ceux qui faisaient le mal. Et Nous voulions accorder la faveur à ceux qui avaient été méprisés sur terre, en faire des guides (aïmma), en faire les héritiers, leur donner établissement sur terre et faire voir à Pharaon, Haman et leurs soldats, d'eux, ce qu'ils redoutaient" (Coran 28/4-6).
Les fils d'Israël furent alors choisis pour être les dépositaires de la direction spirituelle sur terre : ce seraient eux qui recevraient les messagers de Dieu chargés de délivrer aux hommes la volonté divine. Pourquoi eux et non pas d'autres descendants d'Abraham ?
– Peut-être parce que, à cette époque, parmi les descendants d'Abraham, ils constituaient le groupe dont un nombre conséquent de membres étaient demeurés fidèles au monothéisme, alors que les autres groupes humains descendants du Patriarche étaient totalement ou presque totalement constitués d'individus polythéistes. "Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (44/30-32). Les termes "en connaissance de cause" désignent-ils la fidélité au monothéisme ? Je ne sais pas, mais Ibn Kathîr a écrit à propos des fils d'Israël de la veille de la venue de Moïse qu'"ils étaient les meilleurs des gens" (Tafsîr ibn Kathîr 3/326). Or, le monothéisme constitue aussi bien la meilleure action que l'action dont toutes les autres bonnes actions dépendent pour être acceptées par Dieu.
Ce propos de Ibn Kathîr peut signifier qu'il pense qu'à l'époque de Moïse, d'autres peuples que les fils d'Israël aussi étaient monothéistes, mais ces israélites avaient une meilleure pratique que les autres.
Mais il peut aussi signifier qu'il pense qu'à l'époque de Moïse, les fils d'Israël étaient, en tant que peuple, le seul qui soit demeuré monothéiste (il y a une hypothèse selon laquelle, à ce moment-là, 'Amr ibn 'Amir ibn Luhayy avait déjà diffusé l'idolâtrie au sein des fils d'Ismaël : cliquez ici). Ceci ne signifie pas qu'avant même la venue de Moïse les fils d'Israël étaient tous demeurés monothéistes, mais qu'une part conséquente d'eux l'étaient ; ou, qu'au moins, en tant que peuple, ils avaient gardé le monothéisme comme étant la croyance à laquelle ils adhéraient, même si dans les faits un certain nombre d'entre eux faisaient des actes de polythéisme par ignorance. Abu-l-Hassan 'Alî an-Nadwî a, de même, écrit à propos des fils d'Israël qu'"ils étaient une nation qui se distinguait alors des nations lui étant contemporaines par la croyance monothéiste" ; il ajoute : "Et ceci est la raison de la Préférence (Tafdhîl) leur (ayant été accordée) par rapport aux autres" (Qassas un-nabiyyîn 4/43).
– Et aussi parce qu'ils avaient fait preuve de patience face aux difficultés qu'ils avaient connues : "Et la très belle promesse de ton Seigneur fut complète sur les fils d'Israël, à cause de ce qu'ils avaient enduré" (Coran 7/137).
Et il y eut, comme corollaire de ce Choix (3), un Pacte de type 4.b conclu avec eux. Dieu dit : "Et lorsque nous prîmes l'Engagement (Mîthâq) des fils d'Israël et nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Dieu dit : "Je suis avec vous. Si vous accomplissez la prière, donnez l'aumône, croyez en Mes Messagers et les aidez, et faîtes un bon prêt à Dieu, J'effacerai assurément vos péchés et vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières. Et celui d'entre vous qui ne croit pas après cela [= ce Pacte], celui-là se sera égaré du droit chemin"" (Coran 5/12).
Il y eut également avec eux un Pacte de type 4.c : les fils d'Israël s'engagèrent à suivre la Voie (Shar') communiquée par Moïse : "Et lorsque Nous prîmes votre Engagement (Mîthâq) et que nous portâmes au dessus de vous le Mont : "Prenez fermement ce que Nous vous avons donné, et souvenez-vous de ce qui s'y trouve, afin d'être pieux"" (Coran 2/63).
Après Moïse vinrent d'autres prophètes chargés de rappeler au peuple d'Israël son devoir de fidélité à la Loi et son devoir de n'adorer que Dieu. Au cours des siècles, cependant, à plusieurs reprises une partie conséquente des fils d'Israël manquent aux clauses du Pacte / de l'Engagement...
