Re: Preuve rationelle de l'existence de Dieu
Posté : 24 juil.15, 03:42
Ça fait plaisirJe me dois de seconder chacun de vos mots.
En toute humanité, à défaut d'amitié![]()
David

C'est l’idée même que j'essayer de démontrer, que rien ne peut converger vers une limite infinie, donc la notion d'un univers infini est impossible.Vous êtes conscient qu'une série de nombre strictement positifs peut converger vers une limite finie ?
Oui, le principe soutient que la disjonction « P ou P' » est vraie, donc pour toute proposition P prouvable il existe une proposition P' telle que P et P' sont équivalents.Est ce que vous avez vraiment bien compris le principe de logique du tiers exclu que vous prétendez que je ne connais pas ?
D'ailleurs maintenant que sa me vient a l'esprit, quand j'ai fait un raisonnement par l'absurde en démontrant la vérité d'une proposition (une cause non causée) et en prouvant l'absurdité de la proposition complémentaire ( régression a l'infini), mon raisonnement s'appuyait effectivement sur le principe du tiers exclu, j'ai voulu prouver P. Pour cela, je suppose « P' » et je tombe sur une contradiction : c'est donc que « P' » est faux, et d'après le principe du tiers exclu, que « P » est vraie.
Merci, pour le rappel.
l’hypothèse qu'une première cause doit être inclut dans le domaine de la temporalité pour causé un effet, est totalement erroné. La temporalité vient en jeu quand le premier effet est causé, et non quand la première cause est - non-causé. Le temps n'existait pas avant que l'effet soit causé, mais vous allez me dire comment es ce qu'on peut avoir une causation du premier effet par la cause non-causée sans le domaine temporel ? Faudrait déjà comprendre que le principe de causalité transcende la temporalité, le temps viens postérieurement a la cause, quand le premier effet est causé c'est la que le domaine temporel prend son sens. C'est justement la relation cause-effet qui actionne le temps, et non le contraire. Le problème c'est que vous partez du principe que le temps doit être présent, pour que le premier effet soit causé. D'ailleurs si on suit cette logique, comment es ce que le temps a pu être causé, si justement le temps était inexistant en premier lieu ? C'est que quand le premier effet est causé que le temps se crée, et non l'inverse."Dans les limites" ça veut dire que la causalité est une loi interne à l'univers. L'univers ne peut pas être causé par un principe qui lui est intérieur.
La cause non causée est hors de la temporalité, donc hors du principe de causalité, donc elle ne peut rien causer. On ne peut pas dire que l'univers a une cause, ça n'a tout simplement pas de sens.
Peut être avez vous rater ma démonstration ?Non, c'est faux. Vous n'arrivez pas à le concevoir, mais vous ne le démontrez pas.
Si nous considérons une chaîne de causes et d'effets dont le dernier maillon est un effet qui n'est pas encore devenue une cause d'une autre chose - par exemple un léger mouvement de la main que nous considérons comme un effet de causes précédentes, mais qui n'est pas mais encore une cause d'un autre effet.
Nous verrons que chaque maillon précédent de cette chaîne, qui précède ce dernier effet, doit en même temps être une cause de son lien suivant et un effet de son lien précédent, et ainsi de suite. Ainsi, chaque maillon de cette chaîne est à la fois une cause et un effet, et nous savons que si un maillon de la chaîne est la cause de son lien succédant, cela ne dispense pas de la nécessité d'une cause qui le précède. Par conséquent, tous les maillons de la série est un effet dépendant de la cause.
Pour le moment tout est clair.
Maintenant, en supposant que cette chaîne est infini et qu'il n'y a pas de Cause Première, elle implique un nombre infini de milieux sans côtés, ce qui est évidemment impossible. Par exemple, dans la chaîne A → B → C → D → E → ∞ nous prenons 'A' pour être le dernier effet (le léger mouvement de la main qui n'est pas encore devenue une cause pour une autre chose)
Le lien B (les muscles, dans notre exemple) est la cause de A et est également l'effet de C (ou l'effet des nerfs). Le lien C est l'effet de D (l'effet de la volonté, dans notre exemple). Ainsi chacun des maillons de la chaîne est à la fois une cause et un effet en même temps. Comme je l'ai si bien dit, bien que chaque maillon est la cause pour le lien suivant, cela ne signifie pas qu'il peut se dispenser d'une cause qui le précède. Par conséquent, chaque maillon est nécessairement un effet, aussi. Nous pouvons donc négliger la causalité de tous les liens et les illustrer ainsi: A → B → C → D → E → ∞; cela signifie que nous avons une chaîne interminable d'effets sans rencontrer quelque chose qui est une cause sans être un effet; comme je l'est déjà montré, c'est impossible.
Autrement dit, comment es ce que le léger mouvement de la main pourrait être possible, si toutes les causes précédant ce mouvement, a savoir, l'action des muscles, l'effet des nerfs, l'effet de la volonté, ne repose sur aucune cause première ?
