Voir 50 messages Voir 100 messages Voir tout le sujet

La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux
Répondre
Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:11

Message par Arlitto »

.
Pour ceux qui aiment la vérité sans hypocrisie... :wink:

Dans son livre, datant de 1992 et intitulé Egyptian Religion, Siegfried Morenz écrivit [traduction] : « La Trinité était une préoccupation majeure des théologiens égyptiens » et il ajoute même « Trois dieux étaient combinés pour ne former qu’un seul être auquel on s’adressait alors au singulier. La théologie chrétienne subi l’influence spirituelle directe de la religion égyptienne ».

Le concept d'un Dieu trinitaire devint ainsi donc la doctrine de la Trinité dans l'Église catholique romaine primitive. Alors à ses débuts, la doctrine trinitaire fût l’un des principaux points doctrinaux débattus lors du tristement célèbre concile de Nicée en 325 de notre ère. Cette doctrine poursuivit son développement suite au concile de Nicée, pour finalement devenir la Trinité de la Rome pontificale incluant Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Bien que par certains détails elle peut différer légèrement d’un groupe à l’autre, c’est cette même doctrine de la Trinité qu’enseignent la plupart des dénominations chrétiennes aujourd'hui. Rappelez-vous cependant, il n’est fait mention de nulle Trinité dans la Bible.



Les « versets trinitaires »


Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée fut modifiée. Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère.

L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à la période qui est celle d'Eusèbe de Césarée. Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ».

Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).

De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage,

lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8). Les notes et commentaires qui accompagnent la très catholique Bible de Jérusalem vont en ce sens puisqu’il y est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » : « Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive. On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu.

Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».

Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé. Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires.

Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale.

Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19.

Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être.


Un autre passage fréquemment utilisé par les trinitaires se trouve en 1 Jean 5:7-8 et est communément appelé Comma Johanneum par les érudits bibliques. On peut y lire : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose ».

Dans cette citation des Écritures, les mots soulignés sont ceux qui furent ajoutés à certains manuscrits grecs. Ils n’appartiennent pas au manuscrit original. Même les trinitaires les plus ardents sont d’accord pour admettre que la phrase précédemment soulignée est introuvable dans les plus anciens manuscrits grecs.

L’Église catholique romaine l’admet elle-même dans une note de bas de page de l’une de ses propres versions de la Bible, la Bible de Jérusalem. Cette note affirme ce qui suit : « Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. [La Vulgate, traduction latine des Écritures datant du 4ème siècle] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss [manuscrits] grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : « Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, la Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un ».

Un érudit trinitaire reconnu, Henry Alford (1810-1871), dans ses écrits affirme même catégoriquement que cet ajout aux Écritures se trouverait omis de tous les manuscrits grecs antérieurs au début du 16ème siècle. Un texte si peu fiable ne peut certainement pas être utilisé pour supporter la doctrine de la Trinité.

Nous avons vu et nous savons donc que ces deux textes n’appartenaient pas aux manuscrits originaux. Cependant, même si cela avait été le cas, ils ne changent en rien le contenu général des Écritures et ne suffisent certainement pas à établir une quelconque Trinité. En Matthieu 28:19, les mots Père, Fils et Saint Esprit peuvent tout aussi bien être compris comme correspondant au titre de Seigneur Jésus Christ contenu dans le livre des Actes (Jésus, le Fils, fut fait Seigneur par le Père et oint du Saint Esprit). De la même manière, en 1 Jean 5:7-8, le fait que ces « ces trois-là [soient] un » ne signifie en rien qu’ils soient un seul et même individu, mais bien plutôt qu’ils partagent un objectif commun et agissent d’un même accord.

Conclusion


En conclusion, nous devrions tous être d’accord pour admettre que Jésus n'est pas Dieu au sens absolu, et certainement pas Dieu le Fils comme les trinitaires voudraient nous le faire croire. Dans les écrits apostoliques, Jésus est de manière constante appelé le Fils de Dieu. Comme l’affirment les Écritures, que Jésus est la première création de Dieu (Colossiens 1:15 ; Apocalypse 3:14) et qu’il est le Fils unique de Dieu, né de la vierge Marie. Dieu, le Père, est le seul Dieu tout-puissant, devant lui il n'y a « point d’autres dieux » (Exode 20:3).

Le Père est le Créateur de toutes choses. Croire ainsi ne diminue en rien l’importance de Jésus Christ, qui en sa qualité de Fils de Dieu mérite à juste titre de siéger à la droite de Dieu (Marc 16:19 ; voir aussi Actes 7:56). Jésus Christ est notre Seigneur. Il a été nommé à cette fonction par Dieu.

.



« Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Il a été élevé à un rang plus élevé et lors de la phase de guerre à son retour, il sera exalté aux titres de « ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Personne, autre que Jésus, le Christ, ne méritera jamais de porter de tels titres. Suivons l’exemple du Christ et restons fidèles aux enseignements apostoliques. La Parole de Dieu, les Écritures, est la source d’autorité finale pour nous aujourd’hui, comme elle l’a été par le passé pour tous ceux qui appartiennent à cette magnifique Église rachetée par le sang précieux de Jésus Christ. Amen.

Martur

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 943
Enregistré le : 26 juin13, 13:45
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:14

Message par Martur »

Je met "Intrigue" en ignore -je vous conseille cordialement de faire de même (si vous voulez). Il n'apporte rien à ce forum.

Et si on faisait avancer le sujet ?

On pourrait détailler tous les versets sur la Trinité, comme l'a commencé Agecanonix.
Voilà qui serait bien plus constructif que de parler à une autruche.

Un bon moyen de le faire, c'est de prendre une concordance et je cherche dans la Bible tous les versets qui ont "Dieu" et "Jésus" dans la même phrase.

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:18

Message par Arlitto »

Je met "Intrigue" en ignore
Ah bon on peut le faire ??? comment on fait stp ??? Vite explique le moi... :lol:

Martur

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 943
Enregistré le : 26 juin13, 13:45
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:25

Message par Martur »

Tu cliques sur son pseudo et tu verras tout de suite "mettre en ami" (NOPE NOPE NOPE) ou "mettre en liste des ignorés" (un truc du genre).
Hop !