Un seul exemple : Jérémie rapporte de Dieu qu'Il dénonce la rupture de l'Alliance [ici dans le sens 4.c] de la part du peuple (Jérémie 11/10). Mais Dieu leur pardonne ensuite et accorde une nouvelle chance au Pacte (cf. Jérémie 12/15).
Dans le même temps, cependant, de nombreux membres de ce peuple existent qui, au cours des siècles ayant précédé la venue de Jésus (et même après sa venue, pour les individus qui n'auront pas eu connaissance de son message) restent fidèles au Pacte : ces fils d'Israël là, dont la religion, après l'Exil, est désignée par le nom "judaïsme", et qui constituent la Umma Mûssawiyya, forment, parmi toutes les communautés se référant à la voie d'un Messager donné, la communauté la plus nombreuse après la Umma muhammadiyya (Majmû' ul-fatâwâ 28/124 ; voir également Fat'h ul-bârî sur 3229). C'est le Prophète Muhammad qui y a fait allusion dans le célèbre récit d'un rêve qu'il a fait un jour : "عن ابن عباس رضي الله عنهما قال: خرج علينا النبي صلى الله عليه وسلم يوما فقال: "عرضت علي الأمم، فجعل يمر النبي معه الرجل، والنبي معه الرجلان، والنبي معه الرهط، والنبي ليس معه أحد، ورأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فرجوت أن تكون أمتي، فقيل: هذا موسى وقومه، ثم قيل لي: انظر، فرأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فقيل لي: انظر هكذا وهكذا، فرأيت سوادا كثيرا سد الأفق، فقيل: هؤلاء أمتك، ومع هؤلاء سبعون ألفا يدخلون الجنة بغير حساب." فتفرق الناس ولم يبين لهم، فتذاكر أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم فقالوا: "أما نحن فولدنا في الشرك، ولكنا آمنا بالله ورسوله، ولكن هؤلاء هم أبناؤنا." فبلغ النبي صلى الله عليه وسلم فقال: "هم الذين لا يتطيرون، ولا يسترقون، ولا يكتوون، وعلى ربهم يتوكلون." فقام عكاشة بن محصن فقال: أمنهم أنا يا رسول الله؟ قال: "نعم." فقام آخر فقال: أمنهم أنا؟ فقال: "سبقك بها عكاشة" (al-Bukhârî, 5420, Muslim, 220).
Tous les prophètes israélites qui vinrent après Moïse se référèrent à la Voie (Shar') (2) qu'il avait apportée, complétée par des révélations faites ultérieurement à d'autres messagers israélites : "Nous avons fait descendre la Torah, où se trouvaient guidance et lumière. Les prophètes s'étant soumis à Dieu, les rabbins et les docteurs jugeaient par son moyen (les affaires) de ceux qui étaient juifs" (Coran 5/44).
Dans le même passage coranique, on lit un peu plus loin : "Et Nous avons envoyé après eux [= ces prophètes venus après Moïse] Jésus fils de Marie, confirmant la Torah venue avant lui ; et Nous lui avons donné l'Evangile, où se trouvent guidance et lumière, et qui confirme la Torah venue avant lui, et en tant que guide et leçon pour les pieux" (Coran 5/44-46). Avec Jésus, c'est un nouveau Pacte (de type 4.c : Pacte lié à une Voie) qui est proposée : le fait est que l'époque a changé, et une nouvelle Voie (Shar') est communiquée (2) : cette Voie reprend comme base la Loi de la Torah, mais y effectue des modifications : Jésus relativise certaines règles de cette Torah, ou les modalités d'application de certaines de ses règles : "et afin que je déclare licites pour vous certaines choses qui vous avaient été interdites" relate le Coran de Jésus (Coran 3/50). Ce Pacte lié à cette Voie (4.c) s'inscrit dans le cadre, plus général, du Pacte lié au Choix (4.b) des fils d'Israël, puisque Jésus est lui-même fils d'Israël et que son message s'adresse aux fils d'Israël prioritairement. Cependant, ceux-ci étant maintenant disséminés tout autour du bassin méditerranéen, le message sera connu de plus de monde encore.
Mais l'impossibilité pour Jésus de remplir son rôle de Messie (la majorité de son peuple lui étant demeurée indifférente) constitue une énième rupture du Pacte / de l'Alliance. Et cette fois Dieu entérine cette rupture : c'est la fin du Choix (3) des fils d'Israël, ainsi que la fin de l'Alliance liée à ce Choix (4.b). Dieu dit : "(Nous avons mis fin à leur Choix) à cause de leur rupture du Pacte..." (Coran 4/155). "A cause de leur rupture du Pacte, Nous les avons éloignés de Notre Faveur" (Coran 5/13).
