Re: La possibilité théorique des Libres Choix dans le cadre du Déterminisme Absolu
Posté : 26 janv.25, 06:54
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MISE AU POINT :
Ici l'on part du postulat que la thèse d'un déterminisme causal intégral est vraie. Ce point n'est pas l'objet du débat.
Ce qui est discuté et fait l'objet de ce topic, c'est la compatibilité ou non d'un déterminisme causal intégral avec un authentique libre-arbitre.
J'ai proposé mes arguments et montré en quoi un déterminisme causal intégral et tout à fait compatible avec un authentique libre-arbitre. Non seulement j'ai expliqué en quoi il n'empêche en rien un authentique libre-arbitre, mais également en quoi il en est la condition même
J'ai exposé mes arguments pour démontrer que non seulement un déterminisme causal intégral n'empêche en rien l'existence d'un authentique libre-arbitre, mais qu'il en est même la condition nécessaire, en ce que les déterminismes internes à une entité ne sont pas entièrement déterminés par les externes et en ce qu'ils sont eux aussi, comme les externes, tout à fait déterminants.
En effet :
- Les déterminismes internes à une entité ne sont pas entièrement dictés par les déterminismes externes.
- Ces déterminismes internes sont tout aussi déterminants que les facteurs externes.
Cependant, je constate que les tenants de l'incompatibilité entre déterminisme causal intégral et libre-arbitre (les "non-libre-arbitristes") se contentent de répéter inlassablement leur position sans fournir d'arguments recevables ni répondre aux raisonnements que j'ai avancés.
(En effet, répéter sans fin la même affirmation gratuite - ou une conséquence logique de cette affirmation - n'est pas un argument et ne répond pas à l'exigence de la démonter, ou du moins de l'argumenter un minimum. Et ajouter que ce serait l'évidence même, n'ajoute rien à la nullité argumentative de l'affirmation en question.)
Voici leurs soi disant arguments et raisonnement, mais qui n'en sont en rien :
- 1) Ils invoquent ce qui à leur yeux serait une évidence :
Mais est-ce si évident que ce qu'ils prétendent ?
Cette soi-disant "évidence" selon laquelle un authentique libre-arbitre serait incompatible avec un déterminisme causal intégral, repose uniquement sur une intuition subjective défaillante.
Voici ce qu'ils se disent et comment ils raisonnent :
- "Je ne vois pas comment un libre-arbitre pourrait être compatible avec un déterminisme causal intégral."
- "Donc, ils ne sont pas compatibles."
Ce "Je ne vois pas en quoi" peut se traduire par un "Je ne parviens pas à me représenter" ou à un "Je ne parviens pas à comprendre" comment "un authentique libre-arbitre pourrait être compatible avec un déterminisme causal intégral."
Cette incapacité à se représenter, à concevoir ou à comprendre cette compatibilité ne constitue en rien la preuve d'une incompatibilité. Cette incompatibilité qu'ils présentent comme évidente, n'est au mieux qu'une supposition de leur part, laquelle reste à démontrer.
L'inférer de leur incapacité à s'imaginer ou à comprendre cette compatibilité, est une erreur logique. Ce type de prétendue "preuve" n'a aucune valeur argumentative.
- 2) Pétition de principe et circularité :
Leur raisonnement est circulaire et repose sur une pétition de principe, où la conclusion est déjà incluse dans la prémisse.
Voici leur schéma logique :
1. Tout est intégralement déterminé causalement. (Prémisse de base)
2. Ce qui est intégralement déterminé causalement ne peut pas être libre. (Supposition ajoutée)
3. Donc, le libre-arbitre n'existe pas, car il suppose la liberté, qui est incompatible avec un déterminisme intégral.
Ce raisonnement est circulaire, car la proposition 2, qui affirme l'incompatibilité entre déterminisme causal intégral et liberté, est précisément ce qui doit être démontré. La poser comme une évidence revient à tourner en rond.
Conclusion :
Si l'on souhaite faire progresser ce débat de manière sérieuse et rigoureuse, il est crucial de dépasser les fausses évidences et les raisonnements circulaires. Cela implique de définir avec précision les termes employés, de structurer clairement ses arguments, et de fournir des raisonnements logiques articulés. Un débat sérieux ne peut se limiter à des affirmations gratuites ou des rejets non fondés, mais nécessite une véritable rigueur intellectuelle, une attention portée aux arguments adverses, et une réflexion approfondie.