Bon, reprenons le sujet.
Modifié en dernier par Martur le 08 juil.13, 01:27, modifié 2 fois.

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 69300
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:26

Message par medico »

"Arlitto"].
Pour ceux qui aiment la vérité sans hypocrisie... :wink:

Dans son livre, datant de 1992 et intitulé Egyptian Religion, Siegfried Morenz écrivit [traduction] : « La Trinité était une préoccupation majeure des théologiens égyptiens » et il ajoute même « Trois dieux étaient combinés pour ne former qu’un seul être auquel on s’adressait alors au singulier. La théologie chrétienne subi l’influence spirituelle directe de la religion égyptienne ».

Le concept d'un Dieu trinitaire devint ainsi donc la doctrine de la Trinité dans l'Église catholique romaine primitive. Alors à ses débuts, la doctrine trinitaire fût l’un des principaux points doctrinaux débattus lors du tristement célèbre concile de Nicée en 325 de notre ère. Cette doctrine poursuivit son développement suite au concile de Nicée, pour finalement devenir la Trinité de la Rome pontificale incluant Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Bien que par certains détails elle peut différer légèrement d’un groupe à l’autre, c’est cette même doctrine de la Trinité qu’enseignent la plupart des dénominations chrétiennes aujourd'hui. Rappelez-vous cependant, il n’est fait mention de nulle Trinité dans la Bible.
trinité égyptienne et chrétienne.
Image
Image
c'est similaire.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:27

Message par Arlitto »

medico a écrit : trinité égyptienne et chrétienne.
Image
Image
c'est similaire.

........................................ (y)

intrigue

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1595
Enregistré le : 18 avr.13, 10:54
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:28

Message par intrigue »

Martur a écrit :Le sujet, c'est la Trinité, pas 1914.
Si tu veux faire un énième sujet anti-TJ, c'est pas ici.
- C'est bien ce que je disait, 1914 n'est pas scripturaire, ça vient des hommes.
Martur a écrit : Pluriel avec un verbe au singulier...
Au cas où tu l'ignores, Elohim est une unité pluriel !
Martur a écrit : n'essaye pas de m'approcher sur le terrain des langues originales. :lol:
- Je constate ta réaction !
Martur a écrit : Et que fais-tu des centaines de fois où c'est Elah et pas Elohim ?
- Et que fais-tu du verset qui AFFIRME qu' Elohim, le Dieu pluriel est UN.
Martur a écrit : Et où ce sont les anges qui sont "Elohim" ? Et où ce sont des humains ?
- En Deutéronme 6:4, il s'agit bien de YHWH :

Deutéronome 6:4 : " Ecoute Israël ! L'Eternel, notre Dieu est le seul Eternel ".
Traduction littérale : " Ecoute Israël, Yahvé, nos Dieux, Yahvé un "

intrigue

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1595
Enregistré le : 18 avr.13, 10:54
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:29

Message par intrigue »

Martur a écrit :Je met "Intrigue" en ignore -je vous conseille cordialement de faire de même (si vous voulez). Il n'apporte rien à ce forum.

Et si on faisait avancer le sujet ?

On pourrait détailler tous les versets sur la Trinité, comme l'a commencé Agecanonix.
Voilà qui serait bien plus constructif que de parler à une autruche.

Un bon moyen de le faire, c'est de prendre une concordance et je cherche dans la Bible tous les versets qui ont "Dieu" et "Jésus" dans la même phrase.
- Je savais d'avances qu'il t'était impossible de faire face à la vérité écrite (y)
- Cela me permettra de poser des références et des infos sans être dérangé par des personnes qui aime les querelles et la médisance.

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:29

Message par Arlitto »

Martur a écrit :Tu cliques sur son pseudo et tu verras tout de suite "mettre en ami" (NOPE NOPE NOPE) ou "mettre en liste des ignorés" (un truc du genre).
Hop !

Bon, reprenons le sujet.
ça y est c'est fait, ouf, merci 1000 fois... (y)

intrigue

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1595
Enregistré le : 18 avr.13, 10:54
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:31

Message par intrigue »

medico a écrit : trinité égyptienne et chrétienne.
Image
Image
c'est similaire.


- Ca me rappelle l'origine païenne de votre tour :



Image
Image

PS : confondre idole et Dieu révèle ton manque de connaissance biblique, Dieu est Esprit " medico ", il ne fallait pas le confondre avec du métal ou avec un caillou :wink:
Modifié en dernier par intrigue le 08 juil.13, 01:34, modifié 1 fois.

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:34

Message par Arlitto »

L’enseignement le plus universellement reconnu dans la chrétienté, concernant la nature divine, est la doctrine de la « Trinité ». Aussi choquant que cela puisse paraître, cette doctrine n’est pas fondée sur la Bible.



L’origine de la doctrine sur la Trinité

En ce qui concerne la nature de Dieu, les chrétiens orthodoxes enseignent qu’Il est « un Dieu en trois personnes ». Aussi choquant que cela puisse paraître, nulle part, la Bible n’enseigne la Trinité, quoique ce concept touchant à la nature de Dieu soit le plus répandu parmi ceux qui se considèrent chrétiens ! En fait, le terme « trinité » n’apparaît pas même une seule fois dans la Bible. Dans ces conditions, quelle est l’origine de cet enseignement, et comment en est-il arrivé à être universellement adopté ?


Environ trente ans après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, Jude, le plus jeune parmi les demi-frères de Jésus (fils de Joseph et de Marie), exhorta les frères « à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

Il est donc manifeste que la véritable foi chrétienne avait déjà été dispensée, avant la rédaction de l’Epître de Jude.
Jude expliqua, que des hommes impies s’étaient introduits secrètement dans l’Eglise, et qu’ils avaient déjà commencé à tordre les véritables doctrines données par Jésus-Christ à Ses disciples.


Des érudits catholiques admettent même que Tertullien (150-225 apr. J.-C.) fut le premier écrivain à utiliser le terme de « trinité ». Si cet enseignement fondamental concernant la nature de Dieu était exact, pourquoi ne fut-il pas révélé 150 ans plus tôt, après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ ?

