philippe83 a écrit :"sans adjonction ou retranchement conséquent" Que veux-tu dire? Tiens je te donne un exemple AVEC DES CONSEQUENCES....DANS LE CHOIX DES CPISTES SUR DES COPIES DE COPIES....
1 Tim 3:16. Tu choisis quelle approche? Theos (OS) ou 'il, celui,(OC)? Dans ce passage Jésus est-il 'Dieu' ou "celui" qui est manifesté en chair? Comment se fait-il que les traductions ne sont pas unanimes ici? Que s'est-il passé?
Je faisais référence à une citation que j'avais faite dans un message précédent (page 108 de ce fil). Je vous la remets pour vous éviter d'avoir à relire tous les messages.
"Il existe aujourd’hui des milliers de manuscrits, pour la plupart postérieurs au IVe siècle de n. è. Les biblistes qui ont minutieusement étudié et comparé ces manuscrits ont constaté l’extrême soin apporté par les copistes. À partir de ces comparaisons, certains de ces biblistes ont établi des recensions ou des collations qui constituent les textes de base des traductions modernes. Les hellénistes B. Westcott et F. Hort ont déclaré : “ Ce qui, à la rigueur, peut être considéré comme des différences appréciables ne constitue qu’une partie infime des variantes restantes, guère plus de un millième du texte tout entier. ” (The New Testament in the Original Greek, Graz, 1974, vol. II, p. 2). Au sujet des papyrus Chester Beatty, Sir Frederic Kenyon a dit : “ Cet examen nous permet de tirer une première conclusion importante et satisfaisante, à savoir qu’ils confirment l’exactitude générale des textes existants. Ils ne présentent aucune variante frappante ou fondamentale, que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Il n’y a ni omission ni addition importante, et aucune variante n’affecte des doctrines ou des faits de premier ordre. Les variations du texte ne concernent que des choses mineures, telles que l’ordre des mots ou les termes précis utilisés. ” — Fasciculus I, General Introduction, p. 15.
(
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/120 ... 386-18:696)
Vous constaterez que j'ai tiré cet extrait du site de votre organisation. Je pense donc que votre contestation s'adresse davantage au(x) rédacteur(s) de l'article "Scribe" dans le volume 2 d'Etude perspicace, qu'à moi.
philippe83 a écrit :Et pour revenir sur le Nom (tétragramme) je te le redis encore...A l'époque de Jésus le NT n'existe pas encore, le tétragramme oui! Et il apparait en grec comme en hébreu dans plusieurs manuscrits A CE MOMENT-LA

Que s'est-il donc passé entre 1-50 de notre ère et le 3ème et 4ème siècle ou le Nom de Dieu disparait même de l'AT en grec? Quand au fait que le tétragramme (ou Nom hébraïque) ne passe pas "la barrière linguistique" il te suffit de réfléchir sur le Nom de Jean(en français) /IOA-NNHN (en grec)/ YEHO-hanân=( à l'époque de Jésus EN HEBREU), POUR TE RENDRE COMPTE QUE LA FORME du Nom de Dieu est encore présente. De plus en Apo 19:1,6 l'expression hébraïque Hallelou-YAH = "Louer Yah" ne rompt pas avec l'AT puisque le grec ne rend pas par: "louer Dieu"(Theos) ou "Louer le Seigneur"(kurios) mais bien de la même manière que dans l'AT.
C'est pour reprendre en quelque sorte tes dires..."""une constatation qui ne devrait pas te surprendre""", voir "te déstabiliser" mais "ça reste pas moins la constatation que l'on peut faire au sujet du Nom de Dieu dans le NT"

A+

Le Tétragramme en grec, à l'époque de Jésus, ça donne quoi, exactement ? Et est-ce cette forme grecque du Tétragramme que les rédacteurs néo-testamentaires auraient utilisé dans leurs écrits, selon vous ? Ou bien les quatre lettres hébraïques, יהוה ?
Quand je dis que le Tétragramme ne passe pas bien la "barrière linguistique", c'est parce qu'il me semble que pour les lecteurs de Paul du 1er siècle comme pour nous aujourd'hui, יהוה est difficile à lire à haute voix. Vous les prononcez comment, vous, les יהוה que vous voyez écrit dans votre copie du Nouveau Testament ?
Parce qu'il est tout de même assez illogique de prétendre avoir "réintroduit" le nom divin dans le Nouveau Testament sur la justification (sans preuve manuscrite) que les premiers chrétiens n'avaient pas d'autre choix que de recopier les יהוה qu'ils trouvaient (peut-être) dans les copies en hébreu ou en grec de l'AT, tout en insérant dans sa traduction l’appellation anachronique dont nous pouvons, vu son origine bien postérieure au temps des apôtres, être sûrs que les rédacteurs néo-testamentaires ne l’ont jamais utilisée.
Autrement dit : Pourquoi trouve-t-on "Jéhovah" dans la TMN ? Parce que, selon les traducteurs de cette Bible, les auteurs du NT auraient dû écrire יהוה ? Mais pourquoi alors ne pas avoir mis יהוה dans la TMN (là du moins où les rédacteurs citent des extraits de l'AT contenant le Tétragramme) ?
En toute logique, s'il faut "rétablir" le nom tétragrammique de Dieu dans un NT qui ne le contient pas (d'après le témoignage de tous les manuscrits qui nous sont parvenus), alors il faut le laisser en hébreu, יהוה, au beau milieu de phrases en anglais, en français, en espagnol, en latin, en grec... comme on suppose que les premiers chrétiens l'auraient fait.
Si, au contraire, on estime que les traducteurs, pour la compréhension de leurs lecteurs, doivent trouver une traduction des noms lisible dans la langue d'arrivée du texte, comme "Yahvé" ou "Jéhovah" pour le français, alors pourquoi refuser la même attitude aux auteurs/traducteurs de l'Antiquité ?
Le dogme jéhoviste dit : "
nous avons le droit de traduire יהוה par "Jéhovah" en français parce que
les premiers chrétiens n'avaient pas le droit de traduire יהוה en grec (par exemple par kurios ou theos) mais ils devaient forcément recopier יהוה dans leurs textes en grec. Et nous affirmons cela contre tous les manuscrits du NT qui nous sont parvenus et qui tous, sans exception, portent kurios et theos. Parce que, selon nous, יהוה est le Nom de Dieu dans l'Antiquité, et "Jéhovah" sa traduction moderne, alors que kurios et theos ne peuvent pas l'être." Mais qu'ont fait, qu'ont écrit, qu'ont dit les premiers concernés ? Et qu'est-ce qu'un Nom, pour Dieu ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)