Ce n'est pas en vertu du second principe que la chaleur diminue, c'est en vertu de l'expansion de l'univers.
En réalité, le second principe dit que l'entropie de l'univers ne peut qu'augmenter et atteindra ainsi son maximum "à un moment", et qu'alors plus aucun travail ne pourra être produit. Une objection assez simple est de dire que l'expansion de l'univers augmente l'entropie maximale, et qu'il est tout à fait possible que cette augmentation soit supérieur au gain d'entropie de l'univers.
En réalité, le destin de l'univers dépend essentiellement de sa vitesse d'expansion, et si nous connaissons sa valeur actuelle et ses valeurs passées, ne ne savons pas comment elle évoluera (et on sait qu'elle a évolué).
Ceci dit, un système ne cesse pas d'être simplement parce qu'il a atteint l'équilibre thermodynamique, l'équilibre thermodynamique de l'univers n'est pas une fin, le temps s'y écoulerait toujours.
Effectivement,la seconde loi dit que l'entropie de l'univers augmente, justement comme les choses se déplacent vers un niveau d'énergie plus faible, l'entropie est dit d'augmenter. Donc quand la chaleur diminue, l'entropie augmente.
la loi implique que l'univers sera toujours de plus en plus uniforme; qui est, que la chaleur (transfert d'énergie) se propage jusqu'à l'univers entier a la même température et niveau d'énergie (entre les systèmes en contact thermique, la chaleur est toujours transféré du système à une température supérieure à celle à une température inférieure jusqu'à ce que l'équilibre est atteint), et les forces vont continuer à existé jusqu'à ce qu'un équilibre universel est atteint.
Maintenant, dire que l'augmentation de l'expansion de l'univers peut être supérieur au gain d'entropie de l'univers, c'est complètement faux.
La raison en est que toutes les formes d'énergie sont converties en énergie thermique, et devient plus uniformément réparties entre l'univers, jusqu'à ce que l'univers devient énergétiquement uniforme. Donc dans son état final, l'univers va devenir un espace uniforme où aucune forces ne peut "agir".
Un bon exemple pour expliquer ce que je veux dire:
une tasse de café chaud se refroidit dans une pièce isolée. La quantité d'énergie totale dans la chambre est constante. L'énergie n'est pas perdue, elle est simplement transféré ( en forme de chaleur) à partir du café chaud à l'air froid, réchauffant l'air légèrement. Lorsque le café est chaud, on dit qu'il y a de l'énergie "disponible" en raison de la différence de température entre le café et l'air. Puisque le café refroidit, l'énergie disponible est lentement transféré en énergie "non-disponible" . Enfin, quand le café atteint la température ambiante, il n'y a plus de différence de température entre le café et l'air, à savoir l'énergie totale est dans un état "non-disponible". Le système fermé (constitué de la chambre et le café) a subi ce qu'on appelle une "absence de chaleur". Le système est "mort" parce qu'aucune force supplémentaire ne peut être fait puisqu'il n'y a pas plus d'énergie "disponible". Bien sur, la seconde loi dit que l'inverse ne peut pas arriver, donc oui un système cesse d'être quand l'équilibre thermodynamique est atteint.
Je suis totalement d'accord, qu'une distance "fini" puisse être divisé a l'infini en potentialité( contrairement aux paradoxes de Zénon), mais dire qu'un objet puisse atteindre quantitativement l'infinie en actualité (ou en potentialité) sur une distance finie, est inacceptable.C'est bien ce que je dis, vous en êtes resté aux paradoxes de Zénon. Vous ne démontrez rien d'autre que les limites de votre capacité d'abstraction. En quoi une chaîne infinie d'événements serait-elle impossible ?
La somme d'une suite infinie de nombres finis peut pourtant bel et bien tendre vers un nombre fini. C'est la façon la plus simple en algèbre de résoudre le paradoxe de Zénon, ce dont vous semblez incapable.
Oui, un temps et une distance "fini" peut être divisé en infinité de fois.( Le paradoxe de Zénon nie cette notion)
Non, un objet ne peut pas atteindre quantitativement une infinité de points sur une distance/temps "infini".
Par exemple:
Soit A le mouvement, B l'objet déplacé, et G le temps infini, Supposons maintenant que D déplace E, une partie de B. le temps occupé par ce mouvement ne peut être égal à G: plus le montant est déplacé, plus le temps est occupé. Il en résulte donc que Z ne soit pas infini. Maintenant, nous voyons qu'en continuant d'ajouter a E, je vais épuiser B, mais je ne pourrait pas utiliser le temps en soustrayant continuellement une quantité correspondante a E, parce justement c'est infini. Par conséquent, la durée de la partie G qui est occupé par le total de A en déplaçant l'ensemble de B, sera infinie. Par conséquent, une chose finie ne peut pas conférer à quoi que ce soit d'un mouvement infini. Il est donc clair qu'il est impossible pour le fini de provoquer un mouvement pendant un temps infini.