Pour quelle raison cette doctrine ne fut-elle pas enseignée et expliquée par les premiers disciples du Christ, y compris l’apôtre Paul ? Comme nous le verrons plus loin, ceux-ci donnaient, en réalité, une explication tout à fait différente de la nature du véritable Dieu !

Au cours des IIème et IIIème siècles, il n’y avait pas seulement une seule hérésie en cours, mais plusieurs qui se contredisaient. Il semblerait qu’à cette époque, il y eut presque autant d’idées différentes qu’il y avait d’écoles de philosophie et de professeurs. La pensée catholique prédominante, de laquelle l’enseignement orthodoxe et protestant relatif à ce sujet a jailli, n’est que l’héritière de l’hérésie qui a triomphé en supplantant toutes les autres.

L’arrière-plan de l’orthodoxie relative à la Trinité, qui a vu le jour au troisième siècle, ne vient pas du texte biblique, mais des écrits des philosophes grecs. A ce propos, The Roman Catholic New Theological Dictionary, en se référant à l’enseignement biblique traitant de la nature du Saint-Esprit, au chapitre « Trinité », admet ceci : « En tant que tel, l’Esprit n’a jamais fait l’objet d’un culte explicite dans le Nouveau Testament, et n’a jamais été non plus décrit dans les discours du Nouveau Testament, comme une entité entretenant des relations réciproques et personnelles avec le Père et le Fils » .

Plus loin, dans ce même article, des érudits catholiques modernes, discutant du fond de l’orthodoxie relative à la Trinité, reconnaissent que des influences païennes ont marqué leur théologie :

Des chrétiens […] versés dans la philosophie devenue dominante à l’époque du moyen platonisme saisirent l’occasion de déclarer et d’expliquer le message chrétien selon une façon de raisonner, qui était familière aux classes éduquées de la société hellénistique implantée partout […]

Persuadés que le Dieu qu’ils (les philosophes grecs) enseignaient était le Père de Jésus-Christ, et que le salut qu’ils proclamaient était celui de Jésus, les apologistes adoptèrent un grand nombre de points de vue hellénistes [… Tertullien] est connu pour avoir été le premier à employer le terme « trinité ».

Origène s’appropria la philosophie du moyen platonisme de façon plus systématique que les apologistes et que Tertullien ne l’avaient fait. Mais son « concept de la génération éternelle » n’était qu’une adaptation de la doctrine du moyen platonisme, selon laquelle le monde spirituel tout entier était éternel.

Le Fils est éternellement issu (ou engendré) de la toute existence de Dieu et, par conséquent, de l’essence même du Père, mais en second après le Père […] Origène, comme Tertullien, inventèrent un terme générique pour les « trois » de la divine triade. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont « trois hypostases » […] La contribution majeure d’Origène, dans le formulation de la doctrine de la Trinité, fut la notion d’éternelle génération. Ce terme générique désignant les « trois » (hypostases) fut ensuite adopté et affiné au quatrième siècle (page 1054).

Tertullien vécut à Carthage, en Afrique du Nord, et rompit plus tard avec Rome pour devenir Montaniste. Autrement dit, il croyait aux déclarations de deux femmes, qui prétendaient être des prophétesses. Elles entraient en transe, et saisies de gesticulations frénétiques, elles « parlaient en langues » en prétendant être le Paraclet (un terme désignant le Saint-Esprit dans l’Evangile de l’apôtre Jean), et enseignaient un message appelé la « Nouvelle Prophétie ».

Tertullien et Origène firent partie des théologiens catholiques, qui prospéraient durant la dernière partie du deuxième siècle et le début du troisième. Aucun d’eux n’avait vu le jour moins d’un siècle après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, lors du jour de la Pentecôte. Ce sont eux qui établirent le fondement de l’enseignement catholique (et plus tard protestant) relatif à la Trinité et à la nature de Dieu – ce fondement ne vient pas des apôtres du Nouveau Testament tels que Pierre, Paul ou Jean.

.

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:34

Message par Arlitto »

Le Nouveau Testament n’enseigne pas la Trinité

Ayant vu que l’origine de l’orthodoxie « chrétienne » avait pris forme de nombreuses années après la rédaction du Nouveau Testament, considérons maintenant ce que nous apprend réellement le Nouveau Testament. Pour commencer, il serait utile d’examiner deux passages des Ecritures, qui sont parfois cités par les Trinitaires pour tenter d’accréditer leurs enseignements.

Premièrement, notez que certaines traductions, comme la version Osterwald et la version Segond Révisée (Colombe) en français, ou la Bible King James en anglais, contiennent un passage dans 1 Jean 5 :7, qui dit : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

A première vue, ce verset semble enseigner la doctrine de la Trinité. Cependant, ce qu’il faut savoir, c’est que ce verset n’a jamais figuré dans aucun des plus anciens manuscrits grecs inspirés.

Ce verset, à l’origine, est une insertion introduite dans le texte en latin, que presque tous les spécialistes bibliques reconnaissent ! The Interpreter’s One Volume Commentary on the Bible, publié par Abingdon Press, explique qu’au cours des controverses du quatrième siècle, au sujet de la doctrine de la Trinité, le texte fut rajouté – d’abord en Espagne vers l’an 380 apr. J.-C., puis repris dans la Vulgate, qui est la version officielle de l’Eglise catholique romaine, écrite en latin (page 939).

A propos de ce verset, Bullinger’s Companion Bible note en marge du texte : « Ces mots ne figurent dans aucun manuscrit grec antérieur au seizième siècle. Ils furent d’abord trouvés en marge de certaines copies en latin. De là, ils migrèrent dans le texte ». Dans son commentaire, The New Bible Commentary Revised déclare simplement que, « ces mots ont été rajoutés, et ont été carrément exclus de certaines versions, y compris des notes en marge » (page 1269)

Il est évident que les premiers Trinitaires, de l’Eglise catholique, étaient tellement à court d’arguments bibliques pour étayer leur doctrine, qu’ils ajoutèrent tout simplement ces mots au texte original ! Ce qui, en fin de compte, n’est qu’un aveu de la nature non biblique de ce qu’ils enseignaient !

