abuzin a écrit :
Si les "Pélerins d'Arès" n'ont ni chef, ni etc (voir liste exhaustive citée plus haut), en quoi consiste donc la structure des "Pèlerins d'Arès" ? D'après ce que vous dites, ils ne sont après tout que des êtres humains que rien ne distingue d'un autre être humain sauf peut-être d'avoir lu "votre" livre.
D'autre part, il y a des entrées et des sorties d'argent, cela demande tout de même que ce fameux "groupe" à l'existence si floue en possède une autre officielle celle-là. Et si ce groupe a une existence officielle, il doit également avoir des statuts et des responsables. Quels sont ces statuts et qui sont les responsables ?
Ne voyez pas dans ce post une attaque directe de ma part. Ne vous connaissant que par ce forum et ce que je pu glaner ci et là sur internet, je désire obtenir des informations de première main de la part de celui qui est visiblement à l'origine des Pèlerins d'Ares. J'essayerai de rester neutre et objectif autant que possible.
abuzin (Pierre Meur de son vrai nom)
Le mouvement d'Arès existe depuis bientôt 32 ans et il serait fastidieux d'en raconter l'évolution. Disons, pour simplifier, que le mouvement arésien s'est formé autour de
La Révélation d'Arès de la même façon naturelle que le mouvement existentialiste à l'époque de Sartre autour de l'oeuvre de celui-ci, qui pour autant n'en fut jamais ni chef ni président. Il y a d'ailleurs une certaine parenté, toute fortuite, puisque les Pèlerins d'Arès (mot venus par moquerie du monde comme les mots quakers, mormons, methodistes, etc. furent d'abord attribués aux intéressés par dérison) sont spirituellement chrétiens libres non dogmatiques et philophiquement existentialistes.
Il n'existe aucune association centrale des Pèlerins d'Arès. C'est une famille d'espérance et de pensée. Les Pèlerins d'Arès, mais pas tous, me respectent comme l'inspirateur naturel du mouvement et se réfèrent à moi volontairement et spontanément pour diverses choses spirituelles ou pratiques, où je n'excelle pas forcément, mais je n'ai aucun pouvoir. Des associations (une soixantaine depuis 1974, je n'en connais même pas moi-même le nombre exact) se sont formées, spontanément, la plupart avec but missionnaire, d'autres à but spirituel comme "L'OEuvre du Pèlerinage d'Arès" (association cultuelle loi 1905), d'autres humanitaires comme "La Soupe du Coeur" à Lauzanne, etc., et chacune s'organise (généralement par coordination tournante et fraternelle) et se finance à sa façon. Quand des donateurs me font des dons (étant le témoin de La Révélation d'Arès, c'est vers moi qu'ils viennent souvent), cela m'aide à vivre tout comme un religieux vit de dons, mais j'aide aussi les associations les plus nécessiteuses, à vivre. Il n'y a aucune obligation d'aucune sorte. Les dons sont libres. La liberté est un principe fondamental de la foi comme de la participation à la foi chez les Pèlerins d'Arès.
Bien sûr, il y a un problème avec l'administration qui voudrait que nous ayons en organisations associative centrale comme va le devenir l'Islam de France sous l'impulsion de M. Sarkozy, mais nous invoquons l'église catholique qui, en tant qu'entité globale, n'a n'a jamais accepté la loi Combe de 1905 et n'est pas une association (il y a de multiples associations catholiques, comme il y a des associations arésiennes, ce qui n'est pas pareil). Cet énorme état de forme toujours une "jurisprudence". L'église catholique administrativement n'existe pas. Nous n'existons pas davantage, mais pour d'autres raisons, parce que nous sommes d'esprit anarchiste. De là les attaques calomnieuses de l'ADFI, qui n'a rien de concret à nous reprocher, mais qui profite de notre indiscutable faiblesses juridique, et qui roule pour le système. Mais ça fait partie de notre combat.