On peut, dans le texte actuel des Evangiles, lire que, après la célèbre parabole des métayers révoltés, Jésus conclut par cette phrase : "Aussi je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits" (Matthieu 21/43). Cette phrase, Jésus la dit à son peuple, les fils d'Israël ; et l'autre peuple à qui le Royaume de Dieu va être donné est donc autre qu'eux...
Le Choix divin se porte alors sur les fils d'Ismaël, autres descendants d'Abraham : ce sera chez eux que naîtra le prochain – et dernier – messager, dont le message sera destiné à toute l'humanité. Lui dont Jésus fera l'annonce par le moyen d'un terme aujourd'hui perdu quant à sa forme araméenne originelle (puisque le Messie s'exprimait en araméen) mais qui sera traduit en langue grecque par "paraclet" (Jean 14/15-17, 14/25, 16/7-15). Cet ultime messager, suscité parmi les Arabes, ne reprendra pas, lui, la Torah comme base, mais reviendra aux sources vives de la Voie de Abraham, telle que demeurée dans le courant de Ismaël (cliquez ici et ici).
Pour le moment, et avant la venue de ce dernier Messager, ceux qui croient en Jésus comme étant le Messie promis et restent fidèles à la Voie qu'il a laissée (ce qui inclut aussi le fait de se préserver des croyances déviantes qui verront bientôt le jour à son sujet), ceux-là restent dans l'Alliance avec Dieu (sens 1), puisqu'ils sont attachés à la Voie (2) que Dieu agrée alors (en croyances et en actes) (cliquez ici et ici pour en savoir plus). Dieu dit : "Et de ceux qui ont dit "Nous sommes chrétiens", Nous avons pris l'Engagement (Mîthâq)" (Coran 5/14). Dans ce verset-ci, il n'est pas question du Pacte lié au Choix (Ikhtiyâr) d'un peuple (c'est-à-dire le 4.b) (puisque le Pacte particulier (4.b) avec les fils d'Israël a pris fin). Dans ce verset, il s'agit du Pacte lié à la Voie (Shar') communiquée par le Messie Jésus (soit le Pacte de type 4.c).
Bientôt, cependant, parmi l'ensemble de ceux qui se réclameront des enseignements de Jésus, un certain nombre de personnes adopteront la déviance paulinienne et, plus tard, les doses de polythéisme qui y seront greffées. C'est pourquoi la suite du verset suscité dit : "Et de ceux qui ont dit "Nous sommes chrétiens", Nous avons pris l'Engagement (Mîthâq) ; puis ils oublièrent une part de ce qui leur avait été rappelé" (Coran 5/14) (cliquez ici, ici, ici, ici et ici).
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Il faut ici souligner que, certes, avec le fait que Jésus n'a pas été suivi par la majorité de son peuple, c'est la fin du Choix (3) des fils d'Israël, et la fin du Pacte (4.b) conclu avec eux.
Cependant, ceci concerne le niveau collectif, et la rupture entre en vigueur à partir de ce moment-là. Cela ne veut donc pas dire qu'en tant qu'individus ils sont rejetés de la Faveur de Dieu et donc perdus quoi qu'ils fassent. Cela veut seulement dire que le fait, pour ces individus, de demeurer sur la Voie que Dieu avait communiquée à leur groupe par le biais de Moïse, cela n'est désormais plus suffisant pour être dans l'Alliance avec Lui.
Dès lors, celui des fils d'Israël qui a vécu après la venue de Jésus, a eu connaissance de son message, et y a adhéré, celui-là a aussi été dans l'Alliance (1) avec Dieu. De même, celui des fils d'Israël qui a vécu après la venue de Muhammad, a eu connaissance de son message, et veut y adhérer, celui-là est aussi dans l'Alliance avec Dieu (1).