Le discours de Jésus, transcrit dans Jean 14 et 15, est une autre partie des Ecritures qui est souvent tordue, en vue de démontrer que le Saint-Esprit est une personne, au même titre que le Père et le Christ. Dans la nuit de Sa dernière Pâque, Jésus-Christ révéla à Ses disciples qu’il allait retourner auprès du Père : « Et il vous donnera un autre consolateur ». Le terme grec utilisé ici est paracletos, dont le sens se réfère à quelqu’un qui apporte de l’aide ou un support. Selon le contexte, il est clair que cela se rapporte au Saint-Esprit, que Jésus avait promis d’envoyer à Ses disciples, après Son ascension vers le Père.

Certains ont prétendu que le Saint-Esprit devrait être considéré comme une « personne » divine, parce que le pronom « il » est utilisé dans ces versets.

Cependant, la langue grecque (dans laquelle fut rédigé le Nouveau Testament), de même que de nombreuses autres langues modernes (comme l’anglais ou l’allemand, par exemple), assignent trois genres aux noms : le masculin, le féminin et le neutre. Le genre d’un nom est fixé par la langue et n’a que peu, ou rien à voir, avec le sexe ou la nature du nom.

Par exemple, le nom grec pour « petite fille » est du genre neutre, tandis que le mot « main » est du genre féminin, indépendamment du fait que cela se rapporte à une partie d’un corps de femme (en français, le mot main est également féminin et non pas masculin, même s’il s’agit de la main d’un homme). D’autre part, le mot « pied » est toujours du genre masculin. Selon les règles de la grammaire, le pronom utilisé – « il » ou « elle » en français – doit toujours s’accorder avec le nom auquel il se réfère. Il est à noter que, dans la langue française, il n’y a que le genre masculin et le genre féminin ; le genre « neutre » n’existe pas. En grec, le nom pneuma, traduit par esprit, est neutre, et prend toujours un pronom neutre dans les langues où le neutre existe, tandis que paracletos est masculin et demande un pronom masculin. En résumé, il faut retenir que le pronom qu’on utilise, n’est en rien une preuve que le nom auquel il est rattaché désigne une personne !

Le Saint-Esprit est une puissance qui sort de Dieu (Luc 1 :35). Il est le moyen par lequel Il créa et amena à l’existence l’univers tout entier (Psaume 104 :30). Il est la puissance par laquelle Dieu agit dans l’esprit des êtres humains, créés à Son image (Genèse 6 :3). C’est également la puissance par laquelle des boiteux remarchèrent miraculeusement, des aveugles recouvrèrent la vue, des sourds entendirent et des morts ressuscitèrent de la tombe, au cours du ministère terrestre de Jésus-Christ (Luc 5 :15-17).

La Bible décrit le Saint-Esprit de diverses façons. Le Saint-Esprit est comparé au vent. Après tout, le mot grec qui est traduit par esprit est pneuma, qui signifie « vent » ou « souffle ». Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu équivalent est ruach, qui a exactement le même sens.

Le Saint-Esprit est aussi comparé à des eaux vives (Jean 7 :38-39). Comme l’air et l’eau sont indispensables à la vie, de même le Saint-Esprit est la source de la vie éternelle pour les chrétiens (Romains 8 :11). L’air et l’eau peuvent se mouvoir tous les deux et dégager une force, qui affecte et transforme les éléments avec lesquels ils entrent en contact, comme le Saint-Esprit.

Dieu nous accorde Son Saint-Esprit à dessein ! Il est le moyen par lequel nous pouvons participer à la puissance de Dieu, à Son attitude et à Sa pensée. L’Esprit de Dieu est destiné à transformer notre vie, par le renouvellement de notre esprit (Tite 3 :5 ; Romains 12 :2). Nous avons la faculté de devenir une nouvelle création parce que Dieu nous transforme en écrivant Ses lois dans nos cœurs et nos pensées (Hébreu 8 :10).

Quoique le Saint-Esprit joue un rôle vital en accomplissant le but divin, il n’a jamais été décrit comme une personne, contrairement à ce que sont le Père et le Christ.

Par exemple, dans les versets d’introduction de presque toutes les Epîtres de l’apôtre Paul, il y a une salutation identique à celle qui est utilisée dans Romains 1 :7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, et Philémon commencent tous par cette formule identique. 1 et 2 Timothée et Tite commencent par une phrase, dont la tournure est légèrement modifiée. En outre, 2 Pierre, 2 Jean et Jude commencent de la même façon. Le point à relever est le suivant : aucun des livres du Nouveau Testament ne commence par une allusion, même de loin, de salutations qui émaneraient d’une Trinité, associant le Saint-Esprit aux personnes du Père et du Christ, en tant que personnage séparé et distinct.


Dans son introduction au premier chapitre de 1 Jean, l’apôtre bien-aimé parle de l’importance de notre communion avec Dieu, et des uns envers les autres. Notez la façon dont cela est exprimé : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (verset 3). La Bible ne dit nulle part que notre communion est avec le Saint-Esprit, comme elle l’est avec le Père et avec le Christ. Au contraire, le Saint-Esprit émane du Père et du Christ, et il est à l’origine de notre communication à Dieu et des uns envers les autres. Il est le moyen par lequel le Christ vit Sa vie en nous (Galates 2 :20).

.

intrigue

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1595
Enregistré le : 18 avr.13, 10:54
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:35

Message par intrigue »

¤
la Bible atteste-t-elle la pleine divinité de Jésus-Christ, voici 4 preuves bibliques démontrant sa divinité :

1) : La Bible proclame la divinité de Jésus-Christ en le nommant dictement " Dieu ".

Il est " Dieu " qui est devenu homme (Jean 1:1-3, 14). Il est " Seigneur et Dieu " (Jean 20:28), " Dieu béni éternellement sur tout " (Romains 9:5), " Dieu-puissant " (Esaïe 9:5), " voici votre Dieu ! Voici, le Seigneur " (Esaïe 40:3,9,10), " Le véritable Dieu et la vie éternelle " (1 Jean 5:20), " la plénitude de la divinité habite corporellement en lui " (Colossiens 2:9). Dieu le Père l'appelle " Dieu " lorsqu'il dit: " O Dieu ton trône subsiste pour toujours " (Hébreux 1:8).