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MISE AU POINT :
Ici l'on part du postulat que la thèse d'un déterminisme causal intégral est vraie. Ce point n'est pas l'objet du débat.
Ce qui est discuté et fait l'objet de ce topic, c'est la compatibilité ou non d'un déterminisme causal intégral avec un authentique libre-arbitre.
J'ai proposé mes arguments et montré en quoi un déterminisme causal intégral et tout à fait compatible avec un authentique libre-arbitre. Non seulement j'ai expliqué en quoi il n'empêche en rien un authentique libre-arbitre, mais également en quoi il en est la condition même
J'ai exposé mes arguments pour démontrer que non seulement un déterminisme causal intégral n'empêche en rien l'existence d'un authentique libre-arbitre, mais qu'il en est même la condition nécessaire, en ce que les déterminismes internes à une entité ne sont pas entièrement déterminés par les externes et en ce qu'ils sont eux aussi, comme les externes, tout à fait déterminants.
En effet :
- Les déterminismes internes à une entité ne sont pas entièrement dictés par les déterminismes externes.
- Ces déterminismes internes sont tout aussi déterminants que les facteurs externes.
Cependant, je constate que les tenants de l'incompatibilité entre déterminisme causal intégral et libre-arbitre (les "non-libre-arbitristes") se contentent de répéter inlassablement leur position sans fournir d'arguments recevables ni répondre aux raisonnements que j'ai avancés.
(En effet, répéter sans fin la même affirmation gratuite - ou une conséquence logique de cette affirmation - n'est pas un argument et ne répond pas à l'exigence de la démonter, ou du moins de l'argumenter un minimum. Et ajouter que ce serait l'évidence même, n'ajoute rien à la nullité argumentative de l'affirmation en question.)
Voici leurs soi disant arguments et raisonnement, mais qui n'en sont en rien :
- 1) Ils invoquent ce qui à leur yeux serait une évidence :
Mais est-ce si évident que ce qu'ils prétendent ?
Cette soi-disant "évidence" selon laquelle un authentique libre-arbitre serait incompatible avec un déterminisme causal intégral, repose uniquement sur une intuition subjective défaillante.
Voici ce qu'ils se disent et comment ils raisonnent :
- "Je ne vois pas comment un libre-arbitre pourrait être compatible avec un déterminisme causal intégral."
- "Donc, ils ne sont pas compatibles."
Ce "Je ne vois pas en quoi" peut se traduire par un "Je ne parviens pas à me représenter" ou à un "Je ne parviens pas à comprendre" comment "un authentique libre-arbitre pourrait être compatible avec un déterminisme causal intégral."
Cette incapacité à se représenter, à concevoir ou à comprendre cette compatibilité ne constitue en rien la preuve d'une incompatibilité. Cette incompatibilité qu'ils présentent comme évidente, n'est au mieux qu'une supposition de leur part, laquelle reste à démontrer.
L'inférer de leur incapacité à s'imaginer ou à comprendre cette compatibilité, est une erreur logique. Ce type de prétendue "preuve" n'a aucune valeur argumentative.
- 2) Pétition de principe et circularité :
Leur raisonnement est circulaire et repose sur une pétition de principe, où la conclusion est déjà incluse dans la prémisse.
Voici leur schéma logique :
1. Tout est intégralement déterminé causalement. (Prémisse de base)
2. Ce qui est intégralement déterminé causalement ne peut pas être libre. (Supposition ajoutée)
3. Donc, le libre-arbitre n'existe pas, car il suppose la liberté, qui est incompatible avec un déterminisme intégral.
Ce raisonnement est circulaire, car la proposition 2, qui affirme l'incompatibilité entre déterminisme causal intégral et liberté, est précisément ce qui doit être démontré. La poser comme une évidence revient à tourner en rond.
Conclusion :
Si l'on souhaite faire progresser ce débat de manière sérieuse et rigoureuse, il est crucial de dépasser les fausses évidences et les raisonnements circulaires. Cela implique de définir avec précision les termes employés, de structurer clairement ses arguments, et de fournir des raisonnements logiques articulés. Un débat sérieux ne peut se limiter à des affirmations gratuites ou des rejets non fondés, mais nécessite une véritable rigueur intellectuelle, une attention portée aux arguments adverses, et une réflexion approfondie.
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