Dieu dit : "O fils d'Israël, souvenez-vous de Mes bienfaits sur vous, et soyez fidèles [aux clauses de] Mon Pacte ('ahd), Je remplirai [la promesse liée] au Pacte ('ahd) que J'ai fait avec vous. Et c'est Moi que vous craindrez" (Coran 2/40). De quel Pacte s'agit-il ? De celui mentionné en Coran 5/12 (et déjà cité plus haut) (Bayân ul-qur'ân, Tafsîr ul-Qurtubî, un des avis relatés dans Tafsîr Ibn Kathîr) : "Et Dieu prit l'Engagement (mîthâq) des fils d'Israël. Nous nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Dieu dit : "Je suis avec vous. Si vous accomplissez la prière, donnez l'aumône, croyez en Mes Messagers et les aidez, et faîtes un bon prêt à Dieu, J'effacerai assurément vos péchés et vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières. Et celui d'entre vous qui ne croit pas après cela [= ce Pacte], celui-là se sera égaré du droit chemin"" (Coran 5/12). Pour celui qui vit après la venue de Muhammad et a connaissance de son message, croire qu'il est messager de Dieu et adhérer à son message, c'est être fidèle à une des clauses de ce Pacte ("si vous croyez en Mes Messagers"), et alors ce fils d'Israël bénéficiera des promesses liées à celle-ci ("Je vous ferai entrer dans des Jardins sous lesquels [= au bord desquels] coulent les rivières").
Par contre, toute personne – fût-elle israélite – qui prend connaissance d'un plus récent message d'un Messager envoyé par Dieu et s'adressant à elle aussi (2) et qui choisit de ne pas y adhérer, lui préférant une Voie (2) abrogée, toute personne étant ainsi devient kâfir et n'est plus dans l'Alliance avec Dieu (1). Si elle meurt ainsi, elle sera tenue responsable de son choix par Dieu dans l'au-delà. Cliquez ici pour en savoir plus.
Esaïe avait eu cette prophétie : "Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit l'Eternel" (Esaïe, 54/1). Ceci parle de La Mecque : elle n'enfantait plus de pieux (vu que la grande majorité de ses fils étaient devenus polythéistes). Mais, après la mission de Muhammad, les fils de l'(esclave) délaissée car éloignée dans le désert (soit Agar) seront plus nombreux que l'épouse (gardée auprès de Abraham) (soit Sarah).
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E) Le Choix (3) des fils d'Ismaël : Pacte (de type 4.c) avec tous ceux qui le voudront - Différence par rapport à l'ancien Choix des fils d'Israël :
Auparavant, lors des temps où le Choix s'était manifesté en faveur des fils d'Israël (c'est-à-dire à l'époque de Moïse, établie d'après une hypothèse au XIIIè siècle avant Jésus), la situation mondiale était telle que le Pacte (4.b) avait été conclu avec un peuple particulier, de sorte que la priorité pour les prophètes de ce peuple restait la guidance de ce peuple.
--- Certes, la foi en Dieu l'Unique n'était même alors pas destinée à être gardée par un peuple particulier mais avait vocation à être diffusée aux autres humains aussi (c'est d'ailleurs pourquoi Moïse devait prêcher à Pharaon aussi et l'inviter à croire en Dieu l'Unique : il devait le guider vers Dieu : Coran 79/17-19). Des membres étrangers à ce peuple pouvaient et devaient donc entrer eux aussi dans l'Alliance avec Dieu. Dieu dit d'ailleurs qu'Il avait pris avec les fils d'Israël (comme d'ailleurs avec les disciples de Jésus) un autre Engagement : ils devaient ne pas dissimuler aux hommes ce qui leur avait été enseigné de Dieu (Coran 3/187).
--- Mais vu la situation des différentes sociétés à l'époque, les fils d'Israël avaient une primauté de destination (cliquez ici).
----- Cela car en ces temps-là, chaque nation vivait très fortement son identité propre, et les grands empires qui allaient fédérer de nombreuses nations sous leur bannière n'avaient pas encore vu le jour. Le mouvement de mondialisation n'était pas encore lancé ; il était à la veille de l'être. Une conséquence de cet état des choses était que chaque peuple s'était attribué une ou plusieurs idoles qu'il considérait comme "nationales". Et rares furent ceux des peuples voisins des fils d'Israël qui eurent alors suffisamment de maturité pour comprendre que l'Etre que les fils d'Israël adoraient n'était pas une divinité propre à ces fils d'Israël, une divinité "nationale" comme eux en avaient adopté une, mais c'était Celui qui a créé et qui gère tout l'univers, et eux aussi devaient L'adorer, Lui et Lui seul.
----- D'autre part, des pans entiers du peuple d'Israël se laissèrent séduire, une fois installés à Canaan, par le culte de Baal et de Ashéra (voir les deux Livres des Rois), et les prophètes israélites n'eurent d'autres possibilités que de concentrer leurs efforts sur le fait de ramener le peuple dans le droit chemin : c'était la priorité d'alors, et ils n'eurent pas la possibilité de se tourner vers les peuples voisins.