Les Témoins de Jéhovah et les unitariens font tout pour affaiblir la force de ces versets. Ils rétorquent en disant " d'accord Jésus est Dieu mais non le Dieu tout-puissant. il est seulement " un dieu ". en rappelant que, dans la Bible, le diable, les anges, même les humains ont été désignés comme " dieux ", ils essaient de rabaisser la divinité de Jésus au niveau de ceux-ci.

En traduisant Jean 1:1 " La Parole était un dieu ", il l'ont adapté à leur propre théologie. Pour justifier cette façon de traduire, ils disent qu'en grec, il n'y a pas l'article définié devant le nom " Dieu " et de ce fait il faut traduire comme " un dieu ". mais l'absence de l'article défini ne justifie pas cette façon de traduire. Car dans le même chapitre aux versets 6, 12, 13 et 18 lorsqu'on parle de Dieu le Père, il n'y a pas d'article défini. cela affaiblit-il la divinité de Dieu le Père ? Cela le rabaisse-t il au niveau des anges ? Certes non ! L'absence ou la présence de l'article ne change rien dans ce contexte. au verset 18, nous lisons " Personne n'a jamais vu Dieu mais Dieu le Fils l'a fait connaître ". il est intéressent de remarquer qu'en grec devant les 2 mots " Dieu " utilisé pour le Père et pour le Fils, il n'y a pas d'article. mais la SDTJ débute le mot Dieu par un caractère majuscule lorsqu'il s'agit du Père, et le traduit par " un dieu " lorsqu'il s'agit du Fils ! Quelle incohérence et quelle haine contre la divinité du Fils !

Par contre, lorsque Thomas dit à Jésus " Mon seigneur et mon Dieu " (Jean 20:28), dans le texte original, il y a l'article défini devant Dieu. Malgré cela, la TDJ renient la divinité du Christ en affirmant que Thomas s'adressait à Jésus comme à " un dieu " ! traduire Jean 1:1 ainsi, sous-entend bien sûr, l'existence de plusieurs dieux, (polythéisme) petits et grands, à l'image des païens. Cela contredit ce que Dieu déclare dans sa Parole :

" Maintenant donc, voyez que c'est moi, oui, moi, et qu'il n'y a pas de dieu avec moi ". (Deutéronome 32:39)

Il est vrai que dans certains cas, le diable, les anges et les hommes sont désignés comme " des dieux ". Mais il est bien évident qu'ils n'en sont pas. C'est parce qu'ils ont quelques ressemblances avec Dieu qu'ils sont désignés ainsi. La divinité de Jésus-Christ n'est pas comparable avec celles-ci. Jésus-Christ est Dieu dans le sens absolu du terme. Il ne possède pas seulement " certaines " caractéristiques de Dieu mais " toute la plénitude de la divinité " (Colossiens 2:9). Rabaisser la divinité du Christ à celle du diable, des anges et des hommes, c'est le dénigrer et l'outrager en fermant les yeux sur les vérités bibliques. Examinons les trois points complémentaires attestant la pleine divinité du Christ.

2) : La prière, l'adoration, la louange et la gloire qui appartiennent exclusivement à Dieu sont adressées à Jésus-Christ aussi.

Cela montre que Jésus n'est pas " un dieu " mais le vrai Dieu comme son Père. Par exemple, lorsque Etienne est lapidé à cause de sa foi en Christ, nous lisons :

" il priait en disant: seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Puis il se mit à genoux et cria: seigneur ne les charges pas de ce péché " (Actes 7:59-60)

concernant les autres prières adressées à Jésus lire aussi 1 Corinthiens 1:3; 2 Corinthiens 12:8-10.
Tous les anges, les êtres visibles et invisibles glorifient et adorent Jésus d'une façon tout à fait égale à Dieu :

" Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers.
Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange.
Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent. (Apocalypse 5:11-14)

" Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent ! ". (Hébreux 1:6)

" Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux, et fut enlevé au ciel. Pour eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ". (Luc 22:51-52)

" Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit : Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elle se prosternèrent devant lui ". (Matthieu 28:9)

" Mais elle vint se prosterner devant lui, disant : Seigneur, secours-moi ! ". (Matthieu 15:25, 2:2, 11)

D'ailleurs, Jésus-Christ demanda que "tous les hommes honorent le Fils comme ils honorent le Père "(Jean 5:23; voir aussi Hébreux 1:6; Luc 24:52; 2 Pierre 3:18; 1 Tm 1:13). Pourtant, il est bien évident que lorsqu'on adresse ces actes d'adoration en dehors de Dieu on devient idolâtre en pratiquant la fausse adoration qui est sévèrement condamnées dans la Parole de Dieu (voir Es 42:8; Mt 4:10; Apo 19:10). Est-il permis dans la Bible de prier, d'adorer et de glorifier les anges ou les êtres qui sont désignés comme " dieux " ?

3) : L'attribution direct à Jésus des noms et des caractéristiques exclusives de Dieu montre sa véritable divinité.

Comme son Père, Jésus-Christ porte bien les noms : " alpha et oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin " (Apo 22:12-13; 20; Esaïe 44:6; Apo 2:8), " le Seigneur des seigneurs, le Roi des rois " (1 Tm 6:15; Ap 19:16), " Dieu puissant " (Es 9:5; 10:21; Ph 3:21; Hé 1:3), " le Seigneur de gloire " (Ps 24:7; 10; 1 Co 2:8), " Celui qui ne change pas " (Mal 3:6, hé 13:8) Celui qui est " dès le temps jadis " (Hébreux 1:12, Michée 5:2), " le Seigneur de tous hommes " (Actes 10:36), " Le Sauveur et le roc " (Es 43:11; 44:8; Phl 3:20; 1 Co 10:4). Il est omniprésent, c'est-à-dire il est présent partout à la fois, comme Dieu le Père (Mt 18:20; 28:20). Il connaît " toutes choses ", " les coeurs et les pensées " (Jr 17:10; Ap 2:23; Jn 2:24-25; 16:30; 21:17). Il pardonne les péchés comme seul Dieu en a le pouvoir (Mc 2:5-11; Ac 7:60). Comme Dieu le Père, il est " tout et en tous (1 Co 15:28; Col 3:11). " Tout a été créé par lui et pour lui " et " tout se tient en lui " (Col 1:16-17; Rm 11:36). " Sa parole demeure éternellement " tout comme celle de son Père (Mt 24:35).

