Si un scientifique identifie l’activité des imprimeries à l’exercice de la production littéraire, j’en déduis qu’il réduit la production littéraire à une de ses conditions nécessaires.Vicomte a écrit : elle consiste en une affirmation scientifique identifiant l'activité du premier à l'exercice de la seconde
L’énergie, la masse et la célérité de la lumière sont objectivables indépendamment l’une de l’autre. Si l’on cherche un peu, elles peuvent recevoir des définitions qui ne les interconnectent pas, par conséquent, E=mc² n’est pas une tautologie.Vicomte a écrit : Tout comme E=mc² d'Einstein n'est pas une définition de l'énergie, de la masse, de la célérité de la lumière ou de la fonction de puissance.
En revanche, pour l’instant, votre identification scientifique repose sur une définition ad-hoc de la "pensée".
D’abord je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas table rase de toute métaphysique… car, quel que soit le respect que je dois à Monsieur W. Van Orman Quine, son œuvre n’est pas un théorème mais une philosophie.Vicomte a écrit : Qu'on le veuille ou non, toute assertion suppose une position, même lorsqu'elle n'est pas définie, c'est-à-dire, pour employer la terminologie de Quine, un référent de signifiance.
Je n’ai pas le sentiment que c’est moi qui opère cette confusion.Vicomte a écrit : En revanche, se servir d'un référent de signifiance (si vous préférez ce terme à "point de vue") pour donner sens à une assertion importée depuis un autre référent de signifiance (comme je le fais en me servant d'un résultat scientifique pour envisager, d'un point de vue extérieur, en quoi consiste l'exercice individuel de connaissance) cela devient pertinent me semble-t-il dès lors où il n'y a pas de confusion l'un avec l'autre.
Si ce lien est de l’ordre de la condition nécessaire… cela ne présente aucun intérêt.Vicomte a écrit : Alors je vous l'apprends : la science a mis en évidence ce "lien".
Pour une condition suffisante, il faudrait que vous ayez le moyen d’objectiver la pensée sans recourir expressément au cerveau.
Naguère vous évoquiez non pas une différence quantitative mais qualitative : la conscience.Vicomte a écrit : Et effectivement, la pensée humaine est exactement de la même nature que la pensée d’une mouche. Seul le degré de complexité change, lequel aura des effets mesurables en termes de performances. La science l'a prouvé.
Alors, pourquoi refusez-vous la "pensée" à l’arbre ?Vicomte a écrit : L'arbre de "pense" pas, mais la pensée est également un processus représentationnel qui a téléonomiquement émergé, mais à partir d'un autre système, le "sujet humain".
Voilà… l’anticipation ne se révèle que si elle marche s’il n’y a pas ce genre d’adéquation l’anticipation n’est qu’une projection de l’observateur …Vicomte a écrit : Plus exactement, le terme "anticipation" est malheureusement anthropomorphique. Il faut bien comprendre que toute finalité apparente est en réalité téléonomique (au moins par défaut, la charge de la preuve revenant bien évidemment à celle ou celui qui affirme qu'il s'agit d'une finalité décisionnelle).
Quant à la téléonomie, je ne vois pas bien comment vous pouvez affirmer que, par exemple, l’Évolution des espèces ne relève pas d’une décision.
À moins que "décision" reçoive comme "pensée" une définition ad hoc qui réserve ces concepts aux systèmes neurologiques humains.
Trouvez-vous que l’Univers révèle une "pensée de l'univers" idiote ?Vicomte a écrit : Si l'on entend "pensée de l'univers" un processus représentationnel qui a téléonomiquement émergé à partir du système "Univers", alors il existe une telle chose. Mais lui coller l'étiquette "Dieu" ne fait que le nommer et ne rend pas vraies les assertions suivantes : il est doté d'une intelligence
Ce n’est sûrement pas génial mais au moins ça marche depuis quelques temps.
Il faudrait une définition de "personnel" donc une définition de "conscience" qui ne soit pas réservée à l’humain.Vicomte a écrit : il est personnel,
Je vois mal la "pensée de l'univers" ignorer grand-chose de ce qui se passe dans l’Univers.Vicomte a écrit : il est omniscient et omnipotent
La notion d’omnipotence reste également à définir. Elle n’est sûrement pas l’aptitude à faire ce qui est impossible. Si c’est l’aptitude à tout faire, c’est exactement ce qui est fait.
Je ne prétends pas avoir démontré que la "pensée de l'univers" correspond exactement à la mythologie monothéiste occidentale.Vicomte a écrit : il espionne les humains dans leurs moindres faits et gestes et se met en colère lorsqu'ils font certaines choses avec leurs organes génitaux, etc.
Votre projet vise-t-il uniquement la mythologie monothéiste occidentale ?
1 ) « Il suffit » pour quel projet ? pour démontrer telle ou telle inexistence ?Vicomte a écrit : Dans la plupart des cas il suffit de considérer le système "cerveau" seul…
2 ) Pour les entrées/sorties… comment fait-on pour faire le bilan exhaustif de toutes les interactions avec l’extérieur ?
a ) La pensée est très probablement une activité sociale, comment faire abstraction de toute interaction subliminale de cet ordre dans n’importe quelle situation de pensée ?
b ) Y a-t-il par exemple des démonstrations sérieuses de l’absurdité de toutes les thèses parapsychologiques ?
c ) La "pensée" d’un sujet humain fait partie de la "pensée de l'univers".
Sous réserve de votre définition réductrice de "pensée".Vicomte a écrit : Il suffit juste de se rappeler qu'en aucun cas la pensée peut s'affranchir du cerveau ni d'un quelconque support matériel que ce soit.
Voilà bien une explication éclairante… qui élimine avec la plus extrême rigueur tout soupçon d’interaction…Vicomte a écrit : Par l'exercice constant de l'activité cérébrale qui, effectivement, tire profit de l'expérience.
Oui, j’ai bien compris…Vicomte a écrit : si le cerveau est bien l'organe de la pensée, alors dieu n'existe pas
Mais je ne vois pas pourquoi j’aurais à démontrer que le cerveau « n’est pas "bien" l’organe de la pensée ».
Au fond, une idée basique sur D.ieu, béni soit-Il, pourrait être de dire qu’Il est Esprit et que par voie de conséquence la pensée est aussi un attribut de D.ieu, béni soit-Il.
Affirmer que la pensée est exclusivement le fruit de l’activité du cerveau sans avoir admis que la pensée puisse être autre chose de plus vaste, aboutit à poser comme hypothèse l’inexistence de D.ieu, béni soit-Il. La conclusion est contenue dans la prémisse.
Pour votre démonstration, pensez-vous qu’il soit "pertinent" d’être aussi restrictif ?Vicomte a écrit : Ce qui n'empêche pas qu'en tant que système représentationnel, il soit pertinent de le considérer comme autonome.
Si oui, permettez-moi de penser que « considérer le cerveau comme autonome » est une hypothèse ad hoc pour votre démonstration.
Très cordialement
votre soeur