Tout ceci concerne la foi en Dieu et le fait de se préserver de l'idolâtrie. Maintenant, pour ce qui est de la fidélité à la Loi révélée à Moïse (2), celle-ci comportait un certain nombre de règles dues à la situation des fils d'Israël (cliquez ici), et elle n'avait pas, telle quelle, vocation à servir de référence perpétuelle pour les actes de l'humanité tout entière à venir. Jésus lui-même y avait d'ailleurs apporté des modifications, comme nous l'avons vu plus haut...
Par contre, au moment où le Choix se manifeste en faveur des fils d'Ismaël (VIIè siècle après Jésus), la situation a changé : l'empire assyrien, puis l'empire néo-babylonien, ensuite l'empire perse, auquel fit bientôt face l'empire grec, enfin les empires perse et romain, avaient unifié sous leur bannière des peuples différents, et avaient imprimé en eux le sentiment d'appartenir, au-delà de leur seule nation, à un ensemble supra-national, à la famille humaine. Dès ce moment, le Choix d'un peuple n'a plus la même signification.
Le peuple choisi (3) maintenant ne constitue plus qu'un point de départ ; car l'Alliance (4.c) a d'emblée vocation à s'adresser à tous les humains, et à réunir tous les humains qui voudront y entrer, sans aucune considération pour leur ascendance ou leur lieu d'habitation.
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Certes, Choix d'un Peuple (3), ici aussi il y a : il s'agit des fils d'Ismaël, qui forment une partie des Arabes.
C'est ainsi que se comprend le verset suivant : "Et si vous vous détournez, Il (prendra) à votre place un peuple autre que vous, ensuite (ceux-là) ne seront pas comme vous" (Coran 47/38) ; d'après un des commentaires cités dans Rûh ul-ma'ânî, ce verset s'adresse aux Arabes : ce sont eux à qui Dieu annonce qu'Il pourrait donner le leadership à d'autres peuples si eux se détournent.
C'est également dans ce sens que se comprennent les versets suivants : "Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous compreniez" (Coran 43/3) ; "Nous l'avons fait descendre étant un Coran arabe, afin que vous compreniez" (Coran 12/2) ; ces deux versets s'adressent aux Arabes, qui, parce que peuple parmi lequel le Dernier Prophète est suscité ("mab'ûth fîhim") sont les premiers interlocuteurs de la révélation divine communiquée à l'adresse de toute l'humanité par le biais de ce Prophète.
Cependant (et ce à la différence de ce que Dieu avait voulu dans le passé dans le cas des fils d'Israël), si dans le cas du dernier message il y a aussi le Choix d'un peuple, ce n'est plus que comme point de départ ("mab'ûth fîhim") : les fils d'Ismaël n'ont vocation qu'à constituer le premier noyau de la grande Communauté de foi qui va ainsi se former.
C'est bien pourquoi c'est à tous les disciples de Muhammad ("ummat ul-ijâba min al-mab'ûth ilayhim") que Dieu dit ceci : "Et souvenez-vous des bienfaits de Dieu [dont] vous [bénéficiez], ainsi que de l'Engagement ("mîthâq") qu'Il a pris de vous lorsque vous avez dit : "Nous avons entendu et obéissons"" (Coran 5/7). Il s'agit du Pacte (bay'a) pris par le Prophète (en sa qualité de messager de Dieu, puisque : "Ceux qui te prêtent allégeance ne font que prêter allégeance à Dieu" : Coran 48/10) directement avec ses Compagnons et indirectement avec ses disciples devant venir plus tard, pacte selon lequel ils s'engagent à rester fidèles à son message et à se mobiliser pour lui (Tafsîr Ibn Kathîr 2/29).
De même, quand Dieu dit : "Vous êtes la meilleure communauté qui ait été suscitée pour les hommes : vous exhortez au bien, vous dissuadez du mal et vous croyez en Dieu" (Coran 3/110), c'est à toute la Umma muhammadiyya qu'Il s'adresse (c'est l'un des deux avis : celui de at-Tabarî, Ibn Kathîr et Ibn Hajar : cf. Fat'h ul-bârî 7/283, Tafsîr Ibn Kathîr 1/336).