Jésus-Christ partage avec son Père d'une façon égale toutes les prérogatives divines. Cela démontre leur unité et leur égalité. Par exemple, " le Royaume de Dieu " est aussi présenté comme " le Royaume du Christ " (Ac 14:22 - 2 Pierre 1:11). " L'Evangile de Dieu " et L'Evangile du Christ (1 Th 2:9 - Romains 15:19), " la grâce de Dieu " et " la grâce de Jésus-Christ (Tt 2:11; 2 Co 8:9), " l'amour et la paix de Dieu " et " l'amour et la paix du Christ " (1 Jn 4:9; 2 Co 5:14; Apo 1:5), " L'Eglise de Dieu " et " L'Eglise du Christ (1 Co 1:2 - Ro 16:16), " le jour de Dieu " et " le jour du Christ " (2 Pierre 3:10 - Ph 1:6), " l'Esprit de Dieu " et " l'Esprit du Christ " (Rm 8:9), " les anges de Dieu " et " les anges du Christ " (Apo 1:1 - Apo 22:16).

Il est incontestable que ni le diable, ni les anges, ni les hommes ne partagent ces caractéristiques réservées uniquement à Dieu. Seul Christ les possède avec son Père.

4) : L'identification de Dieu le Père avec son Fils, dans le Nouveau Testament, prouve sa véritable divinité.

Par exemple, la prière du Psaume 102:25-27, qui est adressée à Dieu le Père, est attribuée clairement à Jésus-Christ dans l'épître aux Hébreux 1:10 :

" C'est toi, Seigneur, qui as fondé la terre au commencement, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ".

La déclaration faite à propos de Dieu le Père dans Esaïe 3:12-15 est appliquée à Christ en 1 Pierre 2:7 et 3:14. La sanctification, la crainte, le doute et la pierre d'achoppement utilisés pour Dieu sont appliqués dans le Nouveau Testament à Jésus-Christ. L'apôtre Jean présente la vision de Dieu dans le livre du prophète Esaïe 6:1-13 comme celle du Christ dans l'évangile de Jean 12:37-41. Pour d'autre exemple d'identification du Père avec le Fils, comparez les versets suivants :

Ps 24:7-10 avec 1 co 2:8;
Ep 4:8 avec Ps 68:19;
Za 11:13 avec Mt 27:3-10;
Es 54:5 avec Mt 9:15;
et Mt 11:4-5 avec 35:4-6.

D'ailleurs Jésus lui-même s'identifie à son Père lorsqu'il dit : " Moi et mon Père nous sommes un " (Jean 10:30), et " celui qui m'a vu a vu le Père " (Jean 14:9). " il se faisait lui-même égal à Dieu " lorsqu'il déclarait dans un sens bien particulier " que Dieu était son propre Père " (Jean 5:18-19). C'est pour cela que les pharisiens et les Juifs religieux voulaient le lapider pour blasphème (voir Jean 10:33).

Toutes ces données bibliques témoignent de la parfaite divinité de Jésus-Christ. Il n'est ni l'archange Michel, ni une créature angélique. La SDTJ suit non pas l'enseignement de la Bible, mais les pensées de certains mouvements libéraux, à propos de la personne de Jésus-Christ. Selon la Bible, il est évident que Jésus-Christ est Dieu, le Fils, devenu homme, il y a plus de 2000 ans, pour le salut de l'humanité. Il est parfaitement homme et parfaitement Dieu comme un métal au feu, qui est en même temps métal et feu.

Les Témoins de Jéhovah, pour édulcorer la pleine divinité du Christ, citeront comme d'habitude les paroles du Christ " le Père est plus grand que moi ", ou encore qu'il ne connaît pas le jour de son retour. Ils rapporteront ses larmes, sa fatigue, sa tentation, ses prières, disant qu'il appelle Dieu " son Dieu " (Jean 14:28; Marc 13:32). Nous répondons que tout cela concerne la nature humaine du Christ qu'il a prise lors de son incarnation. Quand il a accepté volontairement de devenir homme, il a pris à son compte toutes les conditions liées à cette nature humaine, à l'exeption du péché. Ainsi, il a même accepté une position qui était : " un peu moins que les anges " (Hébreux 2:9, 17).

De son côté, l'apôtre Paul exprime :

" Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, du riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis ". (2 Corinthiens 8:9)

" Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépoullé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. (Philippiens 2:1-11)


Eriger une théologie sur la personne du Christ en s'appuyant seulement sur sa condition de vie terrestre (esclave, pauvre, humilié) ne peut que nous induire en erreur. Il est primordial d'étudier cela d'une manière globale. Les TDJ avanceront également les versets 1 Corinthiens 11:3 et 15:28 pour insister que même après sa résurrection Jésus se soumettait à son Père. Donc, il n'est pas l'égal de Dieu. Les TDJ ne veulent pas admettrent l'idée que la soumission ou l'obéissance ne signifie pas l'infériorité de l'être. Dans 1 Corinthiens 11:3 il est question de l'homme comme " chef de la femme " pourtant il est clair que la femme n'est pas un être inférieur ou une nature différente de l'homme. Ils ne font qu'un seul (voir Mt 19:5-6). Les chrétiens sont appelés à être soumis à leur maître (Ti 2:9), aux dirigeant de l'Eglise, (1 Co 16:16, Hé 13:17), aux autorités (Rm 13:1), pourtant ils ne sont pas des êtres inférieurs à ceux-ci.

Examinons encore Philippiens 2:1-11, qui est un passage-clé au sujet de la personne divine du Christ. La SDTJ édulcore de nouveau la force du témoignage de ce texte en avançant plusieurs théories. Pour les TDJ, ce texte signifie que Jésus-Christ, en tant que Fils de Dieu, n'a pas voulu ravir l'égalité de Dieu comme le diable, mais il s'est humilié jusqu'à la mort. C'est pourquoi Dieu lui a donné une place et une gloire qu'il n'avait pas auparavant !

Mais ce n'est pas cela que le texte enseigne. L'étude du passage dans son contexte montre que Jésus-Christ possédait déjà la divinité et l'égalité avec son Père mais il n'a pas voulu s'accrocher à cela. En considérant son Père comme plus grand que lui, il a accepté volontairement la position d'esclave. De ce fait, Dieu à son tour, l'a glorifié sur tout l'univers. Voici quelques précisions à ce propos : l'apôtre Paul, dans les quatre premiers versets, appelle les croyants de Philippes à l'unité, à l'amour fraternel et à l'humilité réciproque. Il les invite à chercher toujours l'intérêt des autres et à considérer les autres supérieurs à eux-mêmes, bien qu'ils soient égaux entre eux.

Dans les versets 5-11, l'apôtre Paul illustre cela par l'exemple suprême de Jésus-Christ envers son Père. Même s'il possède déjà la forme et l'égalité avec Dieu, Jésus-Christ ne cherche pas son intérêt et sa gloire. Il considère son Père plus grand que lui, il s'humilie. Il renonce à sa forme (morfê) divine, en prenant la forme (morfê) humaine. Comme cette forme humaine est réelle et parfaite, son essence divine l'est aussi. C'est pourquoi, il est déraisonnable de supposer que Jésus veut ravir une position ou une gloire divine qu'il possède déjà (voir Jean 17:5).

En ce qui concerne la glorification du christ par son Père, cela ne signifie pas qu'il était un être inférieur, et, par son obéissance, il serait devenu progressivement un être plus glorieux. Comme nous l'avons vu, avant même qu'il viennent sur la terre, il était déjà Seigneur et Dieu (voir Jean 1:1; Ps 110:1). comme Christ a glorifié son Père par sa vie et ses oeuvres, Dieu l'a glorifié à son tour dans tout l'univers selon sa prière en Jean 17:1-5.

intrigue

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1595
Enregistré le : 18 avr.13, 10:54
Réponses : 0

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 01:36

Message par intrigue »

.
La personnification n'est pas une personne ?


Dans Proverbes 8, la sagesse est personnifiée, on parle d'elle comme si elle était une personne, sans l'être au sens propre.

L'Organisation des Témoins de Jéhovah à d'ailleurs enseigné que la personnification de la sagesse est une figure de style :


"Personification is another figure of speech. We use this when we speak of something inanimate as if it were alive. For example, the Bible tells us, 'Death ruled as king from Adam down to Moses'; 'grief and sighing must flee away'; 'true wisdom itself keeps crying aloud in the very street.' (Romans 5:14; Isaiah 35:10; Proverbs 1:20) Death, grief, sighing and wisdom cannot really rule, flee or cry out. But speaking as if they did, the Bible paints vivid mental pictures, easily visualized and remembered." "The Bible's Vivid Figures of Speech," _Watchtower_, 6/1/1984, 19, bold emphasis added.

La définition qu'elle en donne est correct, elle cite même l'exemple de Proverbes 1:20.

Voici un second texte similaire, cité par de la Société des Témoins de Jéhovah :

"However, it is not unusual in the Scriptures for something that is not actually a person to be personalized or personified. Wisdom is personified in the book of Proverbs (1:20-33; 8:1-36); and feminine pronominal forms are used of it in the original Hebrew, as also in many English translations. (KJ, RS, JP, AT) Wisdom is also personified at Matthew 11:19 and Luke 7:35, where it is depicted as having both 'works' and 'children.' The apostle Paul personalized sin and death and also undeserved kindness as 'kings.' (Ro 5:14, 17, 21; 6:12) He speaks of sin as 'receiving an inducement,' `working out covetousness,' `seducing,' and `killing.' (Ro 7:8-11) Yet it is obvious that Paul did not mean that sin was actually a person." _Insight on the Scriptures_, 2:1019, bold emphasis added.

il ne fait aucun doute que selon l'organisation, il ne s'agit pas d'une personne.

Cela est-il étonnant ?

Pas le moins du monde, puisque c'est la définition même de la Personnification !

prenons par exemple Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Personnification

La personnification est une figure de style qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou à une chose inanimée (objet concret ou abstraction) que l'on fait vouloir, parler, agir, à qui l'on s'adresse etc. comme dans l'expression : « Avec quelle rigueur, Destin, tu me poursuis »
— Jean Racine, Phèdre

On peut vérifier dans les Etudes littéraires : http://www.etudes-litteraires.com/figur ... cation.php

Personnification : (féminin) La personnification est une figure qui confère à des entités abstraites ou à des inanimés des traits de comportement, de sentiment ou de pensée propres aux êtres humains.

On peut consulter la définition de l'internaute également : http://www.linternaute.com/dictionnaire ... sonnifier/

personnifier, verbe transitif :

Sens : Représenter un objet ou une notion abstraite sous les traits d'une personne


En effet c'est bien le sens qu'en donne la Bible, voici quelques exemples de personnification :

Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. (Genèse 4.7)

La bonté et la fidélité se rencontrent, La justice et la paix s'embrassent; (Psaumes 85:10)

Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. (Jacques 1:15)

Je répondis: Qu'est-ce? Et il dit: C'est l'épha qui sort. Il ajouta: C'est leur iniquité dans tout le pays.
Et voici, une masse de plomb s'éleva, et il y avait une femme assise au milieu de l'épha.
Il dit: C'est l'iniquité. Et il la repoussa dans l'épha, et il jeta sur l'ouverture la masse de plomb.(Zacharie 5:6-8)

Si Proverbes 8 nous décrit la sagesse, que dire d' 1 Corinthiens 13 qui est dédié à la charité, de la même manière qu' Hébreux 11 fait l'éloge de la foi.


Il est à noter que si les Témoins de Jéhovah sur les forums, enseignent que la sagesse personnifiée c'est Jésus, de son côté leur propre organisation enseigne que la sagesse personnifiée est un des quatre séraphin (anges) de l'Apocalypse :

Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes. - La justice, la puissance, l'amour et la sagesse sont personnifiés par " des séraphins qui se tenaient au-dessus du Seigneur; ils avaient chacun six ailes...