Dans le cas du dernier message, le Choix d'un peuple désigne en réalité seulement le fait que celui-ci va servir de noyau autour auquel toute la Communauté de foi va venir se greffer et croître. Les fils d'Ismaël ont donc seulement une primauté dans le temps et non plus une primauté de destination (comme c'était le cas des fils d'Israël quand ils furent choisis). Cette primauté dans le temps entraîne que ce peuple demeurera considéré comme le premier noyau des croyants, et qu'il bénéficiera d'une affection (mahabba) particulière de la part des autres personnes entrées dans l'Alliance (cliquez ici).
Et au début, lorsque quelqu'un devenait musulman, c'était effectivement par le biais des Arabes presque exclusivement, puisque la communauté de foi alors existante était constituée quasi-exclusivement d'Arabes. Ainsi, les Perses qui se convertirent à l'islam à l'époque de Omar le firent après que les musulmans Arabes leur aient apporté l'islam. Puis vint une époque où on devenait musulman par le biais de musulmans arabes ou de musulmans non-arabes. Ainsi, les Indiens continentaux qui se convertirent à l'islam le firent par le biais de musulmans persans. Shâh Waliyyullâh a décrit ce fait ainsi : "Les premiers Emigrés ("Muhâjirûn") et Auxiliaires ("Ansâr") furent la cause de l'adhésion à l'islam des Quraysh et des [Arabes] habitant alentour ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de l'Irak et de gens de la Syrie ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de Perse et de Byzance ; puis (…) ceux-ci [furent la cause de la conversion de gens] de l'Inde, de Turcs et d'Africains noirs" (Hujjat ullâh il-bâligha 2/459). Pendant ce temps, cependant, la direction suprême – le califat – restait dans les mains de musulmans arabes, puisque le calife était arabe. (Plus tard devait venir un temps où la direction suprême – califat – passa aux mains des Turcs Ottomans, donc des non-arabes ; par la suite il fut supprimé, par le turc Atatürk.)
On note de plus qu'avant de former les Arabes pour qu'ils soient le premier noyau chargé de faire connaître le Message, le prophète Muhammad eut comme mission de les faire sortir de l'idolâtrie dans laquelle ils étaient embourbés depuis des siècles (Hujjat ullâh il-bâligha 1/342, 361, 241), en leur enseignant de nouveau la religion originelle – le monothéisme – de leurs ancêtres Abraham et Ismaël.
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En résumé :
Nous musulmans croyons effectivement, comme vous l'avez souligné, qu'il y eut le Choix (Ikhtiyâr) (3) des fils d'Israël pour être le peuple porte-parole et témoin de Dieu.
Cependant, notre croyance est aussi que, plus tard, suite à une énième rupture du Pacte par les fils d'Israël dans leur ensemble, ce fut la fin de leur Choix (3, d'où découlait un Pacte de type 4.b) : le Choix (3) de Dieu s'est porté sur d'autres descendants d'Abraham : ceux d'Ismaël, le fils de la servante Agar. Et ce fut donc parmi eux que naquit le Dernier Prophète.
Il y eut donc une Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') révélée à Moïse. Puis il y eut une Nouvelle Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') apportée par Jésus. Enfin il y eut une Dernière Alliance (4.c) liée à la Voie (Shar') révélée à Muhammad. Pour être lié à Dieu (1), il s'agit d'adhérer à la plus récente Alliance qu'Il a proposée aux hommes.
Dans le verset : "Et Nous les choisîmes (ikhtiyâr), en connaissance de cause, parmi les peuples de l'humanité" (Coran 44/30-32), Dieu parle non pas des "peuples de toute l'humanité jusqu'à la fin des temps", mais : des "peuples de l'humanité de l'époque où le Choix était en leur faveur".
J'espère avoir apporté des éléments de réponse à votre interrogation.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
source: http://www.maison-islam.com/articles/?p=481
Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 04:45Adam, Noé, Abraham sont des mythes hébraïques sans consistance.
L'histoire du monothéisme commence avec Moïse mais les 10 plaies d’Égypte, c'est pipeau.
L'histoire du monothéisme commence avec Moïse mais les 10 plaies d’Égypte, c'est pipeau.

Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 04:48Parce que l'1 qui commence avec 10 ça fait désordre!
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Re: Dieu et le peuple juif
Ecrit le 10 avr.17, 04:54Et Astérix a existé mais sans potion magique, n'est-ce pas ?yacoub a écrit :Adam, Noé, Abraham sont des mythes hébraïques sans consistance.
L'histoire du monothéisme commence avec Moïse mais les 10 plaies d’Égypte, c'est pipeau.
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