Le Mystere Accompli, page 95

à la page suivant, il nous est expliqué que les 4 êtres sont les attributs de Dieu :

Et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dessus.-
... la justice, la puissance, l'amour et la sagesse furent partiellement révélés et le plus souvent caché aux humains et cependant toutes les affaires terrestres ont été en contact avec ces quatre attributs de Dieu.

Le Mystere Accompli, page 96

Si nous étudions un autre passage des Proverbes qui parle de la sagesse, nous constaterons rapidement que la sagesse personnifiée n'est pas une personne au sens littéral :

Dis à la sagesse: Tu es ma soeur! Et appelle l'intelligence ton amie, (Proverbes 7:4)

Jésus a-t'il une soeur ?

L'intelligence est-elle une personne amie de Jésus ?

il est évident que non !

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 08 juil.13, 02:00

Message par Arlitto »

Le Credo

Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.



Pourquoi un Credo ?


Pour les chrétiens, le Credo est un signe de reconnaissance. Un « mot de passe », écrit Rufin d’Aquilée (vers 345-410). Le Credo est d’ailleurs aussi « symbole » : ce mot, qui vient du grec – syn-bal­lein , mettre ensemble, réunir –, désignait à l’origine un objet (poterie, anneau ou tablette) composé de deux parties adaptables et servant de signe de reconnaissance. « Chaque homme ne détient la foi que comme un “symbole”, comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu’en s’unissant aux autres, expliquait le théologien Joseph Ratzinger. Pour réaliser le “symballein”, l’union, avec Dieu, il faut nécessairement passer par le “symballein”, l’union, avec les autres hommes. La foi demande l’unité, elle appelle les frères dans la foi, elle est essentiellement orientée vers l’Église. » Le Credo a donc à la fois une fonction confessante (un témoignage de foi) et une fonction doctrinale (l’expression abrégée de la foi). Au cours de l’histoire vont se succéder plusieurs formulations de type soit confessant, en lien avec les pratiques baptismales, soit doctrinal, pour définir la foi orthodoxe face aux doctrines hérétiques.


Comment s’est-il formé ?


À l’origine, la prédication des premiers chrétiens reposait sur une prédication relativement simple, le kérygme (du grec kêrugma , «proclamation à voix haute») confessant que Jésus, Messie et Fils de Dieu, est ressuscité.


Au fil des siècles, pour répondre aux questions des néophytes, cette formule s’est enrichie et a évolué vers des formules trinitaires, intégrant des explications sur Dieu le Père et sur le Saint-Esprit.


À l’époque, ce type de brève formulation de la foi, encore très liée aux pratiques baptismales, pouvait varier sensiblement selon les Églises locales. Ainsi, à Rome, la tradition évolue peu à peu. « Crois-tu en Dieu, le Père tout-puissant? Crois-tu en Jésus-Christ le Fils de Dieu? Crois-tu au Saint-Esprit?» , demande-t-on successivement au catéchumène, conformément à la consigne évangélique de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).


Aux IIe et IIIe siècles, ce dialogue reçoit des ajouts qui permettent au nouveau baptisé de préciser ce que le Christ représente pour le chrétien.



On arrive ainsi au texte exposé par Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique (lire ci-dessous) qui, au IVe siècle, perd sa forme de questions/réponses. Du fait de la place de l’Église de Rome, cette profession de foi se répand rapidement en Occident, avec de légères modifications : au VIIe siècle, le Père est confessé « créateur du Ciel et de la terre », tandis qu’est rappelée « la descente aux enfers » du Christ, la communion des saints et la vie éternelle.



Au début du VIIIe siècle, saint Césaire d’Arles peut ainsi citer un Credo très semblable à celui que Charlemagne imposera à son empire un siècle plus tard et d’où provient directement le Symbole des Apôtres. Celui-ci tient son nom d’une légende, apparue au Ve siècle, selon laquelle chacun des douze articles du Credo aurait été composé par un Apôtre différent.



Pourquoi deux symboles de la foi ?


En 1439, les représentants romains au concile de Florence découvrent avec étonnement que le Symbole des Apôtres est totalement inconnu des Grecs.


L’Orient chrétien a en effet dans sa tradition un autre texte: le Symbole de Nicée-Constantinople.
Celui-ci est issu des controverses doctrinales qui ont secoué la chrétienté aux IVe et Ve siècles, autour de deux questions principales: comment le Christ, Fils de Dieu, est-il lui-même Dieu, et comment distinguer le Père et le Fils sans nier l’humanité ni la divinité de ce dernier ?


La première étape de la formation de ce Credo se situe en 325, au concile de Nicée : il s’agit alors de répondre à l’hérésie arienne affirmant que le Fils est une créature du Père auquel il est subordonné. Dans son travail, le premier concile œcuménique se fonde sur un texte produit par Eusèbe de Césarée (probablement la profession de foi baptismale en usage dans l’Église de Jérusalem), qu’il va retravailler en précisant notamment que Fils et Père sont « consubstantiels » (lire ci-dessous) .


En 381, le concile de Constantinople va à nouveau préciser ce texte en rappelant la pleine divinité du Christ et sa complète humanité, ainsi que la divinité et l’égalité du Saint-Esprit avec les deux autres personnes de la Trinité.


Afin de ne pas l’alourdir par de trop nombreuses précisions, les conciles suivants (Éphèse en 431, Chalcédoine en 451) se refuseront à modifier le texte élaboré à Nicée et à Constantinople. Après Chalcédoine, le Symbole de Nicée-Constantinople est dès lors reçu comme règle de la foi commune et supplante toutes les autres formules existant en Orient.


En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le Credo de Nicée-Constantinople sera réservé aux grandes fêtes liturgiques, tandis que le Symbole des Apôtres était plus communément utilisé. Aujourd’hui, ces deux formes de la profession de foi, auxquelles s’ajoute la formulation baptismale sous forme dialoguée (utilisée notamment lors de la veillée pascale et des baptêmes) peuvent être indifféremment utilisées.


NICOLAS SENÈZE

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Trinité »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité